Electrolight
2021-02-24 14:34:23
Dans une courte lettre au Lancet [1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy et Denis Malvy proclament :
« Il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire… »
« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. »
« Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2. »
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Au début, nous n’étions qu’une poignée de médecins à analyser les faits (en tous cas ouvertement), à démentir la désinformation forcenée des gouvernements et des médias et à réclamer la transparence sur les liens d’intérêt et les décisions dont le Dr Peter El Baze, le pharmacien Serge Rader, et à l’étranger le Pr Denis Rancourt, le Pr Jean-Dominique Michel[7]. Le Pr Toussaint[8] [9] chez André Bercoff, fut un des premiers en avril 2020 à dénoncer l’enfermement des Français sur une radio.
Dans un article de « la Recherche » appelé « confinement aveugle » et oublié des médias officiels, il prévenait dès le 20 avril 2020 :
« Il faudra, après le confinement, également prendre en compte son impact sur les patients souffrant d’une leucémie non diagnostiquée, d’un infarctus pris en charge trop tardivement, d’une drépanocytose mal suivie, parmi toutes les pathologies qui manquent à l’appel. Les mesures à n’importe quel prix ont un coût. Il est élevé. Et, si tout cela n’a servi qu’à réduire de dix pour cent la hauteur de la vague, il faudra oser rapporter ces totaux ahurissants au nombre d’années de vies réellement gagnées pour obtenir une évaluation sincère de nos choix.
D’autant que les effets psychologiques (refus de tout déplacement par peur de la contamination) ou contre-productifs (réduction ou arrêt des consultations) de ces mesures devront se confronter aux choix des Néerlandais et des Suédois qui continuent de vaquer, prudemment certes, mais librement, à leurs occupations. La perte de chance risque d’être lourde.
Les auteurs de ces simulations, tout à la charge de démontrer la qualité de leurs modèles, auront toutes les peines du monde à accepter d’inclure ces dégâts collatéraux auxquels s’ajouteront les conséquences sur la recherche, l’annulation des grands rendez-vous scientifiques, culturels ou climatiques, mais aussi l’abattement des personnes seules qui se seront laissé glisser lentement dans l’abandon.
Paradoxe que de tenter de sauver des vies par des moyens qui en auront peut-être tout autant détruit. »
Qui peut encore croire que les vaccins sont la solution ?
À court terme, les résultats des campagnes de vaccination sont franchement mauvais avec un doublement, voire un triplement des nombres quotidiens des contaminations et des décès comme le montrent les courbes d’incidence et de mortalité publiées par l’OMS.
Ainsi en Israël dont près de 70% de la population a été vaccinée depuis le 20 décembre le mois de janvier a été le plus meurtrier depuis le début de l’épidémie, totalisant à lui seul 30% de la mortalité globale.
Même phénomène en Grande-Bretagne. Depuis que la vaccination a été entreprise, les contaminations et la mortalité journalières se sont considérablement accrues dépassant les pics du plus fort de l’épidémie.
La régression mondiale actuelle de l’épidémie, observée en même temps dans les pays confinés ou pas, vaccinés ou pas est heureusement venue limiter l’hécatombe en stabilisant la mortalité au niveau d’avant les vaccinations.
Le vaccin a déçu ses plus fervents défenseurs
Même les signataires du comité scientifique ne croient plus beaucoup à la solution vaccinale :
« l’arrivée rapide des variants du SRAS-CoV-2 tels que les variants identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil suggère une évasion immunitaire dite naturelle. En outre, la dynamique de l’immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variantes ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l’écosystème viral, facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue.
Si une évasion immunitaire importante se produit, les vaccins actuels offriront probablement encore un certain bénéfice aux individus. Au niveau de la population, cependant, ils pourraient induire une sélection virale et une fuite, rendant de plus en plus éloignée la perspective d’obtenir une immunité collective. Ce changeur de jeu virologique a de nombreuses conséquences, non seulement pour les vaccins et les traitements, mais aussi pour les stratégies de prévention et de contrôle. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »
Alors pourquoi nous a-t-on confinés aveuglément ?
Les membres du comité scientifique expliquent le choix du confinement d’E. Macron comme : « une mesure par défaut pour les dirigeants politiques craignant une responsabilité juridique pour des réponses nationales lentes ou indécises ».
Cette hypothèse est corroborée par la déclaration très courageuse et honnête de la ministre norvégienne à la télévision nationale en mai dernier : « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »
Nos responsables devraient peut-être aussi prendre en compte le risque de plaintes des familles des morts du confinement et changer radicalement de stratégie.
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Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic. medRxiv preprint doi :
https://doi.org/10.1101/2020.04.24.20078717;
Simon N. Wood Did COVID-19 infections decline before UK lockdown ? September 21, 2020
https://arxiv.org/abs/2005.02090
Debriefing Dr Gérard Maudrux : “les médecins ont peur, ils se taisent” Publié le 02/01/2021 à 15 :33
https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/video-debriefing-dr-gerard-maudrux
Pas de 410 les Modos, je viens pour informer