Merci pour vos retour les khey, ça me fait toujours autant plaisir
On commence tranquillement avec ce chapitre pour monter crescendo vers la décadence de ces vacances
Le 19 octobre 2020 à 04:54:55 -_[NeNox]_- a écrit :
Le 04 octobre 2020 à 01:25:26 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 04 octobre 2020 à 01:09:21 Chanclophile a écrit :
Tu as vraiment jamais réussi à recontacter Macha khey ?Sweet !
Je n’ai réussi qu’à lui parler bien plus tard via les réseaux et elle ne m’intéressait plus Elle a sombré dans un délire un peu creepy donc je suis bien content de m’être éloigné de tout ça
dis moi tout craie c'est quoi ce délire creepy ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494562276-1473263957-risitas33-6-copie-copie-copie-copie.png
Drogues dures (coke, hero) ainsi que de l’exta et de la beuh. Elle traine avec des gens louche et passe son temps à se defoncer dans des maisons de junkies.
Elle a aussi développé un ego surdimensionnée et une certaine bipolarité...
C’est dommage et j’ai été déçu d’elle pendant un moment ; mais avec du recul, c’était assez prévisible
SWEET – CHAPITRE 11 : FEUX DE JOIES
- Tu veux aussi un shot ?
Pierre étant retourné au près d'Elise, j'étais allé près du zinc pour me servir quelque chose. Ce que je n'avais pas remarqué, c'était que Jade s'y trouvait aussi. Seule.
- Avec plaisir, répondis-je d'une voix douce.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- La même chose que toi.
Elle plongea son regard dans le mien.
- Alors un whisky.
Elle poussa vers moi un petit verre. Nous bûmes de conserve, avant d'échanger un sourire complice.
Nous discutâmes un petit moment, de tout et de rien, avant que je n'eusse l'audace de lancer :
- On va s'asseoir ?
Elle me sourit.
- Bien sûr.
Alors que nous marchions, Jade s'appuya soudainement sur moi et me prit le bras.
- Oh, excuse moi. Ça doit être l'alcool...
- T'inquiète pas.
J'avais eu une demi-gaule
Alors qu'on s'asseyait sur le canapé, elle se blottit contre moi, et je sentis son souffle chatouiller ma nuque. Je passai alors ma main par dessus son épaule, tenant de refréner la course folle qui agitait mon cœur.
Nous ne parlions guère, mais ce n'était pas là le silence que les gens redoutent lors d'une conversation ; c'était le silence agréable qui s'installait lorsque les mots n'avaient plus leur place.
Nous demeurâmes ainsi encore quelques instants, avant que la passion ne prennent relais sur la patience ; je posai mes lèvres sur les siennes et elle me rendis mon baisé. Je la sentis se mouvoir dans mes bras. Elle changea de position pour m'enlacer avec tout son corps, sans cesser de m'embrasser.
Lorsque nous nous écartâmes enfin, l'infinité du bleu de ses yeux était à présent animé par la violente flamme du désir.
Mais ne vous inquiétez pas, j'aurais plus tard le temps d'expérimenter tout les plaisirs de la vie.
Cependant, à cette époque, même si j'étais ressorti grandit par rapport à l'année passée, il n'en restait pas moins qu'en ce qui concernait les femmes, j'étais aussi innocent qu'un agneau à la naissance.
La suite des événements de la soirée fut brève. Enhardi par ce que je venais d'accomplir, je proposai à Jade dormir avec moi. J'avais oublié qu'on s'était promis avec Pierre de partager le grand lit à deux – tandis que les autres étaient entassés dans une chambre sur des matelas.
Cependant, la sœur de notre amie qui organisait la soirée, voulant éviter que l'on baise dans son salon, décida que je ne dormirais pas avec Jade.
Plus tard, je me questionnerai longuement quant à ces événements. Je regretterai que ce soit avec une nostalgie doucereuse que je repensai à elle.
En effet, si les feux de joies étaient brûlants et vif, ils étaient fait pour être admiré seulement le temps d'un soir.
Nous y voilà enfin, les amis : les prémices des vacances de Noël. Et autant vous dire que ces dernières amorcent sur les chapeaux de roues avec une soirée plutôt... spéciale.
Avant cela, je voudrais revenir sur quelques faits s'étant déroulé un peu avant l'objet de notre chapitre.
Pierre
Revenons donc à ce qui nous intéresse, et laissons au passé ce qui n'est pas utile d'être rappelé au présent.
Nous étions le premier week-end des vacances, et une amie du groupe avait organisée une soirée chez elle pour son anniversaire ; étant elle-même dans un lycée différent du notre, elle nous avait invité ainsi que des gens de sa classe.
Depuis Halloween, c'était comme si l'on ne pouvait se passer d'alcool durant une fête – malheureusement – et pour cela, un imposant baril de bière ainsi qu'un assortiment de bouteilles bon marché avaient été prévus à l'avance.
Des filles qui n'attendaient que d'être présentées, de l'alcool à flot, la soirée s'annonçait turbulente...
CHAPITRE 11 : FEUX DE JOIES
Ce fut avec une dizaine de minutes de retard que je partis, le soleil venant de céder place au froid de la nuit. Je frissonnai et remontai le col de mon blouson. Le calme glacial de cette fin de crépuscule annonçait la dur saison que nous venions d'entamer.
Les mains dans les poches, soufflant à chaque pas une esquisse de nuage de fumé, je me dirigeai vers le lieu de rendez-vous. J'eus la surprise de croiser Pierre
Après avoir gravit les quatre étages qui nous séparait de l'appartement de notre amie, nous débouchâmes sur un couloir rempli de chaussures.
Je me déchaussai tout de même.
Pierre sonna et quelques secondes plus tard, notre amie ouvrit la porte. Du pavillon, je pouvais sentir la douce aura émanant de chacune des soirées ; vous savez, cette force attractive qui vous affriole comme un aimant et qui vous galvanise quelque soit votre état, à laquelle on ne peut résister. Cette atmosphère me réchauffa le cœur, et je sentis un sourire naître sur mes lèvres ; j'avançai.
Aussitôt, je fus assailli d'un sentiment mêlant excitation et quiétude, provenant d'une même chose : il y avait beaucoup de filles que je ne connaissais pas.
À peine eus-je le temps de me questionner quant à l'attitude que j'allais adopter que Pierre commença à faire la bise à chacune d'elles pour les saluer ; mon corps agit comme un automate et j'imitai son geste avec une assurance de façade, me pinçant pour ne pas faiblir.
Je récoltai à mon grand étonnement quelques sourires et je me décontractai. J'avais commencé à me faire l'idée que mon physique était devenu plutôt agréable à l'oeil de la gente féminine, même s'il m'arrivait de m'imaginer à la troisième personne avec mon faciès d'antan – ce qui avait pour conséquence de me décrédibiliser devant moi-même.
Plutôt désagréable, à vrai dire
- Buvez un shot, et mordez là dedans après !
Je levai les yeux surpris, découvrant une amie que je n'avais pas vu depuis le collège. Elle tenait une petite part de citron et me considérait avec un certain amusement, les yeux pétillants.
- Heu, pardon ?
- L'alcool montera plus vite ainsi. Fais moi confiance.
- D'accord...
J'échangeai un regard avec Pierre et ce dernier haussa les épaules. Je n'étais pas très emballé par la perspective d'être déchiré en milieu de soirée, mais je n'allais pas faire le rabat-joie pour si peu. Nous suivîmes alors ses directives.
Si l'alcool fit effet, ses manifestations se confondirent à la fatigue qui s'insinuait en moi, et je commençai à prendre mes aises.
Parmi les différentes filles présente, deux étaient réellement importante : Sabrina
Au départ, restant surtout avec Pierre
- Eh, salut ! Tu es Cacahuète, non ?
- Heu, oui.
Mais toi t'es qui ?
- Je suis Sabrina, une amie de *nom de la fille qui organise la soirée*.
Pour tout vous dire, je ne me souviens pas exactement de nos échanges – fort peu stimulant – mais pour vous la faire simple, ce fut elle qui conserva majoritairement la parole. Si il y a un an j'aurais été comblé d'attirer l'attention d'une fille pareille, à ce jour, elle me paraissait assez fade et ne me procurait aucun désir.
Pour cela, je fus à la fois soulagé et content lorsqu’elle se décida enfin à me présenter à ses amies. Cependant, la plupart d'entre-elles semblaient être des copies de Sabrina : avenante, un humour gras, le rire trop facile.
Cette dernière ne parlait pas beaucoup, mais cela importait peu ; j'étais hypnotisé par le bleu océan profond de ses yeux. On aurait dit deux billes de verre dans lesquels se reflétait le monde. Son sourire était malicieux, ses mouvements gracieux. En la voyant, je sus immédiatement qui était ma cible.
Je sympathisai alors paisiblement avec son groupe d'amis et appris au fil de la conversation que la fille qui m'intéressait s'appelait Jade. Je continuai donc mes conversations, tout en veillant à glisser quelques regards appuyés à Jade.
- Hihi, tu as vraiment de beaux cheveux, Cacahuète !
- C'est vrai, tes boucles sont magnifiques !
- Je peux les toucher ? fit audacieusement Sabrina.
Touche mes cheveux je te fume
- Vas-y.
- *touche mes cheveux*
- Ils sont doux.
- ...
Je retins de justesse un éclat de rire en le muant en un toussotement gêné. Bordelent, c'était vraiment la situation la plus ridicule de ma vie.
- Bon, je vais prendre un verre, lâchai-finalement.
Je n'arriverai jamais à approcher Jade de cette manière ; ses amies – surtout Sabrina – avaient la langue beaucoup trop bien pendue pour cela. Il fallait que je réfléchisse à autre chose.
Je bus une bière, puis deux, et enfin une troisième. Dans ce genre de moment, le temps semble se dilater puis se contracter, un peu à la manière d'un ressort.
Alors que je me dirigeais vers le canapé, où étaient entassés mes amis, Sabrina vint de nouveau à ma rencontre.
- Je suis trop heureuse ce soir !
Il ne faisait aucun doute qu'elle était à la limite de l'ivresse. Je la gratifiai alors d'un petit sourire et me préparai à reprendre mon chemin.
- Fais moi un câlin !
Pardon ?
Elle ne prit guère la peine d'entendre ce que j'avais à dire puisqu'alors que je réfléchissais encore à ce qu'elle m'avait dit, elle me prit dans ses bras tout en soupirant.
- C'est agréable, d'être comme ça...
Je me dégageai avec fermeté de son emprise et m'éloignai sans jeter un œil en arrière.
Je remarquai alors que Pierre s'était levé ; je me dirigeai vers lui. Je voulais parler mais il m'ôta les mots de la bouche.
- Viens on vas pisser mec. J'ai des trucs à te dire.
Je hochai la tête.
- Je te suis.
Nous étions entassé dans une petite pièce munie de toilettes, d'un lavabo, ainsi que d'un miroir.
Je lui racontai alors de quelle manière Sabrina se comportait avec moi. Je fus soulagé d'entendre sa réponse. « C'est pareil avec moi, avait-il dit. Pour te dire, elle m'a même mit une main au cul alors qu'Elise ne regardait pas. » J'avais éclaté de rire. Je voyais bien Pierre serrer les fesses au contact de la main de Sabrina.
Quand nous sortîmes des toilettes, l'alcool avait eu le temps de monter, et le contact brutal avec l'euphorie général nous plongea dans un état de bien-être. Ce fut à partir d'ici que les choses s'accélérèrent.
Le 18 octobre 2020 à 22:02:52 Cormoche_129 a écrit :
Le 18 octobre 2020 à 21:49:07 CacahueteToxic3 a écrit :
Je stickerise, ça arrive avant minuit normalementTu nous trolles avec ton ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/7/1603051352-320e781a-0c69-4601-ac07-f786450fb5eb.png
Non, j’ai pour habitude d’utiliser ce smiley avec pour équivalent même si certains le trouve plutôt ironique.
Ne vous inquiétez pas, je n’abandonne pas le topic
J’ai eu quelques journées mouvementées mais ça s’arrange
Bientôt la suite, il me reste environ la moitié à taper
Le 17 octobre 2020 à 12:55:47 Britannus a écrit :
J'imagine que t'es allé faire ton sport
Au final oui !
Je commence à rédiger la sweet
Le 16 octobre 2020 à 09:20:59 4592168159- a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:56:36 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/4/1602790310-1572218770-sketch1572215989249.png Oui chef
Bon toutou
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473499714-1471334501-chienrit.jpg
Premier retrouvé suicidé par un dogue
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/4/1602790310-1572218770-sketch1572215989249.png
Oui chef
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?
Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Le 15 octobre 2020 à 09:20:59 Sancho-Panza a écrit :
C'est assez marrant de retrouver ton risitas chaque semaine et d'attendre la suite de ses aventures chapitres par chapitres. Cacahuète t'as un certain talent, il faut l'admettrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/4/1602746456-66550-full.png
Tu me flattes mon clef
Le 14 octobre 2020 à 20:42:53 maximedef a écrit :
Bon comme tu l'avais dit c'est assez courtMais en vrai c'est super bien, continue !
Merci clef
CHAPITRE 10 : COEUR LEGER
Les jours allaient donc au lycée. Je dois bien avoir quelques anecdotes amusantes quant aux semaines qui nous restaient à parcourir avant les vacances de Noël.
Le midi, nous fuyions Jim.
Cela faisait une dizaine de minutes que nous nous le coltinions avec Pierre
- Eh les gars ! Mais vous êtes là en fait haha !
-
Cette phrase sonnait comme un appel du démon dans nos oreilles.
Le groupe composé de Tommy
- Désolé, mais on arrive pas à se débarrasser de Jim, fis-je.
Hannah leva les yeux, la mine apeurée.
- C'est mort, vous le gardez.
Je me contentai de sourire. Et là dessus, nous détalâmes à toute vitesse, suivit de Tommy et Romain, sous le regard stupéfait du personnel du supermarché.
Il était connu que Jim avait une vitesse de pointe digne des plus grands sprinteurs.
D'ici, je pouvais sentir le seum grandir autour de ces dernières.
Après les cours, nous allions souvent rejoindre Alex, sur les tables d'une brasserie.
Bien souvent, c'est ici que la plupart de nos problèmes avec les filles naissait, car les défis fusaient continuellement.
- Eh Alex ?
- Hm ?
- Face, et tu vas demander le numéro à la fille qui arrête pas de passer devant toi depuis tout à l'heure.
J’acquiesçai.
- Vous êtes fous les gars ! Vous connaissez sa réputation ?
Wil se contenta de secouer la tête avant de lancer la pièce.
- Face.
Le lendemain, Alex lui avait parlé toute la soirée, et la semaine suivante, ils étaient devenus bon amis.
Le soir, nous allions passer quelques temps chez Wil pour jouer sur sa Playstation.
Ou bien, nous nous contentions de nous poser dans le parc, lorsque le temps était clément. Nous ne rentrions que lorsque nos mères appelaient.
Quand j'y repense, bien que cela puisse paraître surprenant, si je devais retenir une seule chose de cette année, ce serait ces moments ; et non la multitude de soirées que j'eus pu faire. Il y avait dans ces instants tout ce que je désirais, c'est à dire, être avec des gens que j'aime sans me soucier du passé et du présent, à errer le soir dans les rues de notre ville.
Les quatre garçons ne remarquent pas la nuit. Sans doute une partie de leur esprit en est conscient, mais ils sont jeunes et heureux, avec au fond de leur cœur la pensée qu'ils ne vieilliront jamais. Ils savent aussi qu'ils sont amis et ils éprouvent les uns pour les autres une forme d'amour qui ne les abandonnera jamais. Ces garçons savent bien d'autres choses mais aucune ne semble aussi importante que celle là. Ils ont peut être raison.
CHAPITRE 9 : LE FEU LUI-MÊME
Après la soirée bien arrosée chez Célestin, je me réveillai le corps tout ankylosé avant de prendre le premier train vers chez moi, accompagné de Pierre et Marie. Je me rappellerai toute la vie de la haine que j'avais éprouvé à dormir sur le sol froid, recroquevillé, grelottant, sans la moindre couverture alors que certain étaient au chaud, sur un matelas moelleux. Je pense même que ce fut l'une des pires nuits que je passai.
Le crépuscule des vacances était en vu et j'avais bien changé depuis la rentré. J'avais à présent, ma foi, de magnifiques cheveux – souvent complimentés par autrui.
Je pourrais donc démentir le fameux « la beauté extérieur ne compte pas », mais cela, on le verra plus tard ; à ce moment, je ne m'étais pas encore habitué à remarquer certains regards que je provoquais chez la gente féminine.
Il était donc plus facile pour moi de sociabiliser et de me faire entendre lorsque je parlais dans un groupe. Ma confiance en moi grandissant, je pris mes aises, et quittai le cercle vicieux du malaise qui entraîne les célestins dans une ronde infernale vers la solitude.
D'ailleurs, ce fut à ce moment que je commençai à fréquenter de plus en plus une fille de la classe – amicalement bien sûr – Hannah.
Les femmes, c’est comme le feu, comme les flammes.
Il y a des femmes qui sont comme des chandelles, claires et amicales. D’autres sont des étincelles solitaires ou des braises, comme ces lucioles que l’on chasse au cour des nuits d’été. D’autres sont comme des feux de joie, qui brûlent et réchauffent toute une nuit mais souhaitent qu’on les quitte ensuite.
Il y a des femmes qui sont comme le feu dans la cheminée au petit matin. À première vue, on ne distingue pas grand-chose, mais il y a sous la cendre des braises rouges et brûlantes qui réchauffent très longtemps.
Si je devais vous parler d'Hannah, ce serait comme de cette dernière flamme ; un feu tranquille qui luit, mais qui cache derrière l'impassibilité de ses langues rougeoyantes un brasier incroyablement ancré dans chacune de ses étincelles.
Cependant, à cette époque, je ne distinguai à peine tout le feu qui émanait d'elle ; du moins consciemment, car une part enfouie en moi adorait passer du temps avec elle, sans trop savoir pourquoi, ni comment mettre des mots sur cette sensation.
On était loin de l’imprévisibilité et de la fadeur sous certain jour de celui de Lamya.
Je passai alors de plus en plus de temps avec Hannah.
Ayant fraîchement gouté au plaisir d'être vu, je m'étais mis en tête de séduire la fille la plus côté physiquement du lycée. J'aimerais vous dire qu'elle était resplendissante, qu'elle rayonnait parmi tant d'autre, qu'elle se démarquait par sa subtilité ; mais il n'en était rien.
Son feu était terne, des couleurs de celui qui s'éteint ; comme celui qui meurt dans l'âtre, tranquillement. Peut-être par fierté, je dirais aujourd'hui que ce fut une humiliation de m'abaisser à cultiver de pareilles désirs ; pourtant, sur le moment, il n'y avait rien au monde que je désirais plus que de m'emparer de ce feu.
Je pense que si un jour je l'eus possédât dans mes mains, je serai tombé de haut en découvrant la naïveté dont j'avais pu faire preuve. Heureusement, comme vous vous en doutez, ce jour n'arriva jamais, car les filles comme elle ne cherchent pas des gars comme moi. En fait, les filles comme elle ne cherchent tout simplement personne ; elles se contentent de se baisser pour cueillir un prétendant, le temps d'un après-midi, avant de le jeter, comme un enfant se lassant d'un jouet neuf.
Il se trouvait que cette fille, dont je tairais le nom en raison de son importance dans ma vie, était très amie avec Hannah.
Hannah, elle, avait aussi craqué pour un ami yeslife.
Celui-ci se nommait Sofiane.
Il était un peu, si on considérait les choses simplement, le plus écouté du groupe. Il parlait beaucoup, était entreprenant, beau garçon, et jouissait d'une certaine réputation en raison de son frère, un dur à cuir.
Bien qu'il ne fusse guère accepté dans notre lycée, il était toujours présent lors des sorties et des soirées.
Ce fut donc dans le cœur d'Hannah que frappa le charme de Sofiane, et cela réciproquement (même s'il ne semblait jamais emballé par l'idée d'une romance).
Souvent avec Hannah, nous échangions donc à ce sujet, moi la conseillant sur les choix à faire quant à Sofiane, elle quant à son amie populaire.
Le 14 octobre 2020 à 19:17:40 Malcolmistic a écrit :
Le 14 octobre 2020 à 19:17:12 CacahueteToxic3 a écrit :
Deux courts chapitre au programme pour préparer les péripéties des prochaines vacancesVas au Diable !
Haha, ne vous inquiétez pas ; il n'en seront pas moins intéressant !
Ils sont d'ailleurs fondamentaux pour la suite de l'histoire