une place en crèche»
Mandelieu-la-Napoule, Le Cannet. Chez LR, ces deux villes des Alpes-Maritimes sont les championnes des adhésions. Une aubaine pour le Niçois Eric Ciotti, favori pour prendre la tête du parti dimanche. Mais selon notre enquête, ce succès repose en partie sur de scandaleuses pratiques qui remettent en cause la sincérité du scrutin pour la présidence de LR.
Quand Solange (1) a-t-elle rejoint le parti Les Républicains ? «Depuis peut-être trois ou quatre ans, mais maintenant que vous me posez la question, je ne suis plus certaine», hésite l’octogénaire au téléphone. Ce 2 décembre, veille du premier tour de l’élection du nouveau président de LR, la conversation s’engage facilement avec cette résidente du foyer Sainte-Catherine, un établissement pour seniors autonomes géré par la mairie du Cannet, dans les Alpes-Maritimes.
Après la victoire du Maroc aux tirs au but contre l'Espagne (0-0, 3-0 aux tirs au but), en huitième de finale de la Coupe du monde au Qatar, des supporters marocains ont fêté l'exploit des leur un peu partout dans le monde, notamment sur les Champs-Élysées à Paris. En Italie, des fans des Lions de l'Atlas ont voulu fêter la première qualification en quart de finale, de l'histoire de leur pays, mais tout ne s'est pas passé comme prévu...
En effet, le Corriere Dello Sport rapporte qu'à Vérone, certains supporters ont été victime d'agressions racistes par des hommes portant des cagoules. Treize personnes d'extrême-droite se sont fait interpellés par la police, toujours selon le quotidien transalpin.
Le recul dans la lutte contre la pauvreté en France est "sans précédent", estime samedi 26 novembre sur France Inter le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits humains et l'extrême pauvreté. Olivier De Schutter constate que pour les bénéficiaires d'allocations sociales, c'est "un appauvrissement net tout à fait inédit depuis de très nombreuses années", après la pandémie de Covid-19, avec la guerre en Ukraine et l'inflation.
Olivier De Schutter détaille ainsi le phénomène de non-recours aux prestations sociales. Selon lui, il est "loin d'être marginal". Pour le RSA, cela concerne "40% des bénéficiaires potentiels" et "30% pour les allocations familiales". Ces situations en France ne sont pas exceptionnelles, c'est aussi le cas dans de nombreux pays de l'Union européenne, "c'est environ un tiers des bénéficiaires des prestations sociales qui ne les réclament pas ou qui, face à des obstacles bureaucratiques, à la lourdeur des procédures, au manque d'informations ou à la peur de sanctions n'utilisent pas les droits qui sont les leurs."
La loi adoptée vendredi 2 décembre à l’Assemblée durcit notamment les peines prévues contre les personnes qui occuperaient illégalement une propriété. Si le discours dominant s’attarde souvent sur les récits de petits propriétaires victimes de squatteurs, la réalité n’est pas aussi simple.
Ce vendredi 2 décembre, les autorités suédoises ont renvoyé en Turquie un militant du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Depuis quelques mois, Tayyip Erdogan menace de bloquer l’adhésion de la Suède et la Finlande à l’OTAN en raison de la présence de membres du PKK - jugé terroriste - sur leur sol. Stockholm a décidé de faire du zèle.
Recep Tayyip Erdogan a-t-il remporté la partie ? Un membre présumé du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) - organisation considérée comme terroriste par Ankara et l'Union européenne (UE) - vient d’être renvoyé par la Suède en Turquie, ce vendredi 2 décembre. Aussitôt arrêté, celui-ci a ensuite été présenté à un tribunal de police turc. Selon l’agence de presse locale Anadolu, il avait été condamné en Turquie à six ans et dix mois de prison pour avoir entretenu des liens avec le PKK, liens qu’il a toujours niés. Arrivé en Suède en 2015, Mahmut Tat, s’est vu refuser sa demande d’asile par la police suédoise. Comme d’autres déboutés, ce Kurde de Turquie est donc resté en Suède, où il travaillait. Mais le 22 novembre, il est arrêté pour défaut de papiers à l’issue d’un contrôle routier.
Le sort de certains ressortissants kurdes de Turquie exilés ou réfugiés en Suède et, dans une moindre mesure, en Finlande, est au cœur des discussions avec Ankara pour l'entrée des deux pays nordiques dans l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan). Depuis le 18 mai dernier - date à laquelle les candidatures de la Suède et de la Finlande à l'Otan ont été officialisées - la Turquie oppose son véto. Pour celle-ci, les deux pays seraient des refuges pour les « terroristes » du PKK, mouvement indépendantiste kurde d'obédience marxiste combattu par la Turquie. Mais le 28 juin, le président turc signe un mémorandum avec la Suède et la Finlande en amont du sommet de l'Otan à Madrid. En validant ce texte, les deux pays scandinaves s’engagent sur certaines demandes du président Erdogan, qui exige notamment l'extradition des militants kurdes protégés par Stockholm et Helsinki.
Propulsé candidat républicain de la Géorgie, où un second tour a dû être organisé, mardi 6 décembre, Herschel Walker se présente sur la voie de la rédemption malgré de nombreux impairs.
Herschel Walker a tout d’un pécheur, selon les canons chrétiens : cet ancien joueur de football américain est accusé d’avoir payé son ex-petite amie pour qu’elle avorte ; il est voué aux gémonies par son fils, qui lui reproche de l’avoir abandonné avec sa mère et d’être obsédé par le sexe ; son CV serait largement enjolivé ; il se présente au poste de sénateur de Géorgie où il est censé résider mais il a demandé des ristournes au fisc du Texas au nom d’une prétendue résidence principale qu’il y détiendrait.
Et pourtant, ce conservateur afro-américain de 60 ans, propulsé candidat républicain de la Géorgie au Sénat par la grâce du soutien de l’ex-président Donald Trump, n’a que le mot de Dieu à la bouche. L’ancien athlète à la carrure impressionnante s’est transformé en prédicateur sur la voie de la rédemption : « Si vous votez pour moi, nous irons tous en Terre promise », lançait M. Walker, vendredi 2 décembre en début d’après midi.
Le Parquet européen dirige en France une enquête préliminaire portant sur des soupçons d'emploi fictif d'assistant parlementaire européen en 2018 et 2019.
Des perquisitions ont eu lieu lundi 5 décembre dans plusieurs domiciles et lieux de travail de la députée RN Edwige Diaz, dans le cadre d'une enquête du parquet européen pour des soupçons d'emploi fictif, la parlementaire dénonçant un «règlement de compte politique
Le président du Nigeria affirme que les armes fournies par l’Occident en Ukraine se répandent en Afrique
Le gouvernement nigérian affirme que des armes fournies par l’Occident et transférées au gouvernement ukrainien ont commencé à proliférer dans la région de l’Afrique occidentale. Les armes illégales ont commencé à « filtrer » vers la région, a déclaré le président du Nigeria.
Un avertissement urgent a récemment été lancé par le président Muhammadu Buhari lui-même. Une déclaration officielle publiée sur le site web du bureau de la présidence nigériane indique que M. Buhari a « exhorté à une plus grande vigilance et à un renforcement de la sécurité autour des frontières, attirant l’attention sur le nombre accru d’armes, de munitions et d’autres armes provenant de la guerre entre la Russie et l’Ukraine dans le bassin du lac Tchad. »
Il s’agit de la confirmation la plus claire à ce jour que des armes destinées aux forces ukrainiennes quittent le pays en grand nombre, comme le craignaient de nombreux observateurs, compte tenu des milliards de dollars d’armes qui ont été injectés au cours de cette guerre de neuf mois.
Dominique Seux sur France Inter, François Lenglet sur RTL, Nicolas Bouzou sur Europe 1. Trois éditorialistes économiques, trois radios, trois manières d’approuver la réforme de l’assurance chômage - qui consiste à diminuer la durée d’indemnisation si le taux de chômage est inférieur à 9 % [1].
Sur France Inter (22/11), Dominique Seux regrette qu’il n’y ait pas eu d’étude d’impact, « en clair [d’] analyse économique et sociale de ses effets concrets et de la situation actuelle ». Mais cela ne l’empêche pas de juger que la réforme « repose sur un principe logique » - elle « présente un vrai intérêt » écrivait-il la veille dans Les Échos. [2]
« Ça reste très protecteur », « rien de scandaleux » : sur Europe 1 (22/11), Nicolas Bouzou n’est pas aussi regardant que son confrère. Et celui-ci de faire le SAV du gouvernement :
https://www.acrimed.org/Une-reforme-de-bon-sens-a-la-radio-des-editos
Les usagers des autoroutes ne vont pas apprécier l'annonce du ministère des Transports faite ce vendredi. Les tarifs des péages des principaux réseaux autoroutiers vont augmenter de 4,75 % en moyenne le 1er février 2023. Des prix qui avaient augmenté de 2 % cette année et 0,44 % en 2021.
Le prix des péages est revalorisé tous les ans, selon un calcul qui prend en compte au minimum 70 % de l'inflation (hors tabac) sur douze mois jusqu'en octobre, et d'éventuelles augmentations en fonction des travaux prévus par les différents concessionnaires. L'augmentation est donc « sensiblement inférieure » aux 6,33 % d'inflation mesurée par l'Insee fin octobre, a souligné le ministère dans un communiqué. Plusieurs sociétés d'autoroutes accompagnent cette évolution tarifaire de mesures commerciales.
Nouvel épisode de la recrudescence des épisodes de violence en Cisjordanie occupée, quatre Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes, tôt mardi 29 novembre, dans différents incidents.
A Beit Ommar, près de Hébron, un Palestinien a succombé après avoir été blessé par balle à la tête par l’armée israélienne, selon le ministère de la santé palestinien. L’armée a dit avoir ouvert le feu sur « des émeutiers » qui avaient « lancé des pierres et des engins explosifs » en direction des soldats après que deux véhicules de l’armée en patrouille se furent retrouvés bloqués par un problème technique.
Physicians for Human Rights (PHR), organisation basée à Tel Aviv, a déclaré que ce licenciement était le résultat d’une « chasse aux sorcières raciste, nationaliste et populiste ».
L’enquête a été lancée fin octobre après que le personnel médical a organisé une fête à l’hôpital et a distribué ce qu’il restait de rafraîchissements à tous les patients de l’hôpital. Parmi eux se trouvait un Palestinien de 16 ans en garde à vue, à qui Mahajna et deux autres membres du personnel de l’hôpital ont donné certaines friandises.
En pleine crise mondiale de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine, le Qatar a annoncé ce mardi 29 novembre un accord permettant d'approvisionner l'Allemagne en gaz naturel liquéfié (GNL) pendant quinze ans.
Déjà sous le feu des projecteurs avec la Coupe du monde de football 2022, le petit émirat du golfe rafle un contrat très juteux. Le Qatar a annoncé ce mardi 29 novembre un accord permettant d'approvisionner l'Allemagne en gaz naturel liquéfié (GNL) pendant quinze ans.
Cet accord, conclu entre Qatar Energy et la compagnie américaine ConocoPhillips, contribuera « aux efforts visant à soutenir la sécurité énergétique en Allemagne et en Europe », a déclaré le ministre qatari de l'Énergie, Saad Sherida Al-Kaabi, lors d'une conférence de presse.
DEUX MILLIONS DE TONNES PAR AN
Aux termes de cet accord, le pays du Golfe va fournir à partir de 2026 « jusqu'à 2 millions de tonnes de GNL par an » au terminal gazier en cours de construction à Brunsbüttel, dans le nord de l'Allemagne, a précisé le ministre. L'Asie - Chine, Japon et Corée du Sud en tête - constitue le principal marché pour le gaz du Qatar, de plus en plus courtisé par les pays européens depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
C’est une défaite cinglante pour le Parti démocrate progressiste (DPP), et la présidente de Taïwan en a pris acte : après l’annonce des résultats le soir du samedi 26 novembre, Tsai Ing-wen a démissionné de la présidence du parti, mais garde ses fonctions à la tête du pays. Le DPP, qui est à la tête de l’île depuis six ans et possède une majorité confortable au Parlement, semble subir une usure du pouvoir. La stratégie de la présidente, fondée sur un rattachement de ce scrutin local à des enjeux nationaux et internationaux, s’est soldée par un échec : Tsai Ing-wen avait qualifié le scrutin de test pour faire la démonstration de « la résilience de Taïwan et de sa détermination à défendre la liberté et la démocratie » face aux menaces de Pékin. Les électeurs étaient également amenés à se prononcer par référendum sur un abaissement de 20 à 18 ans de l’âge légal pour voter, proposition qui n’a pas recueilli assez de voix pour être adoptée.
Le DPP n’a remporté que cinq des villes et comtés de l’archipel de 23 millions d’habitants, sa pire performance depuis sa fondation, en 1986. En face, le Kouomintang (KMT) a gagné 13 sièges, dont ceux de la capitale, Taipei, et de Taoyuan, autre grande ville du nord du pays. « Les résultats des élections ne sont pas ceux que nous attendions (…). J’en endosse toute la responsabilité et je démissionne immédiatement de la présidence du Parti démocratique progressiste, a déclaré Tsai Ing-wen à des journalistes, samedi. Mais nous n’avons pas le temps de nous attrister, nous devons nous relever (…) pour faire face aux défis de la situation internationale actuelle et de l’avenir », a-t-elle ajouté.
Auteure en 2016 d’un rapport sur les établissements privés au sein de l’académie de Versailles, Marie-Françoise Chavanne alerte sur le manque de contrôle persistant des écoles hors contrat.
L’angle mort des politiques éducatives ? Alors que les derniers chiffres du ministère de l’Éducation nationale établissent une hausse des atteintes à la laïcité en octobre, Marie-Françoise Chavanne alerte sur les dérives des écoles privées hors contrat. Longtemps doyenne des inspecteurs de l’académie de Versailles, elle avait, dès 2016, rédigé un rapport, consulté par Marianne, qui mettait en évidence de graves failles dans les enseignements et la transmission des valeurs de la République au sein d’écoles privées. Huit ans après, au titre du droit à l’éducation, elle appelle à renforcer la formation des inspecteurs aux contrôles de ces écoles.
Ce quinquagénaire admirateur de Hitler qui a reconnu avoir abattu un jeune homme d’origine maghrébine en mai à Paris, demandait sa libération. Les juges de la cour d’appel viennent de la lui refuser, invoquant le risque qu’il devienne un fugitif.
Martial Lanoir, cet admirateur de Hitler qui a avoué avoir tué un homme d’origine hispano-maghrébine, en mai à Paris, n’a pas obtenu sa remise en liberté qu’il espérait tant. Six mois après avoir abattu d’une balle dans la tête Eric Casado Lopez, boulevard de Clichy (XVIIIe arrondissement), ce militant d’extrême droite de 50 ans, mis en examen pour meurtre, se voyait déjà sortir de prison. Mais la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, qui examine ces demandes, en a décidé autrement. Lundi 21 novembre, elle a refusé qu’il sorte de prison.
Impossible d'être passé à côté de cette information qui déchaîne les passions : le député Aymeric Caron (LFI) souhaite abolir la corrida. Il a déposé une proposition de loi en ce sens, qui devrait être étudiée ce jeudi 24 novembre à l'Assemblée nationale dans le cadre de la niche parlementaire du groupe insoumis. Mais à trois jours du débat autour de ce texte, le député de Paris a choisi de l'amender pour le compléter, en y ajoutant l'interdiction des combats de coqs, toujours organisés et autorisés dans certaines régions de France.
A l'instar de la corrida, les combats de coq sont censés être interdits en France. Mais comme l'expliquait TF1info dans un article publié le 15 novembre dernier (à lire ici), ils bénéficiaient d'exceptions dans certains territoires. Les articles 521-1 et 522-1 du Code pénal interdisent en effet les actes de cruauté et les mises à mort d'animaux, mais précisent qu'ils ne sont pas applicables "aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée", ni "aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie". Aujourd'hui, ces combats ont encore lieu dans le nord de la France, dans les Antilles et à la Réunion.
Deux policiers de la ville ont été révoqués après avoir tenté de dissimuler des violences sur mineurs lors d’une interpellation en mars 2021. L’un d’eux, désormais en poste au Blanc-Mesnil, est aussi accusé d’avoir uriné sur ces jeunes et sera jugé le 15 décembre à Bobigny.