Messages de LaPaxENT

Les Méditations cartésiennes85, nous apprennent que c'est à l'intérieur de l'Ego que se constitue tout sens d'être. Il s'ensuit que pour cet Ego, l'affirmation de l'existence d'une autre conscience constituante, à la base du phénomène de l'intersubjectivité, est contradictoire. Husserl pense arriver à lever cette contradiction « à condition de descendre à un niveau de profondeur suffisant »86. Pour définir le sens d'être du monde objectif, il s'agit d'éclairer le rapport entre intersubjectivité et objectivité. Dans l'analyse traditionnelle « on considère comme intersubjectif tout ce qui est « indépendant » de toute conscience quelle qu'elle soit et est par conséquent objectif » écrit Bernard Bouckaert87, dans un article de la Revue philosophique de Louvain. Une telle conception tend à confondre intersubjectivité et universalité. À l'inverse, remarque cet auteur, chez Husserl l'objectivité est qualifiée d'intersubjective, non parce qu'elle est universelle mais« parce qu'elle dépend constitutivement d'une pluralité de sujets ». Cette définition n'est pas seulement sémantique, elle souligne une différence d'ordre ontologique entre le concept classique et le concept husserlien88.

Grâce à cette conception de l'intersubjectivité Husserl détermine « le sens d'être du monde objectif qui est d'être un monde commun où chaque chose est la même pour tous ». Loin de se résumer à n'être qu'une question d'anthropologie phénoménologique régionale distinguant le Je du Nous, Husserl comprend l'intersubjectivité, comme une dimension essentielle du monde. Mais l'accès à ce monde commun présuppose que je peux transgresser ma propre sphère absolue pour poser la transcendance d'autrui89,N 9,N 10. Emmanuel Housset écrit90 « ce qui semblait une transcendance seconde par rapport à la transcendance du monde s'annonce au contraire comme une transcendance première en soi [...] De fait seule l'expérience de l'autre homme peut me sortir des limites de mon propre monde. C'est en constituant le sens d'autrui que le sujet peut constituer le monde commun [...] L'altérité du monde objectif [...] ne peut être comprise qu'à partir de l'expérience d'une pluralité d’ego unis en une même communauté ».

Les Méditations cartésiennes85, nous apprennent que c'est à l'intérieur de l'Ego que se constitue tout sens d'être. Il s'ensuit que pour cet Ego, l'affirmation de l'existence d'une autre conscience constituante, à la base du phénomène de l'intersubjectivité, est contradictoire. Husserl pense arriver à lever cette contradiction « à condition de descendre à un niveau de profondeur suffisant »86. Pour définir le sens d'être du monde objectif, il s'agit d'éclairer le rapport entre intersubjectivité et objectivité. Dans l'analyse traditionnelle « on considère comme intersubjectif tout ce qui est « indépendant » de toute conscience quelle qu'elle soit et est par conséquent objectif » écrit Bernard Bouckaert87, dans un article de la Revue philosophique de Louvain. Une telle conception tend à confondre intersubjectivité et universalité. À l'inverse, remarque cet auteur, chez Husserl l'objectivité est qualifiée d'intersubjective, non parce qu'elle est universelle mais« parce qu'elle dépend constitutivement d'une pluralité de sujets ». Cette définition n'est pas seulement sémantique, elle souligne une différence d'ordre ontologique entre le concept classique et le concept husserlien88.

Grâce à cette conception de l'intersubjectivité Husserl détermine « le sens d'être du monde objectif qui est d'être un monde commun où chaque chose est la même pour tous ». Loin de se résumer à n'être qu'une question d'anthropologie phénoménologique régionale distinguant le Je du Nous, Husserl comprend l'intersubjectivité, comme une dimension essentielle du monde. Mais l'accès à ce monde commun présuppose que je peux transgresser ma propre sphère absolue pour poser la transcendance d'autrui89,N 9,N 10. Emmanuel Housset écrit90 « ce qui semblait une transcendance seconde par rapport à la transcendance du monde s'annonce au contraire comme une transcendance première en soi [...] De fait seule l'expérience de l'autre homme peut me sortir des limites de mon propre monde. C'est en constituant le sens d'autrui que le sujet peut constituer le monde commun [...] L'altérité du monde objectif [...] ne peut être comprise qu'à partir de l'expérience d'une pluralité d’ego unis en une même communauté ».

Les Méditations cartésiennes85, nous apprennent que c'est à l'intérieur de l'Ego que se constitue tout sens d'être. Il s'ensuit que pour cet Ego, l'affirmation de l'existence d'une autre conscience constituante, à la base du phénomène de l'intersubjectivité, est contradictoire. Husserl pense arriver à lever cette contradiction « à condition de descendre à un niveau de profondeur suffisant »86. Pour définir le sens d'être du monde objectif, il s'agit d'éclairer le rapport entre intersubjectivité et objectivité. Dans l'analyse traditionnelle « on considère comme intersubjectif tout ce qui est « indépendant » de toute conscience quelle qu'elle soit et est par conséquent objectif » écrit Bernard Bouckaert87, dans un article de la Revue philosophique de Louvain. Une telle conception tend à confondre intersubjectivité et universalité. À l'inverse, remarque cet auteur, chez Husserl l'objectivité est qualifiée d'intersubjective, non parce qu'elle est universelle mais« parce qu'elle dépend constitutivement d'une pluralité de sujets ». Cette définition n'est pas seulement sémantique, elle souligne une différence d'ordre ontologique entre le concept classique et le concept husserlien88.

Grâce à cette conception de l'intersubjectivité Husserl détermine « le sens d'être du monde objectif qui est d'être un monde commun où chaque chose est la même pour tous ». Loin de se résumer à n'être qu'une question d'anthropologie phénoménologique régionale distinguant le Je du Nous, Husserl comprend l'intersubjectivité, comme une dimension essentielle du monde. Mais l'accès à ce monde commun présuppose que je peux transgresser ma propre sphère absolue pour poser la transcendance d'autrui89,N 9,N 10. Emmanuel Housset écrit90 « ce qui semblait une transcendance seconde par rapport à la transcendance du monde s'annonce au contraire comme une transcendance première en soi [...] De fait seule l'expérience de l'autre homme peut me sortir des limites de mon propre monde. C'est en constituant le sens d'autrui que le sujet peut constituer le monde commun [...] L'altérité du monde objectif [...] ne peut être comprise qu'à partir de l'expérience d'une pluralité d’ego unis en une même communauté ».

Les Méditations cartésiennes85, nous apprennent que c'est à l'intérieur de l'Ego que se constitue tout sens d'être. Il s'ensuit que pour cet Ego, l'affirmation de l'existence d'une autre conscience constituante, à la base du phénomène de l'intersubjectivité, est contradictoire. Husserl pense arriver à lever cette contradiction « à condition de descendre à un niveau de profondeur suffisant »86. Pour définir le sens d'être du monde objectif, il s'agit d'éclairer le rapport entre intersubjectivité et objectivité. Dans l'analyse traditionnelle « on considère comme intersubjectif tout ce qui est « indépendant » de toute conscience quelle qu'elle soit et est par conséquent objectif » écrit Bernard Bouckaert87, dans un article de la Revue philosophique de Louvain. Une telle conception tend à confondre intersubjectivité et universalité. À l'inverse, remarque cet auteur, chez Husserl l'objectivité est qualifiée d'intersubjective, non parce qu'elle est universelle mais« parce qu'elle dépend constitutivement d'une pluralité de sujets ». Cette définition n'est pas seulement sémantique, elle souligne une différence d'ordre ontologique entre le concept classique et le concept husserlien88.

Grâce à cette conception de l'intersubjectivité Husserl détermine « le sens d'être du monde objectif qui est d'être un monde commun où chaque chose est la même pour tous ». Loin de se résumer à n'être qu'une question d'anthropologie phénoménologique régionale distinguant le Je du Nous, Husserl comprend l'intersubjectivité, comme une dimension essentielle du monde. Mais l'accès à ce monde commun présuppose que je peux transgresser ma propre sphère absolue pour poser la transcendance d'autrui89,N 9,N 10. Emmanuel Housset écrit90 « ce qui semblait une transcendance seconde par rapport à la transcendance du monde s'annonce au contraire comme une transcendance première en soi [...] De fait seule l'expérience de l'autre homme peut me sortir des limites de mon propre monde. C'est en constituant le sens d'autrui que le sujet peut constituer le monde commun [...] L'altérité du monde objectif [...] ne peut être comprise qu'à partir de l'expérience d'une pluralité d’ego unis en une même communauté ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».

Le « monde de la vie », est une expression traduite de l'allemand Lebenswelt, que Husserl s'approprie, plus comme une « rubrique problématique » que comme un concept parfaitement constitué75. À toutes les étapes de la pensée évolutive de Husserl, remarque Mario Charland76, dans son mémoire, les thématiques du « monde de la vie » comme celle de la « réduction » sont, explicitement ou implicitement, présentes. Il y a avec la Krisis77 un renversement complet de perspective, maintenant ce n'est plus l’ego mais « le monde qui est l'objet d'une pure évidence, monde donné « anté-prédicativement » et qui demeure présent pendant tout le processus de réduction »78. S'agissant du monde de la vie, de sa genèse, la question du « comment de la donnée d'avance », selon l'expression de Husserl, se pose79. Comme l'écrit Dan Zahavi80,« le monde de la vie deviendra une première rubrique intentionnelle, l'index, c'est-à-dire, le fil conducteur pour les questions en retour qui porteront sur la diversité des modes d'apparition et leurs structures intentionnelles ». Pour un tel changement de sol, de l'ego vers le monde pré-donné de la vie, il faut que celui-ci présente un caractère plus systématique de manière que tout ce qui appartenait au monde « anté-prédicatif » atteigne la scientificité même de ce concept note Mario Charland81, dans son mémoire. Qu'en est-il de ce monde que nous fait découvrir l'intentionnalité et qui dépasse l'opposition de l'homme et du monde ? Pour Emmanuel Housset82 « il s'agit de décrire l'unité du mouvement par lequel l'homme vise le monde et du mouvement par lequel le monde s'annonce à l'homme »

Le « monde de la vie », dans lequel je suis moi-même incorporé, n'est pas un simple monde des choses, mais il est tout à la fois, en arrière-plan, un monde de valeurs, de biens et un monde pratique. Cette notion désigne en gros, « le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature », les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifiqueN 7. On peut inclure dans ce concept toutes les prestations, concrètes comme abstraites, qu'un ego peut effectuer dans le cours naturel de sa vie (perception d'objet, de chose, de personne, pensée en général, jugement scientifique, hypothèse métaphysique, croyance de toutes sortes, etc.). Il contient aussi des environnements idéaux, corrélats des actes de connaissance comme les nombres qui se rencontrent dans les actes de numération.Paul Ricœur48, note à ce propos que l'illusion la plus constante qui caractérise la « thèse du monde » est la croyance naïve à l'existence « en soi » de ce monde et que toute perception empirique d'objet aurait a priori un caractère d'évidence que n'aurait pas la simple réflexionN 8.

Dans une note Julien Farges rapporte cette analyse : « l’histoire de ce mot fait apparaître une évolution qui part du monde de la vie « Welt des Lebens », qui passe par le monde du vivant « Welt des Lebendigen », pour nous conduire jusqu’au monde vécu « erlebte Welt », tout cela s’exprime en une seule et unique formule, celle de la « Lebenswelt » ». En résumé la Lebenswelt signifierait selon cet auteur83, le passage d’une vie située « dans un monde » à une vie « vivant le monde » lui-même, et qui façonne celui-ci tout autant qu’elle est façonnée par lui. Cette évolution et cette sédimentation de sens fait, dans une autre contribution de Julien Farges84, de la notion de Lebenswelt « un foyer de tensions entre une mondanéisation de la vie et une subjectivation du monde, qui signifie qu’il n’y va pas en elle de l’une ou l’autre de ces deux tendances, mais bien de l’articulation, de la corrélation même entre un « vivre » et un « monde » ».

Dans la Krisis un nombre important de paragraphes comporte cette expression de « monde de la vie » étudié sous divers angles, par exemple, vis-à-vis des sciences, dans l'œuvre de Kant, face à l'attitude naïve, de la nécessité d'une ontologie du « monde de la vie ».