La quête du plaisir n'a aucun sens
Dendro-bot
2019-01-14 18:28:21
Le 14 janvier 2019 à 18:16:26 MagicMina a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:14:07 Unpeumoinsplat a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:13:22 MagicMina a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:10:54 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:05:56 MagicMina a écrit :
C'est quoi ta définition du plaisir ?
C'est la sensation qui fait suite à la libération d'endorphines et de dopamines, après l'excitation des récepteurs.
Par exemple, on prend plaisir à manger. Sauf qu'il serait aberrant de dire qu'on mange pour le plaisir.
Idem pour le sexe. Le sexe sert à la procréation, il est aberrant de le déconnecter de son rôle premier pour le recentrer sur le plaisir. (ce qui nécessite d'avoir recours à des artifices).
On écoute de la musique pour le plaisir
On regarde des belles choses (tableau, paysage, personne) pour le plaisir
On se masturbe pour le plaisir
Oui, et ce sont tous des erreurs. On devrait faire tout ça, et centrer toutes nos actions, pour évoluer.
Tout ce que l'on fais est motivé par le plaisir en fait
Actuellement, peut-être. Mais les actions humaines ne se limitent pas à ça.
Le sacrifice ne s'explique pas par un calcul ou la recherche de plaisir. S'il n'est pas sincère, alors il est futile.
Dendro-bot
2019-01-14 18:29:40
Le 14 janvier 2019 à 18:16:59 merdediamant a écrit :
Tu dois fuis le malheur, l'effort, la souffrance et même pour certains la solitude qui en réalité renferme biend es bienfaits
fuir le malheur n'est pas une bonne chose, mais le glorifier n'est pas mieux. il est normal de ne vouloir que le minimum de ça
Si, car il y a de la gloire à souffrir et à devenir, à être.
Si nous étions dans un "juste milieu", on ferait du sur-place, ce qui est synonyme de mort pour tout système dynamique.
2019-01-14 18:30:31
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
Dendro-bot
2019-01-14 18:30:43
Le 14 janvier 2019 à 18:18:53 Mefistotefesses a écrit :
Ce n'est pas parce que le plaisir immédiat n'est pas nécessairement constructif qu'il doit être proscrit, il reste indispensable ne serait ce que sur le plan physiologique.
Non, il ne s'agit que d'une chaîne qui retient un potentiel. Comme le licol retient le cheval.
Dendro-bot
2019-01-14 18:32:22
Le 14 janvier 2019 à 18:23:45 MagicMina a écrit :
Donc pour toi une vie sans plaisir est équivalente voire meilleure qu'une vie vouée au plaisir ?
Oui, plus respectable et plus honorable. Mais il ne s'agit pas de "subir" cette douleur, une situation. Il faut accepter de l'affronter, accepter d'être modelée par elle.
merdediamant
2019-01-14 18:33:05
Le 14 janvier 2019 à 18:22:12 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:16:15 Infinitix_JoJo a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:57:26 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:54:17 MagicMina a écrit :
La recherche du plaisir du plaisir fait partie du bonheur non ?
Il faut juste savoir être modéré
Non, pas du tout. Il s'agit là d'une pensée superficielle et dogmatique, induite par la diffusion de certaines idées.
Il ne s'agit aucunement d'une loi. Comme je l'ai indiqué, la quête du plaisir n'a pas de sens car elle est sans fin, n'engendre rien si ce n'est encore plus de désir, et au final, de la frustration de ne jamais pouvoir attendre le seuil "ultime", qui est celui devant lequel notre résistance biologique finit par buter.
Donc, c'est un cercle vicieux, qui ne change aucunement la nature de l'être, qui ne le transforme pas. En effet, la quête du plaisir est purement animale, dans le sens où c'est animal de considérer la fuite pour éviter un malheur.
Tandis que l'Homme est capable de se dresser, d'affronter la douleur, et la mort, pour des principes notamment.
n'importe quoi, et les animaux aussi sont capables de se dresser et d'affronter la douleur et la mort pour leurs rejetons ou leur clan par ex
Les animaux n'agissent pas principes. Ils font un calcul, "la fuite ou la mort". Généralement, s'ils peuvent éviter le combat, ils choisissent la fuite.
L'ourse qui défends ses petits défends en fait sa propre continuité, ses gènes. On a jamais vu une ourse défendre une biche par principe.
quel est le rapport avec le plaisir? tu le dis toi même les animaux n'agissent pas par plaisir ils sont interessés par leur continuité avant tout, donc le plaisir est un principe secondaire pour eux.
je vois un rapport avec l'impulsivité par contre.
Kheymandeur2
2019-01-14 18:33:54
Le 14 janvier 2019 à 17:51:42 Dendro-bot a écrit :
Et est aliénante.
Il n'y a aucune sorte de "liberté" malgré ce que peuvent dire les chantres du Progrès, à poursuivre cette quête.
Celui qui y goûte cherchera par tous les moyens à renouveler les expériences qui l'auront fait ressentir du plaisir. Mais le cerveau en redemande toujours une plus haute dose. D'aller plus loin.
De s'enfoncer, et de s'aliéner.
Car cela exige d'abandonner tout le reste, notamment l'amour-propre, l'estime de soi, le respect, l'honneur.
Le plaisir exige notamment qu'on fuit les difficultés, qu'on échappe aux "contraintes"... Cela revient à vouloir ne pas "être". Car ce sont les contraintes qui nous façonnent, comme le vent sculpte le cèdre.
"L'amour propre", "l'estime de soi", "l'honneur", tous ces concepts sont abstraits, ils ont donc seulement la valeur que tu veux bien leur donner. Pour toi cela vaut beaucoup, mais d'autres peuvent en avoir rien a foutre
Alors que le plaisir lui est plus "objectif" si je puis dire, le plaisir physique en tout cas
ZacharyCarr
2019-01-14 18:36:59
Simagrées.
Sans plaisir il n'y a pas de souffrances, sans souffrances il n'y a rien à éviter, si il n'y a rien à éviter ou à désirer le libre arbitre est un concept caduque. Si le libre arbitre n'existe pas rien n'a de sens.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487359-meleagant.png
pascalopomme
2019-01-14 18:37:51
Quand tu vois la perte de temps et de moyen que peut résulter d'une recherche de plaisir excessive, alors oui la quête de plaisir n'a aucun sens pour l'humanité, si les gens s'intéresser à des choses enrichissante intellectuellement ou spirituellement peut être que l'humanité cesserai de tourner en rond
Dendro-bot
2019-01-14 18:38:24
Le 14 janvier 2019 à 18:30:31 Kaminohao a écrit :
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
L'Être.
Il faut se rendre compte que le plaisir est comme une image qu'on glisse entre toi et ton devenir, ton potentiel.
Considérer que le plaisir, sa quête, vaille le coût, c'est très triste. Puisqu'il ne s'agit en définitive que d'une illusion, d'une sensation passagère, agréable, mais qui n'amène rien, sinon le renforcement des chaînes qui existent déjà.
Pour illustrer, le drogué poursuit sa quête du plaisir. L'héroïnomane décrit ses sensations comme extatiques lorsqu'il se pique. Pourtant, très vite, il sombre dans un abysse inversement proportionnel à ce sommet de plaisir.
En définitive, il est juste devenu quelque chose de plus aliéné, de plus dépendant, car il s'est fourvoyé dans une illusion, l'obtention facile d'un ersatz de bonheur.
Dendro-bot
2019-01-14 18:41:39
Le 14 janvier 2019 à 18:33:05 merdediamant a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:22:12 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:16:15 Infinitix_JoJo a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:57:26 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:54:17 MagicMina a écrit :
La recherche du plaisir du plaisir fait partie du bonheur non ?
Il faut juste savoir être modéré
Non, pas du tout. Il s'agit là d'une pensée superficielle et dogmatique, induite par la diffusion de certaines idées.
Il ne s'agit aucunement d'une loi. Comme je l'ai indiqué, la quête du plaisir n'a pas de sens car elle est sans fin, n'engendre rien si ce n'est encore plus de désir, et au final, de la frustration de ne jamais pouvoir attendre le seuil "ultime", qui est celui devant lequel notre résistance biologique finit par buter.
Donc, c'est un cercle vicieux, qui ne change aucunement la nature de l'être, qui ne le transforme pas. En effet, la quête du plaisir est purement animale, dans le sens où c'est animal de considérer la fuite pour éviter un malheur.
Tandis que l'Homme est capable de se dresser, d'affronter la douleur, et la mort, pour des principes notamment.
n'importe quoi, et les animaux aussi sont capables de se dresser et d'affronter la douleur et la mort pour leurs rejetons ou leur clan par ex
Les animaux n'agissent pas principes. Ils font un calcul, "la fuite ou la mort". Généralement, s'ils peuvent éviter le combat, ils choisissent la fuite.
L'ourse qui défends ses petits défends en fait sa propre continuité, ses gènes. On a jamais vu une ourse défendre une biche par principe.
quel est le rapport avec le plaisir? tu le dis toi même les animaux n'agissent pas par plaisir ils sont interessés par leur continuité avant tout, donc le plaisir est un principe secondaire pour eux.
je vois un rapport avec l'impulsivité par contre.
Leurs cerveaux fonctionnent à la base de la même façon. Ils recherchent le plaisir qu'ils les poussent à manger par exemple. C'est une sorte de moteur.
Le plaisir est un moyen, qui les poussent à agir, ne pas être atavique. Mais ils ne dépassent pas leurs conditions animales.
Je pense que l'homme peut, non pas s'en détacher, mais la transcender. Je ne méprise pas l'ourse qui chercher de la nourriture ou qui défends ses gènes, au contraire. Et j'aime m'imaginer qu'elle peut aussi transcender sa nature, potentiellement.
unpeumoinsplat
2019-01-14 18:41:41
Il faudrait rechercher la souffrance, donc ? Honnêtement, tu as peut-être raison. Rechercher le plaisir fait de nous des êtres plus faibles.
2019-01-14 18:43:01
Le 14 janvier 2019 à 18:38:24 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:30:31 Kaminohao a écrit :
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
L'Être.
Il faut se rendre compte que le plaisir est comme une image qu'on glisse entre toi et ton devenir, ton potentiel.
Considérer que le plaisir, sa quête, vaille le coût, c'est très triste. Puisqu'il ne s'agit en définitive que d'une illusion, d'une sensation passagère, agréable, mais qui n'amène rien, sinon le renforcement des chaînes qui existent déjà.
Pour illustrer, le drogué poursuit sa quête du plaisir. L'héroïnomane décrit ses sensations comme extatiques lorsqu'il se pique. Pourtant, très vite, il sombre dans un abysse inversement proportionnel à ce sommet de plaisir.
En définitive, il est juste devenu quelque chose de plus aliéné, de plus dépendant, car il s'est fourvoyé dans une illusion, l'obtention facile d'un ersatz de bonheur.
Si il n'y a pas de plaisir à être ça sert à quoi d'être ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487776-pascon.png
unpeumoinsplat
2019-01-14 18:43:05
Et ton propos est original du coup, ça fait plaisir.
-Xouman-
2019-01-14 18:43:23
Lust is the root of everything
Sex distracts from intellectual behaviors
Dendro-bot
2019-01-14 18:44:42
Le 14 janvier 2019 à 18:33:54 Kheymandeur2 a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:51:42 Dendro-bot a écrit :
Et est aliénante.
Il n'y a aucune sorte de "liberté" malgré ce que peuvent dire les chantres du Progrès, à poursuivre cette quête.
Celui qui y goûte cherchera par tous les moyens à renouveler les expériences qui l'auront fait ressentir du plaisir. Mais le cerveau en redemande toujours une plus haute dose. D'aller plus loin.
De s'enfoncer, et de s'aliéner.
Car cela exige d'abandonner tout le reste, notamment l'amour-propre, l'estime de soi, le respect, l'honneur.
Le plaisir exige notamment qu'on fuit les difficultés, qu'on échappe aux "contraintes"... Cela revient à vouloir ne pas "être". Car ce sont les contraintes qui nous façonnent, comme le vent sculpte le cèdre.
"L'amour propre", "l'estime de soi", "l'honneur", tous ces concepts sont abstraits, ils ont donc seulement la valeur que tu veux bien leur donner. Pour toi cela vaut beaucoup, mais d'autres peuvent en avoir rien a foutre
Alors que le plaisir lui est plus "objectif" si je puis dire, le plaisir physique en tout cas
Certes, mes priorités sont subjectives. Les valeurs qui le sous-tendent elles sont objectives. L'honneur reste l'honneur, indépendamment d'une subjectivité tierce. On peut l'estimer négligeable, mais c'est alors l'individu qui se définit face au concept d'honneur.
Tougherliga
2019-01-14 18:45:00
Pour développer tous ces propos je vous invite à lire les œuvres d Eckhart Tolle, notamment « Nouvelle Terre, l avenement de la conscience humaine ».
unpeumoinsplat
2019-01-14 18:45:35
Je ne pense pas que le plaisir permette la continuité de quoi que ce soit en réalité, je ne vois pas à quoi il sert, à part à soulager notre faiblesse. Tu as raison, je crois qu'il ne doit absolument pas être vu comme une quête.
Dendro-bot
2019-01-14 18:49:11
Le 14 janvier 2019 à 18:36:59 ZacharyCarr a écrit :
Simagrées.
Sans plaisir il n'y a pas de souffrances, sans souffrances il n'y a rien à éviter, si il n'y a rien à éviter ou à désirer le libre arbitre est un concept caduque. Si le libre arbitre n'existe pas rien n'a de sens.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487359-meleagant.png
Ne pas s'aliéner au plaisir ne fait pas disparaitre le plaisir ou la sensation. La chair distingue ces choses. Après une longue période de plaisir, la douleur continu à pouvoir se faire sentir.
Il y a le désir d'être, de se libérer des chaînes, de devenir.
C'est précisément le libre-arbitre qui sous-tends l'orientation, l'affrontement de la souffrance. Car il faut prendre une décision qui va à l'encontre des processus habituelles, qui transcende la peur de souffrir.