Le marché de Maubeuge bouillonne en cette matinée d’un samedi matin ensoleillé dans la vieille ville. À l’ombre d’un vieux chêne aux abords du marché campe une camionnette blanche aux timides impacts de rouille, disposés sur la carrosserie pareillement à des impacts de mitrailleuse 12,7. Les portes arrières s’ouvrent toutes deux brusquement, laissant apparaître Éric Dupont-Moretti, garde des sceaux en campagne dans son bourg natal pour les élections régionales. Sa destinée sacerdotale vise à chasser le parti d’un bleu marine fascisant des terres de cette contrée septentrionale.
Le Ministre tente laborieusement de s’extirper du véhicule, bien trop étroit pour son pensu gabarit. La main-forte de quelques promeneurs mais surtout d’une robuste chaîne de remorquage suffisent à l’extraire des méandres de la charpente en aluminium du vieux Berlingo.
Son arrivée fracassante entre les étals maraîchers et ceux de la poissonnerie ne laissent nullement indifférent aucuns des clients. Sa lumière Républicaine emprunte d’antifascisme irradie l’ignare populace prise d’une soudaine cécité. Les prospectus électoraux de l’Ogre sont canonnés sur les masses tels des obus de 88, provoquant quelques commotions cérébrales. Une clique de laquais partisans débarquent en renfort du Gargantua afin de mener un tir de couverture sur l’ensemble de la structure.
Éric aperçoit à proximité d’une maroquinerie une rombière bouffie et mal vêtue épargnée par les saintes paroles déifiques de l’antifascisme Républicain. Il se munit de son sourire le plus affable avant de faire cap vers la mégère et de l’abreuver de son homélie démocrate. La cliente ne daigne sourire puis balance furtivement son désintérêt envers la chose politique.
Le visage de l’Universel Républicain laisse brusquement place à un mime d’exécration suivi d’un énergique recul d’un demi-mètre vers l’arrière. Une hydre réactionnaire est démasquée. Une nouvelle marche sur Rome menace la Cinquième.
Le Maître, au fessier bien affûté tel une brette massive, se munit de son fleuron de flatuosités avant de viser la bête entre les deux yeux et qui est promptement défaite par la puissante déflagration la projetant aussitôt dans le décor.
Le concerto sortant du plus puissant des rectums Républicains sauve le pays des infâmes chemises noires. Le Rubicon ne sera pas franchi cette fois.
Le regard vainqueur de Gros Dupont et les acclamations des gueux influençables restent éphémères. Un monstre néofasciste d’un âge mûr déboule à travers les étals labyrinthiques pour accabler de remontrances l’Ancien Avocat. Le ventre de la bête reste toujours fécond. La République ne peut être blasphémée.
Gros Dupont reprend ses forces en s'imprégnant énergiquement des exhalaisons de la djellaba d’un marchand mahométan adjacent. Il se cabre, inonde son froc par quelques pets foireux et émet un barrissement des plus sauvages avant de se manœuvrer vers l’insolent iconoclaste.
Tel un aéronef germanique délivrant depuis les cieux sa cargaison explosive sur Varsovie un bon matin frais de septembre 1939, il laisse filer avec vivacité trois minces et modestes selles sur le néofasciste. En généreux et miséricordieux Républicain, il conclut le duel en laissant filer une mince coulée marronnasse sur le quidam réactionnaire.
L’Ogre de Maubeuge se retire victorieux du champ de bataille sous les acclamations de la foule conquise, emportant sous son imposante silhouette mobilier urbain et véhicules piètrement stationnés.
Le 07 juin 2021 à 20:44:02 :
Pour la cinquième
"Immondes crypto-fascistes
Le 07 juin 2021 à 20:59:04 :
detester les puceaux
"Les filles elles sont gentilles, il faut les respecter et leur tenir la porte
Le 07 juin 2021 à 20:44:02 :
Pour la cinquième
"Fascistes !"
Le visage dégoulinant de sueur et les aisselles inondées par deux heures d'une intense plaidoirie en cour d'appel, dessinant une auréole jusqu'à ses genoux, Éric Dupont-Moretti se rassoit enfin sur le banc grinçant de douleur.
Sa réputation d'avocat est en jeu. Le dossier est délicat : il prend la défense d'un banquier accusé d'escroquerie. Sa défense est laborieuse. Il n'a déniché aucun vice de procédure et le juge n'est pas convaincu.
Le moment tant attendu du verdict arrive enfin. Son client est condamné. Défaite pour celui que l'on nomme pourtant « Acquittator ».
Le Maître, dépité, se laisse submerger par la frustration. Ses essences corporelles bouillonnent. Acquittator n'échoue jamais, et cela, il ne l'accepte pas.
Il se rend à la barre, surprenant tout le monde. Un sourire psychopathique s'empare de son visage. Le juge prend un air interloqué.
Un puissant pet est émis, pulvérisant les bancs derrière lui en émettant une puissante onde de choc projetant à terre le personnel de sécurité.
Une cascade fécale jaillit telle les chutes du Niagara, son pantalon est percé comme le blindage d'un char.
La salle d'audience est vite submergée par la masse marronnasse et une vague de quinze mètres s'écrase sur le juge. Les survivants s'accrochent à des bancs flottant tant bien que mal sur la houle déchaînée.
Le Maître émet un hurlement de Kraken assourdissant provenant des abysses de l'océan excrémentiel, provoquant un sévère orage et un raz de diarrhée achevant impitoyablement les plus vulnérables. Nul esquif ne peut plus se targuer l'arrogance de chevaucher les furieuses vagues.
Le juge, qui manque de boire la chiasse, supplie Le Monstre d'apaiser sa fureur. Ses implorations sont considérées.
Le calme revenu, la salle d'audience aux murs devenus marrons est dévastée, méconnaissable et compte ses victimes. Le juge est à terre moitié mort, il renoue avec ses traditions laxistes. Il lève sa tête et prononce laborieusement « relaxé » avant de tomber inconscient.
Victorieux, Le Maître se munit de son plus grand sourire et regagne, par sa victoire, son qualificatif tant mérité : « Acquitte à tort ».
Le 04 juin 2021 à 11:00:22 :
t'as cru on était en cours de français là ou koi 😂😂😂😂😂 tema ce type 😂😂
Up nonobstant
Le 04 juin 2021 à 10:47:33 :
C'est de la littérature française, de l'art
Les odyssées Républicaines se doivent d'être rédigées qualitativement
Une énorme déflagration retentit dans toute la capitale. Il ne s’agit pas d’un énième fanatique mahométan ayant profité derechef des faiblesses de l’État, que nenni, mais bien l’État en personne incarné par le tout autant fanatique garde des sceaux Éric Dupont-Moretti. Le postérieur sans-culotte, calibre de la Cinquième, s’est fendu d’un vif éclair de coulée Républicaine, foudroyant l’infâme croisé mussoliniste attablé à la gargote d’une rue sordide. Un sec rappel au petit peuple de France que la République ne saurait être questionnée.
Après ce bref Stalingrad matinal, le Bedonnant s’achemine vers son bistrot favori, évidemment inaccessible aux gueux contribuables métèques à sa sainte caste. Mais avant de pénétrer au sein du dispendieux établissement, une anomalie visuelle surgit dans sa vision périphérique. Aussitôt, vision d’épouvante : Jean-Marie Le Pen, menhir morbihannais mesurant quatre-vingt douze années, blasphémateur du dogme bien-pensant, antéchrist du regroupement familial, destructeur des beaux mondes, gardien du schisme français et terrasseur de rouquins et de barbaresques fait irruption, sorti tout droit de son dolmen de Saint-Cloud. La morphologie stoïque et la trogne endurcie par le Kornog vigoureux, Le Menhir irradie les environs de blasphème déviationniste.
La stupéfaction du Ventripotent Républicain fait relâcher la garde de son sphincter, repeignant d’effluve Républicaine la majestueuse bâtisse Haussmanienne l’adossant.
« Par Montesquieu ! » laisse-t-il filer, ébahi.
Le Menhir aperçoit aussitôt l’ancien avocat, et, muni d’un sourire fort narquois, lui révèle que son existence n’est que d’une menue importance au sein du récit des Hommes.
La face éberluée de Dupont-Moretti se métamorphose dare-dare en une immonde trogne enragée. Tremblements et filet de bave à l’appui, ses crocs infâmes se révèlent et des joues érubescentes émergent.
« Misérable apocryphe, l’inquisition Républicaine te reboutera à Montretout ! » lance l’ancien maître, ensauvagé.
Aussitôt, il se cabre et gravit à toute vitesse un banc public torturé par la masse, il émet un hurlement monstrueux inondant de glaire une avenue entière et pointe le saint calibre Républicain vers le breton excommunié.
La rafale se fait sentir, mais contre l’expertise du garde des sceaux, cette dernière ne daigne atteindre sa destination. Le Menhir connaît Gros Dupont jusque dans ses moindres recoins, au fin fond des interstices de ses bourrelets et jusque dans les moindres recoins de sa gélatine. Lui de même maîtrise la force rectalique. Le Gargantua Républicain réplique aussitôt par une additionnelle cascade de bronze, mais derechef, Le Menhir réplique promptement en émettant la flamme tricolore s’extirpant de son derrière, tel le plus patriote des briquets.
Éric se voit douter de son sacerdoce, mais il renchérit en se remémorant le cassoulet à l’ancienne ingurgité sauvagement hier à l’Élysée. Telle une batterie de cuirassé, il émet la plus belle pétarade de son existence, jalousement gardée pour cette occasion. La détonation fait s’envoler tout un arrondissement, et les bobos avec. Mais l'infatigable Menhir reste stoïque et réplique à la Grosse Bertha, à l’impitoyable cadence de tir d’une mitrailleuse 12,7. Tout le nord de Paris jusqu’à Pontoise est enseveli sous la masse corrosive d’étrons fascisants, Gros Dupont est sérieusement amoché et les deux comparses s’empressent de planifier l’affrontement ultime. Prestement, la titanesque force de contraction sphinctérienne des deux gladiateurs forment deux puissantes tornades excrémentielles convergentes, la rencontre est fatale, une colossale déflagration dévaste l’intégralité de la cité, les immeubles sont pulvérisés, la dame de fer soufflée, le Sacré-Coeur éventré. Le Gardien de la Cinquième, déjà antérieurement affaibli, est défait, Le Menhir, triomphant.
La République, défaite, laisse place à une étendue de ruines jadis ville lumière, dont l’infâme exhalaison émanant des cloisons des deux mastodontes se font sentir jusque dans les foyers putrides des HLM d’Aulnay-sous-Bois.
Le marché de Maubeuge bouillonne en cette matinée d’un samedi matin ensoleillé dans la vieille ville. À l’ombre d’un vieux chêne aux abords du marché campe une camionnette blanche aux timides impacts de rouille, disposés sur la carrosserie pareillement à des impacts de mitrailleuse 12,7. Les portes arrières s’ouvrent toutes deux brusquement, laissant apparaître Éric Dupont-Moretti, garde des sceaux en campagne dans son bourg natal pour les élections régionales. Sa destinée sacerdotale vise à chasser le parti d’un bleu marine fascisant des terres de cette contrée septentrionale.
Le Ministre tente laborieusement de s’extirper du véhicule, bien trop étroit pour son pensu gabarit. La main-forte de quelques promeneurs mais surtout d’une robuste chaîne de remorquage suffisent à l’extraire des méandres de la charpente en aluminium du vieux Berlingo.
Son arrivée fracassante entre les étals maraîchers et ceux de la poissonnerie ne laissent nullement indifférent aucuns des clients. Sa lumière Républicaine emprunte d’antifascisme irradie l’ignare populace prise d’une soudaine cécité. Les prospectus électoraux de l’Ogre sont canonnés sur les masses tels des obus de 88, provoquant quelques commotions cérébrales. Une clique de laquais partisans débarquent en renfort du Gargantua afin de mener un tir de couverture sur l’ensemble de la structure.
Éric aperçoit à proximité d’une maroquinerie une rombière bouffie et mal vêtue épargnée par les saintes paroles déifiques de l’antifascisme Républicain. Il se munit de son sourire le plus affable avant de faire cap vers la mégère et de l’abreuver de son homélie démocrate. La cliente ne daigne sourire puis balance furtivement son désintérêt envers la chose politique.
Le visage de l’Universel Républicain laisse brusquement place à un mime d’exécration suivi d’un énergique recul d’un demi-mètre vers l’arrière. Une hydre réactionnaire est démasquée. Une nouvelle marche sur Rome menace la Cinquième.
Le Maître, au fessier bien affûté tel une brette massive, se munit de son fleuron de flatuosités avant de viser la bête entre les deux yeux et qui est promptement défaite par la puissante déflagration la projetant aussitôt dans le décor.
Le concerto sortant du plus puissant des rectums Républicains sauve le pays des infâmes chemises noires. Le Rubicon ne sera pas franchi cette fois.
Le regard vainqueur de Gros Dupont et les acclamations des gueux influençables restent éphémères. Un monstre néofasciste d’un âge mûr déboule à travers les étals labyrinthiques pour accabler de remontrances l’Ancien Avocat. Le ventre de la bête reste toujours fécond. La République ne peut être blasphémée.
Gros Dupont reprend ses forces en s'imprégnant énergiquement des exhalaisons de la djellaba d’un marchand mahométan adjacent. Il se cabre, inonde son froc par quelques pets foireux et émet un barrissement des plus sauvages avant de se manœuvrer vers l’insolent iconoclaste.
Tel un aéronef germanique délivrant depuis les cieux sa cargaison explosive sur Varsovie un bon matin frais de septembre 1939, il laisse filer avec vivacité trois minces et modestes selles sur le néofasciste. En généreux et miséricordieux Républicain, il conclut le duel en laissant filer une mince coulée marronnasse sur le quidam réactionnaire.
L’Ogre de Maubeuge se retire victorieux du champ de bataille sous les acclamations de la foule conquise, emportant sous son imposante silhouette mobilier urbain et véhicules piètrement stationnés.
Le 18 mai 2021 à 21:56:05 :
Excellent.Mais puisque sa cavité fessière était obstruée, ce texte se passe donc avant l'ébolisation d'un café d'un ancien du 3e RIMA ?
Non, seulement un entretien décennal
Le 18 mai 2021 à 21:31:14 :
https://jvflux.fr/Pav%C3%A9_Dupond_Moretti#Pav.C3.A9_.2318Bienvenue dans la Légende,
ces pavés sont des pépites de littératures du 18-25, j'essaye d'en stocker pas mal avant qu'ils se fassent 410
Cimer clé.
Les gardiens du forom établissent le culte de la médiocrité.