Avec 84,9 kilogrammes équivalent carcasse consommés par habitant en 2022, la consommation française se situe dans la moyenne européenne
Alors que l’alimentation pèse pour environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, la consommation de viande en est un des principaux contributeurs, en raison notamment des rejets de méthane des ruminants, mais aussi des terres déforestées pour l’élevage et l’alimentation du bétail. Si la viande ne représente que 18 % des calories consommées dans le monde, sa production est ainsi responsable de 56 % à 58 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole.
Au niveau mondial, les Français font partie des populations appelées à faire davantage d’efforts pour réduire leur consommation. Avec 84,9 kilogrammes équivalent carcasse consommés par habitant en 2022, un Français mange deux fois plus de viande que la moyenne mondiale. La consommation française se situe dans la moyenne européenne par habitant, les plus gros consommateurs de produits carnés étant les Espagnols, suivis des Portugais.
Une proposition de loi réclamant la peine de mort pour les femmes qui avortent ? C'est ce qu'a déployé un élu ultra conservateur de la Caroline du Sud, et ce dans une nation largement marquée par la répression des droits des femmes.
Depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement l'an dernier, la répression anti-IVG ne cesse pas outre-atlantique. Et plus encore, on constate une banalisation des prises de position anti-avortement, comme des mesures les plus extrêmes. Et ce, dans des Etats qui ont largement fait la part belle à ce type "d'initiatives" à l'époque de la présidence Trump - qui leur était très favorable.
Par exemple ? On pense à la Caroline du Sud, qui en 2022 déployait une proposition de loi afin de rendre illégale "toute diffusion d'informations à propos de l'IVG", sur le web notamment. Tout un programme. Un refus du droit à l'information qui allait de pair avec un mépris des droits les plus fondamentaux des femmes. Mais la Caroline du Sud n'était pas au bout de ses idées. Et nous, au bout de notre déprime.
En ce mois de mars 2023, un législateur républicain a effectivement défendu au sein de l'Etat ultra-conservateur un texte de loi... proposant de punir pénalement, et très sévèrement, toutes les femmes qui ont recours à l'IVG. Les punir... Jusqu'à la peine de mort. Oui, rien que ça.
Accusé d’avoir utilisé les deniers publics à des fins personnelles, l’ancien député du Rhône Bernard Perrut sera jugé pour détournement de fonds publics. Selon les informations du Monde, l’élu Les Républicains (LR) est convoqué devant le tribunal correctionnel de Paris le 14 septembre pour avoir dépensé illégalement une partie de ses indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM), à hauteur de 100 000 euros environ, entre 2015 et 2017.
Bernard Perrut est également poursuivi pour manquement à ses obligations déclaratives vis-à-vis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), chargée de contrôler les déclarations de patrimoine et d’intérêts des responsables publics. Selon le parquet national financier (PNF), qui a confirmé au Monde les poursuites judiciaires, il lui est reproché une « évaluation mensongère de son patrimoine par minoration » et une « omission de déclaration d’une partie substantielle de son patrimoine ». Son avocat, Bruno Quentin, confirme le procès à venir de son client, mais ne souhaite pas commenter davantage l’affaire : « Nous réservons nos explications au tribunal. »
Deuil national et funérailles de la reine Elizabeth au Royaume-Uni en septembre dernier ont coûté 161,7 millions de livres sterling (186 millions d'euros) aux contribuables britanniques, selon les chiffres du Trésor publiés jeudi.
Après la mort de la souveraine à l'âge de 96 ans dans son château écossais de Balmoral le 8 septembre, son cercueil a été transporté à Edimbourg, avant d'être exposé au public à Westminster Hall, la plus ancienne salle du Parlement britannique, pendant cinq jours. Des centaines de milliers de personnes ont défilé pour lui rendre hommage.
Les funérailles d'Etat se sont ensuite tenues le 19 septembre à l'abbaye de Westminster à Londres, devant 2.000 invités dont des centaines de dignitaires et dirigeants étrangers, puis à Windsor, où repose la reine aux côtés de son époux le prince Philip.
Selon une déclaration écrite au Parlement du Secrétaire en chef au Trésor John Glen, le coût total est estimé à 161,743 millions de livres sterling.
Dans le Nord, une centaine de salariés de Vertbaudet entament leur 9e semaine de grève. À leurs demandes d’augmentation de salaire, l’entreprise oppose la violence.
Depuis presque deux mois, 80 salariés de Vertbaudet - entreprise de vente de vêtements en ligne pour enfants -, sont en grève devant l’entrepôt logistique de l’entreprise à Marquette-Lez-Lille, dans le Nord, pour réclamer une hausse de salaire de 20 %. « Les salariés de l’entreprise, des femmes pour une écrasante majorité, sont payés au SMIC et sont souvent à temps partiel. À la fin du mois, ça fait une fiche de paye à seulement trois chiffres », explique Sylvie Vachoux, secrétaire fédérale à la CGT commerce et services.
Alors que les interventions policières se multiplient pour évacuer le piquet de grève, une nouvelle étape dans l’intimidation des grévistes a été franchie mardi soir. Selon un communiqué de la CGT Vertbaudet, un de leurs délégués syndicaux a été interpellé à son domicile et agressé par des policiers en civil : « Ils l’ont copieusement gazé, frappé, et lui ont craché à la figure. » Embarqué dans un véhicule banalisé, il a finalement été relâché dans une autre commune, sans son portefeuille.
https://www.politis.fr/articles/2023/05/en-greve-des-salaries-de-vertbaudet-violemment-reprimes/
Une ouvrière de la même usine hospitalisée après avoir été étranglée par un flic.
https://www.streetpress.com/sujet/1684334224-greviste-vertbaudet-plainte-policier-etrangle-violences-nord-binet
La répression de la grève est visiblement particulièrement violente. Le système médiatique indifférent.
Philippe Geffroy est toujours en garde à vue au commissariat ce mercredi midi pour violence sur agent de la force publique et acte d’intimidation, pour des faits survenus lundi à Sevran. Le conseiller municipal s’est accroché avec les forces de l’ordre qui intervenaient sur un accident. Une fonctionnaire a été blessée.
Conseiller municipal d’opposition à Sevran (Seine-Saint-Denis), Philippe Geffroy (divers droite), 65 ans, est toujours en garde à vue au commissariat, ce mercredi midi. Ce candidat malheureux aux dernières élections municipales a été interpellé ce mardi matin alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, rue Augustin-Thierry.
Les fonctionnaires lui reprochent d’avoir, la veille, dans un mouvement d’humeur, blessé une de leurs collègues qui faisait la circulation.
C’est vers 10h20 que l’élu a été arrêté. Il a été pris d’un malaise en comprenant la situation. Les pompiers sont intervenus et après avoir reçu les premiers soins, il a été conduit à l’hôtel de police avant d’être placé en garde à vue.
Sous ses airs d’agent modèle, le fonctionnaire de police trentenaire, consommateur de stéroïdes et amateur d’imagerie nazie, est accusé de violences par son ex-compagne. Egalement poursuivi pour usage de drogue, il comparaîtra devant le tribunal de Melun le 19 juin.
«Bon, y’a qui demain, mon petit Ben ?» demande à un collègue, d’un ton badin, Jordan N., policier d’une trentaine d’années au sein de la 21e compagnie d’intervention (21CI) de la préfecture de police de Paris. Nous sommes le vendredi 23 septembre 2022, en fin de soirée. Les deux fonctionnaires parlent du barbecue prévu le lendemain. Et de ce qu’ils prévoient ensuite. Dans la même note vocale, envoyée sur WhatsApp, le gardien de la paix ajoute : «On fait une ratonnade après ?» Ce terme raciste renvoie aux expéditions violentes contre des minorités, notamment d’origine nord-africaine. L’autre agent lui répond qu’il y aura «des collègues d’Auber [Aubervilliers]». Et Jordan N. relance, riant : «Tu sais très bien que toi et moi on n’a pas besoin de beaucoup d’alcool pour aller faire des ratonnades.» Puis, sérieux : «Du coup je prends mon poing américain et ma télesco [matraque télescopique, ndlr].» Selon des messages postérieurs, de la cocaïne a également été commandée ce soir-là.
L'homme a été "copieusement gazé" et "frappé" mardi soir devant son domicile par des policiers en civil, rapporte le syndicat.
La tension semble avoir atteint son paroxysme dans la commune de Marquette-lez-Lille. Mobilisés depuis le 20 mars, les salariés de l'entreprise de textile Vertbaudet militent pour des hausses de salaires significatives et multiplient les actions pour faire plier leur direction.
Mardi, la préfecture du Nord a sommé les forces de l'ordre d'évacuer les grévistes qui bloquaient l'accès à l'entrepôt. La veille, deux personnes avaient été interpellées pour outrage à agent et entrave à la circulation.
Lorsque vous dites à la macronie qu’ils tapent plus sur la Nupes que sur l’extrême droite, les voix s’élèvent. Mais comment ose-t-on dire ceci alors que la majorité et le gouvernement luttent chaque jour d’arrache-pied contre le RN et ce qu’il représente ? Et pourtant, Macron et Darmanin (notamment) s’en prennent beaucoup plus à LFI et Mélenchon qu’au RN. Et Borne elle-même reconnaît moins s’inquiéter de la «gauche radicale» aujourd’hui que du parti de Marine Le Pen.
La déforestation de l'Amazonie brésilienne a chuté de 68% en avril 2023 (comparé à avril 2022), soit quatre mois après l'arrivée au pouvoir de Lula, qui a promis de mettre fin au phénomène d'ici 2030.
La déforestation en Amazonie brésilienne a chuté de 68% en avril par rapport au même mois l'année dernière, selon des chiffres officiels publiés ce vendredi, un résultat probant qui demande à être confirmé dans la durée.
Quatre mois après l'arrivée au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva qui a promis de mettre fin d'ici à 2030 à la déforestation dans la plus grande forêt tropicale du monde, quelque 328 km2 de superficie forestière ont été détruits, selon les données satellitaires de l'Institut national de recherche spatiale (INPE).
Un tortionnaire condamné et partisan de l'État islamique s'est procuré des lance-roquettes britanniques et américains et affirme avoir été formé par le SAS.
Un criminel biélorusse, dont la mort a été signalée le mois dernier en Ukraine, a affirmé avoir été formé par le Special Air Service britannique.
Il a également été filmé en possession de lance-roquettes fournis par le Royaume-Uni, selon Declassified.
L'homme, Daniil Lyashuk, venait d'un milieu de hooligans d'extrême droite jusqu'à ce qu'il se convertisse à l'islam et exprime son soutien à des groupes djihadistes comme l'État islamique, ce qui lui a valu le surnom de Mujahid ("guerrier saint").
Il a dirigé une milice pro-Ukraine malgré une condamnation par un tribunal de Kiev pour avoir torturé des détenus dans le Donbas.
Le 27 mars, Lyashuk a affirmé avoir reçu une formation SAS sur son canal télégraphique officiel. Le message a été vu plus de 100 000 fois.
Sa mort sur la ligne de front près de Bakhmut a été signalée cinq jours plus tard.
https://declassifieduk.org/pro-isis-fighter-in-ukraine-had-uk-missiles-and-boasted-of-sas-training/
« A gauche, le problème Mélenchon » (Le Monde, 3/05) : quand ils ne sont pas occupés à chérir un Bernard Cazeneuve, héraut de la « gauche de gouvernement », ou à faire la chronique d’une mort annoncée (de longue date) de la Nupes, les éditocrates n’aiment rien tant que… taper sur Jean-Luc Mélenchon. Phénomène certes loin d’être nouveau, mais néanmoins particulièrement vif ces dernières semaines.
Les orientations politiques et les pratiques de Jean-Luc Mélenchon devraient-elles être exemptes de toute critique ? Non. Mais est-ce à cet exercice que se prêtent les éditocrates… ou à un concert d’opprobres ? « Populiste » pour Dominique Reynié (« C dans l’air », 14/04), « plombé par son passé trotskiste » pour Thomas Legrand (Libération, 15/03), Jean-Luc Mélenchon est un « tribun insoumis […] emporté par sa rage contre l’institution et ceux qui la dirigent » pour le rédacteur en chef de l’Est Républicain, Sébastien Georges (3/05). « Rage » ? BHL plussoie en dénonçant la « bave aux lèvres de Mélenchon » (Twitter, 28/04). « Il est temps de traiter Jean-Luc Mélenchon pour ce qu’il devient, écrit encore le rédacteur en chef de l’Opinion, Rémi Godeau (2/05) : un gourou en perdition dévoré par sa prose bolivarienne, un marchand de chaos à une clique de petits révolutionnaires, le meilleur agent d’un Rassemblement national, par contraste raisonnable. » On s’étonne moins, en revanche, de lire Gaëtan de Capèle, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, s’en prendre au « mélenchonisme [...] qui a entraîné toute la gauche française dans un délire révolutionnaire » (26/03) - et l’éditocratie dans un « délire » tout court ? Ni de lire Causeur le qualifier d’« imprécateur compulsif », « jamais avare de démagogie », moquer « l’esprit chagrin, l’esprit étroit de notre Robespierre de tribune » et se lamenter : « C’est plus fort que lui, il faut qu’il la ramène. À tout propos. Et surtout hors de propos. Se taire est manifestement au-dessus de ses forces » (8/05). « L’encombrant monsieur Mélenchon » titre Le Parisien (5/05), singeant Libération et sa Une sur « L’écrasant monsieur Mélenchon » - et ces mots de la directrice adjointe de la rédaction de Libé, Alexandra Schwartzbrod : « Trop perso, sectaire et parano, voilà les grands défauts de Jean-Luc Mélenchon » (23/02). Et dire qu’il s’en trouve certains pour voir en Jean-Luc Mélenchon le « chouchou des médias » !
https://www.acrimed.org/Un-gourou-en-perdition-les-editocrates-dechaines
Le député écologiste de Paris a proposé ce mardi que les sportifs de haut niveau français qui ne paient pas leurs impôts en France ne puissent plus représenter le pays dans les compétitions internationales.
Interrogé sur le souhait du ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, de lutter contre la fraude fiscale des «ultra-riches» en durcissant les contrôles et les sanctions à leur égard, Julien Bayou a évoqué le cas des sportifs français évoluant à l'étranger et qui ne paient pas leurs impôts en France.
Le député écologiste de Paris a évoqué une «mesure toute simple» : priver de «participation en équipe de France» les sportifs tricolores qui ne payeraient pas leurs impôts en France.
Les trois officiers sont soupçonnés d'avoir pris part à une escroquerie aux prêts bancaires. Trois banques sont concernées et le préjudice s'élève à «plusieurs millions d'euros».
Trois policiers ont été mis en examen fin avril à Paris, notamment pour blanchiment, soupçonnés d'avoir pris part à une escroquerie aux prêts bancaires, a indiqué lundi 8 mai à l'AFP une source judiciaire, confirmant le JDD.
Les deux premiers ont été mis en examen les 18 et 27 avril pour blanchiment en bande organisée et le troisième, le 21 avril, pour faux et blanchiment d'une escroquerie commise en bande organisée, a précisé cette source.
Les drapeaux russes et soviétiques seront bannis mardi aux abords du Mémorial soviétique de Tiergarten, dans le centre de Berlin, a confirmé lundi le tribunal supérieur administratif de la capitale allemande.
Le tribunal supérieur a ainsi cassé une décision du tribunal administratif annulant une interdiction de ces drapeaux à l’occasion de la commémoration de la capitulation allemande les 8 et 9 mai.
Sont ainsi prohibés autour du Mémorial, dans le parc du Tiergarten, les drapeaux russes et soviétiques, ainsi que les rubans de Saint-Georges, formés de trois bandes noires et régulièrement arborés en Russie pour commémorer la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945.
Les drapeaux ukrainiens, initialement interdits par la police, seront eux autorisés, a décidé le tribunal administratif de Berlin, une décision qui ne faisait pas elle l’objet d’un appel.
Samedi 6 mai, des groupuscules néofascistes ont manifesté à Paris, en cagoules et masques noirs. Axel Loustau et Olivier Duguet, les deux anciens trésoriers du microparti de Marine Le Pen, Jeanne, étaient présents en marge de ce défilé. Le premier a tenté d’intimider notre photographe.
Une employée du Leclerc de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, a été licenciée pour avoir manifesté contre la réforme des retraites, assurent les syndicats.
Une semaine après son entretien avec la direction du Leclerc de Vallauris, une employée, a reçu, mercredi 4 mai, son courrier de licenciement, rapporte BFM Nice Côte d'Azur.
Un licenciement pour "faute grave", que l'enseigne justifie par des "petits retards", "des bavardages", "de l'irrégularité", ou encore "un travail trop lent", détaille le secrétaire départemental de Sud Rail auprès de nos confrères.
Sophie L. a été blessée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), en décembre 2018, alors qu'elle a croisé une manifestation de gilets jaunes dans les rues de Bordeaux. Plus de quatre ans après, elle a été jugée en partie responsable pour "imprudence fautive".
Une femme blessée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) en croisant une manifestation des gilets jaunes en 2018 a été jugée en partie responsable pour son "imprudence fautive", selon une décision du tribunal administratif de Bordeaux, dont elle a fait appel.
Selon la décision, rendue en février et révélée par le site Rue89 Bordeaux, Sophie L. a "très vraisemblablement" reçu un tir de LBD lors d'une intervention de police en marge de cette manifestation qui avait dégénéré, alors qu'elle se promenait avec sa fille le 8 décembre 2018, en sortant d'un restaurant. Victime d'une fracture d'une vertèbre, elle a dû porter une minerve pendant trois mois. Ayant perdu son emploi par la suite, elle réclamait 41.000 euros "en réparation des préjudices causés par un tir de flash-ball".
La police de la ville de Brownsville ne sait pas encore s’il s’agit d’un accident ou d’un acte délibéré
Au lendemain d’une fusillade samedi dans un centre commercial, le Texas est une nouvelle fois endeuillé. Sept personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dimanche lorsqu’un véhicule les a percutées devant un centre accueillant des migrants, a indiqué la police.
Les forces de l’ordre de la ville de Brownsville ont par contre dit ne pas pouvoir dans l’immédiat confirmer s’il s’agissait d’un accident ou d’un acte délibéré. Un témoin a toutefois affirmé que le conducteur avait « insulté » les personnes présentes avant d’accélérer.