Messages de NonEnSah

Je ne me présente pas comme quelqu'un doué d'une moralité irréprochable mais je dois dire que lorsque je vois la pourriture du corps médical, cela me permet de quelque peu relativiser mon état.

Outre ce petit plaisir personnel et coupable, je me demande comment ces gens peuvent se regarder dans la glace.

Genre tu détruis la gueule d'une meuf avec des injections de botox pour bien commencer le matin, tu mutiles le sexe d'un ou d'une névrosée qui veut "transitionner" le midi, et tu finis pour la digestion par un petit avortement où là tu démembres un gosse avec un aspirateur ou des pinces que tu rentre bien profond dans la chatte à la mère, qui bien sûre a au fond d'elle un courage surhumain, car dieu sait qu'il en faut du courage pour laisser un mec écrasé la tête de son gosse dans sa chatte.

Puis là le mec, il rentre chez lui, il est content de sa journée, il baise sa femme et il prévoit ses prochaines vacances entre deux parties de golf. Il va chez la coiffeuse et là elle lui demande ce qu'il fait dans la vie. Il dit "médecin, chirurgien mes couilles", de suite, elle mouille (t'as vu ça rime).

J'ai beau être sur un forum de déchets à minuit passé, je suis quand même content de pas être tout en bas de l'échelle de l'humanité.

Le 30 novembre 2024 à 23:28:51 :
Vous êtes un peu égocentrique les croyant quand même

Je cherche encore un homme qui ne l'est pas

Le 30 novembre 2024 à 23:23:22 :

Le 30 novembre 2024 à 23:20:49 :
Voici les faits que nous pouvons observé sur terre qui sont totalement indépendant de la volonté humaine :
- Les volcans
-Les tsunamis
- Les épidémies
- Les famines
- Les tremblement de terre
- Les enfants qui meurent de maladie rare à moins de 10 ans (donc aucune influence d'une mauvaise alimentation, ou d'un métier qui aurais polluer leur corps)

Ces faits ne sont donc que issue de la volonté d'un dieu, et m'amène à 3 théorie ;
- Dieu est un fou qui nous inflige que de la douleur
- Dieu est partie depuis bien longtemps
- Ou bien, Dieu n'existe pas

Il m'ai donc nécessaire de vivre sans dieu qu'importe laquel des 3 réponses plus haut est vrai. Je vie de sorte à tendre vers le bonheur selon mes propres préceptes, en respectant les lois et les autres, que je partage dans une même société.

topic clos

Pourquoi tu essaies de faire de la logique quille, l'OP t'as dit que la raison était impuissante et qu'il ne s'y intéressait pas.

Oui, je sais, il essaie dans le même temps de faire des "raisonnements" logiques, ce qui contredit précisément son postulat initial, mais ne va pas trop vite, tu risquerais de le brusquer.

C'est à se demander pourquoi ce topic de merde existe, puisque l'acte même de convaincre, d'utiliser des arguments logiques pour transmettre une connaissance, est apparemment rejeté de principe par ce Dunning-Kruger qu'est l'auteur.

Non, en ce qui me concerne je milite pour la mesure. "De la mesure en toutes choses" ainsi qu'il était inscrit sur le temple d'Apollon à Delphes.

Chaque chose est légitime à la place qui est la sienne, cad dans sa mesure propre.

L'erreur vient que telle ou telle chose outrepasse la mesure qui lui a été assignée en vertu de sa nature, elle est donc un fruit de la démesure.

Encore une fois, sauf très rare exception, aucun philosophe de l'antiquité, aucun philosophe médiévale, et même aucune pensée traditionnelle si l'on sort du seul cadre de l'Occident, rien de tout cela, n'a fait primer la raison sur l'intuition. ils n'avaient aucune hostilité envers la raison, simplement elle était subordonné à l'intuition intellectuelle comme elle doit l'être normalement par nature.

Le 30 novembre 2024 à 23:03:15 :
Les athées sont juste des feignasses. Si ils étaient intéressés par le sujet, ils se bougeraient le fiak pour chercher si il existe pas.

Pour ça il faut passer par un chemin spirituel et mystique et cela prends des années pour avoir la réponse.

C'est peut-être ça que je critiquerais le plus chez nos amis athées. Il me semble que l'athéisme moderne est le paroxysme de "l'étroitesse d'esprit", à l'opposé même de "l'esprit libre". Pourtant ils se disent de bon gré des "libres penseurs".

Il y a d'ailleurs en théologie sérieuse, en théologie apophatique, un certain "athéisme" qui serait sans doute valide. On en voit les traces dans l'oeuvre de Maitre Eckhart, maître de l'ordre des dominicains fondé par St Dominique, et fortement inspiré par le néoplatonisme de St Denys l'Aéropagite, lorsqu'il déclarait dans l'un de ses sermons : "Je prie Dieu de me libérer de Dieu".

Mais alors, il s'agit de quelque chose de tout à fait opposé à l'athéisme moderne. Cela en serait même l'exact opposé. Néanmoins, gardons toujours en tête qu'en vertu de la loi d'analogie les mensonges les plus bas sont le reflet, ténébreux certes, des vérités les plus hautes.

Beaucoup d'ad hominem sur ce topic. Pour des athées vous m'avez d'avoir une relation fort passionnelle à Dieu.

A croire que j'ai blasphémé votre père, mais j'ai souvent remarquer ça avec les athées modernes.

Le 30 novembre 2024 à 22:37:38 :
Si Dieu est tout-puissant, peut-il créer une pierre qu'il ne peut pas soulever ? Si oui, il n'est pas tout-puissant, et s'il ne le peut pas, il ne l'est pas non plus.

:)

Le concept de "kénose", dans le christianisme notamment, répond très bien à ce paradoxe.

Je rappelle que la "kénose" est la doctrine développée par les Pères de l'Eglise qui affirme que Dieu peut se vider de sa toute-puissance afin de se faire homme. Or, cette possibilité de se vider sa toute-puissance, cad de se rendre impuissant, fait partie intégrante de sa toute-puissance, elle en est une conséquence.

Quand on a une formation un peu sérieuse en théologie c'est donc un problème qui se résout assez aisément. Il faut d'ailleurs penser que bien loin d'avoir été élaboré pour nier la réalité divine ce paradoxe a été élaboré à l'origine dans le but d'avoir une compréhension subtile de cette réalité (qui est en fait la Réalité elle-même) et de sa dynamique interne tel qu'exprimé par la Trinité.

Intéressez-vous un peu à ce que vous critiquez au lieu d'être persuadé d'avoir la science infuse.

Le 30 novembre 2024 à 22:37:21 :
les arguments de l'auteur : Le bon senshttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/25/2/1560886582-76883-full.png

Je ne cherche pas à tout démontrer par la raison, c'est le rationalisme moderne qui est obséder par l'idée de tout démontrer par la raison.

Cela est impossible puisque toute connaissance rationnelle se fonde sur une connaissance intuitive, supérieure à la connaissance rationnelle qui en dérive. On peut ainsi remarquer que la raison livrée à elle-même finie dans un élan nihiliste à se nier elle-même en niant ce sur quoi se fonde sa validité.

Si tout n'est pas démontrable par la raison, on peut par contre démontrer par l'absurde que la raison ne se suffit à elle-même, elle qui se base toujours sur quelques axiomes dont elle est impuissante à prouver la véracité.

D'où le fait qu'aucun philosophe de l'antiquité ne faisait primer la raison sur l'intuition. En cela les philosophes de l'antiquité n'étaient pas les ancêtres du "rationalisme". Ils n'étaient pas encore assez fou pour cela.

Le 30 novembre 2024 à 22:30:50 :
Personne suis croyant mais non pratiquanthttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014396-ahi-pince-ahi-hihihehe.png

Je pense que Dieu se fiche de toutes nos prières ou autre mais nous juge sur nos faits et gestes de tout les jourshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014396-ahi-pince-ahi-hihihehe.png

Il y a des "anthropomorphismes" ne fait que résulter du fait que Dieu n'est pas purement transcendant mais qu'il est aussi immanent à l'homme.

En vérité les éléments les plus "naïfs" qu'on retrouve dans les religions, comme par exemple que "Dieu aime les hommes", n'est que l'expression de la subtilité métaphysique de ces doctrines qui ne se limitent pas à la seule transcendance, ce qui reviendrait à affirmer une forme de dualisme qui contredirait l'idée de "monothéisme", c'est à dire si l'on veut poser la problématique en terme philosophique que "la Réalité est unique" ou "qu'il n'y a qu'une seule Réalité et non pas deux".

A chaque fois quand je vois les arguments des athées je trouve qu'ils en sont réduit à nier les vérités de bon sens les plus élémentaires sans la moindre justification de leur part si bien qu'on bascule alors dans l'irrationnel le plus total.

Prenons l'exemple de la causalité. Il apparaît nettement que tout effet à cause, et que donc, il doit bien y avoir une cause première assimilable à "Dieu". Or, avec son esprit de contradiction habituel le "philosophe athée" (ou agnostique) en est réduit à supposer qu'il peut y avoir des effets sans cause, ce qui défie le bon sens car effet et cause ne se comprennent que l'un par rapport à l'autre comme le haut et le bas, si bien que pour soutenir pareille position ils en viennent à nier la causalité elle-même avec les notions de cause et d'effet qui lui est inhérente.

Le bon sens le plus élémentaire tend par conséquent à reconnaître une réalité divine, mais au lieu de cela, les athées préfèrent nier purement et simplement des données recueillies intuitivement par leur esprit comme l'existence de la causalité. Je vois dans de pareilles négations ni plus ni moins qu'une expression du nihilisme. On peut même se demander si pour nier l'existence (ou plutôt la réalité) de Dieu on ne doit pas nier la réalité de toutes choses pour rester cohérent avec soi-même.
On comprend dès lors mieux pourquoi il est écrit dans la Bible : "le cœur de l'insensé dit : il n'y a pas de Dieu."

Il y a dans le rationalisme moderne un rejet du bon sens jusqu'à l'absurde, c'est à dire, en définitif, jusqu'à l'irrationnel. Qu'on prenne conscience que la raison livrée à elle-même n'est que pure folie. Elle fonde en effet la totalité de sa validité sur l'intuition inhérente à l'intellect ainsi que l'enseignait les philosophes antiques. Aristote précise bien qu'on ne peut pas nier purement et simplement les données recueillies par "l'intellect agent" (qu'il fait résider symboliquement dans le cœur de l'homme ce qui établit un lien intéressant avec la parole biblique ci-dessus) car c'est sur cela que se fonde les raisonnements et la logique, et fait office par rapport à eux d'axiomes indéniables. Il me semble qu'il y a une mauvaise foi (et j'utilise le mot "foi" à dessein) dans la manière que les "philosophes athées" ont de nier ce qui les dérange. Tout raisonnement se fonde sur des axiomes qui nous sont rendus intelligibles par voie intuitive, et sans foi en ces axiomes aucune science n'est possible (ce qui montre que raison et foi sans bien plus liés qu'on ne peut le penser et surement pas qu'opposés l'un à l'autre).

C'est comme si quelqu'un démontrait par A + B que quelque chose est vrai mais que pour ne pas a avoir à reconnaître qu'il a raison on n'attaquait non plus son raisonnement qui est irréfutable mais qu'on niait la réalité de A et de B, ou tout du moins qu'on postulait en dépit du bon sens que A et B peuvent ou non être réels (comme le font les agnostiques). Tordre ainsi les "règles du jeu" (de la logique) reviendrait ni plus ni moins qu'à nier que 1+1=2 car qu'est ce qui nous dit que 1 et 2 soient réels ? La raison est bien impuissante à démontrer qu'un nombre quelconque soit réel (dans une "théorie réaliste" véritable c'est en fait la connaissance qu'on a d'une chose qui fait sa réalité même, autrement dit c'est la connaissance, qui est essentiellement intuitive et non pas déductive comme l'est la raison, qui est la mesure du réel). Le mathématicien considère que 1 et 2 sont des "nombres réels" mais en appliquant la même logique tordue qu'on applique dans le cas de l'argument causal j'ai bien peur qu'on doive finir par abandonner les mathématiques qui seront alors vidées de toute valeur réelle. En cela Nietzsche qui était le plus malin de tous les philosophes modernes étaient fort honnête lorsqu'il déclarait : "Je crains bien que nous ne nous débarrassions jamais de Dieu, puisque nous croyons encore à la grammaire". Ceci peut être élargi aux mathématiques mais même plus généralement à la logique qui structure la compréhension humaine de la réalité, la rendant intelligible à l'homme. Et c'est pourquoi l'on peut conclure en disant "On ne débarrassera jamais de Dieu avant de s'être débarrassé de la raison et de la logique", ce qui rejoint une fois de plus cette parole biblique suivant laquelle "le cœur de l'insensé dit : il n'y a pas de Dieu".

J'assimile pour ma part volontiers de telles négations à de la "triche" et de telles personnes à des "tricheurs de la pensée" qui étant mis échec et mat et refusant de reconnaître leur défaite renverse l'échiquier.

Le grand Israël ne va pas se faire tout seul, faut bien que la Syrie tombe un jour ou l'autre.

Ce qui me choque le plus se sont ses contrôles

Je me rappelais pas qu'il avait à ce point du mal à contrôler un ballon y'a quelques années.

Le 29 novembre 2024 à 16:38:18 :

Le 29 novembre 2024 à 16:29:23 NonEnSah a écrit :

Le 29 novembre 2024 à 16:27:37 :

Le 29 novembre 2024 à 16:17:31 Hippo-du-91 a écrit :

Les nihilistes sont des fatalistes incapable d'entreprendre la moindre action positive. Surement la pire théorie de la philosophie contemporaine :rire: Pas étonnant qu'elle est populaire chez des incels à l'égo surdimensionné incapable d'introspection :rire:

Oui de toutes facon c'est de la merde Nietzsche

Pourquoi tu dis ça tu n'as même pas lu son oeuvre :hap:

Après Nietzsche c'est un penseur de la contradiction, cad que quand on prend l'oeuvre dans son entièreté tu te rends compte qu'il dit un peu près tout et son contraire.

C'est plus compliqué que ça, la philosophie c'est précisément le travail de la distinction conceptuelle pour faire la différence entre le contradictoire et le paradoxal. Je ne dirais pas que Nietzsche dit tout ou son contraire, je dirais déjà qu'on ne lit que sa propre interprétation de Nietzsche, et ensuite qu'il est plus ou moins pertinent en fonction de ce que tu lis de lui

C'est pas vraiment une critique quand je dis ça, juste que Nietzsche dit lui-même qu'il s'inscrit dans la lignée d'Héraclite, le même Héraclite qui est connu pour ses affirmations "contradictoires" ou paradoxales si tu préfères. Par exemple, lorsqu'il disait que "le Logos veut et ne veut pas être appelé Zeus".

Ce goût pour la contradiction ou le paradoxe est d'ailleurs fort répandu parmi les grands esprits. Je me permets de parler de "contradiction" mais disons que je ne l'entends pas en un sens absolu, mais, comme c'est le cas avec Héraclite, pour signifier qu'un auteur affirme quelque chose puis le contraire de cette même chose. En cela, il y contradiction, mais selon moi pour comprendre Nietzsche et ces penseurs il faut comprendre à quel point la notion de "point de vue" et de "perspective" est fondamentale chez eux, si bien que ce qui est vrai d'un certain point est faux suivant un autre et inversement.

Et quelque part n'est-ce pas là la dialectique propre à la thèse et à l'antithèse ?

Le 29 novembre 2024 à 16:27:37 :

Le 29 novembre 2024 à 16:17:31 Hippo-du-91 a écrit :

Les nihilistes sont des fatalistes incapable d'entreprendre la moindre action positive. Surement la pire théorie de la philosophie contemporaine :rire: Pas étonnant qu'elle est populaire chez des incels à l'égo surdimensionné incapable d'introspection :rire:

Oui de toutes facon c'est de la merde Nietzsche

Pourquoi tu dis ça tu n'as même pas lu son oeuvre :hap:

Après Nietzsche c'est un penseur de la contradiction, cad que quand on prend l'oeuvre dans son entièreté tu te rends compte qu'il dit un peu près tout et son contraire.

Le Surhomme de Nietzsche je ne peux m'empêcher d'y voir une interprétation dionysiaque du Christ.

Le 29 novembre 2024 à 15:26:48 :
De plus les autistes ont tendance à être introverti, car trop sensible au monde extérieur

c'est pas du tout le surhomme de Nietzsche, je sais que c'est une mode de mettre les autistes sur un piedestal à cause de Newton Messi Musk et Zuckerberg etc mais faut doser.

"Fuis mon ami dans ta solitude"

"Là où cesse la solitude commence la place publique"

"Tout ce qui est grand se passe loin de la place publique et de la gloire, loin de la place publique et de la gloire demeurèrent toujours les inventeurs de valeurs nouvelles. Fuis dans ta solitude !"

1000 morts par jour j'y crois pas au vu des vidéos que j'ai pu voir du conflit. 150 ou 200 à la limite, ce qui est déjà beaucoup

Quand tu vois que guerre du Vietnam c'est 60k morts côté américain et guerre d'Afghanistan c'est 30k morts environ côté russe.

Quand on compare avec la guerre an Syrie en plus de cela...

150 morts / j pendant 3 ans ça fait déjà 150k morts

Compliqué de savoir

On voit des articles qui parlent de 70k morts minimum côté russe, d'autres parlent de plus de 500k

Je serais pas étonné qu'on soit entre 150k ou 200k morts ou blessés depuis le début de la guerre.

Allez, 5k morts ou blessés par mois. Donc dans les environ de 150 morts ou blessés par jour.

Le 29 novembre 2024 à 11:33:14 :

Le 29 novembre 2024 à 11:31:54 :
"Des capacités mais manque de participation en classe"https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/3/1653503384-risitas-de-cote-sticker-zoom-v3-coucher-de-soleil.png

"De bons résultats mais trop discret"https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/3/1653503384-risitas-de-cote-sticker-zoom-v3-coucher-de-soleil.png

Au lycée potentiel, capacité etc ça veut rien dire. Même des low peuvent avoir 13 sans trop bosser hors top lycée

A la fin du lycée de toute façon j'avais plus la moyenne. Je bossais sur ce qui m'intéressait mais l'école j'étais passé à autre chose.

"Des capacités mais manque de participation en classe"https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/3/1653503384-risitas-de-cote-sticker-zoom-v3-coucher-de-soleil.png

"De bons résultats mais trop discret"https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/3/1653503384-risitas-de-cote-sticker-zoom-v3-coucher-de-soleil.png

Les amis d'Israël comme Bolloré qui se dit catholique seront contents

Je rappellerais que l'Eglise catholique avait dissoute l'association "les amis d'Israël"

L'Opus sacerdotale Amici Israel est une association internationale fondée à Rome le 24 février 1926 avec pour objet la prière pour les juifs et l'apostolat en vue de leur conversion. Dès la première année de son existence, y adhérèrent 18 cardinaux, 200 évêques, et environ 2000 prêtres. La première mission que se donna l’association consistait à faire supprimer le mot perfidis qui qualifiait le peuple juif dans la prière du Vendredi saint. Cette réforme fut rejetée par la Curie et l'Opus fut dissous par le Saint-Office en mars 1928.

La création des Amici Israel intervint dans un contexte où les espérances sionistes étaient très présentes. En 1917 avait eu lieu la déclaration Balfour par laquelle le Royaume-Uni se déclarait en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif.

Certains catholiques y virent un signe encourageant, et prônaient une « amitié catholique-sioniste » qui pourrait faciliter la conversion des juifs1, dans l'esprit de la théologie de la substitution prévalant à l'époque. Jacques Maritain arguait alors qu'« un témoignage catholique de sympathie pour le sionisme aurait une grande influence sur bien des jeunes Juifs, travaillés par la grâce de Dieu et qui seraient prêts à demander le baptême s’ils ne pensaient pas renier par là les intérêts de leur race et de leur nationalité »1.

Un « rapport sur le sionisme », rédigé par Louis Massignon et Maritain, fut soumis en ce sens à Pie XI, en 1925, qui recommanda la réserve1. Le pape ne souhaitait pas l'implication directe des catholiques ou du Saint-Siège en faveur de la cause sioniste, et conseillait à Maritain de garder une attitude prudente2.

L'Opus sacerdotale Amici Israel fut créé le 24 février 1926, avec pour objet la prière pour les juifs et l'apostolat en vue de leur conversion. Cet apostolat était aussi représenté, à l'époque par d'autres mouvements, comme la Congrégation de Notre-Dame de Sion, fondée en 1852 et l’Association de Prières pour IsraëlNote 1, qui existait depuis 19032,3. L'Opus sacerdotale Amici Israel avait à sa tête un prêtre néerlandais, Anton Van Asseldonk4, procureur général de l'ordre des Croisiers à Rome2. Franceska van Leer, juive convertie au catholicisme, eut également de l'importance lors de la création de l'association ; elle la fit connaître par de nombreuses conférences, qui apportèrent également un financement2.

D'emblée, l'association bénéficia du soutien de plusieurs cardinaux de la Curie, dont le cardinal néerlandais van Rossum, préfet de la congrégation pour la propagation de la foi, et de théologiens comme Réginald Garrigou-Lagrange5.

Dès la première année de son existence, y adhérèrent 18 cardinaux, 200 évêques, et environ 2000 prêtres. Deux ans plus tard, l'association comptait 19 cardinaux, 300 évêques et 3000 prêtres2.

Les projets de l'Opus sacerdotale étaient exposés dans des brochures écrites en latin et diffusées dans le clergé. L'idée de convertir les Juifs au christianisme y était également incluse ; il s'agissait pour supprimer les obstacles à cette conversion de « propager les idéaux du sionisme parmi les catholiques6 » tout en appelant les catholiques à un « apostolat fondé sur l'amour et la charité7 ».

La Congrégation pour la doctrine de la foi décida de dissoudre l'association (25 mars 1928) et d'imposer une rétractation aux principaux partisans de la modification liturgique, y compris le futur archevêque de Milan, le cardinal Schuster2. Pie XI voulut pourtant, pour autoriser cette décision, que fût incluse une ferme condamnation de la haine envers les Juifs :

« Comme il réprouve toutes les haines et les animosités entre les peuples, le Saint-Siège condamne résolument la haine contre un peuple déjà élu par Dieu, haine qu'aujourd'hui on désigne vulgairement sous le nom d'antisémitisme15 »Note 2.
Peu après la dissolution, deux articles de commentaires sur la décision du pape, et signés Enrico Rosa (it) (1870-1938), parurent dans Civiltà Cattolica16 et L'Avvenire d'Italia17 - deux sources catholiques autorisées. Rosa condamne la « forme non chrétienne d'antisémitisme » fondée sur la « race » ce qu'il considère comme « mauvais », mais il met également en garde contre l'excès inverse dans lequel seraient, selon lui, tombés les Amici Israel. Il appelle à garder une « saine perception du danger que constituent les Juifs » pour le bien du peuple catholique, en raison de leur influence politique et culturelle croissante et pour avoir été les guides des grandes révolutions qui, depuis 1789, auraient persécuté l'Église18.