Dans l’hémicycle, ce sont des propositions bien droitières, tout sauf sociales, que les 89 députés RN défendent, sur le budget et l’emploi.
Vous êtes amateur d’art ? Vous possédez un gentil château classé aux monuments historiques ? Vous êtes attaché à la transmission du patrimoine et vous vous inquiétez des droits de succession dont vous trouvez le montant confiscatoire ? Ne vous tracassez plus : à l’Assemblée nationale, 89 députés travaillent pour vous. Le groupe Rassemblement national n’a rien contre les riches, surtout quand ils ont du goût. Parmi les amendements déposés au projet de loi de finances pour 2023, une tripotée concerne donc le club assez restreint des propriétaires de vieilles bâtisses, qu’il s’agit d’exonérer du maximum d’impôts possible.
Le RN propose ainsi de dispenser d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) les bâtiments classés ou inscrits au titre des monuments historiques. Et comme il faut bien meubler sa maison, les amis de Marine Le Pen souhaitent permettre une réduction d’impôts égale non plus à 18 % mais à 50 % du montant de la dépense d’achat ou de restauration d’objets mobiliers. Traduction : votre bergère Louis XVI, achetée 500 euros, ne vous coûtera en réalité que la moitié. «Il convient d’encourager les propriétaires de monuments à enrichir, à reconstituer ou à rénover le mobilier en lien avec leur époque, notamment par des acquisitions sur le marché de l’art», justifient les auteurs de l’amendement. C’est le père Le Pen qui va être content : les fauteuils de Montretout commencent à montrer des signes de fatigue.
La réforme des retraites est l’un des sujets les plus « chauds » des prochains mois. Mercredi, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a donné le coup d’envoi de la « concertation » sur la réforme des retraites. L’ancien premier ministre, Edouard Philippe, s’invite dans le débat. Dans un entretien au Parisien publié samedi 8 octobre, il plaide de nouveau pour un report de l’âge de départ, à 65 voire 67 ans.
« J’ai toujours dit que je considérais qu’il fallait bouger sur les retraites, bouger beaucoup », a-t-il déclaré, rappelant avoir parlé dès l’an passé « d’un report de l’âge légal à 65, 66 ou 67 ans ». « Mon objectif n’est pas de plaider pour la solution la plus dure afin d’emmerder le monde », assure le patron du parti Horizons, qui forme l’aile droite de la majorité.
Deux Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés samedi par des tirs de l'armée israélienne lors d'un raid dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, a affirmé le ministère palestinien de la Santé. Dans un communiqué, le ministère indique que «deux citoyens ont été tués par balle par l'occupation(israélienne) à Jénine», dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu. Onze Palestiniens ont par ailleurs été blessés et trois d'entre eux sont dans un état grave, toujours selon le ministère. L'armée israélienne a affirmé que ses troupes avaient effectué un raid pour arrêter un Palestinien de 25 ans, soupçonné d'être membre du groupe armé Jihad islamique et d'avoir tiré sur des soldats dans la région.
A l'occasion de la journée mondiale pour les animaux, ce mardi, l'association de protection animale L214 a placé Grenoble en tête d'un classement pour la protection et le respect des espèces. "Une bonne nouvelle, mais pas une surprise", selon Sandra Krief, élue municipale à la Condition animale.
Le classement repose sur plusieurs actions en faveur des animaux que peuvent mettre en place les communes. Grenoble arrive ainsi en tête devant Strasbourg et Montpellier. Pour briguer la première place, la capitale des Alpes a rempli plusieurs objectifs listés par L214. Parmi ces actions, figurent, entre autres, le développement de la végétalisation dans la restauration scolaire, l'exclusion des produits issus de l'élevage intensif terrestre dans les commandes publiques ou encore l'attribution d'une délégation pour la protection animale à un membre du conseil municipal.
L’édile des Hauts-de-Seine est accusée de «blanchiment de fraude fiscale aggravée» dans ce dossier d’amour-haine et de gros sous entre une fille et son père, ex-baron de Puteaux.'
L’édile des Hauts-de-Seine est accusée de «blanchiment de fraude fiscale aggravée» dans ce dossier d’amour-haine et de gros sous entre une fille et son père, ex-baron de Puteaux.'
Un Palestinien âgé de 21 ans a été tué, mercredi 5 octobre, lors d’une opération de l’armée israélienne dans le secteur nord de la région occupée, a annoncé le ministère de la santé palestinien.
Selon le ministère, Alaa Zaghal est « mort d’une blessure par balle à la tête tirée par l’armée » israélienne à Deir Al-Hatab, près de Naplouse. Deux autres personnes ont été blessées à l’épaule, précise cette source. De son côté, l’armée israélienne a déclaré à l’Agence France-Presse qu’une opération militaire était en cours dans le village de Deir Al-Hatab.
« Scandaleux », s’indigne ce mercredi 5 octobre, la députée EELV Marie-Charlotte Garin. À l’origine de sa colère, un amendement Les Républicains adopté en Commission des finances qui vise à supprimer les avantages fiscaux de particuliers faisant des dons à des associations engagées contre la maltraitance animale.
Le texte, déposé par vingt-cinq députés Les Républicains dans le cadre du projet de loi de finances, s’attaque au crédit d’impôt auquel a droit toute personne faisant un don à une association et cible précisément les « mouvements activistes antispécistes ». Dénonçant l’« agribashing » de ces associations en particulier envers les « professionnels de la viande », les élus LR proposent la suppression du crédit d’impôt pour les associations dont « les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion et/ou de violence vis-à-vis des professionnels. » Ils proposent aussi « d’interdire à ces mêmes associations de délivrer des reçus fiscaux, nécessaires pour permettre aux contribuables de bénéficier de la réduction d’impôt. »
En quête de professionnalisation pour accompagner son installation au Palais Bourbon, le Rassemblement national a enfin trouvé son candidat pour gérer les relations presse de Marine Le Pen. Un poste laissé vacant depuis que Caroline Parmentier a été élue députée du Pas-de-Calais en juin dernier.
Un candidat qui est loin de lui être étranger puisque Victor Chabert, 26 ans, était justement en charge de la couverture du RN et de Reconquête ! pour Europe 1. C’est Jordan Bardella qui lui aurait proposé le poste, d’abord au détour d’une boutade.
En Lorraine, 20 000 anciens mineurs sont encore en vie, mais une grande majorité souffre de maladies pulmonaires et de cancers liés à des expositions à la silice ou l’amiante. Ils peinent à obtenir réparation de leur ancien employeur, l’État.
Dans une maison de ville aux murs défraîchis, à Freyming-Merlebach, au cœur de l’ancien bassin houiller mosellan, des retraités du syndicat de mineurs CFDT de Moselle reçoivent chaque mardi et jeudi matin d’anciens collègues, avant de conclure parfois sur un couscous à midi. Tous ou presque sont malades de leur travail passé. Des poumons bien sûr. Mais aussi de nombreux cancers : de la peau, des reins, de la vessie, du sang…
Dans les mines, les poussières de silice n’ont pas été les seules tueuses. L’amiante, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les solvants cancérogènes font encore des ravages. Si la reconnaissance de l’origine professionnelle des silicoses est acquise en France depuis 1945 - une reconnaissance déjà tardive pour l’époque -, pour les autres produits toxiques, 77 ans plus tard, c’est toujours compliqué.
La police a tiré sept balles dans le corps de Nordine. C’est pourtant lui qui a été condamné à deux ans de prison ferme. Les experts indépendants d’Index publient une reconstitution qui va à l'encontre de la version de la police.
« J’ai peur de ce qu’il va m’arriver. » Nordine A. a 37 ans. Assis dans un café en face de la Gare du Nord, il raconte, les yeux dans le vide, la nuit qui l’a « détruit ». Le 16 août 2021, la police a tiré huit balles dans sa voiture. Nordine a été touché sept fois. La dernière balle a transpercé le corps de sa copine, Merryl, enceinte à l’époque. Le couple a été transporté en urgence absolue à l’hôpital. Ils gardent des séquelles physiques importantes de cette interpellation.
Nordine comparaîtra en appel devant le tribunal de Bobigny (93) le 11 octobre prochain pour refus d’obtempérer et violences avec arme par destination, en l’occurrence sa voiture, sur les policiers de la Bac qui ont fait feu. Il a été condamné en première instance à deux ans de prison. « Je ne suis pas l’agresseur, je suis la victime ! », plaide-t-il depuis 13 mois.
L’acquittement en appel d’anciens responsables de Siemens, accusés d’avoir reçu d’importants pots-de-vin, choque le pays, qui peine encore à s’attaquer aux affaires de corruption.
En Grèce, l’acquittement en appel d’anciens responsables de l’entreprise allemande Siemens, poursuivis dans le cadre de l’une des plus grosses affaires de corruption, a fait grand bruit. L’affaire remonte à la fin des années 1990, lors de la modernisation du réseau téléphonique. Des contrats gonflés sont alors signés entre Siemens et la compagnie publique d’électricité, et des pots-de-vin sont distribués à des responsables de la société allemande mais aussi à des hommes politiques grecs. D’après des responsables de la filiale grecque de Siemens, 130 millions de marks ont été versés. En 2011, en pleine crise économique, une commission d’enquête parlementaire avait estimé que ce scandale avait coûté environ 2 milliards d’euros au pays.
Lundi 26 septembre, après seize ans de procédure et de nombreux reports, la cour d’appel d’Athènes a acquitté 20 personnes qui avaient été condamnées en première instance en 2019 à quinze ans de prison pour corruption. Même l’ancien patron de la filiale grecque de Siemens, Michalis Christophorakos, qui s’était enfui en Allemagne au début de l’enquête, n’a écopé d’aucune peine. La raison ? Les faits sont prescrits.
L'élu du Lot-et-Garonne dit vouloir combattre les députés LFI de son département qui "proposent une opposition systématique". Il ne dit pas non en revanche à un travail en commun avec le RN.
Une prise de position qui ne passe pas. Le député Renaissance (ex-LaREM) Michel Lauzzana a déclaré mercredi dernier à Sud Ouest être prêt à travailler avec le RN, mais vouloir lutter contre LFI. Cette annonce a suscité la colère de certains députés insoumis comme Alexis Corbière dimanche sur Twitter.
"Combo succulent", a ironiquement tweeté Nadège Abomangoli, élue insoumise de la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis.
"Il nous opprime depuis le premier jour de son mandat", assène Gil à propos de Jair Bolsonaro, l'actuel président d'extrême droite du Brésil, candidat à sa réélection. Gil est membre du mouvement des sans-terre (MST). L’organisation paysanne populaire lutte pour une meilleure répartition des surfaces cultivables depuis plus de 40 ans. Le mouvement, premier producteur de riz bio d’Amérique Latine, est réparti dans presque tous les États du pays. Il a permis à près de 500 000 familles sans terre de récupérer des surfaces agricoles.
Pendant le mandat de Jair Bolsonaro, les militants ont fait l’objet de menaces, d’attaques répétées. Certains ont été tués. Ce sont des alliés de poids pour l'ancien président Lula, candidat à l'élection présidentielle, dont le premier tour a lieu dimanche 2 octobre. Le leader d'une grande coalition de gauche est donné en tête dans les sondages. Le MST attend beaucoup de lui. Il veut tourner la page Bolsonaro.
Samedi 24 septembre, Brice Couturier est sur le plateau de l’émission « Et maintenant ! » sur Public Sénat. Au programme (entre autres) : « L’Affaire Quatennens ». Brice Couturier pontifie et insulte…
Paroles d’expert : « Chacun qui travaille un peu sur la question de la sociologie des organisations sait que dans les sectes, en particulier, le gourou a une aura particulière et en profite généralement pour faire de l’abus sexuel. Là on est dans le cas de La France insoumise, c’est évident qu’on est dans le cadre d’une secte, […] » Faut-il comprendre que le « gourou » de la secte LFI profite de son rôle pour se livrer à des abus sexuels ?
Réactions minimalistes des autres participants : Vanessa Schneider du Monde, Alexandra Schwartzbrod de Libération et Georges-Marc Benamou.
Brice Couturier peut donc poursuivre tranquillement par une fine comparaison entre LFI et l’URSS de Staline, avant de confirmer sa diffamation contre Mélenchon et, ultra-féministe, sa calomnie contre les militantes, implicitement de La France insoumise : « […] Donc on est vraiment dans le cadre d’un parti qui n’a rien à voir avec un parti politique démocratique normal. Et dans le cadre d’une secte effectivement, le cheptel des militantes fait partie effectivement des prérogatives des chefs, et ils s’en servent. »
https://www.acrimed.org/Le-gourou-de-LFI-et-son-cheptel-de-militantes
Ce dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. Les deux principaux candidats, Bolsonaro et Lula, portent deux visions de l’écologie radicalement différentes.
Dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. L’ex-capitaine de l’armée Jair Bolsonaro brigue un second mandat alors que le pays s’enfonce dans la crise : 15 % des ménages souffrent de la faim [1]. L’actuel président d’extrême droite est en grande difficulté dans les sondages face à l’ex-président Lula, empêché d’être candidat il y a quatre ans pour une condamnation pour corruption, depuis annulée par la justice. Déjà favori à l’époque, il pourrait même obtenir les 50 % des voix nécessaires pour être élu dès le premier tour.
Outre l’économie, le pouvoir d’achat et les politiques de redistribution sociale, le débat électoral est marqué par un profond clivage idéologique entre les deux grands favoris. La question environnementale est souvent reléguée au second plan dans les débats mais c’est tout de même la première fois qu’elle fait partie intégrante du programme des principaux candidats à la présidentielle. Et pour cause, le Brésil a connu ces deux dernières années des événements climatiques extrêmes : une sécheresse historique dans le Centre-Ouest et des inondations meurtrières dans les régions littorales. Cet intérêt renforcé pour la crise climatique découle aussi des pressions internationales exercées depuis l’élection de Bolsonaro en 2019 notamment qu’il lutte, enfin, contre la déforestation.
Des jeunes en colère, des pierres qui jonchent le sol et des murs noircis : le camp palestinien de Jénine a été le théâtre mercredi 28 septembre de violents affrontements et d'un raid israélien qui ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés.
Ces violences témoignent d'un chaos croissant dans le nord de la Cisjordanie occupée, après des mois d'opérations israéliennes quasi-quotidiennes, voire des heurts entre jeunes et les forces de l'Autorité palestinienne accusés de laisser sans broncher l'armée israélienne mener ses actions dans ces territoires. Le ministère palestinien de la Santé a fait état d'au moins quatre Palestiniens tués et d'une quarantaine de blessés dans l'opération et les heurts qui ont suivi.
Ce n'était pas un sanglier mais un jeune homme coupant du bois dans son jardin: deux chasseurs bientôt jugés pour homicide involontaire
Deux ans après l'accident de chasse qui avait coûté la vie à Morgan Keane dans le Lot, le chasseur et le directeur de battue seront jugés en novembre à Cahors, a annoncé mardi le parquet de Cahors.
Les deux hommes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Cahors le 17 novembre pour des faits d'"homicide involontaire lors d'une action de chasse", indique le procureur de la République Alexandre Rossi dans un communiqué.
En pleine antenne, la cheffe du service politique de France 24 Roselyne Febvre a déclaré qu'elle ne pouvait pas "blairer" les membres de la France insoumise. La présentatrice pensait en fait que son micro était éteint.
Alors que le débat autour de la "valeur travail" fait rage, le gouvernement de son côté avance sur sa deuxième réforme de l’assurance chômage. Il a annoncé au début du mois de septembre qu’elle serait bien mise en place. Cette réforme repose sur un principe : les nouvelles règles d’accès à l’indemnisation seraient calquées sur l’évolution du marché du travail, une première !
Alors en quoi consiste cette nouvelle réforme exactement, quelles sont les conséquences de la première réforme datant de 2019, y a t il vraiment une « France des allocs », et surtout, dans quel cadre économique s’inscrit cette énième réforme promue par Emmanuel Macron ? Pour répondre à toutes ces questions, Salomé Saqué donne la parole à l’économiste Gilles Raveaud.