France : nouvelles menaces contre un blogueur azéri attaqué à l’arme blanche
indianajones45
2021-03-25 02:03:16
Après avoir reçu une dizaine de coups de couteaux en plein jour à Nantes, le blogueur Mahammad Mirzali a reçu de nouvelles menaces. Reporters sans frontières (RSF) demande à la police d’assurer sa protection.
indianajones45
2021-03-25 02:03:36
“C’était le dernier avertissement” : une semaine exactement après avoir été poignardé à plusieurs reprises dans le centre-ville de Nantes, dans la journée du 14 mars dernier, le blogueur azéri Mahammad Mirzali a reçu, sur ton téléphone, de nouvelles et graves menaces dans sa langue natale. L’auteur du message, qui signe “Andres Gragmel”, écrit : “On peut te tuer sans aucun problème. Tu as vu qu’on n’a peur de personne. [...] Si tu continues à insulter nos sœurs, on te fera tuer d’une balle dans la tête par un sniper.”
Fredo-Santana
2021-03-25 02:03:40
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613647261-gta.png
indianajones45
2021-03-25 02:03:49
Réfugié en France depuis 2016, le blogueur est régulièrement ciblé pour ses publications critiques, sur sa chaîne YouTube Made in Azerbaïdjan, envers le président autoritaire azéri Ilham Aliev, son épouse Mehriban Alieva, également vice-présidente du pays, et leurs proches. Il avait déjà essuyé des tirs le 6 octobre 2020, alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, sur un parking à Nantes. En mars 2020, c’était le vice-président du parlement azéri, Adil Aliyev, qui lui envoyait un message lourd de menaces via Facebook : “Si tu ne te tais pas, tu vas voir ce qui va se passer.” La police française n’a pas souhaité communiquer sur l’enquête en cours.
indianajones45
2021-03-25 02:04:05
“Le régime de Bakou exporte sur le sol français et européen sa répression de la liberté d’expression, dénonce la responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale, Jeanne Cavelier. Après avoir reçu une dizaine de coups de couteau, Mahammad Mirzali a dû subir une opération de plus de six heures. En attendant les résultats de l’enquête, qui n’a pas encore abouti malgré la présence de témoins, et au vu des nouvelles menaces de mort reçues, nous demandons qu’il soit mis sous protection policière.”