Considérer le programme de Mélenchon « en rupture avec les politiques bourgeoises et les logiques capitalistes », il faut oser ! Et comment trouver positif l’avènement « d’un réformisme renouvelé et plus radical que ce qu’incarnait le PS depuis 1983 », quand on connaît les ravages qui ont fait suite aux illusions suscitées par l’élection de Mitterrand en 1981 ?
Nous marchons depuis toujours sur des chemins séparés. Cela s’est vu clairement dans cette campagne présidentielle où vous vous êtes refusés à toute critique sérieuse de l’ancien ministre et sénateur PS Mélenchon, défenseur de l’industrie de défense française et du Rafale. Et après le premier tour, vous avez expliqué qu’il fallait « que pas une voix de notre camp n’aille à Le Pen car il est vital que l’extrême droite soit battue dimanche », autrement dit, vous avez appelé à voter Macron.