En France et en Europe de l'Ouest plus globalement le système est sacrément verrouillé
En tout cas on voit que la stratégie de dédiabolisation n'était pas du tout la bonne. Trump aux USA a adopté une stratégie beaucoup plus proactive de diabolisation de l'adversaire identifié comme "l'establishment"'
On voit 10 ans après et l'exclusion de JMLP du parti que c'est lui qui avait beaucoup d'avance à ne pas flancher. Plutôt que d'infléchir la ligne du père il aurait fallu encore plus la raidir.
Les dés sont pipés, tu ne peux pas gagné si tu ne renverse pas la table comme l'a fait Trump qui est un pur génie politique, aidé il est vrai par les spécificités de la société américaine qui est certes plus démocratique que la nôtre.
De ce que j'ai pu lire l'une des interprétations privilégiés par les Pères de l'Eglise c'est que le figuier maudit et stérile désigne la Synagogue
"C'est ainsi que la synagogue des Juifs est frappée de stérilité, et qu'elle demeurera sans fruits jusqu'à la fin du monde, jus qu'à ce que la multitude des nations soit entrée dans l'Église, Ce figuier s'est desséché pendant que Jésus-Christ était encore sur la terre, et les Apôtres, voyant avec les yeux de l'âme ce mystère de la foi frappé de stérilité, furent saisis d'étonnement, et immédiatement, en fidèles disciples de Jésus-Christ, et sans la moindre hésitation, ils abandonnent la synagogue qui se dessèche aussitôt, parce que les Apôtres portent aux Gentils toute la sève vivifiante de la grâce. De même encore lorsqu'ils amènent quelqu'un à la foi, on peut dire qu'ils transportent une montagne, c'est-à-dire Satan, et la précipitent dans la mer, c'est-à-dire dans l'abîme." (Origène)
"La figue, qui renferme une multitude de grains sous une même enveloppe, est comme la réunion de la multitude des fidèles. Or, le Seigneur ne trouve sur le figuier que des feuilles, c'est-à-dire les traditions pharisaïques, et toutes les prétentions orgueilleuses de la loi, sans aucun fruit de vérité." (St Jean Chrysostome)
Entre le vrai Jésus et ce qu'on en a fait, il y'a de la marge.
Dans l'Apocalypse, la vue du vrai Jésus est tellement terrible et insoutenable que l'Apôtre en tombe à ses pieds.
Tout acte est neutre en lui-même, ni bon, ni mauvais. Tout dépend des circonstances et peut ainsi être justifié.
Ceux qui pensent qu'un acte donné est mauvais en soi, sont des moralistes, c'est à dire des personnes qui font d'un mal relatif un mal absolu ou à l'inverse d'un bien relatif un bien absolu.
Meurtre, viol, vol, etc... Rien de tout cela n'est mauvais en soi.
Une vérité qui dérange.
Je fais parti de ces gens qui ont ghosté leur pote, maintenant je regrette un peu parce que je me retrouve tout seul depuis 7 ans, même si ça offre une certaine liberté.
Faut se dire que ce n'est pas tout le temps une question de ne plus aimer la personne. Moi c'était la distance couplée au fait d'être pris dans le flux de la vie ainsi que du travail et des ambitions personnelles.
J'ai regardé le débat qu'elle avait eu avec Trump, elle se serait fait laminé en politique étrangère.
Trump étant certainement meilleur en économie on peut dire que c'était le choix logique et rationnel.
Le 08 novembre 2024 à 10:58:06 :
Le 08 novembre 2024 à 10:53:05 :
JMLP : millionnaire, excellent tribun, parle vrai.Mais JMLP avait 30 ans d'avance sur Trump.
Il est surtout né dans le mauvais pays
Il avait surtout la mauvaise couleur de peau et avait le malheur de ne pas s'appeler "Zemmour".
Quand tu t'appelle "Le Pen" ou "Dupont" c'est interdit de parler d'identité en France. C'est seulement accepté si ta promotion de l'identité française va de pair avec un soutien indéfectible à Israël ou si tu as certaines origines. Et les bretons ne font pas partie de la liste.
C'était JMLP et Tapie soutenu par Delon, Depardieu ou Bardot.
Malheureusement les français ont fait le choix de l'anti-France manipulé par l'excellent machiavel qu'était Mitterrand et ses amis et qui a façonné toute l'orientation politique de la France depuis 50 ans.
Le 07 novembre 2024 à 23:52:08 :
Le bon sens si on ne l'avait pas détruit à coup de propagande depuis des décennies, commanderait à limiter drastiquement l'avortement.
Ah bah si c'est le "bon sens" alors
Pas besoin de débattre, pas besoin de confronter d'idées, de parler de conflits de valeurs, de déontologie, de choix de société. C'est tellement plus simple de juste dire "c'est le bon sens j'ai raison et puis toi t'es un monstre"Si tu veux te palucher à coup de métaphysique et de philo, je ne te ferai pas l'affront de te rappeler une certaine maxime sur le bon sens
On est dans la phase terminale de la philosophie occidentale. Phase qui se caractérise par un rejet maladif du bon sens qui va d'ailleurs de pair avec un mépris pour la "populace" sur la plan politique car souvent ces personnes "peu éduqués", si elles sont moins intelligentes, sont néanmoins plus sensés et c'est donc le "bon sens" qui les caractérise.
Je ferait de plus remarquer qu'Aristote lui-même pose en quelque sorte le bon sens comme supérieur à la raison lorsqu'il déclare dans sa "Métaphysique" qu'on ne doit pas débattre de sujets qui relèvent du bon sens, d'intuitions premières, et qu'on ne doit donc pas chercher à discuter avec des insensés.
Et ici je rejoins tout à fait les considérations sur la "dégénérescence" telles qu'elles se présentent chez Nietzsche.
Car je ne peux m'empêcher de voir dans cette banalisation de l'avortement ce que Nietzsche appelait dans son Zarathoustra : "ce sens dégénéré qui dit : tout pour moi" et qui est caractéristique de l'individualisme moderne.
Et ainsi le "bas peuple", mais aussi les américains qui sont sans doute proportionnellement moins intelligents que les européens de l'ouest, sont paradoxalement plus sensés que notre "classe moyenne". Je rejoins en effet cette idée qu'il n'y a rien de plus insensé que cette "classe moyenne", tel qu'on la retrouve par exemple en France, avec sa petite "éducation", sa petite "culture générale" ou encore sa petite "bien-pensance" citoyenne inculquée par l'école "républicaine". Il y a un écart considérable entre une personne intelligente ou érudite et une personne sensée. Il y a tout un tas de personnes dans ce qu'on appelait le "tiers-monde", analphabètes et sans érudition, qui sont sans aucune doute beaucoup plus sensé que l'occidental moyen cadre diplômé.
Moi, je n'ai pas besoin de longs discours ou de grandes thèses pour avoir par un instinct sûre la conviction qu'il y a quelque chose de fondamentalement et même d'anthropologiquement anormal dans la banalisation de l'avortement. Certes, si je devrais convaincre d'autres personnes j'aurais un discours différent de celui là car ce n'est pas très vendeur, mais ça ne serait pas forcément un discours très rationnel car de toute manière on ne convainc pas vraiment le peuple par des discours rationnels. Il faut seulement pour séduire cette "classe moyenne" avoir des apparences de rationalité, cela permet de flatter leur ego "d'être éclairés" par les "Lumières" qui les fait se croire à tord supérieur aux autres et afficher leur mépris. Qu'on se rappelle alors de la formule fameuse du Livre de l'Apocalypse : "Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu".
Qu'est ce qui donc est plus semblable à ces tièdes que cette "classe moyenne" diplômée occidental vide de tout bon sens et qui se croît très éclairé avec ses discours drapés d'une raison toute artificielle ? Assez lamentable à dire vrai, en particulier pour ceux qui sont les victimes innocentes de leur inconséquence.
On parle souvent de religion quand on parle de l'avortement car c'est l'un des sujets où la métaphysique se rejoint le plus avec l'éthique.
C'est un sujet tellement fondamental que même ceux qui se présentent comme de soi-disant porte-parole de la "raison" sont en fait remplis de croyances. Lorsque l'on voit comment certains défendent sur du vent la maxime "mon corps, mon choix", comment ne pas y voir une "sacralisation" du corps de la femme et de sa volonté. La "sacralisation" de la volonté individuelle c'est un peu l'histoire de l'individualisme occidental depuis ce qu'on a appelé les "Lumières".
Le bon sens si on ne l'avait pas détruit à coup de propagande depuis des décennies, commanderait de limiter drastiquement l'avortement. Mais encore une fois, c'est une position qui me paraît pour ainsi dire injustifiable si l'on ne fait pas intervenir des considérations métaphysiques. Or, dans une société comme la France complètement sécularisée qui rejette en bloc toute forme de métaphysique, je vois mal comment la situation pourrait changer sur le plan juridique.
L'utilité sociale de la culture me paraît un peu près nulle.
Savoir paraître cultivé par contre ça peut servir.