La quête du plaisir n'a aucun sens
lupin3rd
2019-01-14 18:49:49
Mais du coup quel est le soucis à chercher le plaisir tant qu'on pousse pas le dogme trop loin (avec la consommation de drogue, sexe à tout va.. pour ne citer que les exemples les plus poussés)
tant qu'on reste à un sueil resprectable pour nous cela ne devrait pas posser de problème, comme lors ce qu'on écoute de la musique, regarde un film, sors dehors...
Capote
2019-01-14 18:50:29
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
Poivro
2019-01-14 18:51:03
Mais si on suit ta théorie, la quête du plaisir amene à la frustration et à la souffrance, et donc à l être
unpeumoinsplat
2019-01-14 18:52:35
Le 14 janvier 2019 à 18:51:03 Poivro a écrit :
Mais si on suit ta théorie, la quête du plaisir amene à la frustration et à la souffrance, et donc à l être
Une seule finalité
Tougherliga
2019-01-14 18:52:49
Le 14 janvier 2019 à 18:50:29 Capote a écrit :
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme, il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde.
Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre.
Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre "mental" s'est tu.
Quand vous êtes présent, quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement.
Eckhart Tolle.
Capote
2019-01-14 18:55:07
Le 14 janvier 2019 à 18:52:49 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:50:29 Capote a écrit :
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme, il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde.
Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre.
Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre "mental" s'est tu.
Quand vous êtes présent, quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement.
Eckhart Tolle.
Le problème avec ce genre de texte c'est qu'il est totalement ésotérique, c'est à dire compréhensible que par les connaisseurs
Pour un néophyte c'est de la branlette intellectuelle
Dendro-bot
2019-01-14 18:56:15
Le 14 janvier 2019 à 18:43:01 Kaminohao a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:38:24 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:30:31 Kaminohao a écrit :
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
L'Être.
Il faut se rendre compte que le plaisir est comme une image qu'on glisse entre toi et ton devenir, ton potentiel.
Considérer que le plaisir, sa quête, vaille le coût, c'est très triste. Puisqu'il ne s'agit en définitive que d'une illusion, d'une sensation passagère, agréable, mais qui n'amène rien, sinon le renforcement des chaînes qui existent déjà.
Pour illustrer, le drogué poursuit sa quête du plaisir. L'héroïnomane décrit ses sensations comme extatiques lorsqu'il se pique. Pourtant, très vite, il sombre dans un abysse inversement proportionnel à ce sommet de plaisir.
En définitive, il est juste devenu quelque chose de plus aliéné, de plus dépendant, car il s'est fourvoyé dans une illusion, l'obtention facile d'un ersatz de bonheur.
Si il n'y a pas de plaisir à être ça sert à quoi d'être ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487776-pascon.png
Tu voudrais dire que tu accordes plus d'importances au plaisir, une vague sensation, plutôt qu'au fait d'être ?
Est-il plus important de ressentir une décharge d'endorphine, ou bien d'être un fils, un père, un frère ?
Pour moi, c'est ça le sens de la vie, de l'existence. On est là pour "être", pour rendre compte des possibilités de l'infini.
La quête du plaisir n'aboutit jamais, provoque toujours des cohortes de déçus, de délavés par l'excès...
La naissance, qui est une souffrance, permet d'être. Être au monde, en rapport avec lui. C'est acté, celui qui est né l'est pour toujours. Aucun événement ne fera annulé sa naissance, aucune sensation, aucun dogme. C'est inscrit dans le marbre de la causalité.
Tougherliga
2019-01-14 18:57:34
Le 14 janvier 2019 à 18:55:07 Capote a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:52:49 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:50:29 Capote a écrit :
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme, il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde.
Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre.
Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre "mental" s'est tu.
Quand vous êtes présent, quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement.
Eckhart Tolle.
Le problème avec ce genre de texte c'est qu'il est totalement ésotérique, c'est à dire compréhensible que par les connaisseurs
Pour un néophyte c'est de la branlette intellectuelle
Peut être oui je me rends pas compte
Mais je ne saurais donner une autre réponse
Dendro-bot
2019-01-14 18:57:44
Le 14 janvier 2019 à 18:49:49 Lupin3rd a écrit :
Mais du coup quel est le soucis à chercher le plaisir tant qu'on pousse pas le dogme trop loin (avec la consommation de drogue, sexe à tout va.. pour ne citer que les exemples les plus poussés)
tant qu'on reste à un sueil resprectable pour nous cela ne devrait pas posser de problème, comme lors ce qu'on écoute de la musique, regarde un film, sors dehors...
Comment, dans ta subjectivité, tu peux estimer que tu n'as pas dépassé le seuil ?
L'alcoolique, le fumeur, dit toujours "contrôler" la substance. Il ne voit le panneau "Trop loin" que bien tardivement.
ZacharyCarr
2019-01-14 18:57:48
Si vous aviez réellement vécu quoi que ce soit vous seriez au fait qu'après avoir éprouvé la plus essentielle souffrance toutes les expériences de la vie mènent aisément à la jouissance.
L'auteur marque un point, sa quête n'a pas de sens ; la fuite de l'affliction n'a pas de sens, mais le plaisir lui est un trait fondamental de nôtre rapport à l'existence. La souffrance couve le plaisir et le plaisir couve la souffrance. Chercher l'un c'est composer avec l'autre, est-ce que cela vaut concrètement un tel débat ?
Je n'ai rien d'autre à ajouter.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547488662-meleagant.png
Dendro-bot
2019-01-14 19:02:17
Le 14 janvier 2019 à 18:51:03 Poivro a écrit :
Mais si on suit ta théorie, la quête du plaisir amene à la frustration et à la souffrance, et donc à l être
Certes, mais c'est une voie déjà suffisamment explorée pour qu'on puisse vouloir suivre un autre chemin.
On peut aussi choisir d'être ce qui a été, d'être un relai pour une flamme, auquel cas ça exige de faire des sacrifices, de peiner.
lupin3rd
2019-01-14 19:05:12
Le 14 janvier 2019 à 18:57:44 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:49:49 Lupin3rd a écrit :
Mais du coup quel est le soucis à chercher le plaisir tant qu'on pousse pas le dogme trop loin (avec la consommation de drogue, sexe à tout va.. pour ne citer que les exemples les plus poussés)
tant qu'on reste à un sueil resprectable pour nous cela ne devrait pas posser de problème, comme lors ce qu'on écoute de la musique, regarde un film, sors dehors...
Comment, dans ta subjectivité, tu peux estimer que tu n'as pas dépassé le seuil ?
L'alcoolique, le fumeur, dit toujours "contrôler" la substance. Il ne voit le panneau "Trop loin" que bien tardivement.
A partir du moment où le sueil de l'intégrité n'est pas atteint. De même chaque indivi est régis par ses propres principes et fixe de lui même la façon dont il a envie de vivre.
Lui imposer la vision de "l'être" comme but de la vie c'est totalement subjectif, infondé et illégitime. C'est à chacun d'aborder le but de la vie comme il l'entend. Pour certains ce sera cette recherche du bonheur, certe à petite dose et toujorus de façon éphémaire, pour d'autre ce sera la recherche de la vérité et de "l'être comme tu le qualifies".
Mais aucune de ces visions n'est vrai et aucune n'est fausse, c'est absurbe de renier le bonheur au motif d'un développement de l'être, ça n'a aucun fondement.
D'autant plus que paradoxalement cette atteinte de "l'être" ne peut que se faire par la recherche du bonheur et l'acceptation du malheure, un idée d'équilibre.
Capote
2019-01-14 19:06:52
Le 14 janvier 2019 à 18:57:34 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:55:07 Capote a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:52:49 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:50:29 Capote a écrit :
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme, il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde.
Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre.
Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre "mental" s'est tu.
Quand vous êtes présent, quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement.
Eckhart Tolle.
Le problème avec ce genre de texte c'est qu'il est totalement ésotérique, c'est à dire compréhensible que par les connaisseurs
Pour un néophyte c'est de la branlette intellectuelle
Peut être oui je me rends pas compte
Mais je ne saurais donner une autre réponse
C'est con, ça devrait être le cœur de ton raisonnement si tu veux être rigoureux et convaincre
Pour moi, tout ce qui compte dans la vie c'est les autres
C'est la force (qualité) des liens que tu forges avec autrui
Pour cela, tu dois te connaitre toi-même, connaitre ce qui te constitue (ton ipséité) et ce qui constitue en commun tous les êtres-humain, connaitre donc la misère qu'est la condition humaine (oubliée aujourd'hui par le confort matérialiste)
unpeumoinsplat
2019-01-14 19:09:11
L'auteur m'a absolument convaincu, il n'y a aucune faille dans son raisonnement.
Tougherliga
2019-01-14 19:09:36
Le 14 janvier 2019 à 19:06:52 Capote a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:57:34 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:55:07 Capote a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:52:49 tougherliga a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:50:29 Capote a écrit :
Je suis d'accord avec toi mais j'aimerais te faire creuser un peu ton raisonnement
Tu dénigres cette quête du plaisir car elle semblerait nous détourner d'une certaine finalité
Il semblerait, d'après ce que tu as dit, que cette finalité se trouverait dans l'être
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qui nous défini ? Qu'est-ce qui compte et qu'est-ce qui ne compte pas (dans la vie) ? Qu'est-ce qui nous construit ?
En quoi, par exemple, la quête de la connaissance est meilleur que la quête des plaisirs sexuels ?
Sachant qu'elle est toute aussi infinie, toute aussi frustrante
L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme, il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde.
Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre.
Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre "mental" s'est tu.
Quand vous êtes présent, quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement.
Eckhart Tolle.
Le problème avec ce genre de texte c'est qu'il est totalement ésotérique, c'est à dire compréhensible que par les connaisseurs
Pour un néophyte c'est de la branlette intellectuelle
Peut être oui je me rends pas compte
Mais je ne saurais donner une autre réponse
C'est con, ça devrait être le cœur de ton raisonnement si tu veux être rigoureux et convaincre
Pour moi, tout ce qui compte dans la vie c'est les autres
C'est la force (qualité) des liens que tu forges avec autrui
Pour cela, tu dois te connaitre toi-même, connaitre ce qui te constitue (ton ipséité) et ce qui constitue en commun tous les êtres-humain, connaitre donc la misère qu'est la condition humaine (oubliée aujourd'hui par le confort matérialiste)
Je pense que pour comprendre réellement cela il faut méditer.
Nemmamiah
2019-01-14 19:09:56
Le 14 janvier 2019 à 18:56:15 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:43:01 Kaminohao a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:38:24 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:30:31 Kaminohao a écrit :
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
L'Être.
Il faut se rendre compte que le plaisir est comme une image qu'on glisse entre toi et ton devenir, ton potentiel.
Considérer que le plaisir, sa quête, vaille le coût, c'est très triste. Puisqu'il ne s'agit en définitive que d'une illusion, d'une sensation passagère, agréable, mais qui n'amène rien, sinon le renforcement des chaînes qui existent déjà.
Pour illustrer, le drogué poursuit sa quête du plaisir. L'héroïnomane décrit ses sensations comme extatiques lorsqu'il se pique. Pourtant, très vite, il sombre dans un abysse inversement proportionnel à ce sommet de plaisir.
En définitive, il est juste devenu quelque chose de plus aliéné, de plus dépendant, car il s'est fourvoyé dans une illusion, l'obtention facile d'un ersatz de bonheur.
Si il n'y a pas de plaisir à être ça sert à quoi d'être ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487776-pascon.png
Tu voudrais dire que tu accordes plus d'importances au plaisir, une vague sensation, plutôt qu'au fait d'être ?
Est-il plus important de ressentir une décharge d'endorphine, ou bien d'être un fils, un père, un frère ?
Pour moi, c'est ça le sens de la vie, de l'existence. On est là pour "être", pour rendre compte des possibilités de l'infini.
La quête du plaisir n'aboutit jamais, provoque toujours des cohortes de déçus, de délavés par l'excès...
La naissance, qui est une souffrance, permet d'être. Être au monde, en rapport avec lui. C'est acté, celui qui est né l'est pour toujours. Aucun événement ne fera annulé sa naissance, aucune sensation, aucun dogme. C'est inscrit dans le marbre de la causalité.
Honnêtement, quitte à être, il vaut mieux être avec plaisir. Devant la crainte de la mort la volonté de connaître le plaisir s'efface, mais seulement devant la mort, quand on sait que le dernier moyen de connaître le plaisir est sur le point de s'effacer.
En ce qui me concerne je préfère être brièvement et connaître la joie, que d'être éternel en son absence.
Quand à être ceci ou cela, ça n'a clairement aucun intérêt si ça ne nous satisfait pas outre mesure.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547489252-kandaserious.png
unpeumoinsplat
2019-01-14 19:12:06
Je pense que pour refuser le plaisir, il faut décider de Vivre réellement. Vous avez trop peur de vivre
Dendro-bot
2019-01-14 19:15:08
Le 14 janvier 2019 à 19:05:12 Lupin3rd a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:57:44 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:49:49 Lupin3rd a écrit :
Mais du coup quel est le soucis à chercher le plaisir tant qu'on pousse pas le dogme trop loin (avec la consommation de drogue, sexe à tout va.. pour ne citer que les exemples les plus poussés)
tant qu'on reste à un sueil resprectable pour nous cela ne devrait pas posser de problème, comme lors ce qu'on écoute de la musique, regarde un film, sors dehors...
Comment, dans ta subjectivité, tu peux estimer que tu n'as pas dépassé le seuil ?
L'alcoolique, le fumeur, dit toujours "contrôler" la substance. Il ne voit le panneau "Trop loin" que bien tardivement.
A partir du moment où le sueil de l'intégrité n'est pas atteint. De même chaque indivi est régis par ses propres principes et fixe de lui même la façon dont il a envie de vivre.
Lui imposer la vision de "l'être" comme but de la vie c'est totalement subjectif, infondé et illégitime. C'est à chacun d'aborder le but de la vie comme il l'entend. Pour certains ce sera cette recherche du bonheur, certe à petite dose et toujorus de façon éphémaire, pour d'autre ce sera la recherche de la vérité et de "l'être comme tu le qualifies".
Mais aucune de ces visions n'est vrai et aucune n'est fausse, c'est absurbe de renier le bonheur au motif d'un développement de l'être, ça n'a aucun fondement.
D'autant plus que paradoxalement cette atteinte de "l'être" ne peut que se faire par la recherche du bonheur et l'acceptation du malheure, un idée d'équilibre.
La priorité qu'on accorde est subjective, mais pas le concept mis en valeur.
L'honneur ne cesse pas d'être l'honneur car des gens mettent en avant le plaisir.
Oui, c'est ma subjectivité qui trouve qu'il y a plus de mérite à ne pas céder à la facilité, à faire face plutôt que fuir.
A préférer une vérité à des mensonges.
C'est légitime car en tant qu'acteur de ce monde, j'ai le pouvoir de véhiculer des valeurs, de les diffuser. Maintenant, on peut chercher à expliquer pourtant telle valeur a plus de succès qu'une autre, pourquoi elle est diffusée plus largement.
Non, pas paradoxal. "Être" ne prends pas en compte le plaisir ressentis pour y arriver, qui vient après, et ne saurait être l'objet de cette volonté.
GlaN3
2019-01-14 19:16:37
Il ne s'agit aucunement d'une loi. Comme je l'ai indiqué, la quête du plaisir n'a pas de sens car elle est sans fin, n'engendre rien si ce n'est encore plus de désir, et au final, de la frustration de ne jamais pouvoir attendre le seuil "ultime", qui est celui devant lequel notre résistance biologique finit par buter.
Ça c'est pour les faible. Il est parfaitement faisable de ce montrer modérer et de ne pas outrepasser les limites qu on s est fixé.
Question de force de volonté. Et la volonté ça se travail.
Sur le moment on peut ressentir une frustration de pas aller plus loin mais sur le long terme on est content de nos choix. Et à force ça devient un principe de vie. C'est ça le bonheur.
unpeumoinsplat
2019-01-14 19:17:24
Il parle dans l'absolu. La quête du plaisir peut être nécessaire pour vous, mais c'est parce que vous êtes trop faibles pour pouvoir faire autrement