Les départements dirigés par la droite et le centre ont annoncé, jeudi 14 novembre, leur intention de suspendre le versement du revenu de solidarité active (RSA) et d’arrêter de prendre en charge les nouveaux mineurs non accompagnés, si le gouvernement ne revient pas sur les ponctions budgétaires prévues en 2025.
« Dès le 1er janvier [2025], tous les départements [dirigés par] la droite et [le] centre vont suspendre leurs versements » de RSA aux caisses d’allocations familiales et « ne prendr[ont] plus en charge les nouveaux mineurs non accompagnés car c’est de la politique migratoire », a déclaré lors d’un point presse Nicolas Lacroix (Les Républicains, LR), président du groupe des départements dirigés par la droite, le centre et les indépendants au sein de l’association Départements de France, réunie en congrès à Angers.
La famille Allouche allait prendre son petit-déjeuner quand une frappe israélienne a touché sa maison aux petites heures du matin dimanche dans le nord de la bande de Gaza, laissant des corps "déchiquetés", raconte un des seuls proches encore en vie.
Selon la Défense civile palestinienne, 13 enfants ont été tués dans une frappe sur une maison familiale qui a fait "au moins" 25 morts à Jabalia, l'une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien.
Les femmes et les enfants représentaient « près de 70% » des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, affirme l'ONU, le vendredi 8 novembre, après une minutieuse vérification d'un décompte partiel des victimes de la guerre menée par Israël contre le Hamas.
Le nouveau rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme détaille également un large éventail de violations du droit international qui, pour beaucoup, pourraient être assimilées à des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et peut-être même à un « génocide ».
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a vérifié 8 119 des plus de 34 500 personnes qui auraient été tuées au cours des six premiers mois de la guerre, constatant que « près de 70% étaient des enfants et des femmes ». « Nous pensons que cela est représentatif de la répartition du nombre total de morts. Une proportion similaire à celle donnée par les autorités de Gaza », a souligné auprès de l'AFP Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat.
Drones, missiles guidés, intelligence artificielle... Israël utilise des technologies de pointe pour s’attaquer au Hezbollah. Les Libanais souffrent au quotidien des effets de cette guerre technologique et psychologique.
En cette fin de journée, le soleil éclabousse Beyrouth d’une douce lumière orangée. Mais le son d’un drone israélien rompt la sérénité méditerranéenne de cette fin octobre : il bourdonne au-dessus de la capitale libanaise comme un essaim de guêpes. Soudain, il s’arrête. Dans ce silence soudain et pesant, les Beyrouthins attendent leur sort. Leurs visages sont inquiets, rivés sur leur téléphone : leur vie dépend des tweets de l’armée israélienne annonçant, ou non, les frappes aériennes de la nuit.
D’un coup, des secousses se font ressentir, des grondements sourds. Parfois lointains, parfois rapprochés. La capitale s’illumine de champignons de feu, avant qu’elle ne soit prise dans une épaisse fumée. Chacun sursaute, le cœur battant à chaque bombardement, et attend que ce cauchemar se termine.
https://reporterre.net/Au-Liban-la-terrifiante-guerre-technologique-d-Israel
Plus de 2.600 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de l'escalade entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre, pour la majorité des civils, a déclaré le ministre de la Santé Firas Abiad à l'AFP mercredi.
« Plus de 2.600 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre », date du début de la campagne de bombardements massifs au Liban, « en majorité des civils », a dit le ministre. Cela porte à 3.000 le nombre total de morts au Liban depuis le début du conflit en octobre 2023, selon lui.
« L’ensemble de la population palestinienne du nord de Gaza est exposé à un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence », écrivent quinze responsables des grandes agences humanitaires de l’ONU.
La situation dans le nord de la bande de Gaza est « apocalyptique » et l’ensemble de ses habitants courent le « risque imminent de mourir », selon les responsables des grandes agences humanitaires de l’ONU.
« L’ensemble de la population palestinienne du nord de Gaza est exposé à un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence », écrivent les 15 signataires, qui exigent que « l’Etat d’Israël cesse son assaut contre Gaza et contre les humanitaires ».
Près de 100 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués dans une frappe israélienne mardi dans la bande de Gaza, ont indiqué les secours locaux, l'ONU déplorant un "conflit horrible" entre Israël et le Hamas en guerre depuis plus d'un an.
Alors que le territoire palestinien assiégé est en proie à un désastre humanitaire, l'adoption par le Parlement israélien d'une loi interdisant les activités de l'Unrwa, une agence de l'ONU considérée comme la "colonne vertébrale" de l'aide humanitaire à Gaza, a soulevé un tollé international.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état vendredi de 27 civils tués dans les frappes turques ayant visé le nord et l'est de la Syrie, menées en représailles à l'attentat qui a fait cinq morts à Ankara mercredi.
« Vingt-sept civils ont été tués dans 45 attaques de drones dans le nord et l'est de la Syrie », a indiqué dans un communiqué l'OSDH, établi au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Depuis jeudi soir, « les forces turques ont considérablement intensifié leurs attaques aériennes et terrestres dans le nord et l'est de la Syrie », a ajouté l'Observatoire.
Des images satellites montrent des villages, proches de la frontière avec l’Etat hébreu, quasi entièrement détruits à la suite de bombardements et dynamitages israéliens.
Plusieurs vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent la quasi-destruction par l’armée israélienne du village de Mhaibib, dans le sud du Liban. Sur l’une des vidéos, on voit même des soldats israéliens sourire et faire des signes de victoire après ces démolitions, qui auraient soufflé 79 bâtiments d’un seul coup, selon le New York Times.
Dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël, Le Monde a repéré plusieurs autres villages presque entièrement détruits entre août et octobre. Depuis le 23 septembre, Israël a multiplié les bombardements sur le Liban et y a envoyé des forces terrestres.
Dans le dernier bilan en date des victimes de la guerre, publié un mois jour pour jour après le début de l’escalade israélienne contre le Liban, le ministère de la Santé a annoncé, peu avant minuit dans la nuit de mercredi à jeudi, que le nombre de tués s’élève dorénavant à 2.574, et celui des blessés à 12.001.
Pour la seule journée de mercredi, on recense 28 tués et 139 blessés. Ils se divisent comme suit : au Liban-Sud, 8 tués et 42 blessés, dans le mohafazat de Nabatiyé, 12 tués et 68 blessés, dans la Békaa, 3 tués et 11 blessés, à Baalbeck-Hermel, 5 tués et 17 blessés, et au Mont-Liban un blessé.
Les Palestiniens endurent des « horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza, dénonce l’ONU. Selon un décompte palestinien, Israël a tué ces deux dernières semaines plus de 400 personnes dans le nord de la bande de Gaza, également assiégé : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Et sur la place, la situation ne cesse d’empirer.
Il n’y a que très peu d’images qui parviennent du nord de la bande de Gaza. Assiégé depuis déjà 17 jours, soit un siège dans un siège, les témoignages sont difficiles à obtenir. Israël a bloqué les réseaux internet et téléphonique.
Mais depuis lundi, une vidéo filmée par un journaliste sur place tourne sur les réseaux sociaux, avec une femme criant devant le camp de Jabaliya, « Qui a été tué? Tous ? Oh mon dieu… oh mon dieu… oh mon dieu !!! », crie-t-elle de désespoir.
On y voit une dizaine de corps ensanglantés gisant au sol sur les marches d’un abri de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dans le camp de Jabaliya. Parmi eux, des dépouilles de femmes et d’enfants. L’abri a été visé par l’armée israélienne, il n’y a plus d’ambulances pour les blessés, laissant tous devant une horreur presqu’indescriptible.
Au moins 17 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, a affirmé jeudi à l'AFP la Défense civile du territoire ravagé par les bombardements
"L'occupation israélienne a visé l'école des Martyrs à Nousseirat et le premier bilan est de 17 morts, il y a des dizaines de blessés dont certains dans un état critique", a dit à l'AFP le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal. Ce bilan a été confirmé par l'hôpital Al-Awda de la ville, qui a précisé qu'il s'agissait d'une frappe aérienne.
Depuis le début d'une nouvelle offensive militaire israélienne le 6 octobre dans cette région déjà ravagée par plus d'un an de guerre entre Israël et le Hamas, la Défense civile de Gaza a annoncé qu'au moins 770 personnes avait été tuées dans le nord du territoire.
Les Palestiniens vivent des «horreurs indescriptibles» dans le nord de la bande de Gaza, a dénoncé samedi la cheffe intérimaire de l'ONU pour l'aide humanitaire, Joyce Msuya. «Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes», a déclaré sur le réseau social X Joyce Msuya. «Ces atrocités doivent cesser», a-t-elle exhorté.
Israël mène une offensive militaire aérienne et terrestre dans le nord de Gaza depuis le 6 octobre, pour empêcher les militants du Hamas de s'y regrouper. Le siège de cette zone dévastée a fait fuir des dizaines de milliers de personnes et plus de 400 personnes ont été tuées en deux semaines, selon les secours locaux.
73 morts en une journée et dans une seule localité de la Bande de Gaza.
Évidemment encore une info qui passera à la trappe dans les journaux télévisés. C'est pas aussi important que quand quatre soldats israéliens sont tués dans un tir du Hezbollah.
Le bilan des frappes israéliennes sur Beit Lahia, dans le nord de Gaza, s’élève à au moins 73 morts pour la journée de samedi, a déclaré le bureau de presse du gouvernement de Gaza, selon Reuters. Le nord de l’enclave est de nouveau la cible d’une violente offensive depuis plus d’une semaine. Plus tôt dans la journée, le porte-parole de la Défense civile de l’enclave, affiliée au Hamas, avait annoncé que plus de 400 personnes avaient été tuées, depuis le 6 octobre, dans la zone, notamment à Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun, que l’armée israélienne a appelé à évacuer.
par l’Unicef
Des enfants tués, brûlés vifs, dénutris et malades, amputés sans anesthésie, orphelins, traumatisés… Plus d’un an après le début de la guerre à Gaza, « les enfants continuent de subir des souffrances quotidiennes indescriptibles », a déclaré le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, lors d’un point de presse à Genève. Gaza est un véritable « enfer sur terre » pour le million d’enfants qui y vit, alors qu’environ 40 d’entre eux décèdent chaque jour depuis un an, a affirmé l’Unicef vendredi.
« Gaza est l’incarnation réelle de l’enfer sur terre pour son million d’enfants. La situation s’aggrave de jour en jour au fur et à mesure que nous constatons l’impact horrible des frappes aériennes et des opérations militaires », s’inquiète l’organisation. Mercredi, le journal américain The New York Times a affirmé que l’armée israélienne utiliserait les civils, dont des mineurs, comme bouclier humain pour rechercher des explosifs ou faire des repérages à l’intérieur de tunnels du Hamas, à la place des soldats.
Une tragédie humaine est en cours dans le camp de Jabaliya, déclaré zone militaire et complètement assiégé depuis le 12 octobre. Un journaliste, parmi les rares journalistes encore présents sur place, a été tué par l’armée israélienne. Orient XXI a recueilli des témoignages d’habitants vivant au milieu de ce cimetière à ciel ouvert.
Des habitants affamés, épuisés et contraints de se déplacer sous les balles : telles sont les conditions infernales décrites par les habitants de la partie nord de la bande de Gaza, joints par la rédaction d’Orient XXI au cours des dernières quarante-huit heures. Plus d’un an après le début de la guerre contre Gaza, le pire des scénarios semble se profiler dans ce territoire isolé, désormais coupé du reste du monde et privé de toute aide humanitaire. Sa population tente de survivre malgré le siège total imposé par l’armée israélienne depuis le 12 octobre 2024. Selon Giora Eiland, général de division à la retraite, ancien stratège de l’armée israélienne, et ancien chef du Conseil national de sécurité d’Israël, l’armée israélienne annonce vouloir affamer à mort « les quelque 5 000 membres du Hamas » présents dans la région.
Les quelques 100 000 habitants de Jabaliya ont déjà été particulièrement éprouvés : un carrefour très fréquenté au cœur du camp a été le théâtre de la première frappe israélienne au lendemain de l’attaque du 7 octobre 2023, faisant 50 morts et plusieurs blessés. Une dizaine d’autres massacres comme celui-ci suivront. Ces massacres à répétition, bien que de plus en plus meurtriers, ne sont pas parvenus à chasser l’ensemble des habitants de ce camp, eux-mêmes descendants de réfugiés de la Nakba et conscients des ambitions expansionnistes d’Israël. L’opération actuelle arrive alors que l’armée israélienne avait déjà annoncé, à deux reprises, en mai puis en juillet 2024, la fin de ses opérations militaires dans le nord de Gaza.
Guerre à Gaza : les infrastructures en eau délibérément ciblées par Israël et détruites à 69 %
À l’aide de centaines d’images satellites et de vidéos amateur, France 2 révèle que les infrastructures en eau, telle que les stations d’épurations ou les usines de dessalement, sont délibérément visées par l’armée israélienne. 69 % d’entre elles sont aujourd’hui entièrement détruites, accentuant la catastrophe humanitaire et la crise sanitaire en cours.
https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-les-infrastructures-en-eau-deliberement-ciblees-par-israel-et-detruites-a-69