Retournant dans l'appartement de Camille, je cherchai un indice quelconque pouvant m'indiquer le lieu où elle était. Une idée me frappa violemment : dans cette résidence vivait aussi le frère de Camille. Et, repassant devant ses vêtements jetés négligemment sur le canapé, je fus horrifié par ce que mon esprit imagina : ma cousine et Bastien, allongés nus sur le lit de ce dernier, lui la pénétrant avec amour.
Montant les marches quatre à quatre, j'arrivais finalement au troisième étage, où se trouvait ledit appartement. Ma cousine avait-elle traversé tous les couloirs nue? Je collais mon oreille à la porte, mais aucun bruit ne me parvint. Je frappai, et un instant plus tard Bastien m'ouvrit, rayonnant comme à son habitude. A chaque fois que je le voyais, il semblait davantage épanoui que la dernière fois. Son travail d'accompagnateur pour jeunes en difficultés avait l'air de le développer aussi bien physiquement que psychologiquement. Sachant pertinemment que je n'aurais jamais pu faire cela, je le respectai grandement.
"Camille m'avait prévenu que tu devais passer la prendre, mais elle a fini par s'endormir sur mon canapé. Que veux-tu, elle a passé les trois derniers jours à faire le tour des boîtes de nuit à l'occasion de l'enterrement de vie de jeune fille d'une amie... Je trouve ça tellement ridicule!" me lâcha-t'il dans un éclat de rire.
Je lui rendis son accolade, tout en me demandant : si Camille était ici, et ses habits en bas, dans quel état était-elle?
Yo les gars je reviens Ah, je vends une bonne réplique de M14 d'airsoft dans les 200e, MP si intéressé
M'approchant en catimini de la porte, j'hésitai à l'ouvrir. Il ne semblait y avoir aucun résident aux alentours, et j'étais fortement intrigué par ces gémissements et ces rires étouffés. Etait-ce ma cousine et sa voisine de pallier? N'y tenant plus, j'entrouvris la porte, le cœur battant, et glissa un œil à l'intérieur. Rien dans le hall d'entrée. Cet appartement avait l'air spacieux et bien éclairé, en témoignaient le blanc des murs et la hauteur du plafond, auquel pendait un lustre aux ornements gravés à même le verre.
Les bruits semblaient venir du salon. Lentement, je m'y dirigeai, admirant au passage les magnifiques photos encadrées aux murs de paysage que je devinais africains. Arrivé sur le seuil de la pièce, j'osai regarder dans la direction des cris, et mon cœur manqua un battement : ce n'était pas ma cousine, mais une parfaite inconnue. La réaction logique aurait été de sortir immédiatement, mais le doux spectacles de leurs corps gracieux pris dans une danse sensuelle m'empêchait de m'en aller. L'une d'elle avait de petits seins fermes, aux tétons qui paraissaient durs, tandis que l'autre offrait à la langue de sa compagne une poitrine rebondie et généreuse, elle aussi bien ferme.
Je pouvais observer à loisir leurs croupes admirablement formées, et m'apercevais que leurs doigts se perdaient réciproquement dans leurs parties intimes. Elles semblaient tout à fait absorbées par leurs ébats, aussi commençai-je à plonger ma main dans mon pantalon. Mon sexe s'était déjà dressé depuis un moment, et rien que le contact avec ma main le fit tressaillir. Je me caressai au rythme de leur va-et-vient , sans même réfléchir à ce que je faisais. Soudain, l'une d'elle commença à ralentir. Ne sachant où me mettre, je remballai en vitesse mon pénis, et sortis le plus discrètement de l'appartement. Une fois la porte refermée derrière moi, je collai mon oreille contre : elles avaient repris leur relation. Avec peine, je repris mon souffle, avant de penser que je n'avais toujours pas retrouvé ma cousine...
Je prends de plus en plus de plaisir à venir partager mon esprit détraqué avec vous, faut que je me surveille
La baie vitrée était entrouverte, et les vêtements négligemment jetés sur le canapé affirmaient mes soupçons. Cependant, pourquoi était-elle partie se baigner alors qu'elle savait que je passais la prendre, si ce n'est pour une seule raison, que je n'osais formuler, de peur que le simple fait d'y penser ne l'empêche de se réaliser. Je fouillai le tas d'habits, et quelle ne fut pas ma surprise d'y trouver sa culotte et son soutien-gorge, encore tièdes! Sans même les approcher de mon visage, je sentis l'odeur que le corps de ma cousine y avait laissé. Avec une excitation grandissante, je me dirigeai avec précautions vers la piscine, et ce ne fut que lorsque je me trouvai à une dizaine d'elle que je compris d'où venaient le clapotis : un jeune homme ramassait les feuilles et les branches que la tempête avait arrachés aux arbres entourant l'espace aquatique, et qui flottaient maintenant sur l'eau, pareils à de petits cadavres. Je lui fis un signe amical, qu'il me rendit, avant de reprendre son labeur.
Je retournai dans l'appartement, ne sachant que penser. Je décidai de le fouiller à nouveau, ce qui fut sans résultat. Pourtant, je n'avais oublié aucun endroit, aussi bien caché fut-il. Il régnait un calme de mort dans toutes les pièces, et le seul bruit qui persistait à emplir mes oreilles était le mouvement de l'eau, dehors. Où pouvait-elle être?
Un rire lointain me parvint alors. Je ne pus déterminer que vaguement sa provenance, et, m'y dirigeant tant bien que mal, je me trouvai subitement dans le couloir intérieur du bâtiment, qui reliait les appartements entre eux et s'ouvrait sur la route par un escalier de secours. Les rires se firent plus forts, plus proches, et, reprenant mon pistage, j'aboutis finalement devant la porte d'un appartement voisin de celui de ma cousine. Je frappai à cette dernière, résolu à demander à la résidente - qui, selon l'étiquette fixée, s'appelait Lisa - si elle n'avait pas vu Camille de la journée récemment.
Aucune réponse, mais les rires continuaient de résonner, désormais sans nul doute en provenance de cet appartement. Je tentai de nouveau d'attirer la propriétaire, sans succès. Je remarquai subitement un détail : ces rires ne venaient pas d'une seule personne, mais de deux. Et visiblement, c'étaient des voix de femmes...
Je me réveillai en sursaut, ne sachant plus si j'étais encore dans un rêve ou bien ancré dans le monde réel. J'étais sur le canapé, mon portable à la main. Je fus pris d'une peur subite, et, voulant vérifier la bien fondé de cette crainte, je lus mon historique d'appel : nulle trace du numéro de Camille. Ainsi j'avais fantasmé tout cela.
Ne pouvant me résigner à passer du temps seul, je décidai de l'appeler - dans la vraie vie, cette fois.
Elle accepta mon offre, avec un enthousiasme non masqué, et cela fit étrangement écho à ce qui s'était passé dans mon rêve. Je réprimai un sourire, et lui dis que je passerai dans la demi-heure. Montant dans ma voiture, je décidai d'allumer la radio, afin de voir si les mêmes chroniqueurs débitaient les mêmes platitudes que celles que j'avais imaginées dans mon sommeil, mais ce ne fut pas le cas. Pourquoi voulais-je à tout prix que ce rêve devienne réalité? Je n'avais pourtant pas vécu d'expérience avec ma cousine depuis notre début d'adolescence, et depuis nous n'avions plus entretenu qu'une relation complice de cousinage.
Lorsque j'arrivai chez elle, elle n'était pas sur le palier à m'attendre. Je sortis de mon véhicule et frappai chez elle : pas de réponse. Je me permis d'entrer, comme nous l'avions toujours fait entre membres de la famille. Camille possédait son propre appartement, au rez-de-chaussée d'une résidence plutôt bien entretenue, où régnait une odeur agréable de chlore due à la piscine que se partageaient les habitants. Je ne le trouvai nulle part, et commençai à songer à rentrer chez moi, lorsque me parvint un bruit de clapotis. Il semblait qu'elle était dans la piscine...