François Ruffin ne l'a jamais caché: il est très critique vis-à-vis de la fortune du milliardaire français Bernard Arnault. Et sur le plateau de France 5 jeudi soir, le député insoumis a affirmé que le "mérite" du patron de LVMH n'était pas lié à son succès et sa fortune.
"L'origine de la fortune de Bernard Arnault, c'est un mensonge qu'il fait aux ouvriers de mon coin. Il leur promet qu'il va les garder dans le textile et finalement, il licencie tout le monde et le seul truc qui garde, c'est Dior. Et c'est là-dessus qu'il va construire son empire du luxe", dénonce le député de la Somme.
Le tribunal de Manchester a estimé qu'avec ses vidéos, le suprémaciste blanc Daniel Harris avait inspiré la tuerie raciste de Buffalo en mai et la fusillade dans une boîte gay de Colorado Springs en novembre.
Un suprémaciste blanc britannique a été condamné vendredi à 11 ans et demi de prison pour avoir réalisé et diffusé des vidéos appelant à l'insurrection armée, qui selon l'accusation ont inspiré deux tueries aux États-Unis.
Le juge du tribunal de Manchester, dans le nord de l'Angleterre, a décrit Daniel Harris, 19 ans, comme un «propagandiste défendant une idéologie extrémiste de droite» en prononçant sa peine. Ses vidéos ont été liées à la tuerie raciste de Buffalo qui a fait 10 morts en mai dernier au nord de New York et à la fusillade qui a fait cinq morts dans une boîte gay de Colorado Springs (ouest des États-Unis) en novembre.
Ces trois hommes sont suspectés d'avoir frappé des supporters marocains en décembre 2022. Un exemplaire de «Mein Kampf» et une carte bleue au nom d'Adolf Hitler ont notamment été retrouvés à leurs domiciles.
Trois individus issus de l'ultradroite, connus des services de police et du renseignement territorial, ont été interpellés mardi 24 janvier, a appris Le Figaro de source policière. Les interpellations ont été effectuées avec l'appui du RAID, une unité d'élite de la police nationale.
L’enquête dévoile de nouvelles preuves sur le rôle du premier ministre indien dans les massacres perpétrés à l’époque dans son fief de l’Etat du Gujarat. New Delhi a censuré le film.
La virulence de la réaction du gouvernement indien est sans doute à la hauteur du danger. L’Inde a empêché la diffusion d’un documentaire explosif de la BBC aux révélations touchant à la nature du régime en place à Delhi. India : The Modi Question décortique la politique xénophobe du dirigeant nationaliste hindou depuis son accession au pouvoir au Gujarat, son fief politique, dans l’ouest du pays.
Diffusé en deux parties les 18 et 24 janvier, le film revient dans le détail sur les pogroms antimusulmans de 2002 au Gujarat qui avaient fait jusqu’à 2 000 morts et ont provoqué un traumatisme indélébile dans la communauté musulmane, 14 % de la population, soit 200 millions d’Indiens. Ils avaient été déclenchés après l’attaque et l’incendie d’un train en gare de Godhra, le 27 février 2002, dans lequel avaient péri 59 pèlerins hindous.
Neuf Palestiniens ont été tués et une vingtaine blessés ce jeudi, dont quatre grièvement, dans le nord de la Cisjordanie lors d’un raid israélien. Du gaz lacrymogène a été tiré dans l’unité pédiatrique d’un hôpital, selon des sources palestiniennes, ce que dément l’armée israélienne.
Neuf personnes, parmi lesquelles « une femme âgée », ont été tuées ce jeudi lors d’un raid israélien et vingt autres blessées, dont quatre sont dans un état grave, a indiqué la ministre de la Santé, Mai al-Kaila, dans un communiqué. Les forces israéliennes ont « délibérément tiré des grenades de gaz lacrymogène » dans le service pédiatrique d’un hôpital de Jénine, « provoquant l’asphyxie de certains enfants », a-t-elle ajouté.
Les armées françaises bénéficieront d'un budget de 400 milliards d'euros sur la période 2024-2030, dans le cadre de la future loi de programmation militaire (LPM), soit un tiers de plus que l'enveloppe de la précédente LPM, a annoncé vendredi le président Emmanuel Macron.
Les armées françaises bénéficieront d'un budget de 400 milliards d'euros sur la période 2024-2030, dans le cadre de la future loi de programmation militaire (LPM), soit un tiers de plus que l'enveloppe de la précédente LPM, a annoncé vendredi le président Emmanuel Macron.
"La LPM traduit les efforts du pays en faveur de ses armées" et "ces efforts seront à proportion des dangers, c'est-à-dire considérables", a-t-il déclaré lors de ses voeux aux armées sur la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes), en ajoutant qu'"après avoir réparé les armées, nous allons les transformer".
En Meurthe-et-Moselle, la mise en retrait du parti d'une dizaine de militants a libéré la parole de plusieurs frontistes déçus de la gestion de plusieurs fédérations par le Rassemblement national.
Comme si le mouvement de grève était contagieux. Au Rassemblement national, en tout cas, la fédération du 54 a été touchée par le virus. Cette semaine, les militants actifs de Meurthe-et-Moselle ont annoncé leur retrait du parti et la suspension de leurs activités. La raison ? Un dysfonctionnement de la fédération et la mise en cause par une dizaine de militants de la déléguée départementale et eurodéputée Dominique Bilde, et d'un de ses proches, Anthony Boulogne, candidat RN dans la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle lors des élections législatives.
Selon une étude de l’Inserm publiée ce mardi dans la revue Plos Medicine, plus de 15.000 produits contenant des nitrites ou du nitrate circuleraient actuellement sur le marché français, rapporte Le Figaro. Les travaux révèlent que l’ingestion de ces substances pourrait favoriser le diabète de type 2. L’été dernier, un rapport de l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses) avait déjà pointé du doigt le lien entre ces composés et le surrisque de cancer colorectal.
Présentes dans le jambon ou encore le saucisson, ces substances pourraient donc entraîner un « risque potentiellement accru de diabète de type 2 », confirme Bernard Srour, chercheur postdoctoral à l’Inserm et co-auteur de l’étude. Or, le diabète peut engendrer à son tour des infarctus du myocarde, des insuffisances cardiaques et rénales ou encore des AVC. Au total, 3,5 millions de Français en souffrent actuellement.
27 % de risques de développer un diabète
Incorporés dans la charcuterie sous forme d’additifs, les nitrites et les nitrates jouent le rôle de conservateurs ou de colorants. Ils sont également présents à l’état naturel dans certains légumes ou dans l’eau du robinet. Pour cette nouvelle étude, 104.000 participants français ont noté les aliments et boissons qu’ils consommaient tout en renseignant leur quantité et leur marque. Ils ont également indiqué leur poids, leurs antécédents médicaux ou encore leur activité physique. La teneur en nitrite de l’eau consommée a également été prise en compte.
Au Pays de Galles, Keith Royles, 85 ans, a dû attendre 7h une ambulance allongé par terre dans son jardin sous la pluie. Une situation « indigne » que dénoncent l’octogénaire et sa famille, mais qui est loin d’être isolée, alors que le système de santé public anglais vit l’une des crises les plus graves de son histoire .
Un homme âgé enroulé dans une bâche somnole sous la pluie, livide et immobile. Une voix précise qu’il est atteint d’un cancer. Sur ces images, capturées en septembre 2022, c’est Keith Royles, 85 ans, qui gît dans son jardin. La séquence montre son insupportable attente : 7h par terre, avant d’être pris en charge par une ambulance. « Ils auraient pu envoyer quelqu’un pour m’examiner, mais personne n’est venu du tout », déplore ce retraité, devant le déambulateur qu’il doit encore utiliser dès qu’il doit se déplacer dans son pavillon de Bodelwyddan, petite bourgade rurale du pays de Galles, au Royaume-Uni. « Quel manque de dignité et quelle tristesse de voir quelqu’un de l’âge de mon père laissé dans cette situation », fulmine sa fille, Tina Royles. La situation est d’autant plus surréaliste que le retraité habite juste en face du vaste hôpital de Glan Clwyd et un ballet permanent d’ambulances rythme son quotidien.
Patrick Duart (LR) sera jugé ce vendredi 20 janvier pour deux agressions sexuelles. L’affaire, révélée par Mediapart ce mercredi, a poussé l’élu à démissionner la semaine dernière de son mandat d’adjoint au maire de Talence en charge de l’éducation.
out est allé très vite depuis une semaine, depuis que le site d’information Mediapart s’est intéressé au sujet. L’adjoint au maire de Talence en charge de l’éducation, Patrick Duart est accusé d’agressions sexuelles ayant eu lieu à son domicile en novembre 2019 et juin 2020. Les victimes sont une infirmière et une aide à domicile qui intervenaient auprès de son épouse malade, et décédée depuis.
L’élu doit comparaître vendredi 20 janvier 2023 devant le tribunal judiciaire de Bordeaux. Le maire, Emmanuel Sallaberry, et son conseil municipal, tout comme son parti Les Républicains, disent découvrir l’affaire.
Deux Palestiniens parmi lesquels un militant du Djihad islamique ont été tués jeudi 19 janvier lors d'un raid nocturne de l'armée israélienne dans la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon un communiqué du ministère de la Santé palestinien.
Les deux morts sont Jawad Farid Bawaqna (57 ans), «tué d'une balle dans la poitrine», et Adham Mohammed Bassem Jabarine (28 ans), touché par une balle «dans le haut de l'abdomen», écrit le ministère.
Au moins 70 personnes sont mortes en une semaine à cause de la vague de froid qui sévit en Afghanistan, pays en proie à une grave crise humanitaire, ont indiqué mercredi les autorités. Kaboul et plusieurs autres provinces de ce pays pauvre ont vu leurs températures chuter depuis le 10 janvier. La région centrale de Ghor a enregistré les températures les plus basses: -33 C° au cours du week-end du 14 et 15 janvier.
"Cet hiver est de loin le plus froid de ces dernières années", a déclaré à l'AFP Mohammad Nasim Muradi, le chef du service météorologique d'Afghanistan. "Nous nous attendons à ce que la vague de froid se poursuive pendant encore une semaine ou plus", a-t-il prévenu.
Selon le ministère de la Gestion des catastrophes, au moins 70 personnes sont mortes depuis le début de la vague de froid. Quelque 70.000 bovins, denrée vitale pour les Afghans, ont péri. Dans les campagnes, des familles sans abri ont été vues blotties autour d'un feu de camp, tandis que dans la capitale enneigée les plus fortunés se rassemblent autour de poêles à charbon traditionnels.
https://www.lorientlejour.com/article/1324934/vague-de-froid-en-afghanistan-au-moins-70-morts.html
Un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté sa démission mardi 17 janvier après avoir soutenu que le missile qui a tué 44 habitants à Dnipro, samedi, avait été touché par l'armée ukrainienne.
Ses déclarations ont créé le malaise en Ukraine. Quelques heures après la frappe russe sur Dnipro, ayant fait 44 morts samedi, Oleksiy Arestovych, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a suggéré que le missile était tombé sur l'immeuble résidentiel après avoir été abattu par les défenses anti-aériennes ukrainiennes.
des démocrates
C’est le genre de violences post-élections que redoudaient les autorités dans le climat tendu actuel. Un ex-candidat républicain aux législatives de l’Etat du Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis, accusé d’avoir payé des hommes pour qu’ils tirent sur les maisons de quatre démocrates, a été arrêté lundi.
Solomon Pena, qui n’a pas réussi à remporter de siège lors de l’élection, est accusé d’avoir organisé ces fusillades contre les maisons de deux commissaires de comté et deux législateurs d’Etat.
Il « est accusé d’avoir conspiré » et « d’avoir payé quatre autres hommes pour tirer sur les maisons de quatre politiciens démocrates », a tweeté le chef de la police d’Albuquerque, Harold Medina. Selon CBS News, Solomon Pena était retenu en garde à vue par la police après avoir été appréhendé par le SWAT dans sa maison du sud-ouest de la ville.
Douze « violations graves des droits de l’homme » ont été reconnues par le président, dont les massacres de 1965-1966, ainsi que des tueries, des bavures et des exactions de l’armée ou de la police commises depuis la démocratisation, en 1998.
Ce n’est pas encore le temps de la justice, mais celui de la reconnaissance de crimes d’ampleur commis par l’Etat, les forces de sécurité et diverses organisations en Indonésie durant un demi-siècle. Cinquante-sept ans après les massacres de 1965 et 1966, qui firent entre 500 000 et un million de morts parmi les membres du Parti communiste indonésien (PKI), l’Indonésie a franchi une étape essentielle avec la reconnaissance par le président Joko Widodo, lors d’un discours télévisé le 11 janvier, au nom de l’Etat, de « graves violations des droits de l’homme ». Des sympathisants, des membres de la diaspora chinoise, ainsi que d’innombrables intellectuels ou militants de gauche avaient aussi été frappés.
« Je regrette profondément la réalité de ces crimes », a déclaré « Jokowi » au sujet des massacres de 1965-1966, mais aussi de 11 autres cas de violations majeures des droits de l’homme plus récentes mais jamais entièrement punies ou élucidées, allant des disparitions forcées de militants prodémocratie en 1997-1998, à plusieurs fusillades contre des manifestants, en passant par les exactions commises contre la population civile et des militants pro-indépendantistes à Aceh, au Timor oriental ou en Papouasie.
Face aux nombreux abus dont sont victimes les employées dans le royaume, Kampala a suspendu l’accord bilatéral avec Riyad sur les travailleurs migrants.
L’annonce, le 23 décembre, de la suspension de l’accord bilatéral sur les travailleurs migrants entre l’Ouganda et l’Arabie saoudite leur avait fait craindre de voir leurs contrats annulés. Mais jusqu’à présent, des dizaines de jeunes Ougandaises en uniforme de domestiques continuent de défiler, tous les jours, à l’aéroport international d’Entebbe, malgré les mises en garde formulées par de nombreuses organisations de défense des droits humains.
Un an plus tôt, Martha* était l’une d’entre elles. Dans le centre grouillant de Nateete, quartier situé au sud-ouest de Kampala, la vendeuse de 21 ans travaille depuis son retour dans une petite échoppe de téléphones. « J’entendais des histoires de femmes qui gagnaient beaucoup au Moyen-Orient. Elles pouvaient acheter des terres ou une boutique à leur retour, et une amie m’a convaincue de tenter ma chance », se souvient-elle. Après avoir obtenu un contrat d’employée domestique via une agence de recrutement, elle s’envole pour l’Arabie saoudite en janvier 2022, pour un salaire de 900 000 shillings ougandais par mois (environ 225 euros). Bien supérieur aux revenus de la majorité des Ougandais, dont 42,2 % vivaient avec moins de 2,15 dollars par jour en 2019, selon la Banque mondiale.
Dans ses tweets, il fustigeait les « Khmers verts » et assimilait les « Gilets jaunes » à « la peste noire ». Le magistrat Charles Prats, vice-président du tribunal judiciaire de Paris, a écopé d’une sanction disciplinaire pour ses prises de position sur le réseau social, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a décidé de sanctionner ce magistrat, ancien membre de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) et qui se présente comme vice-président du syndicat marqué à droite UNI, après la publication de plusieurs tweets.
En mars 2019, il avait appelé à arrêter « de parler de Gilets jaunes » et avait ajouté : « osez nommer la peste noire qui sévit dans nos rues tous les samedis : extrême gauche, antifas, black blocks. Et nos services les connaissent, il serait grand temps de les stopper, policièrement et judiciairement ».
Selon la délégation régionale, ils étaient environ 30 000 à défiler ce dimanche 15 janvier dans la capitale espagnole. La région de Madrid est une de celles à avoir le plus réduit le financement public au détriment des conditions de travail.
Le personnel sanitaire et des milliers d’habitants de la région de Madrid ont foulé ce dimanche les rues de la capitale pour dire « basta » à la politique sanitaire de la présidente de la région de Madrid, qui défend le système de santé privé.
À bout de souffle bien avant la pandémie du Covid-19, le service de santé de cette région, qui est la plus riche d’Espagne, est aujourd’hui au bord de l’implosion. Le service des urgences est en grève trois jours par semaine depuis plusieurs mois et les centres de santé tournent également au ralenti à cause aussi à des mouvements de grève.
L'arrestation de l’ancien responsable de la Santé de Ceuta, Javier Guerrero, un notable local qui dispose d’un cabinet à l’hôpital et a eu des responsabilités politiques au sein du Parti populaire (PP, droite), a causé la stupéfaction dans l'enclave espagnole.
Selon la presse, qui a eu accès au dossier d’instruction, ce conservateur père de famille aurait abusé d’enfants marocains. Des mineurs qui avaient franchi par milliers illégalement la frontière en mai 2021 alors que les gardes-frontières marocains regardaient ailleurs. Les autorités, débordées par cet assaut migratoire, avaient alors sollicité l'aide des habitants pour héberger les mineurs. Le médecin Guerrero avait ouvert ses portes pour les accueillir. Bien que la plupart des migrants aient été renvoyés dans les jours suivants, quelque 820 enfants et adolescents sont restés à Ceuta.