Messages de LXDRZVRV

Le 08 octobre 2024 à 18:53:18 :
Calvitie :

- ne protège pas du froid

- ne protège pas du soleil (insolation)

- défaut majeur pour seduire les femmes et donc la reproduction

Si on en croit DARWIN, les gènes responsables de la calvitie auraient donc dû disparaître :)

Je crois que tu n'as pas précisément compris la théorie de Darwin si tu penses l'avoir réfuté comme ça.

C'est ouf non ? Ils ont inventé deux trucs : Black Sabbath

Et les usines industrielles :ouch:
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"bfm"
Life sentence with 20 years before the possibility of parole.
Miam miam
De qui parle-t-il vers 1h11 ?
C’était chose bien grave, qu’une loi qui avait été exécutée avec une telle rigueur, et contre tant de personnes, fût abrogée par celui-là même qui l’avait portée. Cependant les Athéniens, touchés de ses malheurs domestiques, qui semblaient comme le châtiment de son arrogance et de sa fierté, et persuadés que le ciel s’était chargé de le punir, et qu’il avait besoin qu’on lui montrât des sentiments d’humanité, consentirent à ce qu’il inscrivît son bâtard dans sa phratrie[90], en lui donnant son nom. Celui-ci vainquit, dans la suite, la flotte du Péloponnèse aux îles Argineuses ; et il périt, condamné à mort par le peuple, avec les généraux ses collègues[91].
Comme Athènes avait essayé des autres capitaines et des autres orateurs, pour la conduite de cette guerre, et qu’aucun d’eux n’avait, pour un tel commandement, ni assez de poids, ni une autorité suffisante, on regretta Périclès : on le rappela à la tribune, et à la tête des troupes. Il restait chez lui, abattu, abîmé dans sa douleur ; mais Alcibiade et ses autres amis le décidèrent à se montrer en public. Alors le peuple s’excusa de son ingratitude ; et Périclès, élu de nouveau général, reprit en main les affaires. Aussitôt il entreprit de faire rapporter la loi sur les bâtards, loi dont il avait lui-même été l’auteur ; car il craignait qu’à défaut d’héritiers, son nom et sa race ne s’éteignissent avec lui. Voici ce qui s’était passé au sujet de la loi en question. Bien des années auparavant, lorsqu’il était dans toute sa puissance, Périclès, ayant, comme nous l’avons dit, des enfants légitimes, avait porté une loi qui ne reconnaissait pour Athéniens que ceux qui seraient nés de père et de mère athéniens. Dans la suite, comme le roi d’Égypte[88] avait envoyé en présent au peuple quarante mille médimnes de blé[89], et que les citoyens devaient en faire le partage entre eux, une foule d’actions judiciaires furent intentées, suivant les termes de la loi, contre ce qu’on appelait les bâtards. On reprit des poursuites jusqu’alors oubliées ou négligées ; et beaucoup même furent victimes d’imputations fausses. Il n’y en eut pas moins de cinq mille, convaincus de bâtardise, et vendus comme esclaves ; et, recensement fait de tous ceux qui conservèrent le droit de cité et portèrent légalement le nom d’Athéniens, il ne s’en trouva plus que quatorze mille quarante.
Cependant ces contrariétés politiques ne furent pas de longue durée. Le peuple l’avait blessé ; mais il avait, pour ainsi dire, laissé son courroux dans la plaie, comme l’abeille son aiguillon. Mais Périclès était en proie à des chagrins domestiques. La peste lui avait enlevé beaucoup de ses amis ; et il voyait avec douleur la mésintelligence régner dans sa maison. Xanthippe, l’aîné de ses fils légitimes, prodigue, de son naturel, et qui était marié à une femme jeune et dépensière, fille de Tisandre, fils d’Épilycus, s’indignait de la sévère administration d’un père qui fournissait à l’entretien de la maison avec tant de réserve et de parcimonie. Un jour, il avait envoyé demander à un de ses amis une somme d’argent au nom de son père : l’ami la lui prêta ; mais, lorsque ensuite il vint la redemander, Périclès, loin de payer, lui intenta un procès. C’est pourquoi Xanthippe, furieux, allait par la ville décriant son père, et contant à tous, pour le tourner en ridicule, sa vie intérieure et privée, et ses conversations avec les sophistes ; répétant que, le pentathle[84] Charippus[85] ayant involontairement atteint et tué, d’un coup de javelot, Épitimius de Pharsale, Périclès avait passé une journée entière à discuter et à rechercher, avec Protagoras[86], si c’était le dard, ou celui qui l’avait lancé, ou les Agonothètes[87], que l’on pouvait avec le plus de raison accuser de cet accident. Pour ce qui est du bruit qui courut au sujet de la femme de Xanthippe, c’est Xanthippe qui l’avait répandu lui-même, suivant Stésimbrote ; et le même auteur ajoute que le jeune homme mourut sans s’être réconcilié avec son père. Xanthippe mourut de la peste. Périclès perdit de même sa sœur, la plupart de ses parents, et ceux de ses amis dont les conseils lui étaient le plus utiles pour le gouvernement. Cependant il conserva toute sa fermeté et sa grandeur d’âme. Il ne faiblissait point sous tant de malheurs ; et on ne le voyait ni pleurer, ni célébrer des funérailles, ni paraître sur la tombe d’aucun de ses proches. Mais, lorsqu’il perdit Paralus, le dernier de ses enfants légitimes, il essaya vainement de se roidir contre un tel coup, et de conserver son caractère et sa force d’âme. Il fléchit alors ; et, quand il s’approcha pour déposer sur le mort une couronne, à la vue du cadavre, la douleur l’emporta, ses sanglots éclatèrent, et il versa un torrent de larmes. C’était la première fois qu’il montrait son désespoir.
Périclès partit ; mais il ne fit rien qui répondit à la grandeur de ces préparatifs. Il mit le siège devant la ville sainte d’Épidaure[82] ; mais, au moment où l’on avait presque la certitude de la prendre, l’opération manqua, parce que la peste se déclara dans l’armée, emportant non-seulement les Athéniens, mais tous ceux qui entraient dans le camp et les approchaient. On s’en prit à Périclès, de ces calamités. Il essaya des paroles de consolation et d’encouragement ; mais il ne put calmer l’irritation, et changer la disposition des esprits. À Athènes, on le mit en jugement. On alla aux suffrages ; et, à la pluralité des suffrages, on lui ôta le commandement de l’armée. Enfin il fut condamné à une amende, que des historiens font monter à quinze talents seulement, et d’autres jusqu’à cinquante[83]. Celui qui se porta pour son accusateur fut Cléon, suivant Idoménée, et Simmias, suivant Théophraste ; mais Héraclide de Pont le nomme Lacratidas.
Pour remédier à ces maux, et pour nuire à l’ennemi, Périclès équipa cent cinquante vaisseaux, montés par une nombreuse et vaillante troupe d’hoplites et de cavaliers ; armement formidable, et qui inspirait autant de crainte à l’ennemi, que d’espérance aux Athéniens. On allait mettre à la voile : tous les équipages étaient au complet, les troupes embarquées, et Périclès sur sa trirème, lorsqu’il survint une éclipse de soleil. Tous, effrayés de cette obscurité soudaine, la prirent pour un présage terrible. Périclès, voyant son pilote saisi d’épouvante et tout éperdu, étendit son manteau devant les yeux de cet homme, et lui en couvrit la tête ; puis il lui demanda s’il trouvait ceci un événement effrayant, ou le présage de quelque sinistre. « Non, dit le pilote. - Hé bien ! reprit Périclès, quelle différence y a-t-il entre ceci et cela, si ce n’est que ce qui cause cette obscurité est plus grand que mon manteau ? » Voilà du moins ce que l’on conte, dans les écoles des philosophes.
On avait une consolation aussi dans les maux que souffraient les ennemis. La flotte fit le tour du Péloponnèse, dévastant, saccageant la campagne, les villages et les petites villes ; et Périclès lui-même se jeta sur la Mégaride par terre, et la ravagea entièrement. Aussi est-il certain que ceux du Péloponnèse, s’ils avaient fait beaucoup de mal aux Athéniens, n’en avaient pas reçu moins eux-mêmes de la flotte athénienne, et qu’ils n’auraient pas continué une telle guerre, et n’auraient pas été longtemps sans y renoncer, comme Périclès l’avait prédit tout d’abord, si une puissance surnaturelle n’eût arrêté et renversé les calculs de la prudence humaine. D’abord une peste survint, qui moissonna la fleur et la force de la jeunesse, et qui atteignit également les corps et les âmes ; et tous s’aigrirent tellement contre Périclès, que, comme des malades que la fièvre porte à des excès contre leur médecin ou contre leur père, ils se laissèrent aller, contre lui, à l’injustice et aux mauvais traitements. Car ses ennemis leur répétaient que le principe du mal, c’était l’agglomération, dans la ville, d’une multitude d’habitants de la campagne, qui, durant les chaleurs de l’été, vivaient entassés pêle-mêle dans de petites habitations, dans des tentes sans air, où ils demeuraient accroupis tout le jour, sans pouvoir rien faire, eux accoutumés à un air libre et pur. « Et l’auteur de tous ces maux, disaient-ils, c’est l’homme qui a suscité cette guerre ; qui a fait affluer cette foule, des champs dans nos murs ; qui ne les emploie à rien ; qui les tient enfermés, comme des bestiaux dans un parc, et qui les laisse maintenant s’infecter les uns les autres, sans leur procurer aucun moyen de respirer, et de se rafraîchir par le déplacement. »
Cependant Périclès demeurait inébranlable ; et il supportait tranquillement, et sans y répondre, les injures et les attaques haineuses. Il envoya contre le Péloponnèse une flotte de cent vaisseaux ; et, au lieu de partir lui-même pour cette expédition, il demeura dans la ville, pour la tenir toujours dans sa main, jusqu’à ce que l’armée péloponnésienne se retirât. Toutefois, comme la guerre avait causé une irritation générale, il essaya de calmer les esprits par des distributions d’argent, et en faisant décréter le partage des terres conquises : tous les habitants d’Égine furent chassés de leur île ; des lots furent faits de leur territoire, et assignés par le sort à des Athéniens[81].

L’Attique fut donc envahie par une nombreuse armée de Lacédémoniens et d’alliés, sous la conduite du roi Archidamus. Ils dévastèrent toute la campagne ; et ils vinrent camper près d’Acharnes[78], persuadés que les Athéniens ne pourraient se contenir, et qu’emportés par la colère et l’amour-propre, ils leur livreraient bataille. Mais Périclès jugeait trop dangereux d’exposer la ville même aux chances d’une bataille contre soixante mille hoplites péloponnésiens et béotiens ; car tel était le nombre des hommes qui formaient la première armée d’invasion ; et, comme les citoyens, exaspérés des dégâts qui se commettaient sous leurs yeux, demandaient à combattre, il modéra leur ardeur, en leur disant que les arbres abattus et coupés repoussent bientôt après, mais que, les hommes une fois tués, il n’est pas facile d’en réparer la perte. Cependant il ne convoquait point l’assemblée du peuple, dans la crainte de se voir forcé d’agir contrairement à ses vues. Comme un pilote surpris par la tempête, et qui, après avoir mis ordre à tout et fait ses dispositions pour une résistance suffisante, ne prend conseil que de son expérience, sans s’arrêter aux larmes et aux lamentations des passagers, en proie au mal de mer et à la frayeur : de même Périclès, après avoir bien fermé la ville, distribué des postes sur tous les points, et fait toutes les dispositions nécessaires pour la sûreté publique, ne prit plus conseil que de sa propre prudence, sans se soucier des clameurs et des emportements des assiégés, des instances réitérées de ses amis, des déclamations et des menaces de ses ennemis. On chantait partout, contre lui, des chansons injurieuses, où sa personne était couverte d’ignominie, où l’on blâmait son commandement, et où on l’accusait de laisser, par faiblesse et par lâcheté, tout en proie aux ennemis. Cléon même s’acharnait contre lui, et, profitant de l’irritation du peuple, s’acheminait déjà vers sa puissance démagogique, comme le prouvent ces vers d’Hermippus ;

Roi des satyres, pourquoi ne veux-tu pas
Prendre la lance, et vas-tu débitant
De beaux discours sur la guerre,
Tandis que tu as le cœur d’un Télès[79] ?
Queux rude, dont le grain aiguise l’épée,

Pourquoi frissonnes-tu à la vue de la copide[80],
Et te laisses-tu mordre par le brûlant Cléon ?

Les Lacédémoniens, sachant bien que, s’ils pouvaient le renverser, ils trouveraient dans les Athéniens plus de souplesse, les engagèrent à bannir de leur ville les sacrilèges[77] : or, Périclès descendait de la race maudite, du côté de sa mère, d’après ce que raconte Thucydide. Mais leur entreprise eut un succès tout contraire à celui qu’ils espéraient : au lieu d’exciter, contre Périclès, de la méfiance et de nouvelles clameurs, les paroles des députés ne servirent qu’à inspirer d’autant plus de confiance et de respect envers lui, qu’on le voyait, pour les ennemis de l’État, l’objet d’une haine et d’une crainte plus vives. Aussi, avant qu’Archidamus se jetât sur l’Attique à la tête des troupes du Péloponnèse, Périclès déclara-t-il aux Athéniens que, si les ennemis ravageaient toutes les campagnes, et qu’ils laissassent ses propriétés intactes, soit à cause des liens d’hospitalité qui l’unissaient à leur chef, soit dans le but de fournir à ses adversaires politiques l’occasion de déclamer contre lui, il abandonnerait à la république ses champs et ses métairies.
Aspasie n’échappa à une condamnation que grâce aux larmes que Périclès répandit pour elle, selon Eschine[76], pendant le cours du procès, et grâce aux prières qu’il adressait à tous les juges. Comme il craignait davantage pour Anaxagore, il le fit sortir de la ville, et il l’accompagna lui-même jusque hors des murs. L’affaire de Phidias avait été déjà un échec pour la popularité de Périclès : redoutant donc le jugement dont il était menacé, il souffla le foyer de la guerre, qui était près de s’allumer, mais qui couvait encore, espérant dissiper, par ce moyen, toutes ces accusations, et affaiblir l’envie ; parce qu’Athènes, plongée dans de grandes difficultés et de grands périls, se jetterait entre ses bras, à cause de la puissance et de la considération dont il avait su s’environner. Tels sont donc les motifs pour lesquels on suppose qu’il empêcha le peuple de céder à la demande des Lacédémoniens. Toutefois la vérité, sur ce point, est inconnue.
Vers le même temps, Aspasie eut à se défendre d’une accusation d’impiété, intentée contre elle par le poète comique Hermippus[74], qui l’accusait en outre de recevoir secrètement chez elle des femmes de condition libre, pour les livrer à Périclès. Diopithès rédigea ensuite un décret ordonnant à tous de dénoncer ceux qui ne croiraient pas aux dieux de l’État, ou qui disputeraient sur les phénomènes célestes. Son but était de faire tomber quelques soupçons de cette nature sur Périclès, à cause de ses liaisons avec Anaxagore. Le peuple accueillit le décret avec faveur, et autorisa les poursuites. Alors Dracontidès rédigea à son tour un autre décret : c’était que Périclès remît les comptes de son administration financière entre les mains des Prytanes[75] ; et que les juges prononçassent la sentence dans la ville, à l’autel de Minerve. Agnon amenda le projet, en substituant à l’article second cette disposition : Que le jugement serait confié à quinze cents personnes ; et que l’accusateur qualifierait le délit, à son choix, de soustraction et de corruption, ou de simple injustice.
Le sculpteur Phidias s’était chargé, comme nous l’avons dit, de faire la statue de Minerve. Il était l’ami de Périclès, et il jouissait auprès de lui d’un immense crédit. Cette faveur lui valut la haine d’une foule d’envieux ; et il y en eut qui essayèrent sur lui ce que ferait le peuple à l’égard de Périclès, si Périclès était jamais traduit en jugement. Ils gagnent un des ouvriers de Phidias, appelé Ménon ; et Ménon va sur la place publique, se poster dans l’attitude d’un suppliant, et demander sûreté pour dénoncer Phidias, et pour soutenir une accusation contre lui. Le peuple accueillit la demande de cet homme : une action fut intentée et soutenue contre Phidias, dans l’assemblée générale. Mais on ne le put convaincre des larcins qu’on lui reprochait ; car Phidias, par le conseil de Périclès, avait travaillé séparément, depuis la première jusqu’à la dernière, toutes les pièces d’or qui entraient dans la composition de la statue, et il les avait assemblées de telle manière, qu’il était facile de les enlever et de les peser ; ce que Périclès invita les accusateurs à faire alors. Une autre cause de l’envie qu’on portait à Phidias, c’était sa réputation d’artiste ; et surtout on lui en voulait de ce qu’en représentant, sur le bouclier de la déesse, le combat des Amazones, il s’y était sculpté lui-même, sous la figure d’un vieillard chauve, qui soulève une pierre des deux mains, et de ce qu’il y avait mis un magnifique portrait de Périclès, combattant une Amazone : sa main levée pour lancer le javelot lui couvre en partie le visage ; mais cette main est disposée avec un art si merveilleux, qu’elle semble vouloir dissimuler la ressemblance, et que cette ressemblance éclate des deux côtés. Phidias fut donc jeté en prison ; et il y mourut de maladie, ou, suivant quelques écrivains, du poison que lui firent prendre ses ennemis, pour avoir lieu de calomnier Périclès[73]. Quant au dénonciateur Ménon, le peuple lui accorda exemption de toutes charges, sur la proposition de Glycon, et ordonna aux stratèges de prendre soin de la sûreté personnelle de cet homme.
Il n’est donc pas facile d’assigner la véritable cause de la guerre ; mais tous les écrivains s’accordent à dire que Périclès empêcha seul qu’on révoquât le décret. Les uns, cependant, attribuent son opiniâtreté à sa grandeur d’âme, et à la justesse de son esprit pénétrant, qui lui montrait les vrais intérêts de son pays, et qui lui faisait voir, dans l’insistance de Lacédémone sur ce point, l’intention d’essayer si Athènes céderait, et, dans la condescendance d’Athènes, l’aveu apparent de sa faiblesse. Suivant les autres, c’est plutôt par pur amour-propre, et pour faire montre de sa force, qu’il affecta de mépriser les sommations de Lacédémone. Mais, de toutes les causes qu’on attribue à cette guerre, celle où il y a le plus de mauvaises passions en jeu, et celle aussi pour laquelle se réunissent le plus de témoignages, est racontée à peu près comme il suit.