CHAPITRE 2 - INTERLUDE : DERIVE
La colonie achevée, mes parents m'emmenèrent en Bretagne pour passer une ou deux semaines. C'est avec une certaine tristesse que je regardai pour la dernière fois le campus, songeant à tout les bons moments que j'y avait passé.
Je savais que ma peine s'estomperait dans les semaines à venir, mais je n'arrivais pas à me sortir Macha de la tête. Pour tout vous dire, je me voyais déjà prendre le train pour lui rendre visite.
Le soir, lorsque nous arrivâmes à destination, j'allai directement dans ma chambre, me réfugier dans mon lit. Tout le flot d'émotions que j'avais réussi à contenir devant mes parents durant tout le trajet se déversa d'un coup.
Je n'avais ni de casque, ni d'enceintes. Pour la première fois, je regrettai les chuchotements peu discret de Gui et le rire de Jules. Alors, je me contentai d'observer le calme, le remous de la mer non loin de la, appréciant la nostalgie du matin même.
Il y a certains silences qui valaient toute les musiques.
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Je commençai à avoir une sorte de routine, ma foi pas si désagréable.
Le matin, je me levais, je lisais (de la Fantasy essentiellement )
L'aprem, je le passais sur ma planche. Je me donnais à fond, et à force d'une faire, mes effort payèrent et je pus valider mon niveau 3.
Le soir, je marchais seul au bord de la plage, mes pensées s'envolant, loin de la Bretagne, voguant jusqu'à Macha.
Je n'avais pas reçu un seul appel de sa part et son numéro ne répondait pas. Cependant, il n'y eut pas un jour ou je ne tentai pas de la contacter.
La nuit, il m'arrivait de pleurer. Cela me faisait du bien. J'avais du mal à l'admettre, mais je me complaisais bien dans mon malheur. Comme on dit, la nostalgie, c'est la joie d'être triste.
Mes parents, je leur parlais très peu. Je ne sais pas ce qu'ils pensaient de mon attitude, mais après maintes tentative pour communiquer avec moi, ils se rendirent compte que j'avais besoin de solitude, ces temps-ci.
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Ainsi s'achevèrent mes vacances ; du moins, pas au sens propre du terme. Même si j'étais revenu de Bretagne, il restait environ 2 semaines avant la reprise des cours. Je décidai alors de profiter du temps qu'il me restait pour mieux m'intégrer encore au groupe de yeslife.
L'après-midi, ma mère m'autorisait donc à sortir environ 3-4 heures, et parfois même durant la soirée.
Durant cette pré-rentrée, je me liai d'amitié avec Anais
Je découvris donc que derrière cette barrière de yesliferie et de condescendance, se cachait des personnes faillibles, avec des qualités et des défauts.
Anais était une fille joviale, qui parlait beaucoup, pleine d'ironie
C'est donc sur cette note triste que s'acheva mes vacances, une note triste cependant teinté par l'espoir d'une renaissance proche.
Le 03 octobre 2020 à 20:17:08 MureMure a écrit :
Avant de commencer, je tenais à rectifier la notation des chapitres (vous m'en pardonnerez) calamiteuse
J'avais noté d'abord Chap 1 Macha 1/2 ; puis Chap 2 Macha 2/3
Cependant, Macha est bien le Chap 1, mais est composé de 3 parties. Voici donc la dernière :
CHAPITRE 1 : MACHA 3/3
Alors que je sortais de la salle de cours, une avalanches de questions se bousculaient dans ma tête : Comment avait-elle fait pour deviner ce qu'il y avait entre Macha et moi ? Que ferai-t-elle si elle nous surprenais "ensembles" ? Avais-je bien réagi ?
Mais surtout : Comment Macha réagirais ?
Vous vous en doutez, l'animateur qui nous fixait au loin avait bien évidement fait part de nos rapprochement (ce n'était pas JP, celui qui m'avait accueilli,
Je ne le savais pas encore, mais mes potes Gui et Jules avaient un peu trop manifestés leur enthousiasme quant à ma future déclaration alors que j'étais dans les champs avec Macha. Comme ils étaient entourés d'autres élèves (plus jeunes) ces derniers s'étaient empressés de brailler la nouvelle...
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A la pause, je décidai donc d'aller trouver Macha.
Je me sentais un peu gêné de lui reparler juste après ce que nous nous étions avoués, et encore plus par la situation. Elle n'avait pas l'air à l'aise à l'idée d'exprimer ses sentiments ; devoir les exposer de manière si crue en rapportant les paroles de la directrice la dérangerait peut-être.
Du moins, c'est ce que je pensais, car en vérité, je n'en avais strictement aucune idée. N'ayant pas d'expérience avec les filles, et harcelé par l'appréhension, je ne pouvais m'imaginer que le pire scénario.
J'aperçu du coin de l'oeil un reflet doré, et tournai la tête pour contempler la chevelure brillante et ondoyante de Macha, admiratif. Même si aux colonies, je passais mon estime de moi passait de 5/10 à 8/10, je ne pouvais m'empêcher de me questionner quant aux motivations qui auraient poussé une telle créature à sortir avec moi
Je m'avançai vers elle en abordant un air décontracté de façade. Elle me sourit, plongeant ses yeux d'une couleur hésitant entre la noisette à peine mure et les feuilles d'automne.
- Salut beauté
- Haha, salut.
Je sentis un poids s'ôter de mes épaules.
- A toi aussi ? riais-je.
- Malheureusement. (Son visage s'assombrit.) Elle a essayé de me faire la morale en m'expliquant qu'ils avaient déjà eu des histoires découlant d'amourettes de vacances, et qui ne veulent prendre aucun risque. J'ai nié en bloc et lui ai fais croire que je m'offusquais d'une telle mésentente.
- Bha, elle n'a pas été si bavarde avec moi.
Macha fit la moue.
- Ah, j'oubliais : si jamais elle nous surprends, on est viré.
QUOI ?
- Comment ça viré ?
- Elle appelle nos parents pour qu'ils viennent nous chercher.
- Fais chier !
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Suite à cette discussion, nous décidâmes de limiter les contacts physique entre nous (nous nous étions toujours pas embrassé depuis le début aya).
Le soir, nous imaginâmes dire à la directrice que je trouvais ses propos particulièrement blessant car j'étais GAY, et que cela me mettait mal à l'aise qu'elle pense cela de moi. Macha trouvait cette idée plutôt drôle, quoique réticente, mais j'abandonnai vite mon projet en imaginant que cette bonne femme pouvait à tout moment faire part de cette fausse orientation sexuelle à mes parents (et j'avais autre chose à faire que de démentir cela pour justifier ma vie privée, qui ne les regardaient pas.)
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Le lendemain, alors que nous faisions du tennis, je remarque que les animateurs ne me lâche pas du regard.
Etant déjà assez frustré de la décision de la directrice, je décidai d'aller parler à JP, l'anime qui m'avait accueilli.
- Yo JP.
- Salut Cacahuete.
- Dis moi, tu saurais pas pourquoi tes collègues n'arrêtent pas de me fixer depuis hier ?
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- Non, JP ?
- ...
- Ne me dis pas que le directrice vous a demandé de me surveiller moi et Macha ??
- Désolé, mais je ne peux rien te dire, Cacahuète...
JP m'offrit un sourire compatissant, un peu gêné. Je voyais bien qu'il trouvait cette directive absolument aberrante, mais qu'il ne pouvait la discuter.
Mes soupçons furent confirmés plus tard lorsque Gui
BordelENT, mais j'ai le DROIT !
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Cependant, ils ne pouvaient pas tout surveiller. En particulier, lors des pauses, ou lorsque nous effectuons des trajets. C'est justement après le tennis, alors que nous avancions sur un petit sentier couvert par une dense végétation, que Macha me prit de court.
- Les animes sont loin derrière. Tu m'embrasses ?
Le rythme de mon coeur s'emballa.
- Maintenant ?
Elle se contenta de sourire. Elle était magnifique.
Je m'avançai, un pas, un autre ; posai mes lèvres sur les siennes. Elles étaient douces et chaudes, rassurantes. Ce simple contact me combla, et je me rappelle m'être dis que je pouvais mourir à présent que j'avais accomplis cela.
Ce n'était vraiment pas grand chose. Je lui avais offert un simple baiser furtif, et je m'étais éloigné rapidement pour surveiller les alentours.
Si elle avait été déçu, elle n'en montra rien. En revanche, alors que nous continuons à marcher, elle pris la parole :
- Tu sais, une fois j'ai embrassé un mec qui ne savait lui pas embrasser. Il pensait qu'il fallait tourner la langue brusquement et m'a fait la machine à lavée dans la bouche. C'était trop mignon, j'ai du lui apprendre qu'il fallait faire doucement des allés retour.
- Ah ouais, trop drôle ahaha.
Nofake, elle avait tout de suite compris que je ne savais pas embrasser avec la langue et avais trouvé un moyen de m'expliquer comment faire en évitant le malaise. Cette fille
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Le jour suivant, ayant appris ou se trouvait la réserve de sucrerie, nous décidâmes avec Gui
Pour y accéder, nous avions l'impression d'effectuer une réelle mission commando.
Nous remplîmes 3 sacs.
Mais ce qui nous intéresse, c'est ce qu'il se passa pendant que je cachai mon trésor dans la chambre. Alors que je poussai mon sac sous le lit, fit irruption, et me fit signe d'approcher. Sans que je n'eusse le temps de dire mot, et plaqua ses mains sur mes joues et m'embrassa à pleine bouche
Cette sensation les kheys
Je ne me posais aucune question, ma langue agissait naturellement
Enfin, je comprenais les plaisirs des yeslife que j'observais à la sortie du collège. C'était passionné, imprévisible, et agréable
Depuis ce jour, nous avions pour habitude de nous embrasser furtivement (mais avec la langue) lorsque les animateurs étaient loin.
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Toute les bonnes choses ayant une fin, la colonie s'acheva alors que je commençai à peine à prendre mes marques avec Macha. Je dois avoir d'autres anecdotes sur ces 2 semaines, mais elle n'apporteraient pas grand chose au récit, outre confirmer l'idée que mon comportement pouvait varier violemment de réel alpha à zêta timide.
Je fis mes adieux à mes kheys Gui
C'était l'heure de dire au revoir à Macha.
Nous nous embrassâmes follement, au milieu de tout les élèves, sans nous soucier de qui pouvait nous voir.
Nous nous promîmes de nous revoir dans peu de temps (elle habitait à une heure de chez moi) et prîmes soin d'échanger nos réseaux sociaux ainsi que nos numéros.
J'aimerais dire que nous nous revîmes à la rentré pour partager un bout de chemin ensemble, que eûmes des disputes ainsi que des réconciliation, et d'autres moments de tendresse. J'aimerais dire que j'eus réussi à en apprendre plus sur elle, sur ses faiblesses, ses réelles passions.
Cependant, la vérité m'oblige à dire que ce fut la dernière fois que je la vis.
Si dans les semaines qui suivirent, je vécu cela comme un déchirement, je ne regrette en rien tout ce qui a pu se passer, avec du recul.
Le 03 octobre 2020 à 15:15:39 Vorkzenpasban a écrit :
Tu pense qu'il y aura cb de chapitre ? Et tes prolo, moyen ou plutôt aisé ? Simple curiosité je pense moyen
Je ne sais pas du tout pour le nombre de chapitre... Je compte sois m'arrêter en fin seconde ou en fin première. Le but est surtout de voir l'évolution
Et pour répondre à ta 2e question, je suis entre aisé et moyen.
Le 03 octobre 2020 à 14:25:47 SIROPOURLATOUT a écrit :
Up + c genial+ sweet
En cours d'écriture
Le 03 octobre 2020 à 13:28:38 Tiny-tim95 a écrit :
J'ai hâte de suivre tes pérégrinations
C'est du bon khey
Merci beaucoup clef
Le 03 octobre 2020 à 00:59:38 Elyess12 a écrit :
j'aime beaucoup fav et sub mec
Merci quille
Le 03 octobre 2020 à 00:37:37 CLABOUCLE a écrit :
La SWEET vite clef je me gratte les veines
Je m'y met
Le 02 octobre 2020 à 23:36:23 Hannibal018 a écrit :
C'est quoi cette colo ecclésiastique mdr
Dans la soirée j’ai tout de suite appelé mon frère pour lui raconter, lui même n’en pouvait plus
Donner si peu de liberté alors que j’avais quand même dans les 14-15ans.
Le 02 octobre 2020 à 23:23:40 POM_POM_PIDOU a écrit :
Un risitas de Q-U-A-L-I-T-Ehttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/45/1478845899-6.png
Cimer mon clef, je fais au mieux
Je suis cependant preneur de tout conseils, je sais que je peux améliorer des choses
Le 02 octobre 2020 à 23:15:44 maximedef a écrit :
Je viens de tout lire, c'est vraiment bien, je fav et j'attend impatiemment la suite demain !
Merci beaucoup kheyou
Le 02 octobre 2020 à 20:35:32 MureMure a écrit :
Vivement la suite
Demain dans l’aprem kheyou
Le 02 octobre 2020 à 20:21:10 cuvel17 a écrit :
Je te up.J'aime bien ton style d'écriture + topic en fav
ça fait plaisir
SWEET
Le matin, pendant un cours, une amie de Macha vint me voir, plutôt louche.
- Tu l'aimes bien Macha ?
- Pourquoi ? répondis-je un peu trop vite.
- Réponds, c'est important.
Mes couilles s'envolèrent.
- Tranquille, heu... enfin ça dépend...
- Aha ! Dis moi si ça te plairait d'être en couple avec elle ?
- Parce qu'elle veut être en couple avec moi ? rétorquai-je.
Son amie sourit.
- Je ne sais pas, je ne peux rien dire de plus.
-
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L'après midi, j'allais dans les champs seulement accompagné de Macha.
Contrairement à d'habitude, c'était un peu gênant. Il y avait des blancs, des faux rires, bref, j'étais pas totalement à l'aise.
Après avoir pourchassé des cygnes près du marais (ne me demandez pas pourquoi), je me rends compte que c'est l'heure de rentrer. Macha
Allez Cacahuète, pensai-je, c'est le moment, tu n'auras pas de meilleur occasion. Sa pote vient clairement de te dire qu'elle veut ton chibre.
- H-he-heu M-ma-macha ?
- Hm ?
- Ca te dirait qu'on essaye d'être heu... plus qu'amis ?
J'adorais cette phrase, je la trouvais parfaite pour amorcer quelque chose avec une fille. Ce n'était pas trop pompeux, ni trop creepy
- Je sais pas, il ne reste déjà plus que 4 jours avant la fin...
Ma gorge se serra.
- C'est une relation de vacances après donc...
Elle resta silencieuse, le temps d'un battement coeur, qui me sembla pourtant durer une éternité.
- D'accord pour un truc de vacances.
-
Et c'est ainsi que je sortis avec Macha. Euphorique, je ne remarquai pas l'animateur qui nous fixait au loin, tel un aigle se préparant à fondre sur sa proie.
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Ce fut lorsque nous arrivâmes en retard aux cours que les ennuis commencèrent.
Durant toute la séance, je remarquai que la directrice m'observait d'un oeil farouche.
Enfin ! Après toute ces pensées, toute ces espérances, j'y arrivais. J'avais longtemps douté de moi-même, ma confiance en moi étant l'une des choses les plus instables chez moi (je pouvais me sentir en tant que 10/10 yeslife comme chez moi avec des gens que je ne connaissais pas et begayer avec Macha quelques secondes plus tard.)
J'avais l'impression d'avoir donné un sens à tout mes effort.
J'émergeai de mes songes lorsque la directrice me retint après la sonnerie. Elle me fit signe de rester debout tant dis qu'elle me dévisageai.
- J'ai eu vent de se qui s'est passé avec Macha. Sache que je ne tolère en AUCUN cas ce genre de choses.
- Pardon ?
- Tu as très bien entendu.
J'eus un rire nerveux.
- Je ne vois pas de quoi vous...
- Tu vois très bien de quoi je parle. Je ne veux AUCUNE chose avec elle.
- Que voulez vous dire par chose ?
- AUCUNE chose ! répéta-t-elle.
Je la sentais fébrile ; elle ne voulais pas mettre de mots sur sa pensée.
- Je ne vois pas ce que vous voulez dire par CHOSE, dis-je en m'accrochant à la moindre faiblesse de sa part.
A contre-coeur, elle finit par déclarer :
- Pas de bisous, de câlins et tout...
J'étais estomaqué. Elle était sérieuse ?
CHAPITRE 2 : MACHA 2/3
Ce qui a de spécial avec les colonies, c'est qu'elle possèdent toute cette aura attractive qui les embaumes, comme une douce euphorie qui met tout le monde à l'aise. C'est seulement ici que yeslife et célestins sont au même niveau, car chacun est libre de devenir celui qu'il souhaite jusqu'à la fin.
J'avais déjà eu l'occasion de constater que je renaissais lorsque j'allais en colonie, mais vu qu'en arrivant je ne considérais guère cela comme telle, je m'attendais à rien, et pour cela, je devint encore plus à l'aise qu'ordinairement. C'est ce genre de détachement qui contribue à forger un réel charisme.
J'arrive donc à l'accueil, déposé par mes parents
Un jeune homme habillé comme un skateur et au visage avenant vint me saluer. Il doit avoir la vingtaine, voir moins.
- Salut, je suis JP, et je vais te présenter le campus le temps que les autres arrivent.
Par soucis d'écriture, je traduirais directement en français les dialogues (on ne pouvait parler qu'anglais à la colonie, sauf durant les pauses et entre élèves lorsque les animateurs étaient loin.)
- Salut.
- Suis moi, je vais commencer par te montrer ta chambre.
Je vais pas vous faire toute la présentation, mais grosso modo, il me montre ma chambre, ainsi que les bois entourant le bâtiment ou l'on pionce. Les chambres étant faite par âge et par sexe, je me retrouve avec deux gars plutôt bon délire, Gui
Gui était plutôt bavard, gai, le rire facile. Il semblait si innocent et si pur que je ne voyais pas comment on pouvait éprouver autre chose que de la sympathie pour lui (malgré le fait qu'il pouvait être lourd de temps à autres avec ses blagues douteuses)
Jules était calme, réfléchi. Même s'il était introverti, il n'était pas timide, loin de là (nuances!). C'était toujours lui qui sortait les punchlines les plus violentes sans que personne ne s'y attende.
Ce n'étaient ni des yeslife, ni des célestins, un sorte de juste milieu qui les rendaient particulièrement intéressant. Avec du recule, j'ai eu de la chance de tomber sur des mecs comme eux. Ils étaient humbles, dépourvu de la moindre once d'hypocrisie, et semblaient prendre les choses telles qu'elles venaient.
Je dois avoir quelques anecdotes marrantes sur cette colo, dont celle qui me rapprocha de notre intéressée, Macha.
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- Salut hihihi
- Heu, salut. T'es sur que ça va ?
- Bha ouais hihihi.
- Attends... Mais t'es complètement défoncé là ?
- Un peu hihi
On disputait tranquillement une partie de babyfoot dans la salle de jeu principale avec Jules et Gui, quand c'est derniers avaient cédé leur place à Macha, cette solide 8/10
Malgré le fait que je lui eusse guère souvent adressé la parole depuis le début du séjour, la discussion n'était ni gênante ni ennuyante.
- T'es en train de me dire que t'as ramené ta cons ici ?
- Il me reste plus rien du coup maintenant
Moi qui n'avais jamais fumé ni bu, trouvais ce comportement particulièrement DECADENT (et ma foi, excitant)
- T'es une grande malade, en fait...
Elle se contenta de sourire.
Macha, c'était le genre de fille avec une réelle PAIRE DE COUILLE qu'il est rare de trouver. Encore aujourd'hui, il m'arrive de regretter son audace et sa curiosité en observant les discussions fades de mes amies...
Pour vous donner un aperçu, elle avait eu l'idée de déverser du laxatif pour cheval dans les carafes de chocolat chaud
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Après avoir discuter un peu avec Macha pour mieux la connaître, on appris qu'elle avait fait sa première fois à 14 ans.
Autant vous dire qu'on l'apprenant, on passait nos nuits, moi
De mon côté, cette révélation réveilla quelque chose en moi. Cette sauvagerie chez Macha m'excitait particulièrement ; et cette dernière se changea au fur et à mesure en passion : elle m'obsédait.
J'en faisais part régulièrement à Gui
Eux, n'étaient attiré par aucune meuf de la colo. A vrai dire, Gui était en couple
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Quand on avait pas cours d'anglais, on allait souvent se poser dans les champs plus loin avec Macha Gui
Des conneries, ont en faisaient plein. Le soir, on passait notre temps à tenter de contourner l'alarme dans le couloir. On ne savait pas si elle fonctionnait aux ultra sons ou si il s'agissait d'autre chose...
Finalement, les élèves des autres chambres donnèrent l'idée de passer par la fenêtre (fermée par une chaine, qu'ils réussirent à déverrouiller) pour se rejoindre sur une sorte de grand rebord, surplombant la terrasse, reliant toute les sorties de fenêtre, sauf celle de la chambre tout au bout du bâtiment, dont la fenêtre donnait sur un autre endroit.
Et devinez qui à hérité de cette chambre MALCHANCEUSE ?
Eh oui, pendant que les autres s'amusaient toute la nuit sur les toits, on rester cloitrer à trois, alors que mes pensées allaient à Macha...
Mais bon, on avait mon téléphone + notre créativité ==> on se couchait toute les nuits à 4h du mat pour se réveiller à 9h.
Je commençai à réellement apprécier cette colonie. Cependant je n'étais pas au bout de mes surprises...
Le 01 octobre 2020 à 23:39:16 Vivetonton88 a écrit :
Bordel les risitas à l'eau de rose
J'ai toujours trouvé ça chiant dans un risitas de parler d'avoir baisé X ou Y meuf et de détaillé ta vie amoureuse mais je m'en fiche d'une puissance inouie
Bonne fic cependant et j'imagine qu'on doit passer par là
C’est le premier que j’écris et c’est le modèle qui m’a le plus inspiré pour commencer (raconter sa vie aya) Peut être mes écrits évolueront avec le temps...
En attendant, c’est normal que ça ne puisse pas plaire à tout le monde
Le 01 octobre 2020 à 23:32:34 Norvechien a écrit :
Up C’est cool khey, la sweet
Merci clef