Avec l’appui des socialistes et des communistes, les sénateurs verts ont adressé ce mercredi un courrier au président du Sénat.
C’est une banderille plantée dans le cuir de Gérard Larcher. Alors que s’ouvre jeudi l’examen de la réforme des retraites au Sénat, les sénateurs écologistes posent un casus belli pour les élus du palais du Luxembourg : leur propre régime de retraite. Le groupe dirigé par le sénateur de l’Isère Guillaume Gontard a déposé une proposition de résolution visant à «réformer la caisse de retraite des anciens sénateurs pour plus d’exemplarité et de transparence».
«Le simple argument d’un régime de retraite du Sénat autonome et autofinancé ne peut constituer la seule et unique explication pour ne pas réformer son fonctionnement», peut-on lire dans le texte. Ledit argument est pourtant rabâché par Larcher, le président de la Chambre haute, et la majorité sénatoriale de droite et du centre, qui a fait de la fin des autres régimes spéciaux son combat. «Le régime des retraites des parlementaires est un régime autonome, comme la caisse des avocats, répondait ainsi Larcher sur France Inter le 8 février. C’est un régime créé en 1905 dans lequel les sénateurs cotisent d’ailleurs plus que les députés.» Et le président du Sénat de défendre son bout de gras : «C’est un régime qui s’équilibre en lui-même entre la cotisation des sénateurs et la cotisation de l’employeur, qui est le Sénat,
Un ancien cadre du ministère de la Santé britannique a révélé mercredi que le gouvernement dont il faisait partie en 2020 a pensé un temps à demander aux propriétaires de chats de faire tuer leurs félins, craignant que ceux-ci contribuent à propager la maladie.
Longtemps, le gouvernement de Boris Johnson a été pointé du doigt pour son inaction apparente dans la lutte contre le Covid-19, au moment où la pandémie a débarqué en Europe au début de l'année 2020.
Ayant d'abord misé sur une hypothétique immunité collective - perdant bientôt ce pari -, l'exécutif britannique s'est finalement résolu à confiner le Royaume-Uni à compter du 23 mars. Et il semble bien qu'après cette passivité initiale, les autorités locales se sont emballées, passant tout près d'un cruel excès de zèle.
Pour la troisième fois en moins de trois semaines, les locaux du Planning familial de Gironde à Bordeaux ont été tagués dans la nuit du 27 au 28 février. L'association cible une action de l'extrême-droite. La même nuit, le mur d'une mosquée du quartier St Michel a été vandalisé par le groupuscule Action directe identitaire.
La signature d'Action directe identitaire, peinte en rouge sur le mur de la mosquée Nur-El Muhamadi de Bordeaux dans la nuit du 27 au 28 février, a été en partie effacée. Tout comme le message laissé un peu plus haut sur le mur et désormais recouvert d'une couche de peinture blanche : "le vivre ensemble tue".
Gilbert Collard a été l'invité de Jordan de Luxe dans Chez Jordan le mercredi 1er mars 2023 sur C8. Un an après l'avoir rallié, il ne s'est pas montré très tendre envers Eric Zemmour. L'ancien complice de Marine Le Pen n'a pas hésité à appeler à son départ, estimant que Marion Maréchal devait prendre la tête du parti Reconquête.
Dans l’archipel de Chiloé, dans le sud du Chili, voilà 200 ans que des Mapuches dénoncent « l’accaparement » et la vente de leurs terres ancestrales par l’État. Le retour de la gauche au pouvoir n’y a pour l’instant rien changé.
« Ici, il s’est passé des choses très graves et il s’en passe encore. » En passant sa main calleuse sur une carte jaunie par le temps, Cristian Chiguay s’emploie à narrer la longue histoire des Williches. Installé aux portes de la Patagonie, dans le sud du Chili, ce peuple fait partie de la grande famille des Mapuches, principale ethnie autochtone du pays à laquelle s’identifient près de deux millions d’habitants - sur 20 millions de Chiliennes et Chiliens. Ces « choses très graves », c’est l’accaparement de leur territoire par l’État et sa vente par petits bouts à des millionnaires. Le phénomène prend de l’ampleur : des îles entières sont même proposées à la vente...
D’une voix tranquille, ce paysan vivant en quasi-autarcie dans le sud de la Grande île de Chiloé énumère les toponymes locaux. Dans sa langue, en mapudungún, il décrit bosquets, îles et rivières. En tant que « lonko » - représentant élu à vie - des soixante-dix familles de la communauté de Yaldad, il conserve chez lui toutes les archives des conflits territoriaux qui ont violemment émaillé l’histoire de son peuple. « Dans les années 1960, toutes ces forêts ont été vendues à un entrepreneur français qui voulait en exploiter le bois, raconte-t-il en pointant du doigt les collines environnantes. Aujourd’hui, elles font partie du parc naturel de Tantauco. Elles sont la propriété personnelle du milliardaire et ancien président Sebastián Piñera » - au pouvoir jusqu’en mars 2022.
https://reporterre.net/Au-Chili-les-millionnaires-accaparent-les-terres-du-peuple-Mapuche
Alors que le mouvement social contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron prend de l’ampleur, les dirigeants jeunes retraités du CAC40 jouissent d’un sort plus que favorable, grâce à des retraites chapeau et de généreux dividendes.
Plusieurs grands patrons du CAC40 ont pris leur retraite ces derniers mois. Antoine Frérot (Veolia, à 64 ans), Jean-Paul Agon (L’Oréal, à 65 ans), Benoît Potier (Air Liquide, à 64 ans), Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain, à 63 ans) et Martin Bouygues (à 69 ans) ont tous cédé les rênes de leur entreprise en 2021 ou 2022 au terme d’une longue carrière au sein de leur groupe.
Ou, pour être plus précis, ils ont cédé la direction opérationnelle de leur groupe (le "directeur général" de « PDG ») tout en restant au moins provisoirement présidents du conseil d’administration (le "président" de « PDG »). Dans le cas de Martin Bouygues, il reste aussi le principal actionnaire du groupe de BTP via la holding familiale [1].
https://basta.media/les-retraites-dorees-des-patrons-du-cac40-reforme-des-retraites
200 personnes ont manifesté contre l’ouverture d’un local du parti d’Éric Zemmour, Reconquête, à Marseille. Personne ne fait état de violences. Pourtant, trois manifestants ont été placés en détention provisoire plusieurs jours.
Le mouvement d’Éric Zemmour, Reconquête, a inauguré sa première permanence à Marseille, sur l’avenue du Prado, ce 2 février. Une manifestation pour protester contre ce nouveau local d’extrême droite réunit alors environ 200 personnes. Organisée par des syndicats (FSU, Sud éducation, Solidaires), des associations comme SOS Racisme, et des organisations politiques (France insoumise, NPA) et des collectifs antifascistes, la manifestation n’est pas autorisée.
Trois jeunes manifestants sont rapidement arrêtés, placés en garde à vue puis en détention provisoire et transférés à la prison des Baumettes. Les deux jeunes hommes de 19 et 23 ans et une jeune femme d’une trentaine d’années devaient rester en prison jusqu’au 27 février, date prévue du jugement. Ils et elle ont finalement été libérés ce 8 février, dans l’attente de leur jugement.
Les conditions de vie de la population restent difficiles, en dépit d’une fragile reprise économique. Les manifestations s’enchaînent pour réclamer de meilleurs salaires, alors que l’opposition n’apparaît pas comme une alternative crédible.
Au Venezuela, le gouvernement de Nicolas Maduro et l’opposition ont les yeux rivés sur l’élection présidentielle de 2024. Une partie de la population, elle, est dans la rue. Depuis huit semaines, instituteurs et professeurs, infirmiers, fonctionnaires et retraités manifestent pour réclamer de meilleurs salaires. La Fédération des associations de professeurs universitaires a appelé à une grève nationale les 28 février et 1er mars. « La politique, on s’en fout. Les élections, on s’en fout. On veut des conditions de travail dignes, tout de suite », lançait une manifestante devant les caméras. Alors que s’engage la campagne électorale, les sondages confirment la forte dépolitisation de l’électorat et le discrédit des politiques, qu’elles soient « chaviste » ou « anti-chaviste ».
La fragile embellie de l’économie n’a pas suffi à améliorer les conditions de vie de l’immense majorité de la population. Après huit ans d’une effroyable récession qui a vu le produit intérieur brut du pays perdre près de 80 % de sa valeur, la croissance est repartie à la hausse. Elle a été de + 6,8 % en 2021 et de + 13,3 % en 2022, selon les estimations de l’Observatoire vénézuélien des finances (OVF, privé). Insuffisante pour tirer le pays du marasme, la reprise n’a pas bénéficié à tous. En janvier, l’inflation a atteint 39,4 %. L’hyperinflation menace. Les sanctions américaines grèvent les possibilités de reprise économique du pays. Le gouvernement n’a pas les moyens de financer les demandes sociales.
Un tribunal de Séoul vient de reconnaître pour la première fois, le 7 février, que des soldats de Corée du Sud avaient massacré 74 villageois vietnamiens en 1968 au cours de la guerre menée par les Etats-Unis dans la péninsule, conflit dans lequel plusieurs centaines de milliers de soldats sud-coréens furent impliqués aux côtés des Américains. Le ministre de la défense sud-coréen, Lee Jong-sup, a estimé que le jugement portait atteinte à l’honneur de l’armée du pays. Il a annoncé, le 17 février, qu’il entendait faire appel de cette décision.
Plus d’un demi-siècle après les faits, et même si la brutalité et les crimes dont se sont rendues coupables les troupes sud-coréennes combattant au Vietnam sont connus de longue date, jamais un tribunal de Corée du Sud n’avait rendu pareil jugement. Ce dernier fait suite au procès qu’avait intenté à Séoul une survivante du massacre, la Vietnamienne Nguyen Thi Thanh, aujourd’hui âgée de 63 ans. A l’époque, elle avait 8 ans et fut blessée à l’abdomen après que toute sa famille eut été exécutée dans le village de Phong Nhi, au centre du Vietnam, lors d’une « razzia » de soldats sud-coréens chargés de « nettoyer » des zones considérées comme favorables aux combattants communistes du Vietcong.
Pour la deuxième fois en deux semaines, le Planning Familial de la Gironde a été ciblé par un groupuscule d’extrême droite, voyant ses locaux vandalisés, a affirmé l’association jeudi 23 février dans un communiqué. Dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22, «une inscription en lettres rouges, ciblant l’IVG, revendiquée par “Action directe identitaire” et une Croix de Lorraine» ont été inscrits sur la façade des locaux à Bordeaux, a indiqué Annie Carraretto, coprésidente du Planning familial dans le département.
Une quarantaine de migrants, dont un nouveau-né de quelques mois, sont morts après le naufrage à l'aube de leur embarcation non loin de la ville italienne de Crotone, en Calabre, rapportent dimanche des médias italiens.
Les pompiers italiens ont confirmé sur Twitter avoir récupéré 28 corps, tandis que trois autres auraient été entraînés plus loin par les courants maritimes, depuis l'embarcation.
Les autorités talibanes demandent aux États-Unis de restituer les avoirs afghans gelés, saisis après l'entrée des talibans dans Kaboul en août 2021.
Ces avoirs étaient destinés aux familles de victimes des attentats du 11 septembre 2001 et à l'aide humanitaire pour l'Afghanistan.
Un juge américain a conclu, mardi, que les tribunaux fédéraux n'avaient pas la compétence pour saisir ces fonds.
Les autorités talibanes ont demandé, mercredi 22 février, à Washington de restituer les avoirs afghans gelés, après qu'un juge fédéral de New York a décidé que les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 ne pouvaient s'en saisir. Les États-Unis avaient saisi, peu après l'entrée des talibans dans Kaboul en août 2021 et le renversement du gouvernement afghan soutenu par Washington, 3,5 milliards de dollars (l'équivalent de 3,3 milliards d'euros) d'avoirs.
Les auteurs du passage à tabac, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, sont membres d’un groupuscule d’extrême droite lié à Fratelli d’Italia, le parti de la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.
De violents coups de pied et de poing sur deux lycéens à terre filmés par des smartphones. Il n’en fallait pas plus pour que les images deviennent rapidement virales sur les réseaux sociaux. Samedi 18 février, six jeunes ont agressé des élèves à la sortie du lycée Michelangiolo de Florence. Une enquête a été ouverte contre eux pour violence aggravée. L’affaire aurait pu rester cantonnée aux faits divers, il y a quelques mois encore. Mais les agresseurs, âgés de 16 à 21 ans, ont été identifiés comme étant des militants d’Azione studentesca, un groupuscule d’extrême droite lié au parti Fratelli d’Italia, la formation politique de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni. L’agression a débouché sur une semaine de tensions politiques dans la Péninsule.
L'Allemagne a enregistré une chute de 0,4% de son PIB au quatrième trimestre 2022, la crise énergétique et l'inflation pesant sur la production industrielle, selon des chiffres officiels révisés à la baisse vendredi. "La hausse des prix et la crise énergétique ont plombé l'économie allemande en fin d'année", a déclaré l'institut de statistique Destatis dans un communiqué. Fin janvier l'organisme avait initialement estimé le recul du PIB de la première économie européenne à 0,2%. Mais la "dynamique de l'économie allemande s'est affaiblie", a-t-il justifié.
L'inflation s'est envolée, plombant la consommation et comme les coûts de production de l'industrie, moteur de la croissance allemande. La production manufacturière a plongé de 3,1% en décembre. Sont frappées de plein fouet les industries à forte intensité énergétique comme la chimie, la métallurgie, le papier et le verre.
Cet État de 33 millions d’habitants gouverné par le Parti communiste indien caracole en tête de tous les indicateurs de développement. La santé et l’éducation y sont gratuites. L’étonnant succès de cette expérience démocratique fait qu’on parle de « modèle du Kerala ». Mais tout n'est pas rose au pays des « rouges ».
Ce jour-là à Trivandrum, la crème du Communist Party of India célèbre les 70 ans de la maison d’édition marxiste Prabhat. « Bienvenue au Kerala, Camarade. Vous savez, les communistes ont été acteurs majeurs de l’indépendance de l’Inde », lance C. Divakaran.
« Influencés par la révolution russe de 1917, nous avons défait les monarques, redistribué les terres, instauré l’éducation gratuite, et la santé pour tous, s’enthousiasme cet ancien ministre de l’Agriculture. C’est pour ça qu'aujourd'hui les Kéralais ont l’espérance de vie la plus longue d’Inde ! »
Octobre rouge, camarade, révolution… Un lexique qui peut surprendre. Comme les drapeaux rouges, les portraits de Marx et de Staline dans les rues. Mais c’est bien par les urnes que les communistes sont arrivés au pouvoir au Kerala. En alternance avec le parti du Congrès de Gandhi, ils y ont appliqué des politiques résolument de gauche.
« Ici, le salaire minimum pour un ouvrier est de 800 roupies par jour. Dans le Gujarat, l'État de Narendra Modi, c’est 300 roupies. Beaucoup pensaient qu’un tel modèle allait freiner la croissance, décrit Thomas Isaac, ancien ministre des Finances. Au contraire, le PIB par tête du Kerala est supérieur au reste du pays. »
Huit mois après des violences dans le quartier Saint-Michel, sept personnes sont en garde à vue, depuis mercredi 22 février. « Tous sont des militants politiques de l’ultradroite », précise la procureure de la République de Bordeaux
« Tous sont des militants politiques de l’ultradroite », précise la procureure de la République de Bordeaux
L’affaire avait fait grand bruit. Dans la nuit du 24 au 25 juin dernier, des violences avaient été commises dans le quartier de Saint-Michel, à Bordeaux. Des habitants et témoins avaient tous décrit la même scène : une descente de militants d’un groupuscule d’extrême droite, Bordeaux nationaliste (récemment dissout par le ministère de l’Intérieur), provoquant et agressant des passants et tenant des propos racistes. Huit mois plus tard, l’enquête confiée à l’unité de lutte contre les atteintes aux personnes (UAP) de la Sûreté départementale connaît une accélération. Plusieurs suspects ont été interpellés depuis mercredi 22 février.
Lourdement endettés, les ménages, très sensibles aux hausses des taux d’intérêt, voient leur pouvoir d’achat réduit et ralentissent leur consommation, faisant plonger l’économie.
Faut-il accroître ses mensualités ou économiser pour faire face à la hausse des prix de l’électricité ? Négocier un nouvel emprunt sur cinq ans ou privilégier un crédit sur trois mois ? Choisir des taux fixes ou des taux variables ? Depuis quelques semaines, les journaux suédois regorgent de conseils pour répondre aux questions des Suédois, qui s’inquiètent de la hausse des taux d’intérêt et de l’assombrissement des perspectives économiques.
Au quatrième trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) avait déjà reculé de 0,6 %. Lundi 13 février, la Commission européenne a publié ses prévisions pour 2023 : la Suède est le seul pays de l’Union européenne pour lequel Bruxelles anticipe une contraction de l’activité (-0,8 %) cette année. Directrice des prévisions à l’Institut de la conjoncture à Stockholm, Ylva Hedén Westerdahl ne s’en étonne pas : « Cela fait six mois que mes supérieurs me demandent pourquoi on fait moins bien que les autres pays européens qui, eux aussi, sont affectés par la guerre en Ukraine. »
C’était la plus grande expérience menée sur la semaine de quatre jours au Royaume-Uni. Les entreprises qui l'ont testée veulent l'adopter.
Test réussi : 92% des entreprises britanniques qui s’étaient engagées à essayer la semaine de quatre jours en juin dernier veulent continuer sur cette voie. Le think tank Autonomy, à l’origine de ce qui est décrit comme la plus vaste expérience menée dans le monde sur la semaine de quatre jours, appuyé par des chercheurs de l’Université de Cambridge et du Boston College, présente ses résultats mardi 21 février devant la Chambre des communes. Sur 61 entreprises engagées, 56 vont rester à la semaine de quatre jours et 18 disent que le système est désormais définitivement adopté pour elles
Les chiffres sont éloquents : un taux de burn out en baisse de 71%, un taux de départ de l’entreprise réduit de 57%, une réduction de 65% du nombre de jours d’arrêt maladie, des niveaux d’anxiété, de fatigue et de problèmes de sommeil en chute libre. Une grande partie des 2 900 salariés concernés décrivent un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, une plus grande satisfaction sur leurs relations personnelles et même leurs finances.
Washington a autorisé l’extradition de l’ancien chef d’Etat (2001-2006), soupçonné d’avoir perçu des dizaines de millions de dollars du groupe de construction brésilien Odebrecht.
Le chemin vers un procès dans son pays de l’ex-président péruvien Alejandro Toledo s’éclaircit après l’autorisation d’extradition accordée par les Etats-Unis où réside l’ancien chef d’Etat depuis la fin de son mandat, en 2006.
« Nous avons appris que le département d’Etat américain a accordé l’extradition d’Alejandro Toledo Manrique, pour des délits de trafic d’influence et de blanchiment », a déclaré le ministère public péruvien, mardi 21 février, dans un message sur Twitter. Il a précisé se « coordonner » avec les autorités « nationales et étrangères » en vue de « l’exécution prochaine de son extradition ».
Au moins 57 personnes étaient "portées disparues" après l'effondrement d'une mine de charbon à ciel ouvert dans la région de Mongolie intérieure (Chine), mercredi 22 février, selon la chaîne d'Etat CCTV. "Plus de 200 secouristes sont arrivés sur place", d'après cette même source. "A 17h13 [10h13, heure de Paris], trois personnes avaient pu être sorties de la mine, dont deux ne présentaient pas de signes vitaux", a ajouté l'agence d'Etat Chine nouvelle.
Des accidents surviennent régulièrement, en raison du danger inhérent au secteur et de l'application parfois aléatoire des consignes, et ce, bien que la sécurité des mines se soit améliorée au cours des dernières décennies en Chine, tout comme la médiatisation de ces incidents. Beaucoup d'entre eux étaient autrefois passés sous silence.