Le 14 janvier 2019 à 18:36:59 ZacharyCarr a écrit :
Simagrées.
Sans plaisir il n'y a pas de souffrances, sans souffrances il n'y a rien à éviter, si il n'y a rien à éviter ou à désirer le libre arbitre est un concept caduque. Si le libre arbitre n'existe pas rien n'a de sens.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487359-meleagant.png
Ne pas s'aliéner au plaisir ne fait pas disparaitre le plaisir ou la sensation. La chair distingue ces choses. Après une longue période de plaisir, la douleur continu à pouvoir se faire sentir.
Il y a le désir d'être, de se libérer des chaînes, de devenir.
C'est précisément le libre-arbitre qui sous-tends l'orientation, l'affrontement de la souffrance. Car il faut prendre une décision qui va à l'encontre des processus habituelles, qui transcende la peur de souffrir.
Le 14 janvier 2019 à 18:33:54 Kheymandeur2 a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:51:42 Dendro-bot a écrit :
Et est aliénante.Il n'y a aucune sorte de "liberté" malgré ce que peuvent dire les chantres du Progrès, à poursuivre cette quête.
Celui qui y goûte cherchera par tous les moyens à renouveler les expériences qui l'auront fait ressentir du plaisir. Mais le cerveau en redemande toujours une plus haute dose. D'aller plus loin.
De s'enfoncer, et de s'aliéner.Car cela exige d'abandonner tout le reste, notamment l'amour-propre, l'estime de soi, le respect, l'honneur.
Le plaisir exige notamment qu'on fuit les difficultés, qu'on échappe aux "contraintes"... Cela revient à vouloir ne pas "être". Car ce sont les contraintes qui nous façonnent, comme le vent sculpte le cèdre.
"L'amour propre", "l'estime de soi", "l'honneur", tous ces concepts sont abstraits, ils ont donc seulement la valeur que tu veux bien leur donner. Pour toi cela vaut beaucoup, mais d'autres peuvent en avoir rien a foutre
Alors que le plaisir lui est plus "objectif" si je puis dire, le plaisir physique en tout cas
Certes, mes priorités sont subjectives. Les valeurs qui le sous-tendent elles sont objectives. L'honneur reste l'honneur, indépendamment d'une subjectivité tierce. On peut l'estimer négligeable, mais c'est alors l'individu qui se définit face au concept d'honneur.
Le 14 janvier 2019 à 18:33:05 merdediamant a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:22:12 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:16:15 Infinitix_JoJo a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:57:26 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:54:17 MagicMina a écrit :
La recherche du plaisir du plaisir fait partie du bonheur non ?
Il faut juste savoir être modéréNon, pas du tout. Il s'agit là d'une pensée superficielle et dogmatique, induite par la diffusion de certaines idées.
Il ne s'agit aucunement d'une loi. Comme je l'ai indiqué, la quête du plaisir n'a pas de sens car elle est sans fin, n'engendre rien si ce n'est encore plus de désir, et au final, de la frustration de ne jamais pouvoir attendre le seuil "ultime", qui est celui devant lequel notre résistance biologique finit par buter.
Donc, c'est un cercle vicieux, qui ne change aucunement la nature de l'être, qui ne le transforme pas. En effet, la quête du plaisir est purement animale, dans le sens où c'est animal de considérer la fuite pour éviter un malheur.
Tandis que l'Homme est capable de se dresser, d'affronter la douleur, et la mort, pour des principes notamment.
n'importe quoi, et les animaux aussi sont capables de se dresser et d'affronter la douleur et la mort pour leurs rejetons ou leur clan par ex
Les animaux n'agissent pas principes. Ils font un calcul, "la fuite ou la mort". Généralement, s'ils peuvent éviter le combat, ils choisissent la fuite.
L'ourse qui défends ses petits défends en fait sa propre continuité, ses gènes. On a jamais vu une ourse défendre une biche par principe.
quel est le rapport avec le plaisir? tu le dis toi même les animaux n'agissent pas par plaisir ils sont interessés par leur continuité avant tout, donc le plaisir est un principe secondaire pour eux.
je vois un rapport avec l'impulsivité par contre.
Leurs cerveaux fonctionnent à la base de la même façon. Ils recherchent le plaisir qu'ils les poussent à manger par exemple. C'est une sorte de moteur.
Le plaisir est un moyen, qui les poussent à agir, ne pas être atavique. Mais ils ne dépassent pas leurs conditions animales.
Je pense que l'homme peut, non pas s'en détacher, mais la transcender. Je ne méprise pas l'ourse qui chercher de la nourriture ou qui défends ses gènes, au contraire. Et j'aime m'imaginer qu'elle peut aussi transcender sa nature, potentiellement.
Le 14 janvier 2019 à 18:30:31 Kaminohao a écrit :
D'accord, supprimons le plaisir, il reste quoi qui vaut le coup dans la vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/1/1547487026-1478940269-1478647073-hooperdepres.png
L'Être.
Il faut se rendre compte que le plaisir est comme une image qu'on glisse entre toi et ton devenir, ton potentiel.
Considérer que le plaisir, sa quête, vaille le coût, c'est très triste. Puisqu'il ne s'agit en définitive que d'une illusion, d'une sensation passagère, agréable, mais qui n'amène rien, sinon le renforcement des chaînes qui existent déjà.
Pour illustrer, le drogué poursuit sa quête du plaisir. L'héroïnomane décrit ses sensations comme extatiques lorsqu'il se pique. Pourtant, très vite, il sombre dans un abysse inversement proportionnel à ce sommet de plaisir.
En définitive, il est juste devenu quelque chose de plus aliéné, de plus dépendant, car il s'est fourvoyé dans une illusion, l'obtention facile d'un ersatz de bonheur.
Le 14 janvier 2019 à 18:23:45 MagicMina a écrit :
Donc pour toi une vie sans plaisir est équivalente voire meilleure qu'une vie vouée au plaisir ?
Oui, plus respectable et plus honorable. Mais il ne s'agit pas de "subir" cette douleur, une situation. Il faut accepter de l'affronter, accepter d'être modelée par elle.
Le 14 janvier 2019 à 18:18:53 Mefistotefesses a écrit :
Ce n'est pas parce que le plaisir immédiat n'est pas nécessairement constructif qu'il doit être proscrit, il reste indispensable ne serait ce que sur le plan physiologique.
Non, il ne s'agit que d'une chaîne qui retient un potentiel. Comme le licol retient le cheval.
Le 14 janvier 2019 à 18:16:59 merdediamant a écrit :
Tu dois fuis le malheur, l'effort, la souffrance et même pour certains la solitude qui en réalité renferme biend es bienfaits
fuir le malheur n'est pas une bonne chose, mais le glorifier n'est pas mieux. il est normal de ne vouloir que le minimum de ça
Si, car il y a de la gloire à souffrir et à devenir, à être.
Si nous étions dans un "juste milieu", on ferait du sur-place, ce qui est synonyme de mort pour tout système dynamique.
Le 14 janvier 2019 à 18:16:26 MagicMina a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:14:07 Unpeumoinsplat a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:13:22 MagicMina a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:10:54 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:05:56 MagicMina a écrit :
C'est quoi ta définition du plaisir ?C'est la sensation qui fait suite à la libération d'endorphines et de dopamines, après l'excitation des récepteurs.
Par exemple, on prend plaisir à manger. Sauf qu'il serait aberrant de dire qu'on mange pour le plaisir.
Idem pour le sexe. Le sexe sert à la procréation, il est aberrant de le déconnecter de son rôle premier pour le recentrer sur le plaisir. (ce qui nécessite d'avoir recours à des artifices).
On écoute de la musique pour le plaisir
On regarde des belles choses (tableau, paysage, personne) pour le plaisir
On se masturbe pour le plaisirOui, et ce sont tous des erreurs. On devrait faire tout ça, et centrer toutes nos actions, pour évoluer.
Tout ce que l'on fais est motivé par le plaisir en fait
Actuellement, peut-être. Mais les actions humaines ne se limitent pas à ça.
Le sacrifice ne s'explique pas par un calcul ou la recherche de plaisir. S'il n'est pas sincère, alors il est futile.
Le 14 janvier 2019 à 18:23:57 hylienfragile39 a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:18:53 Mefistotefesses a écrit :
Ce n'est pas parce que le plaisir immédiat n'est pas nécessairement constructif qu'il doit être proscrit, il reste indispensable ne serait ce que sur le plan physiologique.je ne pense pas qu'ils parlent de l'interdire mais de le mettre au seconde plan voire au troisième
L'Homme ne devrait pas mettre en avant un plaisir futile, temporaire et animal
ne serait-ce que pour lui et pour les autres
L'interdire est illusoire, puisque c'est à chaque humain de faire ce travail sur lui-même. On peut l'aider, l'orienter. Mais c'est un travail subtil, qui demande plus de finesse qu'une machine étatique répressive. C'est à chaque individu de vouloir être un peu plus qu'une pulsion.
Car en définitive, on est ce que l'on fait.
Le 14 janvier 2019 à 18:21:49 ParigoDeter a écrit :
où est ce que t'es allé chercher toute cette connaissance l'auteur ? sois précis stp
Je saurais pas dire, c'est le fruit d'une somme d'observations, de réflexions...
Pour citer des ouvrages marquants, je pourrais citer "Citadelle" de St-Exupéry, ou le Hagakure de Tsunemoto.
Le 14 janvier 2019 à 18:16:15 Infinitix_JoJo a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:57:26 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 17:54:17 MagicMina a écrit :
La recherche du plaisir du plaisir fait partie du bonheur non ?
Il faut juste savoir être modéréNon, pas du tout. Il s'agit là d'une pensée superficielle et dogmatique, induite par la diffusion de certaines idées.
Il ne s'agit aucunement d'une loi. Comme je l'ai indiqué, la quête du plaisir n'a pas de sens car elle est sans fin, n'engendre rien si ce n'est encore plus de désir, et au final, de la frustration de ne jamais pouvoir attendre le seuil "ultime", qui est celui devant lequel notre résistance biologique finit par buter.
Donc, c'est un cercle vicieux, qui ne change aucunement la nature de l'être, qui ne le transforme pas. En effet, la quête du plaisir est purement animale, dans le sens où c'est animal de considérer la fuite pour éviter un malheur.
Tandis que l'Homme est capable de se dresser, d'affronter la douleur, et la mort, pour des principes notamment.
n'importe quoi, et les animaux aussi sont capables de se dresser et d'affronter la douleur et la mort pour leurs rejetons ou leur clan par ex
Les animaux n'agissent pas principes. Ils font un calcul, "la fuite ou la mort". Généralement, s'ils peuvent éviter le combat, ils choisissent la fuite.
L'ourse qui défends ses petits défends en fait sa propre continuité, ses gènes. On a jamais vu une ourse défendre une biche par principe.
Le 14 janvier 2019 à 18:10:17 G36S-BP3-K1X1 a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:07:07 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:02:35 G36S-BP3-K1X1 a écrit :
Mais remplace plaisir par bonheur ! car le plaisir c'est un sentiment physique et psychique inévitable alors que la recherche du bonheur , elle , est plus compromettantePourtant, le cerveau recherche avant tout le plaisir, cette décharge d'endorphines et de dopamines qui font suites à l'excitation momentané d'une zone du corps.
c'est surement juste un facteur biologique essentiel à la survie de l'etre humain
Pas vraiment, puisque si on lui donne la priorité, on observe que l'individu adopte des comportements nuisibles pour lui-même, son intégrité ou ses capacités d'adaptations.
Le 14 janvier 2019 à 18:13:22 MagicMina a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:10:54 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:05:56 MagicMina a écrit :
C'est quoi ta définition du plaisir ?C'est la sensation qui fait suite à la libération d'endorphines et de dopamines, après l'excitation des récepteurs.
Par exemple, on prend plaisir à manger. Sauf qu'il serait aberrant de dire qu'on mange pour le plaisir.
Idem pour le sexe. Le sexe sert à la procréation, il est aberrant de le déconnecter de son rôle premier pour le recentrer sur le plaisir. (ce qui nécessite d'avoir recours à des artifices).
On écoute de la musique pour le plaisir
On regarde des belles choses (tableau, paysage, personne) pour le plaisir
On se masturbe pour le plaisir
Oui, et ça me donne raison
Se masturber n'a aucun sens, il s'agit d'une action foncièrement stérile, qui n'amène à rien sinon un égocentrisme de l'individu, qui se renferme sur lui-même pour ressentir du plaisir.
Plaisir qui n'a pour objet que le plaisir. On tourne en rond, et la spirale creuse. C'est pas pour rien que la masturbation tend à engendrer des dérives notamment sur la consultation des catégories toujours plus extrêmes. Car le cerveau s'adapte aux décharges quotidiennes. Cette dose devient la norme, et il exige d'avoir plus d'exctition.
J'ajouterais que tu inverses la cause et la conséquence : on regarde une chose et on ressent du plaisir. C'est pas pour le plaisir qu'on regarde le monde.
Si on ne fait que regarder ce qui nous donne du plaisir, le cerveau se lasse.
Le 14 janvier 2019 à 18:10:39 merdediamant a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:03:45 Dendro-bot a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:01:14 merdediamant a écrit :
je n'ai jamais eu l'impression que notre societé était caractérisée par la quête du plaisirAh bon ? Pourtant, les substances addictives et les messages vantant les mérites de ce mode de vie sont partout.
Il s'agit de consommer tel ou tel produit pour "être heureux", pour "se sentir bien", il s'agit de céder face aux contraintes pour "profiter", avoir le plus d'expérience possible, notamment au niveau sexuel.
alors oui il y'a des gens qui se droguent, qui niquent à tout va en boite mais moi j'appelle pas ça rechercher le plaisir, quand on aime le plaisir on est toujours exigeant et on a justement à coeur de ne pas se compromettre
Dans ce cas, pourquoi ces gens disent vouloir "s'amuser" ? Ressentir un ersatz de bonheur ?
Tu parles de drogués, mais le cerveau du drogué se caractérise justement par le fait qu'il devient aveuglé par la substance dont il se rend dépendant. Son jugement est biaisé, et il ne peut pas éviter la compromission, puisque son encéphale exige l'excitation.
Que ça soit le sexe, le sucre, la cocaïne, l'alcool ça fonctionne de la même façon.
Le 14 janvier 2019 à 18:05:56 MagicMina a écrit :
C'est quoi ta définition du plaisir ?
C'est la sensation qui fait suite à la libération d'endorphines et de dopamines, après l'excitation des récepteurs.
Par exemple, on prend plaisir à manger. Sauf qu'il serait aberrant de dire qu'on mange pour le plaisir.
Idem pour le sexe. Le sexe sert à la procréation, il est aberrant de le déconnecter de son rôle premier pour le recentrer sur le plaisir. (ce qui nécessite d'avoir recours à des artifices).
Le 14 janvier 2019 à 18:02:37 BounceUnleashed a écrit :
Le 14 janvier 2019 à 18:01:27 Dendro-bot a écrit :
La logique sous-jacente est : "redevenez des animaux ! Vivez pour exciter une partie de votre cerveau ! Endormez les autres ! Endormez votre conscience".Huxley parle d'un Soma, pour abrutir les gens. En recentrant chaque individu sur lui-même, il ne pense qu'à lui et qu'à sa propre quête de plaisir. Or, cela le transforme, ou du moins le laisse à un stade inférieur.
En effet, dans le monde moderne, cette voie est la plus facile à embrasser. Il suffit d'accepter les messages et de suivre le courant. Voulez-vous vraiment n'être que des esclaves de vos pulsions ?
Tu ne m'as pas répondu tu parles de supprimer la carotte en gardant le bâton, c'est vrai qu'il faut prendre le bâton comme quelque chose de mauvais, comme une contrainte, afin d'en sortir grandi. Mais la carotte est elle-même très importante
J'ai jamais dit que le bâton était mauvais, au contraire.
Le 14 janvier 2019 à 18:02:35 G36S-BP3-K1X1 a écrit :
Mais remplace plaisir par bonheur ! car le plaisir c'est un sentiment physique et psychique inévitable alors que la recherche du bonheur , elle , est plus compromettante
Pourtant, le cerveau recherche avant tout le plaisir, cette décharge d'endorphines et de dopamines qui font suites à l'excitation momentané d'une zone du corps.
Le 14 janvier 2019 à 17:58:51 BounceUnleashed a écrit :
La carotte et le bâton c'est tout ce qui marche. Et tes principes dépendent de ces deux choses
Libre à toi de considérer l'existence humaine dans cet univers limitée à ça
Le 14 janvier 2019 à 18:03:20 tougherliga a écrit :
L auteur tu médites ?
Pas de façon très ordonnée
Mais ça m'arrive.
Le 14 janvier 2019 à 18:01:14 merdediamant a écrit :
je n'ai jamais eu l'impression que notre societé était caractérisée par la quête du plaisir
Ah bon ? Pourtant, les substances addictives et les messages vantant les mérites de ce mode de vie sont partout.
Il s'agit de consommer tel ou tel produit pour "être heureux", pour "se sentir bien", il s'agit de céder face aux contraintes pour "profiter", avoir le plus d'expérience possible, notamment au niveau sexuel.