Une semaine auparavant, une importante opération de police avait conduit à la saisie de plusieurs kilos de stupéfiant dans le quartier de la Bouletterie. L'agression de mardi symbolise ainsi une nouvelle tentative de représailles des jeunes dealers.
Appelé sur une mission de soin allée Barbara, dans le quartier sensible de la Bouletterie, et alors qu'il se trouvait à bord de son véhicule professionnel, une Renault Clio sérigraphiée «SOS Médecins», le médecin a été encerclé par une dizaine de jeunes particulièrement menaçants. D'abord questionné sur le motif de sa venue, celui-ci a rapidement été insulté et son véhicule a fait l'objet de nombreux jets de pierres, allant jusqu'à briser la vitre arrière de celui-ci.
Un médecin nantais a été pris à partie par une bande d'une dizaine d'individus mardi 23 mars dans la soirée alors qu'il rendait visite à un patient dans le quartier de la Bouletterie à Saint-Nazaire, a indiqué jeudi 25 mars le parquet de Saint-Nazaire.
“Le régime de Bakou exporte sur le sol français et européen sa répression de la liberté d’expression, dénonce la responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale, Jeanne Cavelier. Après avoir reçu une dizaine de coups de couteau, Mahammad Mirzali a dû subir une opération de plus de six heures. En attendant les résultats de l’enquête, qui n’a pas encore abouti malgré la présence de témoins, et au vu des nouvelles menaces de mort reçues, nous demandons qu’il soit mis sous protection policière.”
Réfugié en France depuis 2016, le blogueur est régulièrement ciblé pour ses publications critiques, sur sa chaîne YouTube Made in Azerbaïdjan, envers le président autoritaire azéri Ilham Aliev, son épouse Mehriban Alieva, également vice-présidente du pays, et leurs proches. Il avait déjà essuyé des tirs le 6 octobre 2020, alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, sur un parking à Nantes. En mars 2020, c’était le vice-président du parlement azéri, Adil Aliyev, qui lui envoyait un message lourd de menaces via Facebook : “Si tu ne te tais pas, tu vas voir ce qui va se passer.” La police française n’a pas souhaité communiquer sur l’enquête en cours.
“C’était le dernier avertissement” : une semaine exactement après avoir été poignardé à plusieurs reprises dans le centre-ville de Nantes, dans la journée du 14 mars dernier, le blogueur azéri Mahammad Mirzali a reçu, sur ton téléphone, de nouvelles et graves menaces dans sa langue natale. L’auteur du message, qui signe “Andres Gragmel”, écrit : “On peut te tuer sans aucun problème. Tu as vu qu’on n’a peur de personne. [...] Si tu continues à insulter nos sœurs, on te fera tuer d’une balle dans la tête par un sniper.”
Après avoir reçu une dizaine de coups de couteaux en plein jour à Nantes, le blogueur Mahammad Mirzali a reçu de nouvelles menaces. Reporters sans frontières (RSF) demande à la police d’assurer sa protection.
Comme le décrit Lies Lavrijsen aux auditeurs, dans ce récit, Dante pénètre dans l’Enfer, il en explore les neuf cercles concentriques et rencontre les nombreuses personnes, dont des figures historiques, qui y sont assignées et suppliciées en raison de leurs péchés plus ou moins graves. Dans le huitième cercle, le poète rencontre le prophète Mahomet, puni “parce qu’en diffusant sa religion il aurait semé la discorde sur la Terre”, rapporte De Standaard, mais ce passage a été partiellement coupé dans la nouvelle
L’Enfer de Dante vient de paraître en néerlandais dans une nouvelle traduction. Le style a été adapté pour être plus accessible, notamment aux jeunes, et quelques coupes ont été faites. Ainsi le passage où figure le prophète Mahomet a été légèrement modifié “pour ne pas blesser inutilement”. Ce choix suscite la polémique, d’autant qu’il ne fait pas suite à une demande du public musulman.