Sûrement plus de sweet en effet grâce au confinement : a voir à quelques détails près.
Je vous redis dans les prochains jours, mais sweet le week-end normalement.
Le 27 octobre 2020 à 19:24:16 Big_Mara_Ippo a écrit :
Très bon risitas, je réclame une suite clé
Merci kheyou
Le 27 octobre 2020 à 18:33:56 CensureCorleone a écrit :
Je suis entrain de lire kheyou, c'est pas mal du tout continuehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493215992-17094.jpg
Par contre t'étais pas un céléstin, t'as eu des moments de gêne/honte comme tout le monde mais t'étais loin d'être un céléstinhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496432079-kaaris-interview-or-noir-part-1-full.jpg
Mea culpa - j’aurais dû détailler plus mes années de collège avant la 3e. A ces instants, j’avais 0 amis (IRL, ça en dit long) je passais mes récrés et repas seuls, et j’étais un malaise ambulant.
Je n’étais cependant pas le pire des Célestins, mais je pense avoir eu une phase qui mérite ce surnom.
Le 27 octobre 2020 à 15:33:03 KapitaineKhey a écrit :
Jetoulu, fic de qualité supérieure, l’OP tu fais/ a fais quelles études sup?
Merci clef
Quant à mon parcours, dans le doute, je préfère ne rien dire à ce sujet. Si jamais je décide de continuer mon Risitas au delà de la seconde, la surprise aura un intérêt
CHAPITRE 13 – LE NOUVEL AN (2/2)
- C'est grand chez toi !
- Ouais, grave !
- C'est super de nous avoir invité ! Merci Cacahuète !
- Tu gères mon POTE !
Je répondais à ces exclamations par de simples hochement de têtes.
Il y a moins d'un an, vous me méprisiez. Comment aviez-vous fait pour oublier ? Parce que je suis devenu plus beau et plus populaire ? Comment faites vous pour me regarder droit dans les yeux et affirmer que notre relation est de longue date ? Serait-ce une réelle hypocrisie sans précédent ? Ou bien m'accordiez-vous si peu d'importance jadis que vous avez l'impression de m'avoir toujours connu tel quel ?
Je refoulai nonobstant ces pensées négative pour profiter de la soirée.
Je passai donc le temps qu'il restait tantôt à discuter, tantôt à chanter à tue-tête, tantôt à reprendre mon souffle sur un fauteuil en grignotant des confiseries. Il y avait une bonne ambiance, les gens étaient heureux, et cela me rendait plus gai. C'était comme si j'avais eu froid jusqu'ici.
- Eh, c'est quand on va boire ?
- Ouais, j'avoue, Cacahuète ?
J'esquissai un sourire à l'intention d'Alex, qui se tenait près de moi. Ce dernier me le rendit, les yeux plissés avec malice.
- Maintenant, si vous voulez. Il va falloir, être discret cependant. Donc tout le monde ferme sa gueule, c'est clair ?
- Pas de soucis.
Bons chiens.
Et là, je ne sais pas comment nous nous sommes pas fait cramer par mes parents, mais je vous promet que nous réussîmes à passer le portail à vingt, avec pourtant certaines filles qui gloussaient comme des poules.
Arrivés dans le square, ce fut comme si notre instinct animal reprit le dessus. Les gens se jetèrent sur les bouteilles, les filles se pressèrent de se filmer en s'allumant des petites clopes à deux, les gars à avaler le maximum de shots possibles.
Nous n'eûmes guère grand mal à nous éclipser, moi
C'était dans un petit chemin isolé, aux buissons touffus malgré l'hiver, passant au-dessus d'une rivière qui serpentait tranquillement dans doux clapotis continu. Sous l'éclairage vacillant d'un lampadaire, accoudé à un bloc de pierre massif, Alex déballait consciencieusement tout le matériel.
- Regarde ; ça c'est les feuilles.
- C'est tout fragile, c'est là dedans qu'on va fumer ?
- Tu veux fumer ça dans un cigare, trisotin ?
Alex sortit un gros paquet en plastique chargé de petites brindilles brunes.
- Ça, c'est le tabac.
Je fronçai les sourcils.
- Pourquoi ramènes-tu du tabac ?
- Comment veux-tu rouler un joint sans tabac ?
Je n'en savais rien, je ne savais pas rouler. En fait, je ne savais même pas à quoi ressemblait la substance.
Pierre sortit enfin ce qui nous intéressait tous.
- C'est minuscule en fait...
- Ça coute 20balles, cette merde ?
Nous apprendrons plus tard que nous venions de nous prendre une gigantesque carotte. D'abord, la quantité était insuffisante ; ensuite, le produit était de très mauvaise qualité, et nous dûmes avoir recours à un ciseau pour l'effriter.
- Donc tu mets un peu de tabac dans la feuille, tu effrites le truc en petites boulettes, tu les rajoutes dedans et ensuite... (Il effectua des mouvements de vas-et-viens avec ses doigts sur la feuille.) ...tu roules comme ça. Ensuite... (Il humecta un bord de la feuille avec ses lèvres.) ...tu lèches le côté collant pour que ça puisse se refermer.
Vous voyez le problème ? Sans parler du fait que nous roulions pour la première fois – ce qui donnait lieu à des sortes de patates qui ressemblaient à tout sauf à des joints – nous n'avions pas conscience qu'il fallait un filtre (ou un toncar) !
Je vous laisse imaginer le bout du joint s'émiettant, poisseux de salive lorsque nous le faisions tourner
- Allume-le, Pierre !
- Ouais, vas-y !
- ...
- Alors c'est comment ?
- Fais tourner, je veux voir !
Et ce fut ainsi que je goûtai pour la première fois à ceci. Le matériel était immonde, notre savoir faire laissait à désirer ; pourtant, ce fut la chose la plus amusante que je fis de la soirée.
Presque une heure plus tard, nous revînmes discrètement à la maison. Tout les autres invités étaient déjà rentrés, et nous considéraient d'un œil noir.
- Qu'est ce que vous foutiez ? Il ne reste plus que cinq minutes avant le décompte !
- Ça fait une demi-heure qu'on vous attends...
- Eh attendez ! Ils sentent le *jetiensàmontopic* !
- Vous venez vraiment de vous DROGUER ?
À cela, je répondis par un simple sourire. Non pas par arrogance, simplement parce que j'étais complètement explosé : je planais.
Quelques filles venaient nous poser des questions ou nous mettre des petites tapes, curieuses.
Le décompte arriva. Je ne le vis même pas passer. Déjà, l'euphorie générale avait gagné la pièce. Les gens me prenaient dans leurs bras, souriaient, et chantaient. Au milieu de tant d'amour, je songeais au Cacahuète d'il y a un an, seul, se morfondant devant son ordinateur. Avais-je réussi ? Ma chance semblait être de retour.
Cependant, il ne faut pas faire confiance à cette dernière. S'il y a bien quelque chose que j'ai appris, c'est que le hasard est un allié aussi fugitif que mortel. Il te tue avec la même facilité qu'il te sauve.
CHAPITRE 13 – LE NOUVEL AN (1/2)
Nous y sommes enfin : le jour de la soirée ; le 31 décembre, un après-midi d'hiver. L'automne rechignait à laisser place à son frère en traînant une coulée de sang à l'horizon, assortit aux feuilles brûlant d'un orange vif, tourbillonnant dans la bise qui agitait les branches dénudées des arbres squelettiques.
Dans le parc de ma ville, il y avait six adolescents : moi
Si je vous avais parlé de Sofiane lors du chapitre où je décrivais les desseins qui animaient Hannah, c'est la première fois que j'évoque Ron.
C'était quelqu'un qui avait mal évolué avec l'âge : s'il y a quelques années il plaisait auprès des filles avec ses traits fins et ses yeux noisettes, quand les autres garçons avaient grandis et s'étaient emprunts de plus de virilité, Ron avait gardé son visage d'antan ; il avait même prit de l'embonpoint.
Il n'empêchait guère que c'était un bon ami, généreux et docile – même s'il avait des tendance de ragix, comme pour compenser son absence totale de charisme.
Vous me diriez : « pourquoi nous parles-tu de lui maintenant ? ». J'y viens.
Si Sofiane et Ron étaient meilleurs amis, tout deux avaient pour intérêt la même fille : Hannah.
Lorsque j'eus vent de cela, je fus estomaqué : comment deux meilleurs amis pouvaient-ils être tout les deux sur la même personne, et cela sans se le dire ? Pierre partageait ma stupéfaction.
J'en reviens donc à notre scène, au parc, la veille du 1er. Nous étions assis tout les six, et régnait une ambiance un peu spéciale.
Sofiane
D'ailleurs, une dizaine de minutes plus tard, le parc grouillait d'adolescents de mon groupe, flânant çà et là, venant parfois me voir pour me poser des questions quant à la soirée. J'étais à présent bien intégré au groupe – voir même un peu trop à mon goût.
Voyez-vous, certains jours se contentaient de peser sur vous comme des pierres. D'autres étaient capricieux comme des chats, se défilant quand vous aviez besoin de réconfort puis faisant leur réapparition quand vous ne vouliez plus d'eux, vous bousculant, volant votre souffle. À ce jour, j'avais quasiment atteint mon sois-disant objectif de yesliferie, et des pulsions de besoin de solitude commençaient à refaire surface ; comme si mes besoins étaient décalés à la réalité. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien ; peut-être que la nature humaine est de constamment rechercher ce qu'elle n'a pas ?
Je m'étais souvent posés ces questions, sans jamais réellement obtenir de réponse à ce jour ; cela ne me déplaisait pas pour autant. Car ce sont les questions auxquelles on ne peut pas répondre qui sont les plus enrichissantes. Elles nous apprennent à réfléchir. Si vous donnez une réponse à un homme, il n'y gagne pas grand chose. Mais donnez-lui une question et il cherchera ses propres réponses.
De cette façon quand il trouvera les réponses elles lui seront précieuses. Plus la question est difficile, plus nous cherchons. Plus nous cherchons plus nous apprenons. Alors une question impossible, je vous laisse imaginer.
J'avais quitté le parc pour rentrer chez moi, accompagné de mes fidèles acolytes Pierre
De notre côté, le frère de Sofiane se chargeait de la boisson.
Nous nous retrouvâmes donc à quatre pour mater un film d'horreur dans mon salon, en attendant que les autres arrivent pour la soirée. C'étaient des rares moments où nous pouvions nous isoler à quatre, et pour cela, ils paraissaient durer le temps d'une seconde, comme un éclair un soir d'orage.
Une heure plus tard, il était temps de pousser les fauteuils pour faire de la place ; nous disposâmes un buffet de fortune sur ce qui était jadis mon petit bureau ; la table basse fut déplacée dans une autre pièce. Les invités commençaient à arriver.
Je pense qu'il est temps de vous parler du planning de la soirée. En fait, mes parents étant simplement de l'autre côté de la maison, j'avais interdit de consommer de l'alcool entre mes murs.
Je sais, c'était une idée complètement stupide, car jamais mes parents ne vinrent vérifier nos verres ; cependant, je me rendis compte avec du recul que cela servit à dissocier l'amusement de la buvette ; ce qui permit d'axer la soirée sur elle-même au lieu que ce soit sur le taux d'alcoolémie, comme l'avait désagréablement été celle chez Célestin.
Le 26 octobre 2020 à 23:03:21 Britannus a écrit :
Le 26 octobre 2020 à 22:47:26 Gravitea a écrit :
Le 26 octobre 2020 à 18:36:15 CacahueteToxic3 a écrit :
La sweet en cours d’écriture, vous savez de quoi elle traite
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480832832-risitas-hop-hop-hop.png Il nous fait le coup a chaque fois
Ça prends un peu de temps mais ça arrive, bien se passer ne vous inquiétez pas
Le 25 octobre 2020 à 23:26:22 Ubervroom a écrit :
Aieeee Tellement bref. Bon risitas en tout cas. La sweet
La sweet devrait être plus longue, tu t’en doutes
Le 26 octobre 2020 à 11:10:39 MusicienDeter a écrit :
J'apprécie fortement cette fic magistrale
Maintenant sweet hophophophttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493289131-risotas.png
crayon
Voilà comme promis ce chapitre pour introduire la décadence
+ ‘ent
INTERLUDE – CHAPITRE 12 – LA VIE CONTINUE
Le lendemain de la soirée, le joies de l'alcool et de l'appréhension dissipées, nous dûmes effectuer un peu de rangement.
Comme vous pourriez vous en douter, je ne savais quelle attitude adopter en sa compagnie ; celle de l'amant ; celle de l'ami ? Et face à ces interrogation, l'âme de célestin jadis profondément enfouie dans mon être depuis la prélude de mon ascension au lycée refaisait surface, lancinante. J'optai donc pour la solution du couard : la fuite.
Vint néanmoins l'instant ou je dus faire face à l'évidence et venir prêter main forte à mes amis qui commençaient à souligner qu'ils auraient bien besoin d'aide à base de déclinaisons d'injures plutôt variées – j'eus même le droit à une comparaison avec une configuration anatomique improbable.
À peine je croisai le regard de Jade que je compris immédiatement de quelle manière fallait-il que j'agisse. Si la veille ils étaient hypnotiques et enivrant comme l'était l'immensité d'une mer calme, le temps avait agité les flots et une tempête se préparait, la bise se changeant en rafales sèches.
Gêné, je tentai tout de même de lancer quelques sujets de conversations alors que nous nous retrouvâmes, par chance, seul à nettoyer une chambre. Néanmoins, je me ravisai promptement – c'était comme essayer de jouer à la balle avec un puits.
Nous avons terminé le ménage en partageant le silence qui s'était installé entre nous. Parfois, c'est tout ce que l'on peut partager.
Ce fut avec une certaine tristesse teinté de déception que je quittai l'appartement de mon amie.
J'avais toujours été un romantique dans l'âme. Je m'étais imaginé des scènes à faire fuir les rêveurs les plus mièvres ; j'avais sacralisé le baiser comme on aurait fait l'éloge d'un dieu. Cette expérience était un brutal à la réalité.
Vous pourriez penser que ce sont des choses qui arrivent, et que j'étais bien naïf de croire que toute les filles étaient en quête d'histoires à l'eau de rose ; mais ce qui me décevait le plus, c'était que je n'en pensais pas moins d'elle : en d'autre termes, je m'en branlais allégrement de sa personne.
Savoir que je venais de partager mon intimité ainsi que l'espoir - futile malgré moi - d'une réelle relation me couvrait d'un sentiment mêlant honte et déception. Car malgré le fait que ce fut la dernière fois de ma vie que je lui parlai, cela ne me fit ni chaud ni froid ; la vie continuait.
Le surlendemain, je sortis au parc accompagné de Wil
- Et donc vous vous êtes embrassés ?
- Oui.
- Et vous n'avez rien fait ?
- Oui.
- Menteur !
- C'est pourtant la vérité !
Wil haussa les épaules. Alex rit.
- Je ne te crois pas.
Je me suis assombri. Cela ne me dérange pas d'être traité de menteur, j'en suis un. Je suis même un merveilleux menteur. Mais je déteste être traité de menteur quand je dis la vérité.
- Laisse tomber, se résigna Alex.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Il a l'air bien plus sincère quand il ment.
Et je ne pouvais lui donner tort.
- Voilà qui me semble bien suspect, admit finalement Wil, haussant un sourcil. Et tu demande pourquoi les gens parlent à ton sujet depuis hier.
- Je ne me demande pas pourquoi, je me demande ce qu'ils peuvent bien dire.
Je passai la fête de Noël en famille. À vrai dire, je n'ai aucun souvenir de ce jour ; je m'abstiendrai donc de donner des détails.
Il restait une semaine avant ce jour, et mon groupe d'amis voulant organiser une soirée – mais à leur habitude, ils manquaient de maisons – je m'étais proposé pour les héberger.
C'était la première fois de ma vie que j'organisais une soirée, et cela promettait d'être quelque chose de sensationnel ; en effet, alors que je parlais du déroulement de la soirée avec Pierre
- Eh Cacahuète, on a eut une idée avec Pierre, l'autre soir.
- Dis moi donc.
- Ça te dirais de tester de... fumer ?
Je réprimai un léger sourire.
- Fumer ? On ne parle pas là de tabac j'imagine.
Pierre hocha la tête. Je frissonnais – agréablement.
- Tant mieux. Quitte à fumer quelque chose, je préfère toucher à une substance moins addictive et plus sensationnelle que le tabac.
Suite à ma réponse, Pierre et Alex semblaient soulagés. Nous parlâmes donc de tout ce qui touchait de près ou de loin au sujet avec un certain entrain.
Ah, comme nous étions jeunes... et naïfs ! Si je savais que j'étais là en train de commettre une terrible erreur.
Le 25 octobre 2020 à 20:42:59 Foutretactique a écrit :
il a été ddb?
moins vite, l'ami, je stickerise
Je commence actuellement à écrire
Le chapitre prépare le début d’un fléau qui a marqué mon année de seconde
Attendez donc, ne pressez pas si vite ce bouton
J’ai à présent devant moi 3/4 jours de vacances loin de la ville et je compte en profiter pour écrire
Le 23 octobre 2020 à 07:47:44 SaumonVengeur a écrit :
Sweet mon sweet raie.
Demain quille ))">
Le 20 octobre 2020 à 22:48:56 Arbrefeuillu a écrit :
Ce khey est le plus gros yes-life que j'ai jamais vu , bien joué
Et ça n'a pas toujours été le cas Heureusement que j'ai eu Macha pour me pousser en avant.
Le 19 octobre 2020 à 16:58:05 Spire_Roux a écrit :
Je t'aime clé
J'en suis qu'à la page 3 mais ça m'a rendu nostalgique de cette période des premiers amours, quand tout était encore léger
Mercl
Le 19 octobre 2020 à 16:41:00 Malcolmistic a écrit :
La fic va s'arrêter en terminale ?
A la fin de la seconde je pense
En tout cas, c'est certain qu'ici je ferais une pause.