Un ciel désespérément bleu, des champs desséchés à perte de vue et, le long des routes, des animaux aux os saillants qui ont faim. Au Maroc, la plaine des Doukkala, dans l’arrière-pays d’Al-Jadida, au sud de Casablanca, porte les stigmates de la sécheresse. L’hiver n’est pas terminé que, dans sa ferme nichée au milieu de ce paysage de steppe aride, Ahmed Hakkar a déjà renoncé à sa récolte de blé : « Les tiges ont poussé de 10 à 20 cm puis ça s’est arrêté. Le champ est brûlé. C’est fichu pour cette année. »
Cet agriculteur octogénaire, qui a connu l’abondance sur cette terre fertile – l’un des « greniers » du Maroc, où l’on cultive betteraves, céréales, légumes et vigne –, n’avait jamais vécu d’hiver aussi sec. Il n’a quasiment pas plu. « Le pire, c’est pour les bêtes, s’inquiète-t-il. Il n’y a pas d’herbe. Elles n’ont rien à manger. » Lui a conservé un peu de paille de la saison passée pour ses chevaux, ses vaches et ses moutons. Mais les prix du fourrage ont flambé et « beaucoup de paysans n’ont plus les moyens de les nourrir, alors ils les vendent. Ou plutôt ils les bradent, car le bétail ne vaut plus rien. »
Tout le pourtour méditerranéen va se faire sélectionner si rien n'est fait
En effet cela dit il n’est pas encore trop tard pour réagir. Créer des bassins de retenue d’eau de pluie et planter des essences d’arbres « anti désertification » ça a été test en Roumanie et ça marche bien.
API disponible. Utilisez le paramètre "api" en GET, peu importe le contenu, sur une page du site.
Notes
Partenaire: JVFlux Ce site n'est pas associé à Jeuxvideo.com ou Webedia. Nous utilisons seulement des archives publiques. Il est inutile de me spammer par e-mail pour supprimer un topic. Au contraire, en conséquence, je mettrais votre topic dans le bloc ci-dessous.