Le 06 octobre 2020 à 23:22:59 maximedef a écrit :
J'arrive pas a croire au nofake dans le dernier chapitre, t'était tellement malin khey
En vrai ça peu paraître surprenant raconté comme ça mais j’avais déjà eu l’occasion de voir maintes fois des 5e mettre des pressions à des 3e de la sorte (il m’est déjà arrivé de faire ce coup au collège avec des plus âgés.)
En fait, la seule difficulté réside dans la bonne analyse de sa cible
Le 06 octobre 2020 à 22:23:20 Soualem a écrit :
Un nouveau Risitas d'octobre!
Je m'installe
Le 06 octobre 2020 à 22:22:08 XiaoMinty a écrit :
Sweet + tu te dépucèles qd c long khoya
Ne t'inquiètes pas ça va bien se passer
Bien se passer ne t'inquiètes pas khoya
CHAPITRE 6 : APPARENCES
Les jours qui suivirent, je ne fus que l'ombre de moi-même. Si votre esprit disposait du rare talent de ne pas se laisser abuser par ses propres attentes, vous n'auriez guère eut de mal à accepter la situation ; cependant, idéaliste que j'étais, je n'avais jamais réellement accordé crédit en l'hypothèse du rejet.
Je ne fus cependant pas le seul malchanceux ; Elise
Wil, lui, avait abandonné l'idée de reconquérir Clara,
Je comptais plutôt exposer les distinctions et les relations qui marquaient les différents groupes issus de collèges différents. Vous l'avez compris, je parle là de Tommy
Il ne me fallu pas plus de quelques temps à observer les discussions avec le groupe de Tommy et Romain pour comprendre que malgré leur « amitié » avec Hannah
Il y avais deux raisons à cela ; d'abord le comportement froid et détaché des deux garçons, teinté d'une hypocrisie entièrement assumée trahissait leur appartenance à au collège privée de la ville ; la deuxième découlait de la première : il n'y avait quasiment aucune fille qui ne venait de ce collège.
J'éprouvai une certaine fascination à écouter Tommy et Romain manier à la perfection les mots, tels des lames tranchantes, déstabilisant leur interlocuteur sans pour autant qu'un des deux ne se montre injuriant.
La politesse ? Ce n'était qu'un ensemble de règles que les gens utilisaient pour pouvoir se montrer grossiers en public les uns envers les autres. Eux la maniaient avec une dangereuse habilité qu'il ne fallait pas ignorer.
L'anecdote que je vais vous compter se dérouler environ une semaine après la fin dernier chapitre, en cours de sport.
Nous pratiquions le handball – ma fois pas le pire sport parmi ce que nous fûmes durant le reste de l'année – en groupe de six : moi, Wil
C'était donc à moi, Pierre
Il resta un instant dans les airs, comme suspendu à un fil, avant de s'étaler de tout son long devant toute les filles...
Il se releva d'un bond et se tourna vers moi, le visage déformé par la colère. Sans une ni deux, il me saisit au col et cracha :
- La prochaine fois que tu fais ça, je te défonce !
Beaucoup trop surpris pour réagir, je me contentai de rester figé, un sourire béat sur les lèvres.
- Détends toi, mon gars, c'était une simple blague !
- Ferme ta gueule !
Pour la première fois, il avait cédé à l'émotion et n'avait pas su se contenir. J'avais réussi à trouver la faille derrière son masque de politesse. Vous pourriez pensez que j'aurais du réagir suite à ce qu'il venait de faire ; que je m'étais fait humilié en ne répondant rien alors qu'il m'injuriait : et vous auriez raison !
Cependant, j'étais satisfait de constater qu'où que l'on se trouve, les gens sont un peu près les même. De surcroît, une blessure d'orgueil peut pousser un homme à faire des choses extraordinaires.
Le midi, nous fûmes occupés à fuir Jim.
Je vous avais parlé plus haut des projets de Wil quant à sa vie sentimentale : nous y voilà.
En réalité, cela faisait presque un an qu'ils se parlaient, mais leur relation étaient instable et variait beaucoup en fonction de l'humeur de Wil.
Et oui, toujours un plan B sous le coude, ce Wil !
Célia
Si au début, Wil et celle-ci n'osaient pas vraiment se parler, au fur et à mesure que Pierre, notre fameuse « éponge à malaise » détendait l'atmosphère, ils finirent par se lâcher.
On s'ennuyait un peu avec Pierre – et Jim, qui nous suivait partout
- Eh, tu es blessé !
- Hein ? Où ça ?
- Au niveau du cou. Je crois que c'est Romain qui t'as fait ça quand il t'as attrapé...
C'était plus tard dans la journée, nous entrions en cours de français. Il s'était écoulé quelques heures depuis l'incident et je n'y avais pas vraiment repensé.
Cependant, sans comprendre pourquoi, je sentis une violente colère monter en moi ; l'accumulation de tout ce que j'avais enfoui pour faire bonne figure devant les autres.
- Wil, t'es sûr que je suis blessé ? demandai-je d'une voix glaciale.
- Heu... ouais. Attends tu vas où ?
Sans réfléchir, alors que tout le monde s'asseyait à sa place sous demande de la prof, je me levai pour traverser la pièce d'un pas décidé. Arrivé à la hauteur de Romain, je l'empoignai fermement par la nuque.
- T'as voulu faire le malin devant tes potes, maintenant tu vas assumer, lâchai-je. Viens régler ça maintenant.
Un silence de mort s'abattu sur la classe. Tout le monde s'était tu pour observer la scène – hormis la prof un peu perché, affairée à autre chose.
Un rictus nerveux se forma sur le visage de Romain. Je voyais bien qu'il ne s'était jamais battu, et qu'il ne comptait sans doute pas le faire à l'avenir : c'était parfait.
S'il y a bien une chose que j'avais appris au collège, c'est qu'il ne s'agissait ni d'une question de force, ni d'influence lorsqu'il fallait intimider quelqu'un. L'assurance être maître dans ce domaine ; et de cette dernière, j'en avais à revendre - selon les temps. Pour tout vous dire, cela m'arrangeait, car en vérité, Romain me mettait facilement une tête et avait un gabarit bien plus imposant que le mien.
- Lève toi. Tout de suite. Je vais te régler devant tout tes potes.
- M-mec, ça sert à rien, a-arrête...
- Lève toi.
Ne te lève surtout pas.
- Viens Cacahuète, ça sert à rien, intervint Pierre, me tirant en arrière. Tu vas finir par attirer l'attention de la prof.
Je fusillai une dernière fois Romain du regard avant de détourner la tête.
La suite de la journée se déroula sans encombre. Je pus profiter d'être au centre de l'attention dans le groupe de yeslife de mon collège alors que Wil et Pierre racontaient ce qu'il s'était passé.
Je démentis tout de même ces dernières, car je ne voulais pas envenimer la situation, ni passer pour un menteur.
D'ailleurs, je décidai finalement d'aller serrer la main de Romain à la sortie, histoire de tirer un trait sur cette histoire. Je n'avais rien à gagner à rester en froid avec lui ; ce que j'avais pu en tirer, je l'avais déjà pris.
Le 06 octobre 2020 à 19:05:53 XiaoMinty a écrit :
Le 06 octobre 2020 à 18:45:44 CacahueteToxic3 a écrit :
Sweat ce soir ou demain soirCe soir ou swat
Le 05 octobre 2020 à 20:22:11 Storm-S a écrit :
Bordel ce risitasIL est trop bien que se soit dans l'histoire que la facon de raconter
Je croit qu'il va peut être détroner mon préféré: celui de oeuf brouille
SWEET
quille !
Mais je n’oserai pas avoir la prétention de faire la complétion à Maître OeufBrouille1
Le 05 octobre 2020 à 21:35:35 Vivetonton88 a écrit :
Ah ben tu romantises pas trop ta vie sentimental, pour un risitas quej'avais qualifié à "l'eau de rose" c'est potache
Par contre à quel moment t'as une vie de céléstin si ce n'est des moments de malaises au collège ou que tu t'es fait volé ta gow ?https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png
La première de partie de ton message est ironique ? Je n’ai pas très bien saisi
Sinon, en fait, je me suis pas trop attardé sur ma phase célestin au collège, mais je pense que j’en étais réellement un (pas le pire, mais je trainais avec eux ; pas de soirées ; pas de réel amis à part Pierre parfois et un mec que je causais sur WoW ; je passais mes recrées et déjeuné seul parfois ; victime des moqueries des yeslife... )
CHAPITRE 5 : MENTEUR MENTEUR
Outre mes escapades avec Lamya durant certaines pauses, je passai le plus clair de mon temps en compagnie de Pierre
Quand nous le pouvions, nous rejoignions Alex.
Pour ce qui était de notre classe, les groupes commençaient déjà à se former. Il y avait celui des yeslife venant d'un autre collège, composé de Tommy
En vérité, nous n'étions pas réellement tout le temps à trois. Comme je vous l'avez indiqué à la fin du chapitre relatant la rentrée, un nouveau dans la ville, qui ne connaissait personne ici, nous avait inspiré de la sympathie et n'avait pas tardé à nous rejoindre.
Ce dernier se nommait Jim.
Au début, tout semblait se passer pour le mieux. Nous flânions paisiblement après les cours, discutant de tout est de rien. Il y eut même un week-end où il nous accompagna manger quelque part.
Non, il ne se contentait pas de glisser quelques mensonges par-ci par-là pour se faire mousser auprès des autres ; il mentait parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, même lorsque cela était inutile. C'était comme un besoin de survie chez lui.
Naquit alors un jeu entre moi, Wil et Pierre qui consistait à le pousser le plus loin possible, pour voir jusqu'à où il pouvait s'enfoncer.
« Mais on s'en fou, on veux connaître la suite avec Lamya, nous »
Patience, j'y viens. Souvenez-vous que les histoires vraies empruntent rarement le chemin le plus court. Cependant, il faut être un tout petit peu menteur, pour bien raconter une histoire. Trop de vérité, ça embrouille les faits. Et en étant trop honnête, on n’a pas l’air sincère.
D'ailleurs...
- D'ailleurs toi Jim, tu nous avais pas dit que t'avais passé un certain temps dans * tel quartier chaud de France *
Un air mêlant surprise et réflexion se peignit sur son visage
- Bha ouais, bien sûr les gars, fit-il avec suffisance. Qu'est-ce que vous croyez ?
Nous sortions du cours de français. On venait d'assister à un cours passionnant sur les Misérables qui détaillait de quelle manière Victor Hugo décrivait l'atrocité de Paris à son époque.
- Raconte nous, alors.
- Si vous insistez... (Il se racla la gorge.) Les gars, je vais pas vous mentir, j'ai vu des choses horribles là bas...
-
- J'ai vu des femmes avec la peau sur les os qui mendiaient avec leurs enfants à chaque coins de rues...
-
- J'ai vu... un cadavre dans une poubelle même.
-
- J'ai même vu un pistolet une fois. Mais je l'ai pas ramassé.
-
- Chaud, Jim !
C'était presque MOT pour MOT ce que nous avions noté à l'heure de français. Ce fou rire les kheys, j'ai cru que j'allais m'étouffer.
Un jour, notre prof de sport étant absent, nous eûmes le droit à une remplaçante. Autant vous dire que cette dernière était tout à fait aux goûts de gars de la classe – et du mien aussi.
Alors que nous faisions la queue pour la cantine, que nous sort donc notre fameux Jim :
- Et les gars, je crois que je l'ai déjà géré cette meuf en fait !
-
- Pardon ?
- Bha j'vous raconte. J'étais dans le train, pépère tu vois, et là c'est pas je vois qu'elle me regarde avec insistance ! Alors, vous me connaissez, je vais la tchatcher tranquillement... J'ai même eu son numéro, mais je crois que je l'ai paumé...
- Réelle explosion de rire. On n'en pouvait plus avec Wil ; Pierre était lui en train de s'étouffer.
- Eh les gars, j'vous jure que...
- Eh Jim ? Ferme bien ta gueule !
- Eh les gars, pourquoi vous rigolez ?
- AHIIII, ta gueule mytho !
Pierre était devenu fou ; son visage était devenu rouge comme une tomate et il était agité par des spasmes de rire tandis qu'il insultait le pauvre Jim.
Pour en revenir à Lamya, je la voyais toujours de temps en temps, mais moins fréquemment que la première semaine ; pour tout vous dire, elle passait de plus en plus de temps avec Tommy.
J'avais longuement discuté avec Wil et Tom, et j'en étais arrivé à la conclusion qu'il fallait que je lui avoue mes sentiments le plus tôt possible. J'avais donc rassemblé mon courage et m'étais décidé à tout lui dire ce jour-ci, qu'elle m'accepte ou qu'elle me rejète.
Me voilà donc à prendre le bus pendant une heure, entre une chance braillant au téléphone et un colosse à la tête de tueur à gages ; de surcroît j'avais oublié de prendre mon casque pour le trajet.
Une fois descendu du bus, le supplice ne s'arrêta guère : je devais passer devant tout ses potes et leur dire bonjour et leur parler avec hypocrisie car tous savaient que je ne venais ici que pour la voir et que je m'en tapais la couille droite sans que ça remue la gauche d'eux.
Cela vous paraît sûrement fragile d'angoisser pour ce genre de petit malaise, mais j'avais besoin d'être solide je voulais faire ma déclaration tel que je le voulais.
Quand elle m'aperçu, elle s'élança vers moi, pour me serrer dans ses bras. Je sentis sa poitrine se presser contre la mienne et son souffle délicat près de mon oreille. J'eus cru que j'allais défaillir.
- Cacahuète ! Je t'attendais !
Je lui offris mon plus beau sourire d'alpha.
- Il fallait que je te parle de quelque chose, reprit-elle, le joues rosissant légèrement.
On aurait dit un bourgeon qui venait d’éclore sous les premières lueur de l'aube et la rosée du matin.
- Je t'écoute.
- C'est un peu compliqué encore mais...
-
- Je viens de me mettre en couple avec Tommy !
Une lame me transperce le cœur.
- Je n'y croyais pas trop au début, mais lorsqu'il m'a invité chez lui – tu sais sa maison, tout le monde essaye de lui gratter des soirées tellement elle est grande ! – et qu'on a commencé à regarder un film, j'ai compris ce qui allait se passer ensuite...
Le feu qui entretient ma passion se change en langues de flammes brûlantes et douloureuse qui noircissent ma poitrine.
- En plus, depuis que...
Je n'écoute plus. Mon cerveau se met en mode automatique, acquiesce quand il faut acquiescer, sourit quand il faut sourire, et se tait.
La suite, je ne préfère pas m'attarder dessus, vous la connaissez déjà ; je restai jusqu'à ce que la douleur soit insupportable. Ensuite je quittai rapidement Lamya, détaché, avant de prendre le premier bus pour ma ville.
J'avais fait deux heures aller-retour pour entendre la fille que j'aimais se vanter d'une relation qu'elle avait avec un autre.
Le soir, je balançai tout ce que j'avais sur le cœur, exprimai toute ma frustration et mes peines devant Wil et Pierre. Ces derniers prirent le temps de m'écouter, de me rassurer et de me consoler. Après m'avoir invité à manger pour le soir, ils me raccompagnèrent jusqu'à chez moi, compatissant ; car chacun d'eux avait déjà traversé cela, et savait ce que ça faisait.
Ils étaient les meilleurs des amis qui soient, de ceux dont tout le monde rêve mais que personne ne mérite, et en particulier pas moi.
Le 05 octobre 2020 à 17:14:09 cenlatan a écrit :
Le fameux célestin avec 15 amis yes life 10/10
On n'est plus au collège
Le 04 octobre 2020 à 21:33:42 SaumonVengeur a écrit :
Continue clé, je t’ai fav.
Le 04 octobre 2020 à 21:38:58 CaptainEcoPlus a écrit :
Bordel la SWEET vite mon clé or SWAThttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/7/1601840329-omg.png
+je mets en fav
Le 04 octobre 2020 à 22:29:22 maximedef a écrit :
C'est de mieux en mieux, dès le début c'était vraiment bien mais on sent que tu fait encore plus d'effort, en plus je me reconnais énormément dans ce que t'écris, continue vraiment clée !!
Merci clef, j'essaye vraiment de soigner mon écriture (c'est pas facile tout le temps )
Le 04 octobre 2020 à 22:24:25 plexuslombal1 a écrit :
Très prometteur kheyou, j'ai un peu le même parcours ça fait chaud au coeur