6 B
2 C
3 A
Si j'ai bien compté
Le 16 septembre 2020 à 12:39:04 banquetanal a écrit :
Tu me régales avec les sweet quotidiennes kheyou un vrai régal après des journées de 10hLe 16 septembre 2020 à 12:40:47 Howtorsa6 a écrit :
Le 15 septembre 2020 à 20:32:37 AthelstanDagon a écrit :
B pour l'instant j'attends le pavéAh t'es là aussi khey, je te vois sur mass effect
Go mp si ta d'autre perle j'ai trouvé cette perle hier seulement
merci c'est gentil
Chapitre X
Alors que l'agitation règne encore dans le Donjon Rouge, vous vous retrouvez seul, avec Erryk Sand, Mannis Belmore et Aenar Velaryon, dans la Salle du Trône. Le Trône de Fer se dresse dans toute sa hauteur, face à vous, et étend son ombre au bout de la salle.
- Ce bon vieux trône avait presque fini par me manquer. Pas vous ?
- Il n'y a que vous qui en rêviez jour et nuit, Sand.
- Rabat joie.
- Il n'y a pas matière à se réjouir. Nous sommes toujours en guerre. L'Usurpateur marche toujours sur Port-Réal. Et nous avons perdu notre roi.
- Alors, qui va gouverner, maintenant ? Ce n'est pas Aemon, si ?
- Non. En vertu de nos lois, la régence échoit à la reine mère Maerena.
- E-et est-ce que c'est une bonne chose ?
- Eh bien ...
- En fait ... Que dire ...
- Elle a de la chance d'avoir de bons conseillers.
- Silence. Ne remettez plus en question les capacités de la reine régente en ma présence.
- Bref. Combien de prisonniers avons nous capturé, lord Erryk ?
- Des tas. Pour la plupart, des chevaliers et des nobles du Bief et des Terres de l'Orage. Notamment lord Caswell, lord Torth, et lord Rowan. Lord Tarly a été tué au cours des combats, semble-t-il, de même que lord Connington. Les plus puissants seigneurs sont en route aux côtés de lord Andréas, cela dit. D'après ser Judas Whent, lord Swann - le commandant de la garnison - détient des informations profondément confidentielles sur la conduite des opérations de l'Usurpateur.
- Il faudra l'interroger.
- Un travail pour le futur Maitre des Lois.
- C'est exact. Messieurs, vous pouvez disposer. Quartier libre, jusqu'à l'arrivée de la reine.
Chacun vacant à ses occupations, vous décidez de vous rendre dans les appartements d'Aenar, qui s'est arrogé les quartiers du Maitre des Navires.
- Lord Noirécume ! Entrez, je vous en prie. vous vouliez me dire un mot ?
- Oui.
- Quoi donc ?
- Eh bien ... comment, dire ... Avec tous les évènements, je suis un peu perdu. Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
- Maintenant ? on pille les réserves de vin et d'abricots du Donjon Rouge. On se tourne les pouces, on attend que nos hommes aient fini de saccager la ville, que la reine arrive. Ce qui compte, c'est ce qui se passera après.
- Et qu'est-ce qui se passera après ?
- La guerre reprendra. Pas seulement celle que nous devons mener contre les Baratheon.
- Celle qui vous oppose les uns aux autres.
- Oui. Un équilibre avait fini par se trouver, sous le roi Aegon, entre les différentes factions qui se disputaient la prédominance au conseil. A la fin, les choses étaient assez simples. Il y avait Erryk d'un côté, moi de l'autre. Mais le roi est mort, et cet équilibre est rompu. Lord Erryk va tenter d'accroître encore son influence sur la reine, de nommer ses pions au conseil et de faire sa loi à la Cour.
- Parce que vous n'allez pas faire la même chose ?
- Le pouvoir ne m'intéresse pas. La gloire me suffit.
- Dans ce cas, qu'est-ce qui vous pousse à vous opposer à lord Erryk ? Vous pourriez vous allier: à lui le pouvoir, à vous les honneurs et ...
- Erryk ne veut pas d'alliés. Il n'a que des ennemis et des pions. S'il parvenait à obtenir l'emprise absolue qu'il souhaite sur la couronne, nous serions tous deux menacés. Je serai en première ligne, parce que j'ai 20 000 hommes dans Port-Réal et les faveurs du Conseil. Mais vous êtes le Seigneur de la Treille, c'est un titre important. Une fois qu'il en aura fini avec moi, il veillera à vous soumettre ou à vous éliminer à votre tour. Mais vous devriez ne pas vous mêler de ça, c'est trop dangereux. J'en fais mon affaire. J'ai une ... un informateur auprès de lui, je serai averti. Veillez sur vous. Ne vous laissez pas approcher par des hommes dont vous ne soyez certains de la loyauté.
A > Très bien, messire, j'y veillerai.
B > Y'a rien que je puisse faire pour vous aider ?
C > C'est étrange, lord Erryk aussi vous dépeint comme un danger public.
Le 16 septembre 2020 à 07:26:38 banquetanal a écrit :
B
On a une marine à gérer
Nous voilà à 6 B, je commence à écrire la suite, je vais essayer de l'envoyer plus tôt qu'hier
Pour le moment on en est à
1 A
5 B
3 C
1 D
Quelques heures plus tard, à l'intérieur du Donjon Rouge ...
- Père, de grâce, dites-moi. Que se passe-t-il, là-bas ?
- C'est ... c'est la déroute. Je n'ai plus assez d'hommes, je ne pourrais plus tenir la place très longtemps.
- Vous voulez dire que les Targaryen vont prendre le château ?
- Il me faut penser à ta sécurité, ma fille. C'est tout ce que je peux encore sauver.
- Que va-t-il advenir de vous ?
- Les Sept seuls le savent. Ne te soucie pas de moi. J'ai failli à mon roi. Je t'ai failli, Rowena. J'aurais du te laisser à Pierheaume, avec ta mère et tes frères.
- Les reverrons nous un jour ?
- ...
- Tu dois te cacher, Rowena. Fais-toi passer pour une servante. Mets toi en lieu sûr. Dans les appartements du Maître des Lois, tiens. Ce n'est pas là qu'ils iront chercher en premier lieu.
- Dès maintenant ?
- Oui. Abandonne tes perles et tes bagues, elles te trahiraient.
Rebecca exécuta les demandes de son père, et, mesurant qu'elle ne le verrait sans doute plus jamais, elle le serra dans ses bras une ultime fois.
- Va, ma fille. Adieu.
Juste après le départ de Rebecca, lord Felton Swann reçut la visite du Commandant du Guet.
- Lord Swann. Vous m'aviez demandé ?
- Commendant Quinter. Enfin. Avez-vous fait hisser les pots de feu grégeois au sommet des remparts ?
- Non.
- Pardon ?
- J'ai eu une autre idée.
- Qui est ?
- De vous mettre aux fers ici et maintenant, lord Swann. La mascarade a assez duré, je n'ai aucune envie de mourir aujourd'hui. Ni moi, ni mes hommes. Vous êtes désormais prisonnier du roi Aegon Targaryen. Je me suis occupé de tout, ne vous en faites pas. La première chose que vous allez faire est de proclamer la reddition du Donjon Rouge.
- Jamais ! Je ne me rendrai pas, je ne cèderai pas, je ne me retirerai p-
- Comment vous disiez, tout à l'heure ? "Tu es la dernière chose qu'il me reste à sauver", c'est ça, lord Swann ? Quelle scène émouvante. Ce serait dommage que votre fille ... vous voyez ce que je veux dire ?
- ...
- Où doit avoir lieu la reddition ?
- Sous les portes, elles sont grand ouvertes.
C'est ainsi qu'au terme d'une bataille d'une nuit, fut conclu le Siège de Port-Réal. Lord Felton Swann remit son épée à lord Mannis en personne, et tous ses chevaliers se rendirent, rapidement emprisonnés par les Manteaux d'or. Les hommes Targaryen s'engouffrèrent dans le palais, pour s'assurer de l'absence de dangers et en prendre le contrôle total.
- C'était vous qui aviez tramé cette arrestation ?
- Evidemment, qui veux-tu que ce soit d'autre ?
- Je vous reconnais bien là, lord Erryk.
- Vous auriez pu le faire plus tôt !
Alors que vous vous prépariez à entrer dans le Donjon Rouge, un jeune messager dévale l'avenue au triple galop, égosillant à en recracher ses poumons.
- Messires !!! Messires ! Le roi est mort ! Il a été tué lors de la bataille. Nous apportons son corps au Donjon Rouge.
Tous les cinq, vous observez un silence où se mêlent respect et nonchalance. Vous êtes moins attristés que vous ne l'auriez cru, mais vous tâchez d'affecter la consternation.
- Vive le roi Aemon.
- Vive le roi Aemon.
- Vive le roi Aemon.
- Vive le roi Aemon.
- Vive le roi Aemon.
Et une fois ces mots dits, vous devinez, aux œillades entrelacées que s'échangent les seigneurs du Conseil, aux lueurs multiples qui s'avivent dans leurs regards, et à leur manière de mimer l'indifférence tout en scrutant les moindres expressions de leurs pairs, que le royaume vient de basculer dans une nouvelle ère, et que le Jeu des Trônes vient de commencer.
Que faire ?
A > Se rapprocher de lord Mannis
B > Se rapprocher d'Aenar Velaryon
C > Se rapprocher d'Erryk Sand
D > Ne rien faire
Les intrigues de la cour sont un jeu complexe, et vous sentez très vite que vous aurez besoin d'aide pour lire les évènements, comprendre et percevoir les manœuvres des uns et des autres, connaitre les enjeux de chaque mouvement et les desseins de chaque joueur. Chaque personnage évidemment lira les évènements passés et présents avec sa vision personnelle et biaisée des choses.
Vous ne pouvez choisir qu'une seule personne, parmi les trois citées. Quelle que soit la personne que vous choisirez, les deux autres seront avertis de votre proximité. Ce choix ne vous engage pas pour le reste de la fic ni de la saison, évidemment.
Chapitre IX
- Oui, Majesté.
Vous adressez une ultime révérence au Roi des Sept Couronnes. Puis, vous retournant, vous vous précipitez vers les campements où se trouvent les compagnies mercenaires. A cette heure là, la plupart des hommes sont ivres à des degrés divers, mais la charge subite qu'avaient lancé les Baratheon les avaient mis en état d'alerte. Lorsque vous les trouvez, c'est le branle-bas de combat dans leurs rangs. Vous cherchez leur commandant du regard, ne sachant trop à quoi s'en tenir concernant leur loyauté.
- Qui est votre commandant ?
- C'est moi ! Qu'est-ce qui se passe, monseigneur ? on a du travail ?
- Nous sommes attaqués.
- Où est le roi ?
- Ne vous occupez pas du roi. L'ennemi abat ses dernières cartes. Si nous le brisons cette nuit, il ne s'en remettra pas. Nous allons attaquer nos ennemis par le flanc, et nous emparer de la porte du Dragon, tant qu'elle est ouverte. Prévenez l'ensemble des compagnies. Dites aux Erre-Au-Vent et aux Puînés de tenir la Route de l'Or; cela devrait suffire.
- A votre service, lord Noirécume. Nous serons prêts à charger dans cinq minutes.
- Bien. Je vais préparer mes hommes.
Vous rentrez à la hâte dans votre campement, pour retrouver vos hommes. Ceux-ci, alertés par la charge, achevaient tout juste de revêtir leurs armures et d'empoigner leurs épées.
- Qu'est-ce qu'il se passe, lord Célestin ?
- Nous sommes attaqués ! Rangez-vous en ordre de bataille ! Et apportez-moi mon cheval !
- Tenez, le voici !
Dwight surgit auprès de vous, monté sur son cheval, dont il tient les rênes à une main. Dans l'autre, il tient celles du vôtre. Vous les empoignez, et enfourchez votre destrier.
- Merci, Dwight. Tiens, et reste auprès de moi, on ne sait jamais !
- Nous sommes prêts à combattre, messire !
Vos hommes scandent à tue tête des "Vive le Roi !", des "vive lord Célestin !" et des "à l'assaut", et il émerge de votre camp une grande clameur qui monte jusqu'au ciel. Leur loyauté, dont vous doutiez encore un instant plus tôt, vous est définitivement acquise. Les acclamations qui vous sont destinées vous emplissent d'une nouvelle ivresse, et l'envie vous prend soudain de prendre la parole:
- Une nouvelle ferveur s'élève ! La victoire est imminente !
- Vive le roi ! Vive lord Célestin ! Vive le roi !
- Cette nuit, la terre sera souillée par le sang orageois !!! En avant ! Au Trône de Fer ! Pas de quartier !
- Vive le roi ! Feu et Sang !
- A LA GUERRE !!!
- VIVE LORD CÉLESTIN !!!!!
Et c'est ainsi que, quelques instants plus tard, entouré de preux chevaliers et de cavaliers mercenaires, vous menez votre première charge. Trois mille cavaliers s'élancent au triple galop, lances abaissées, dans un rugissement abominable, vers les lignes ennemies. Loin derrière vous, dix mille fantassins emboitent le pas à la cavalerie, tandis que loin devant, la Porte du Dragon déverse un flot continu de soldats ennemis, qui tentent d'atteindre le campement.
Le choc entre les deux armées est effroyable. La charge enfonce, broie, piétine les orageois pris par le flanc, qui tentent de fuir dans le plus grand désordre. Mais très vite, la bataille sombre dans une mêlée confuse, brutale, sanglante. Du haut de votre destrier, vous taillez à droite et à gauche, vous frayant un chemin sanglant à travers les Baratheon. Mais votre cheval est criblé de flèches, que l'on tire du haut du rempart, et s'effondre au sol dans un hennissement infernal. Vous bondissez hors de vos étriers, pour atterrir au sol, où vous combattez tant bien que mal aux côtés de Dwight.
Vous êtes vite rejoints par votre infanterie, et par des renforts fraichement débarqués, envoyés par Aenar Velaryon. Peu à peu, la mêlée tourne à votre avantage, et les Baratheon, pris en étau entre le campement et deux armées, sont massacrés.
- Lord Noirécume, nous tenons les portes.
- Combien d'hommes avons nous perdu ?
- Beaucoup. C'est impossible à dire avec précision. Mais les Baratheon ont donné beaucoup de leurs forces dans cet assaut, et leurs espoirs de remporter la victoire en sont grandement diminués.
- Autre chose ?
- Aenar Velaryon attaque le rempart est. Il a des difficultés.
- Comment va le roi ?
- Je l'ignore. J'ai envoyé des hommes s'enquérir de son état. En attendant, nous allons entrer dans la ville.
Chapitre VIII
Pour la première fois depuis le début de votre aventure, vous apercevez la capitale, ses collines, ses remparts, son Donjon et son Grand Septuaire. L'espace d'un instant, un étrange sentiment prend votre cœur, et, béat, vous contemplez la capitale.
Mais, très vite, vous êtes rattrapé par les évènements. L'ensemble de la flotte targaryenne est passée en cadence de combat, et vous ordonnez à vos navires de suivre le mouvement. Ordre est donné aux soldats de se préparer au débarquement, et peut-être à la bataille. Peu à peu, vous approchez des rivages de la ville, et peu à peu, se distingue l'agitation des hommes de l'ennemi, sur la plage et sur le rempart. Ils fourmillent par milliers, au loin, rassemblés sous leurs bannières.
- Ils ne sont pas prêts, ça se voit à trois lieues.
- Nous n'allons pas nous battre aujourd'hui, si tout se passe bien. Pour le moment, nous devons seulement les encercler.
L'aile droite de la flotte, constituée des navires du roi, des lords Celtigar, Bar Emmon et Noirécume, ainsi que d'une partie des galères mercenaires, atteint la terre ferme en premier. Vous débarquez sur une vaste plage, située un peu au nord de la ville, loin de la portée des arcs ennemis. La flotte targaryenne vomit un flot continu de fantassins, de chevaux, de chevaliers en armure, de chariots chargés de toile, de provisions et de poutres monumentales. Vous supervisez le débarquement de vos propres troupes, avec l'aide de vos commandants, gardant un œil sur les portes de la villes. Encore ouvertes, elles voient s'engouffrer entre elles des milliers et des milliers de pouilleux, qui espèrent trouver la sécurité derrière les murs de la ville.
- Noirécume !
- Lord Mannis. C'est le grand jour.
- Taisez-vous et faites ce qu'on vous ordonne.
- O-oui Seigneur Main. Quels sont vos ordres ?
- Nous allons établir notre campement à bonne distance du mur d'enceinte. Vous et vos hommes serez positionnés à la droite du roi, et à la gauche de nos mercenaires.
- Oui, Seigneur Main.
Quelques heures plus tard, le siège est en ordre. Au sud et à l'est, la flotte Velaryon bloque la baie et la Néra, tandis qu'au nord et à l'ouest, une trentaine de milliers d'hommes empêche tout ravitaillement terrestre. On creuse des fossés que l'on garnit de pièges, dont la terre extraite servira à édifier de petits murs protégeant vos camps d'une attaque par derrière. La nuit tombe sur une capitale assiégée.
Et, contre toute attente, la vie reprend son cours. Vous vous habituez très vite à la vie de camp - d'abord parce que vous avez vous même campé aux côtés de ser Jack par le passé. De temps à autres, vous inspectez vos hommes et partagez quelques verres de vin avec eux. La plupart du temps, nonobstant, vous restez dans votre tente, à étudier de vieux ouvrages sur la poliorcétique, que vous avez emporté en douce de Peyredragon. Vous recevez également la visite fréquente de Jesus et de Dwight. Tous deux s'ennuient: le premier attend la fin des combats pour racheter une taverne dans la capitale, le second attend leur commencement pour échauffer son épée. Du côté de Port-Réal, le silence est total, mais vous remarquez, au fil des jours, d'immenses colonnes de fumées qui s'élèvent de la ville. Elles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus denses.
Voilà désormais une dizaine de jours que le siège a commencé. Tous les soirs, le roi rassemble sous sa tente ses principaux bannerets et conseillers afin d'y partager le souper.
- Majesté, nous avons reçu un corbeau des Jumeaux. Lord Arryn est parvenu à s'emparer de la place. Lord Frey s'est rendu, mais il garde un œil sur lui.
- Bien.
- Mais lord Andréas accourt vers le sud, comme nous l'avions prévu. Lord Godric veut en profiter pour prendre Vivesaigues.
- S'il y parvient, étant donné l'avancée actuelle des choses, les Tully devraient se rendre, et nous contrôlerons tout le Conflans.
- Mais nous devrons nous défendre seuls contre Andréas.
- Port-Réal se rendra avant qu'il n'arrive, c'est évident.
- Je suis de cet avis.
- Comment pouvez-vous en être si sûr ?
- Tu n'as pas remarqué les grands feux qu'ils allument ?
- Si.
- Ce sont les cadavres qu'ils brûlent. Ils meurent par milliers, à l'intérieur. Ils sont déjà à court de nourriture pour une part importante de la population.
- Oh, je compr-
- ON NOUS ATTAAAAAAAAQUE !!!! ON NOUS ATTAAAAQUE !!!
- Qu'est-ce qui se passe ?
- DE LA CAVALERIE MESSIRE !!!! DES CENTAINES, DES MILLIERS !!!! DROIT SUR NOUS !!!
Tous les seigneurs se dressèrent d'un bond, tirèrent leur épée et se précipitèrent hors de la tente.
- Regardez, Majesté !
La porte du Dragon était grande ouverte, et une colonne infernale de chevaliers orageois s'élançait à travers elle. Dévalant les prémices de la Route Royale, la cavalerie fonçait tout droit vers la tente du roi, qui se distinguait des autres par sa taille et sa position. Leur objectif était clair: l'abattre rapidement, et briser l'armée adverse en l'espace d'un battement de cil.
- Ils vont tomber en plein dans nos pièges.
- Non, ils vont réussir à passer. Ils sont trop nombreux pour que les pièges les éliminent tous.
A peine la Porte du Dragon avait-elle craché sa nuée de chevaliers qu'une autre s'en échappait, deux fois plus importante.
- Qu'est-ce que vous disiez, déjà, lord Erryk ? "Ils vont se rendre", c'est ça ?
- C'est exactement ce qu'ils feront, une fois que nous les aurons repoussés.
- Encore faut-il y arriver !
Les premiers orageois galopaient, tête baissée, sur les pièges disposés par le roi. La plupart voyaient leurs chevaux s'effondrer, et s'empaler à des piques cachées sous des feuillages dans des hennissements pénibles. Mais ils étaient aussitôt piétinés par ceux qui les suivaient, écrasant leurs cadavres. La charge Baratheon allait pénétrer dans le campement. Voyant l'état des choses, lord Mannis et lord Erryk partirent, chacun dans leur direction, afin de rassembler des hommes. Autour du roi, se rassemblaient déjà quelques chevaliers hâtivement préparés.
- Que l'on m'amène mon cheval !
- Majesté, c'est trop dangereux ...
- Le plus important est que nous brisions notre ennemi avant d'être brisés nous même. Nous ne pouvons pas nous replier. Je vais les combattre et les repousser ici. Rassemblez nos mercenaires, dites leur de contre-attaquer immédiatement et de bloquer nos portes.
- Mais ...
- FAITES CE QUE JE VOUS DIS !!!
A > Obéir au roi, rassembler vos hommes et les mercenaires pour briser l'ennemi et prendre les portes.
B > Rassembler quelques centaines d'hommes Noirécume pour sauver le roi.
Chapitre VII
- Il me semble que nous ferions mieux d'assiéger la ville, comme le suggère lord Erryk. Mais nous devrions aussi nous préparer à contrer lord Andréas s'il parvenait à nous atteindre.
- Cela va de soi.
- Peut-être pourrions nous demander à lord Arryn de suivre lord Andréas jusqu'à Port-Réal, afin de nous venir en renfort lorsqu'il attaquera ?
- C'est profondément stupide. Lord Baratheon n'aura qu'à faire demi-tour en chemin et écraser l'armée de renfort qui lui collera aux basques.
- Bien. Nous embarquerons demain pour Port-Réal, où nous poserons le siège devant la ville. Nous devrons obtenir sa reddition avant que lord Andréas ne nous atteigne, mais nous nous préparerons au pire.
- Bien, Votre Majesté.
- La séance est levée. Nous nous reverrons demain, que les Sept vous protègent.
- Vous avez une très jolie flotte, lord Célestin.
- Mes navires sont moins solides que ceux de lord Velaryon.
- Et alors ? Y a des litres et des litres de vin de la Treille dans les cales, y'avait pas ça chez lord Velaryon.
- Evitez de tout vider, tous les deux.
- Il nous en restera juste assez pour le voyage du retour, vous en faites pas.
- ...
Ainsi se poursuit le court voyage vers Port-Réal. Il ne durera que deux jours et deux nuits.
La deuxième nuit sera pour le moins troublée. Toute la nuit, captif de vos songes, vous n'aurez de cesse de sentir une présence inquiétante auprès de vous. Vous devinez le regard empli de joie perverse qu'elle pose sur votre visage, vous sentez son souffle ardent sur vos épaules. C'est la Sorcière, qui, comme autrefois, s'immisce vos rêves.
- Célestin.
- O-oui ?
- Bientôt, à Port-Réal, le Destin va parler.
- Quoi ?
- Lorsqu'il rugira, suis ses ordres.
- Ses ordres ? qu'est-ce que ...
- TERRE EN VUE !!!! TERRE EN VUE GNEUGNEU LO TERRE ON VUE LO !!!!
- ...
la sweet est imminente, je l'ai split en deux chapitres
ci-joint une carte de Port-Réal pour que vous visualisiez à peu près à quoi ca ressemble vraiment
Le kolossal pavé de Cherche-Roi
- y'a jamais eu de feu grégeois sous le donjon rouge (enfin sauf dans les livres quand cersei l'utilise mais je crois qu'elle l'avait mis là "à la main" ) et y'en a plus sous Port-Réal ( sauf les réserves de la Guilde )
- les chevaux peuvent bien être déplacés par bateau
sinon tu as vu juste sur Aenar et Erryk, ils s'opposent moins par conviction que par intérêt politique, l'un veut cacher ses passages secrets, l'autre veut les révéler, ce qui rend son argumentation sur le fond du problème bancale et hâtive
Chapitre VI
- "Baltringue" ? Ce sont tes dernières paroles ?
Ces quelques mots suffirent à figer le public.
- Q-quoi ?
- Euh ... il plaisantait, là ?
- Mais oui ma chérie, il va pas vraiment le tuer.
- Fermez-la, je veux entendre ce qu'il a à dire avant de crever.
- Célestin, ne ...
- E-e-espèce de c-candau-
VLAN !!!!!
La tête ensanglantée de Gommon choit sur le gravier, en même temps que son corps s'affaisse, exhalant des ruisseaux de sang.
- Mais je pense qu'il pensait pas que j'allais en arriver là. Il pensait que ce serait tabou.
- ...
- Ben non, c'est pas tabou.
Sur ces mots, vous faites volte-face, pour retourner aussitôt à la forteresse à pied. Vous laissez derrière vous une assemblée muette de stupeur. Quelques filles éclatent en sanglots, Aenar tire une moue déconfite, Nyle est pris de tremblements, et le prince Aemon, livide, fixe le cadavre. Finalement, le Maitre des navires se lance à votre suite.
- Lord Célestin !
- Ser Aenar. J'ai dit quelque chose qu'il fallait pas ? Elles ont toutes l'air choquées, là-haut.
- Ce type que vous avez tué, c'était Gommon Ferboys.
- Ferboys ? Quel genre de maison est-ce que c'est ?
- Ce sont les bannerets les plus puissants du Prince de Dorne. Mais parmi les demoiselles que vous avez choqué, il y avait aussi une Dayne et une Rougefort. Autant de maisons dont vous vous êtes attirés la haine.
- J'en ai des frissons.
- Je ne peux que vous recommander la plus grande prudence. Surtout avec les dorniens, ce sont des gens ... épicés.
- Qu'ils viennent me chercher des noises, ils savent ce qu'il restera d'eux après coup. Merci du conseil, nonobstant.
- Ce n'est pas tout. Regardez la mer, au large.
Suivant son instruction, vous braquez votre regard à l'horizon, et parvenez à distinguer une vaste flotte, qui s'approche de l'île de Peyredragon.
- Qu'est-ce que c'est ? D-d-des ennemis ?
- Des mercenaires, payés par mes soins.
- A quoi vont-ils nous servir ?
- A attaquer Port-Réal.
Le conseil de guerre du roi se tient dans la Salle de la Table Peinte, et, en votre qualité de Sire de la Treille, vous y avez été convié.
- Messires, Votre Majesté, Seigneur Main.
Vous prenez place, à côté d'Aenar Velaryon.
- Bien, nous pouvons commencer. Il sera question aujourd'hui de l'avancée de nos plans dans le Conflans, les Terres de la Couronne et les Marches de Dorne. Seigneur Main, où en est lord Arryn dans ses manœuvres ?
- Il a battu l'armée de lord Tully à Harrenhal, et obtenu le ralliement de plusieurs maisons mineures qui n'avaient pas prêté allégeance à l'Usurpateur. Les Nerbosc et les Vance, notamment. Il remonte désormais la Route Royale vers les Jumeaux, afin d'éloigner l'armée que lord Andréas envoie à sa poursuite.
- Combien d'hommes compte cette armée ? Qui la commande ?
- On estime qu'ils disposent d'à peu près 50 000 hommes, sous le commandement d'Andréas Baratheon en personne.
- C'était suicidaire de la part de lord Arryn de se couper de la Porte Sanglante, il ne peut plus se replier désormais. Et il ne peut pas affronter 50 000 hommes avec la moitié de ces effectifs.
- Lord Vance et lord Nerbosc peuvent attaquer les Jumeaux par l'ouest, et lui par l'ouest. S'il y parvient, il pourra traverser la Verfurque et menacer Vivesaigues. Ce sera une épreuve de rapidité. Lord Godric nous aura permis de gagner beaucoup de temps.
- Son armée vaut encore beaucoup plus que le temps qu'il se propose de nous offrir.
Vous ne connaissez pas grand chose à la géographie de Westeros, et strictement rien à la stratégie, mais vous tentez de suivre la conversation.
- E-et combien d'hommes reste-t-il à Port-Réal, dans tout ça ?
- Une vingtaine de milliers. Les Tyrell croient que les Dorniens vont les attaquer par le Sud, ils ont rappellé une bonne partie de leurs troupes dans les Marches de Dorne. Ils protègent également leurs rivages d'une éventuelle attaque de lord Noirécume. Les Baratheon font de même à l'Est.
- L'avantage que procure la supériorité maritime.
- Bien. De combien d'hommes disposons nous pour attaquer Port-Réal ?
- En comptant les cinquante navires Noirécume que Célestin a mis à notre disposition, nous pouvions compter 200 galères et dromons. Aujourd'hui, Majesté, les mercenaires que j'ai ralliés à votre grandeur doublent nos effectifs. Je m'emparerai de Port-Réal avec 40 000 hommes.
- Sa Majesté n'a-t-elle pas l'intention de s'acquitter de cette tâche en personne ?
- Bien sûr que si.
- Navré, Aenar, mais il ne peut pas y avoir de gloire que pour vous !
- Je respecte la décision de Sa Majesté.
- Ce sera un combat difficile. Le Donjon Rouge est très bien défendu.
- Il existe des passages secrets qui pourront nous mener droit au coeur du Donjon Rouge. Ou bien nous permettre d'ouvrir les portes de la ville de l'intérieur. Lord Erryk les connait, il sera ravi de nous les partager.
- Ben voyons ! Grand bien vous fasse, et après ? Est-ce qu'il n'y a pas 20 000 hommes à l'intérieur de la ville ?
- L'effet de surprise nous permettra de remporter la victoire.
- En laissant le temps à nos ennemis de fuir. Imaginez tous les prisonniers que nous ferions, si nous assiégions la ville.
- Un peu de cavalerie sur la Route de la Rose, et nous attraperons les prisonniers par centaines.
- Et puis, en cas de siège, la population serait décimée par la faim !
- Et l'armée aussi. Ils se rendront d'autant plus rapidement.
- S'ils tiennent, Andréas Baratheon pourrait redescendre au Sud et contrer nos plans. C'est un risque.
- Je vous pensais plus joueur, Velaryon.
- L'idée d'Erryk me paraît plus judicieuse.
- Et moi, je préfère celle d'Aenar. A ceci près qu'au lieu d'envoyer un simple escadron par le passage secret, nous devrions y faire passer 5000 hommes, qui s'empareraient du Donjon Rouge en un instant.
- Et vous, lord Noirécume ? Quel plan préférez-vous ?
A) Soutenir le plan d'Erryk
B) Soutenir le plan d'Aenar
C) Soutenir le plan d'Aenar, avec la variante suggérée par le Grand Mestre Raoult
Le 12 septembre 2020 à 21:10:45 jeandu26 a écrit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482188141-ddb1.jpg l'auteur j'ai besoin de ma drogue.
pas ce soir désolé
d'ailleurs tu es pas sur le serveur discord si ?