Un Palestinien âgé de 21 ans a été tué, mercredi 5 octobre, lors d’une opération de l’armée israélienne dans le secteur nord de la région occupée, a annoncé le ministère de la santé palestinien.
Selon le ministère, Alaa Zaghal est « mort d’une blessure par balle à la tête tirée par l’armée » israélienne à Deir Al-Hatab, près de Naplouse. Deux autres personnes ont été blessées à l’épaule, précise cette source. De son côté, l’armée israélienne a déclaré à l’Agence France-Presse qu’une opération militaire était en cours dans le village de Deir Al-Hatab.
« Scandaleux », s’indigne ce mercredi 5 octobre, la députée EELV Marie-Charlotte Garin. À l’origine de sa colère, un amendement Les Républicains adopté en Commission des finances qui vise à supprimer les avantages fiscaux de particuliers faisant des dons à des associations engagées contre la maltraitance animale.
Le texte, déposé par vingt-cinq députés Les Républicains dans le cadre du projet de loi de finances, s’attaque au crédit d’impôt auquel a droit toute personne faisant un don à une association et cible précisément les « mouvements activistes antispécistes ». Dénonçant l’« agribashing » de ces associations en particulier envers les « professionnels de la viande », les élus LR proposent la suppression du crédit d’impôt pour les associations dont « les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion et/ou de violence vis-à-vis des professionnels. » Ils proposent aussi « d’interdire à ces mêmes associations de délivrer des reçus fiscaux, nécessaires pour permettre aux contribuables de bénéficier de la réduction d’impôt. »
En quête de professionnalisation pour accompagner son installation au Palais Bourbon, le Rassemblement national a enfin trouvé son candidat pour gérer les relations presse de Marine Le Pen. Un poste laissé vacant depuis que Caroline Parmentier a été élue députée du Pas-de-Calais en juin dernier.
Un candidat qui est loin de lui être étranger puisque Victor Chabert, 26 ans, était justement en charge de la couverture du RN et de Reconquête ! pour Europe 1. C’est Jordan Bardella qui lui aurait proposé le poste, d’abord au détour d’une boutade.
En Lorraine, 20 000 anciens mineurs sont encore en vie, mais une grande majorité souffre de maladies pulmonaires et de cancers liés à des expositions à la silice ou l’amiante. Ils peinent à obtenir réparation de leur ancien employeur, l’État.
Dans une maison de ville aux murs défraîchis, à Freyming-Merlebach, au cœur de l’ancien bassin houiller mosellan, des retraités du syndicat de mineurs CFDT de Moselle reçoivent chaque mardi et jeudi matin d’anciens collègues, avant de conclure parfois sur un couscous à midi. Tous ou presque sont malades de leur travail passé. Des poumons bien sûr. Mais aussi de nombreux cancers : de la peau, des reins, de la vessie, du sang…
Dans les mines, les poussières de silice n’ont pas été les seules tueuses. L’amiante, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les solvants cancérogènes font encore des ravages. Si la reconnaissance de l’origine professionnelle des silicoses est acquise en France depuis 1945 - une reconnaissance déjà tardive pour l’époque -, pour les autres produits toxiques, 77 ans plus tard, c’est toujours compliqué.
La police a tiré sept balles dans le corps de Nordine. C’est pourtant lui qui a été condamné à deux ans de prison ferme. Les experts indépendants d’Index publient une reconstitution qui va à l'encontre de la version de la police.
« J’ai peur de ce qu’il va m’arriver. » Nordine A. a 37 ans. Assis dans un café en face de la Gare du Nord, il raconte, les yeux dans le vide, la nuit qui l’a « détruit ». Le 16 août 2021, la police a tiré huit balles dans sa voiture. Nordine a été touché sept fois. La dernière balle a transpercé le corps de sa copine, Merryl, enceinte à l’époque. Le couple a été transporté en urgence absolue à l’hôpital. Ils gardent des séquelles physiques importantes de cette interpellation.
Nordine comparaîtra en appel devant le tribunal de Bobigny (93) le 11 octobre prochain pour refus d’obtempérer et violences avec arme par destination, en l’occurrence sa voiture, sur les policiers de la Bac qui ont fait feu. Il a été condamné en première instance à deux ans de prison. « Je ne suis pas l’agresseur, je suis la victime ! », plaide-t-il depuis 13 mois.
L’acquittement en appel d’anciens responsables de Siemens, accusés d’avoir reçu d’importants pots-de-vin, choque le pays, qui peine encore à s’attaquer aux affaires de corruption.
En Grèce, l’acquittement en appel d’anciens responsables de l’entreprise allemande Siemens, poursuivis dans le cadre de l’une des plus grosses affaires de corruption, a fait grand bruit. L’affaire remonte à la fin des années 1990, lors de la modernisation du réseau téléphonique. Des contrats gonflés sont alors signés entre Siemens et la compagnie publique d’électricité, et des pots-de-vin sont distribués à des responsables de la société allemande mais aussi à des hommes politiques grecs. D’après des responsables de la filiale grecque de Siemens, 130 millions de marks ont été versés. En 2011, en pleine crise économique, une commission d’enquête parlementaire avait estimé que ce scandale avait coûté environ 2 milliards d’euros au pays.
Lundi 26 septembre, après seize ans de procédure et de nombreux reports, la cour d’appel d’Athènes a acquitté 20 personnes qui avaient été condamnées en première instance en 2019 à quinze ans de prison pour corruption. Même l’ancien patron de la filiale grecque de Siemens, Michalis Christophorakos, qui s’était enfui en Allemagne au début de l’enquête, n’a écopé d’aucune peine. La raison ? Les faits sont prescrits.
L'élu du Lot-et-Garonne dit vouloir combattre les députés LFI de son département qui "proposent une opposition systématique". Il ne dit pas non en revanche à un travail en commun avec le RN.
Une prise de position qui ne passe pas. Le député Renaissance (ex-LaREM) Michel Lauzzana a déclaré mercredi dernier à Sud Ouest être prêt à travailler avec le RN, mais vouloir lutter contre LFI. Cette annonce a suscité la colère de certains députés insoumis comme Alexis Corbière dimanche sur Twitter.
"Combo succulent", a ironiquement tweeté Nadège Abomangoli, élue insoumise de la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis.
"Il nous opprime depuis le premier jour de son mandat", assène Gil à propos de Jair Bolsonaro, l'actuel président d'extrême droite du Brésil, candidat à sa réélection. Gil est membre du mouvement des sans-terre (MST). L’organisation paysanne populaire lutte pour une meilleure répartition des surfaces cultivables depuis plus de 40 ans. Le mouvement, premier producteur de riz bio d’Amérique Latine, est réparti dans presque tous les États du pays. Il a permis à près de 500 000 familles sans terre de récupérer des surfaces agricoles.
Pendant le mandat de Jair Bolsonaro, les militants ont fait l’objet de menaces, d’attaques répétées. Certains ont été tués. Ce sont des alliés de poids pour l'ancien président Lula, candidat à l'élection présidentielle, dont le premier tour a lieu dimanche 2 octobre. Le leader d'une grande coalition de gauche est donné en tête dans les sondages. Le MST attend beaucoup de lui. Il veut tourner la page Bolsonaro.
Samedi 24 septembre, Brice Couturier est sur le plateau de l’émission « Et maintenant ! » sur Public Sénat. Au programme (entre autres) : « L’Affaire Quatennens ». Brice Couturier pontifie et insulte…
Paroles d’expert : « Chacun qui travaille un peu sur la question de la sociologie des organisations sait que dans les sectes, en particulier, le gourou a une aura particulière et en profite généralement pour faire de l’abus sexuel. Là on est dans le cas de La France insoumise, c’est évident qu’on est dans le cadre d’une secte, […] » Faut-il comprendre que le « gourou » de la secte LFI profite de son rôle pour se livrer à des abus sexuels ?
Réactions minimalistes des autres participants : Vanessa Schneider du Monde, Alexandra Schwartzbrod de Libération et Georges-Marc Benamou.
Brice Couturier peut donc poursuivre tranquillement par une fine comparaison entre LFI et l’URSS de Staline, avant de confirmer sa diffamation contre Mélenchon et, ultra-féministe, sa calomnie contre les militantes, implicitement de La France insoumise : « […] Donc on est vraiment dans le cadre d’un parti qui n’a rien à voir avec un parti politique démocratique normal. Et dans le cadre d’une secte effectivement, le cheptel des militantes fait partie effectivement des prérogatives des chefs, et ils s’en servent. »
https://www.acrimed.org/Le-gourou-de-LFI-et-son-cheptel-de-militantes
Ce dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. Les deux principaux candidats, Bolsonaro et Lula, portent deux visions de l’écologie radicalement différentes.
Dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. L’ex-capitaine de l’armée Jair Bolsonaro brigue un second mandat alors que le pays s’enfonce dans la crise : 15 % des ménages souffrent de la faim [1]. L’actuel président d’extrême droite est en grande difficulté dans les sondages face à l’ex-président Lula, empêché d’être candidat il y a quatre ans pour une condamnation pour corruption, depuis annulée par la justice. Déjà favori à l’époque, il pourrait même obtenir les 50 % des voix nécessaires pour être élu dès le premier tour.
Outre l’économie, le pouvoir d’achat et les politiques de redistribution sociale, le débat électoral est marqué par un profond clivage idéologique entre les deux grands favoris. La question environnementale est souvent reléguée au second plan dans les débats mais c’est tout de même la première fois qu’elle fait partie intégrante du programme des principaux candidats à la présidentielle. Et pour cause, le Brésil a connu ces deux dernières années des événements climatiques extrêmes : une sécheresse historique dans le Centre-Ouest et des inondations meurtrières dans les régions littorales. Cet intérêt renforcé pour la crise climatique découle aussi des pressions internationales exercées depuis l’élection de Bolsonaro en 2019 notamment qu’il lutte, enfin, contre la déforestation.
Des jeunes en colère, des pierres qui jonchent le sol et des murs noircis : le camp palestinien de Jénine a été le théâtre mercredi 28 septembre de violents affrontements et d'un raid israélien qui ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés.
Ces violences témoignent d'un chaos croissant dans le nord de la Cisjordanie occupée, après des mois d'opérations israéliennes quasi-quotidiennes, voire des heurts entre jeunes et les forces de l'Autorité palestinienne accusés de laisser sans broncher l'armée israélienne mener ses actions dans ces territoires. Le ministère palestinien de la Santé a fait état d'au moins quatre Palestiniens tués et d'une quarantaine de blessés dans l'opération et les heurts qui ont suivi.
Ce n'était pas un sanglier mais un jeune homme coupant du bois dans son jardin: deux chasseurs bientôt jugés pour homicide involontaire
Deux ans après l'accident de chasse qui avait coûté la vie à Morgan Keane dans le Lot, le chasseur et le directeur de battue seront jugés en novembre à Cahors, a annoncé mardi le parquet de Cahors.
Les deux hommes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Cahors le 17 novembre pour des faits d'"homicide involontaire lors d'une action de chasse", indique le procureur de la République Alexandre Rossi dans un communiqué.
En pleine antenne, la cheffe du service politique de France 24 Roselyne Febvre a déclaré qu'elle ne pouvait pas "blairer" les membres de la France insoumise. La présentatrice pensait en fait que son micro était éteint.
Alors que le débat autour de la "valeur travail" fait rage, le gouvernement de son côté avance sur sa deuxième réforme de l’assurance chômage. Il a annoncé au début du mois de septembre qu’elle serait bien mise en place. Cette réforme repose sur un principe : les nouvelles règles d’accès à l’indemnisation seraient calquées sur l’évolution du marché du travail, une première !
Alors en quoi consiste cette nouvelle réforme exactement, quelles sont les conséquences de la première réforme datant de 2019, y a t il vraiment une « France des allocs », et surtout, dans quel cadre économique s’inscrit cette énième réforme promue par Emmanuel Macron ? Pour répondre à toutes ces questions, Salomé Saqué donne la parole à l’économiste Gilles Raveaud.
Bon dieu la révolution est en marche en Italie.
« Nous ne voulons pas détruire l'UE et nous ne ferons pas de folies », assurait cet été Giorgia Meloni voulant confirmer le jugement de Steve Bannon. L'ancien conseiller de Donald Trump, voit en elle « le visage rationnel du populisme de droite ».
Un avis partagé par les marchés financiers si on en croit la Bourse de Milan. Elle ouvrait en hausse au lendemain de la victoire d'un parti qui a pourtant bâti son succès sur la critique des élites financières et des eurocrates de Bruxelles. Malgré le visage rassurant que Giorgia Meloni a cherché à présenter tout au long de la campagne électorale, son programme économique et la faiblesse de son équipe technique suscitent une certaine préoccupation.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/giorgia-meloni-a-lepreuve-du-pouvoir-1851740
«Les Pinçon-Charlot» ont perdu une moitié. Michel Pinçon est mort lundi 26 septembre à l’âge de 80 ans, ont rapporté mercredi l’Humanité et le Monde. Chercheur star de la gauche de la gauche, Michel Pinçon aura formé avec Monique Pinçot-Charlot un couple mythique, spécialiste des inégalités sociales et économiques, critiques acerbes des ultrariches.
Les Pinçon-Charlot se sont fait connaître en publiant, à partir de 1989 (Dans les beaux quartiers), une série d’ouvrages sur la grande bourgeoisie parisienne. En 2015, il expliquait à Libé comment travailler sur et avec les riches : «Les entretiens sont essentiels, mais on participe aussi à des fêtes, grands prix, invitations au château… Avec certains, on a instauré un rapport presque familier, ils sont même venus dîner à la maison. C’est certes plus glamour que les HLM, mais il y a toujours une tension. On avait l’impression de faire de l’entrisme.»
Michel Pinçon était né en 1942 dans une famille d’ouvriers des Ardennes et avait rencontré sa complice et épouse, Monique, en 1967.
Plus important mouvement de grèves depuis trente ans, économie en récession, nombre record de patients en attente de traitement... certes le pays reste la cinquième puissance économique mondiale, mais les problèmes, et le malaise, sont réels.
Début août, une journaliste britannique a posé une question simple à Jacob Rees-Mogg, à l’époque ministre des opportunités du Brexit et, aujourd’hui, ministre des affaires économiques et de l’énergie : « Qu’est-ce qui marche bien actuellement au Royaume-Uni ? Pouvez-vous citer un service public qui marche bien ? » Dans une étrange pirouette, celui-ci a répondu du tac au tac : « Nos cricketeurs ont plutôt bien réussi, récemment », l’équipe d’Angleterre de cricket venant effectivement de remporter un match important.
Il s’agissait d’une tentative d’humour, mais l’affaire en dit long. Même un homme qui est ministre depuis trois ans peine à citer quelque chose qui fonctionne bien au Royaume-Uni. Depuis des mois, le pays semble s’enfoncer dans le marasme, les problèmes se succédant à un rythme impressionnant.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/27/au-royaume-uni-plus-rien-ne-marche_6143370_3232.html
C'est une avancée pour les droits des personnes homosexuelles à Cuba. Le nouveau code de la famille, qui inclut le mariage pour tous et la gestation pour autrui, a été approuvé par référendum, a annoncé l'autorité électorale cubaine lundi 26 septembre. Les résultats partiels donnant 66% de suffrages favorables montrent une "tendance irréversible" en faveur du texte, a précisé la présidente du Conseil électoral national, Alina Balseiro, à la télévision d'État.
Le texte, largement soutenu par le gouvernement, remplace désormais l'ancien code de la famille datant de 1975. Il définit le mariage comme l'union de "deux personnes", légalisant ainsi le mariage entre personnes du même sexe, et autorise l'adoption homoparentale. Il renforce les droits des enfants, des personnes âgées et des handicapés, et introduit la possibilité de reconnaître des pères et mères autres que les parents biologiques. Il autorise enfin la gestation pour autrui "solidaire", à savoir sans fins lucratives. C'est l'un des textes les plus progressistes d'Amérique latine en matière de droits sociétaux.
SestoSesto San Giovanni (Italie).- À une quinzaine de kilomètres au nord du centre de Milan, Sesto San Giovanni est une ville de 80 000 âmes, peu connue hors d’Italie. C’est pourtant une légende des luttes ouvrières de ce pays qui, dans l’imaginaire collectif, est liée au titre de « Stalingrad d’Italie ». Mais à quelques jours d’une élection importante où la cheffe de file du parti néofasciste Fratelli d’Italia (FdI), Giorgia Meloni, est donnée gagnante, cette réputation n’est plus réellement d’actualité. À l’image d’un pays où l’histoire ne pèse plus assez pour forger le comportement des électeurs.
Dans l’entrée de la « maison rouge », nom de l’hôtel de ville, une stèle rappelle les mots du décret présidentiel de 1971 qui attribue à la cité lombarde la « médaille d’or militaire » et résume l’histoire de cette ville. « Centre industriel parmi les premiers d’Italie, elle fut pendant les vingt mois de l’occupation nazie et fasciste la citadelle ouvrière de la Résistance », peut-on y lire en incipit.