Le 14 avril 2021 à 21:11:19 :
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Le 14 avril 2021 à 21:08:00 :
Le 14 avril 2021 à 21:03:30 :
Le 14 avril 2021 à 20:41:48 :
Le 14 avril 2021 à 20:39:56 :
La gauche est victime d’un certain nombre de mythes.Le premier de ces mythes, c’est justement le mythe de la gauche. La gauche se voit elle-même comme animée par trois idées : d'une part la liberté contre l’arbitraire, d'autre part la mise en place d'un ordre non pas traditionnel mais rationnel, et enfin la défense de l’égalité contre les privilèges. Mais au delà de ces visions mythiques, de même que la droite peut être définie par un idéal-type qui la caractérise, c'est en réalité un idéal-type qui définit la gauche, en l'occurrence l'idée de progrès. En effet, la gauche n'existe qu'à condition de penser que l’avenir vaut mieux que le présent; et c'est justement la raison pour laquelle, créée historiquement en réaction à l’ancien régime, éprise à l'origine de liberté, son positionnement souffre désormais d'ambiguïtés et de confusions : « Sont-ils de gauche ceux qui réclament la liberté pour tous les peuples d'Asie et d'Afrique, mais non pour les polonais ou les allemands de l'est ? » (L'opium des intellectuel, collection Pluriel, page 45).
Le deuxième de ces mythes, c’est celui de la Révolution. La gauche s'en est d'ailleurs appropriée le terme puisque, sinon, elle l'appelle plus prosaïquement un coup d’État. Ce mythe de la Révolution s’accompagne d’une certaine nostalgie: nostalgie du passé des révolutions historiques mais aussi nostalgie de l'avenir, c'est-à-dire propension au rêve utopiste. La gauche vit dans l’attente de cette révolution libératrice, alors même que cette prophétie marxiste ne s'est jamais produite dans l'histoire et que la Révolution portée par le Prolétariat en tant que processus marxiste n'est, précisément, qu'un mythe: « La seconde révolution russe, celle de novembre, est la prise du pouvoir par un parti minoritaire résolu, armé, à la faveur de la désorganisation de l'État […] Les intellectuels, bien plus que les travailleurs, ont fourni les cadres. La procession des classes sociales, portant tour à tour le flambeau, n'est qu'une imagerie historique, à l'usage des enfants. La révolution du type marxiste ne s’est pas produite parce que la conception même en était mythique : ni le développement des forces productives ni le mûrissement de la classe ouvrière ne préparent le renversement du capitalisme […] Les révolutions qui se réclament du prolétariat marquent la substitution violente d’une élite à une autre. Elles ne présentent aucun caractère qui autorise à les saluer comme la fin de l’histoire » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 53).
Enfin le troisième mythe, c’est celui du prolétariat, sauveur collectif chez Marx exactement comme le Messie est sauveur collectif chez les chrétiens. Aron soulève une première difficulté quant au prolétariat, qui réside dans sa définition même: Par exemple, le travailleur d’un service public est-il un prolétaire alors même qu’il reçoit son argent de l’État ? Se posent ainsi trois questions: d'une part sur les frontières du prolétariat (où commence-t-il ? qui est prolétaire ? qui ne l'est pas ?), d'autre part sur son unité (les prolétaires forment-ils une entité homogène, ou bien divers groupes en réalité distincts les uns des autres ?), et enfin sur son lien avec l’idéal révolutionnaire. Aron fait ensuite la distinction entre deux sortes de libérations du travailleur, la libération "réelle" (c'est-à-dire l'amélioration progressive des conditions de vie et de travail que l'on constate aux États-Unis et en Europe occidentale) et la libération « idéelle » (c'est-à-dire la prise du pouvoir théorique par un Prolétariat mythifié à la suite d'une Révolution, comme en URSS). La libération idéelle repose sur une libération de rupture, c’est une libération totale du travailleur qui suppose la Révolution, mais finalement indifférente à la réalité des conditions de vie qui en résultent. La libération réelle est une libération partielle, pragmatique, progressive et jamais achevée, mais qui permet une amélioration véritable des conditions de travail. Force est alors de constater que les pays à la libération idéelle ont des conditions de vie détériorées (ouvriers d'Europe de l'Est) alors que les pays qui appliquent des réformes sociales sans doctrine obtiennent de bien meilleurs résultats (travaillisme anglais, société suédoise) et deviennent des pays à libération réelle. « Les ouvriers ne croient pas d'eux-mêmes qu'ils sont élus pour le salut de l'humanité. Ils éprouvent bien davantage la nostalgie d'une ascension vers la bourgeoisie » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 95). « Le mépris, que professent volontiers les intellectuels pour les métiers de commerce et d'industrie, m'a toujours paru méprisable. Que les mêmes, qui regardent de haut ingénieurs ou chefs d'industrie, croient reconnaître dans l'ouvrier, devant son tour ou à la chaîne de montage, l'homme universel, me paraît sympathique mais surprenant. Ni la division des tâches ni l'élévation du niveau de vie ne contribuent à cette universalisation » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 82).Tu pourries mon topic
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Bravo pour les 500 mots pile dans le sujet en 1 minutes 52.
J'ai copié collé sur la page wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Opium_des_intellectuelsRaymond Aron n'est pas une preuve. Les connaissances sont un cas particulier de croyance. Celle des "gauchistes" sont fondées scientifiquement.
Ca veut pas dire que c'est vrai, ca veut dire que c'est plus vrai car validé collectivement par l'exercice critique de la raison, et l'observation empirique.
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La gauche est victime d’un certain nombre de mythes.Le premier de ces mythes, c’est justement le mythe de la gauche. La gauche se voit elle-même comme animée par trois idées : d'une part la liberté contre l’arbitraire, d'autre part la mise en place d'un ordre non pas traditionnel mais rationnel, et enfin la défense de l’égalité contre les privilèges. Mais au delà de ces visions mythiques, de même que la droite peut être définie par un idéal-type qui la caractérise, c'est en réalité un idéal-type qui définit la gauche, en l'occurrence l'idée de progrès. En effet, la gauche n'existe qu'à condition de penser que l’avenir vaut mieux que le présent; et c'est justement la raison pour laquelle, créée historiquement en réaction à l’ancien régime, éprise à l'origine de liberté, son positionnement souffre désormais d'ambiguïtés et de confusions : « Sont-ils de gauche ceux qui réclament la liberté pour tous les peuples d'Asie et d'Afrique, mais non pour les polonais ou les allemands de l'est ? » (L'opium des intellectuel, collection Pluriel, page 45).
Le deuxième de ces mythes, c’est celui de la Révolution. La gauche s'en est d'ailleurs appropriée le terme puisque, sinon, elle l'appelle plus prosaïquement un coup d’État. Ce mythe de la Révolution s’accompagne d’une certaine nostalgie: nostalgie du passé des révolutions historiques mais aussi nostalgie de l'avenir, c'est-à-dire propension au rêve utopiste. La gauche vit dans l’attente de cette révolution libératrice, alors même que cette prophétie marxiste ne s'est jamais produite dans l'histoire et que la Révolution portée par le Prolétariat en tant que processus marxiste n'est, précisément, qu'un mythe: « La seconde révolution russe, celle de novembre, est la prise du pouvoir par un parti minoritaire résolu, armé, à la faveur de la désorganisation de l'État […] Les intellectuels, bien plus que les travailleurs, ont fourni les cadres. La procession des classes sociales, portant tour à tour le flambeau, n'est qu'une imagerie historique, à l'usage des enfants. La révolution du type marxiste ne s’est pas produite parce que la conception même en était mythique : ni le développement des forces productives ni le mûrissement de la classe ouvrière ne préparent le renversement du capitalisme […] Les révolutions qui se réclament du prolétariat marquent la substitution violente d’une élite à une autre. Elles ne présentent aucun caractère qui autorise à les saluer comme la fin de l’histoire » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 53).
Enfin le troisième mythe, c’est celui du prolétariat, sauveur collectif chez Marx exactement comme le Messie est sauveur collectif chez les chrétiens. Aron soulève une première difficulté quant au prolétariat, qui réside dans sa définition même: Par exemple, le travailleur d’un service public est-il un prolétaire alors même qu’il reçoit son argent de l’État ? Se posent ainsi trois questions: d'une part sur les frontières du prolétariat (où commence-t-il ? qui est prolétaire ? qui ne l'est pas ?), d'autre part sur son unité (les prolétaires forment-ils une entité homogène, ou bien divers groupes en réalité distincts les uns des autres ?), et enfin sur son lien avec l’idéal révolutionnaire. Aron fait ensuite la distinction entre deux sortes de libérations du travailleur, la libération "réelle" (c'est-à-dire l'amélioration progressive des conditions de vie et de travail que l'on constate aux États-Unis et en Europe occidentale) et la libération « idéelle » (c'est-à-dire la prise du pouvoir théorique par un Prolétariat mythifié à la suite d'une Révolution, comme en URSS). La libération idéelle repose sur une libération de rupture, c’est une libération totale du travailleur qui suppose la Révolution, mais finalement indifférente à la réalité des conditions de vie qui en résultent. La libération réelle est une libération partielle, pragmatique, progressive et jamais achevée, mais qui permet une amélioration véritable des conditions de travail. Force est alors de constater que les pays à la libération idéelle ont des conditions de vie détériorées (ouvriers d'Europe de l'Est) alors que les pays qui appliquent des réformes sociales sans doctrine obtiennent de bien meilleurs résultats (travaillisme anglais, société suédoise) et deviennent des pays à libération réelle. « Les ouvriers ne croient pas d'eux-mêmes qu'ils sont élus pour le salut de l'humanité. Ils éprouvent bien davantage la nostalgie d'une ascension vers la bourgeoisie » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 95). « Le mépris, que professent volontiers les intellectuels pour les métiers de commerce et d'industrie, m'a toujours paru méprisable. Que les mêmes, qui regardent de haut ingénieurs ou chefs d'industrie, croient reconnaître dans l'ouvrier, devant son tour ou à la chaîne de montage, l'homme universel, me paraît sympathique mais surprenant. Ni la division des tâches ni l'élévation du niveau de vie ne contribuent à cette universalisation » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 82).Tu pourries mon topic
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https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Opium_des_intellectuels
Raymond Aron n'est pas une preuve. Les connaissances sont un cas particulier de croyance. Celle des "gauchistes" sont fondées scientifiquement.
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La gauche est victime d’un certain nombre de mythes.Le premier de ces mythes, c’est justement le mythe de la gauche. La gauche se voit elle-même comme animée par trois idées : d'une part la liberté contre l’arbitraire, d'autre part la mise en place d'un ordre non pas traditionnel mais rationnel, et enfin la défense de l’égalité contre les privilèges. Mais au delà de ces visions mythiques, de même que la droite peut être définie par un idéal-type qui la caractérise, c'est en réalité un idéal-type qui définit la gauche, en l'occurrence l'idée de progrès. En effet, la gauche n'existe qu'à condition de penser que l’avenir vaut mieux que le présent; et c'est justement la raison pour laquelle, créée historiquement en réaction à l’ancien régime, éprise à l'origine de liberté, son positionnement souffre désormais d'ambiguïtés et de confusions : « Sont-ils de gauche ceux qui réclament la liberté pour tous les peuples d'Asie et d'Afrique, mais non pour les polonais ou les allemands de l'est ? » (L'opium des intellectuel, collection Pluriel, page 45).
Le deuxième de ces mythes, c’est celui de la Révolution. La gauche s'en est d'ailleurs appropriée le terme puisque, sinon, elle l'appelle plus prosaïquement un coup d’État. Ce mythe de la Révolution s’accompagne d’une certaine nostalgie: nostalgie du passé des révolutions historiques mais aussi nostalgie de l'avenir, c'est-à-dire propension au rêve utopiste. La gauche vit dans l’attente de cette révolution libératrice, alors même que cette prophétie marxiste ne s'est jamais produite dans l'histoire et que la Révolution portée par le Prolétariat en tant que processus marxiste n'est, précisément, qu'un mythe: « La seconde révolution russe, celle de novembre, est la prise du pouvoir par un parti minoritaire résolu, armé, à la faveur de la désorganisation de l'État […] Les intellectuels, bien plus que les travailleurs, ont fourni les cadres. La procession des classes sociales, portant tour à tour le flambeau, n'est qu'une imagerie historique, à l'usage des enfants. La révolution du type marxiste ne s’est pas produite parce que la conception même en était mythique : ni le développement des forces productives ni le mûrissement de la classe ouvrière ne préparent le renversement du capitalisme […] Les révolutions qui se réclament du prolétariat marquent la substitution violente d’une élite à une autre. Elles ne présentent aucun caractère qui autorise à les saluer comme la fin de l’histoire » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 53).
Enfin le troisième mythe, c’est celui du prolétariat, sauveur collectif chez Marx exactement comme le Messie est sauveur collectif chez les chrétiens. Aron soulève une première difficulté quant au prolétariat, qui réside dans sa définition même: Par exemple, le travailleur d’un service public est-il un prolétaire alors même qu’il reçoit son argent de l’État ? Se posent ainsi trois questions: d'une part sur les frontières du prolétariat (où commence-t-il ? qui est prolétaire ? qui ne l'est pas ?), d'autre part sur son unité (les prolétaires forment-ils une entité homogène, ou bien divers groupes en réalité distincts les uns des autres ?), et enfin sur son lien avec l’idéal révolutionnaire. Aron fait ensuite la distinction entre deux sortes de libérations du travailleur, la libération "réelle" (c'est-à-dire l'amélioration progressive des conditions de vie et de travail que l'on constate aux États-Unis et en Europe occidentale) et la libération « idéelle » (c'est-à-dire la prise du pouvoir théorique par un Prolétariat mythifié à la suite d'une Révolution, comme en URSS). La libération idéelle repose sur une libération de rupture, c’est une libération totale du travailleur qui suppose la Révolution, mais finalement indifférente à la réalité des conditions de vie qui en résultent. La libération réelle est une libération partielle, pragmatique, progressive et jamais achevée, mais qui permet une amélioration véritable des conditions de travail. Force est alors de constater que les pays à la libération idéelle ont des conditions de vie détériorées (ouvriers d'Europe de l'Est) alors que les pays qui appliquent des réformes sociales sans doctrine obtiennent de bien meilleurs résultats (travaillisme anglais, société suédoise) et deviennent des pays à libération réelle. « Les ouvriers ne croient pas d'eux-mêmes qu'ils sont élus pour le salut de l'humanité. Ils éprouvent bien davantage la nostalgie d'une ascension vers la bourgeoisie » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 95). « Le mépris, que professent volontiers les intellectuels pour les métiers de commerce et d'industrie, m'a toujours paru méprisable. Que les mêmes, qui regardent de haut ingénieurs ou chefs d'industrie, croient reconnaître dans l'ouvrier, devant son tour ou à la chaîne de montage, l'homme universel, me paraît sympathique mais surprenant. Ni la division des tâches ni l'élévation du niveau de vie ne contribuent à cette universalisation » (L'opium des intellectuels, collection Pluriel, page 82).Tu pourries mon topic
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Le 14 avril 2021 à 20:59:54 :
Le 14 avril 2021 à 20:59:15 :
Le 14 avril 2021 à 20:58:27 :
Le 14 avril 2021 à 20:57:56 :
Quand c'est Charlie Hebdo c'est éclat de rire sur le forum + liberté d'expressionMais des qu'on touche autre chose qu'à l'islam ça en devient interdit ?
Faudrait redéfinir la liberté d'expression et mettre dedans uniquement concernant l'islam
Charlie Hebdo c'est la même merde
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/5/1617987129-ayaa.png Oui une fois par an quand on vous mets au pied du mur
Arrête de croire que le forum est une entité monolithique avec une seule opinion
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/5/1617987129-ayaa.png
Bah ouais y'a des fachos des cathos des roycos des incels des "apolitique".
50 nuances de faf quoi
Le 14 mars 2021 à 21:57:20 je-suis-Antonin a écrit :
L'autre qui spamme les stickers comme un débileT'es au courant que ceux qui bossent, c'est ceux qui réussissent ?
T'es au courant que ceux qui gagnent au loto sont ceux qui jouent?
Gnégné sortez vous les doigts du cul allez cocher des numeros
OP conscient que c'est de la pensée magique?
Tous les mecs qui ont réussi le disent : Le travail paye.
Yes tout les mecs qui ont gagné au loto le disent: il faut jouer pour gagner
Le 14 mars 2021 à 21:41:05 SimonGoldstein a écrit :
La haine, les fascistes, le bruit des bottes, plus jamais ça
C est exactement le problème
L’appel à la violence, à prendre les armes, est plus ou moins explicite chez un certain nombre de ces youtubeurs peu versés dans la culture démocrate. Dans l’entretien qu’il donne à Valeurs actuelles le 19 octobre 2020, là encore au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, Papacito explique que « brandir l’ordre républicain et la laïcité, c’est comme quand un mec te braque et que tu brandis une capote… Si on n’est pas en train de brandir des lance-flammes, tout le reste… », soupire-t-il.
D’ailleurs, comment la République pourrait-elle être crédible puisqu’elle a été inventée par des « mecs » qui « ont des collants, ces fils de pute… Ils s’appellent Danton, Robespierre, ils font des salons intellectuels au centre de Paris […]. La République, elle a été inventée par des types qui sont déguisés en capitaine Crochet », s’étrangle de rire le youtubeur, face aux journalistes de Valeurs actuelles, eux-mêmes pliés en quatre.
La suite de l’entretien ne prête pourtant pas vraiment à rire. « Dans le gouvernement de vos rêves, les premières mesures ? », questionne le journaliste, qui a repris son sérieux. « Créer une cellule qui va purger tous les collabos. […] On réunit une flotte de camions […]. On fait des listes. 5 heures du mat’, perquiz. Et là, on amène dans un centre de rééducation tous ces gens qui ont activement contribué à la destruction de la France. Déjà on nettoie, après on désinfecte », poursuit Papacito, précisant qu’il souhaite « des camps de rééducation pédagogiques mais carcérals [sic] ».
Le 14 mars 2021 à 21:32:07 Titouanteur a écrit :
Bordel l'extrême gauche retenez vous, c'est gênant
Bah on verra quand l'extreme droite se retiendra
Le 14 mars 2021 à 21:33:41 Titouanteur a écrit :
Le 14 mars 2021 à 21:09:46 Xipiron2TMorts a écrit :
Le 14 mars 2021 à 21:07:43 AntiAnglicisme3 a écrit :
J'ai lu l'article, ils ne font que citer sans démonter les propos des YouTubeur, du coup cet article est ridicule
C'est a dire ca se passe un peu de demonstration:Affalés autour d’une table basse, les quatre hommes se rappellent avec nostalgie leurs jeux vidéo préférés. « J’aimerais me refaire un jeu : Men of Valor ! T’allais au Vietnam, tu faisais le ménage ! […] Ton personnage était noir, donc c’était bon, tu pouvais violer des Vietnamiennes », s’esclaffe Papacito. Bruno le Salé se met, lui, à regretter les jeux « où tu pouvais baiser des putes, les buter et tu récupères ta thune, tu vois ». À ses côtés, El Rhayan renchérit à propos d’un autre jeu vidéo : « Le seul moment qui casse les couilles, c’est quand tu dois protéger la meuf. Moi j’essayais de lui mettre des balles dans la tête pour annuler la mission », lance-t-il, provoquant l’hilarité générale. Valek, allongé sur un canapé, pouffe…
c'est des raclures de chiottes
Si dans un GTA tu n'as jamais simulé un attentat, si dans un GTA tu n'as jamais baisé une pute avant de la buter pour reprendre ton fric, tu n'as simplement jamais joué à GTA.
Jamais joué a GTA moi, sérieusement, on me l'avait pas sortie celle là depuis longtemps. Demande à mes potes si j'ai jamais joué a GTA, tu vas voir les réponses qu'tu vas te prendre. Rien que la semaine passée, j'avais 5 etoiles en ayant tapé plusieurs putes donc chut ferme la
Et c'est les idiots dangereux du FN
Quel peut être l’impact en termes électoraux de cette profusion de contenus assumant un néofascisme souriant ?
S’autoproclamant « dissidents », la plupart de ces youtubeurs se situent à la droite du Rassemblement national (RN) et s’intéressent d’ailleurs peu au jeu électoral. « C’est très difficile d’estimer l’influence réelle de ces youtubeurs politiques et le nombre de vues de leurs vidéos n’est pas assez significatif à cet égard », rappelle le chercheur Julien Boyadjian, maître de conférences à Sciences-Po Lille et spécialiste de la politisation en ligne. Une très grande audience n’a pas de traduction mécanique en termes électoraux. « Il y a des électorats ultramobilisés en ligne, comme l’est celui de François Asselineau, par exemple. Et quand on regarde le score qu’il fait dans les urnes, c’est très marginal », souligne-t-il.
L’intérêt pour le RN est que ces vidéastes parviennent à « politiser » un public jeune qui serait naturellement tenté par l’abstention. Et ils jouent un rôle complémentaire de sa tentative de normalisation. « Plus le RN cherche à se respectabiliser, plus il est obligé d’adopter un langage très institutionnel, très policé, et plus il risque de se couper de son électorat contestataire, explique Julien Boyadjian. Les responsables du RN sont dans une double logique : ils doivent faire attention à l’image de leurs candidats, ils ont cette injonction à contrôler leurs discours en ligne. Mais c’est d’autant plus intéressant pour eux de déléguer à d’autres ce travail de politisation moins lisse, moins formaté. »
Ou l’éternelle stratégie frontiste de la vitrine et de l’arrière-salle.
Le 14 mars 2021 à 21:14:05 AntiAnglicisme3 a écrit :
Le 14 mars 2021 à 21:09:46 Xipiron2TMorts a écrit :
Le 14 mars 2021 à 21:07:43 AntiAnglicisme3 a écrit :
J'ai lu l'article, ils ne font que citer sans démonter les propos des YouTubeur, du coup cet article est ridicule
C'est a dire ca se passe un peu de demonstration:Affalés autour d’une table basse, les quatre hommes se rappellent avec nostalgie leurs jeux vidéo préférés. « J’aimerais me refaire un jeu : Men of Valor ! T’allais au Vietnam, tu faisais le ménage ! […] Ton personnage était noir, donc c’était bon, tu pouvais violer des Vietnamiennes », s’esclaffe Papacito. Bruno le Salé se met, lui, à regretter les jeux « où tu pouvais baiser des putes, les buter et tu récupères ta thune, tu vois ». À ses côtés, El Rhayan renchérit à propos d’un autre jeu vidéo : « Le seul moment qui casse les couilles, c’est quand tu dois protéger la meuf. Moi j’essayais de lui mettre des balles dans la tête pour annuler la mission », lance-t-il, provoquant l’hilarité générale. Valek, allongé sur un canapé, pouffe…
c'est des raclures de chiottes
Rien de choquant, si t'es trop fragile pour ça pour entendre des types se marrer pour avoir tuer des nanas dans un jeu vidéo, c'est que t'as un souci
Bah moi je dirais que c'est ces types qui sont tellement fragiles qu'ils s’énervent sur l'histoire et les homos
Ras-le-bol de la repentance, cette posture des faibles, conclut-il. « Pour finir, je n’ai jamais eu d’esclaves et tu n’as jamais ramassé de coton. Arrêtez avec vos délires passéistes de la souffrance parce que vous savez bien que pour une majorité d’entre vous [un « vous » qui désigne manifestement les immigrés d’origine africaine – ndlr], si vous restez en France, c’est parce que vous n’avez pas envie de vous faire casser les jambes dans vos pays respectifs, que lorsque t’es malade, t’es bien content de te faire soigner gratuitement au lieu de compter sur le sortilège d’un placebo vaudou », explique-t-il, alors qu’apparaît à l’écran une publicité pour un marabout. « Bref, soyez d’abord français avant d’être une chauve-souris multicolore non binaire », termine-t-il, en montrant une photo de Gay Pride, l’homophobie étant l’autre obsession de ces youtubeurs, qui ne cessent de déplorer la perte des valeurs masculines.
C'est sympa de la part de Mediapart il font un ptit résumé pour les khey et kheyettes qui ont pas le temps de se farcir ces conneries
L'article est tres pedagogique
Le paradoxe est que ces hérauts de la culture française sont en réalité très influencés par l’Alt-right américaine dont ils ont adopté les codes et les argumentaires. La « facho-pride » a ainsi été conceptualisée par Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump (voir ici notre article). « Il y a beaucoup de copier-coller de youtubeurs américains, indique le jeune doctorant Romain Fragier, qui termine sa thèse sur les youtubeurs politiques à l’université de Montpellier. L’appellation SJW, Social Justice Warriors, qui désigne les militants féministes, antiracistes, leurs cibles favorites, vient de ces youtubeurs. » Des figures de l’Alt-right comme Steven Crowder ou Stefan Molyneux ont, à ce titre, eu sans doute autant d’influence que la « culture Canal » souvent revendiquée, sur la forme, par ces youtubeurs.
S’ils ont été biberonnés à la logorrhée d’Alain Soral, la rupture est consommée avec l’essayiste antisémite qui se revendiquait marxiste. « Ils ont tué le père il y a quelques années, rejetant son marxisme comme son projet de réconcilier les Français patriotes et les musulmans », rapporte Romain Fragier. Violemment islamophobes, ils assument également un discours ultralibéral, anti-étatiste, là aussi bien plus en phase avec l’Alt-right américaine qu’avec l’actuel programme économique du RN.
Halalala
Le 14 mars 2021 à 21:07:43 AntiAnglicisme3 a écrit :
J'ai lu l'article, ils ne font que citer sans démonter les propos des YouTubeur, du coup cet article est ridicule
C'est a dire ca se passe un peu de demonstration:Affalés autour d’une table basse, les quatre hommes se rappellent avec nostalgie leurs jeux vidéo préférés. « J’aimerais me refaire un jeu : Men of Valor ! T’allais au Vietnam, tu faisais le ménage ! […] Ton personnage était noir, donc c’était bon, tu pouvais violer des Vietnamiennes », s’esclaffe Papacito. Bruno le Salé se met, lui, à regretter les jeux « où tu pouvais baiser des putes, les buter et tu récupères ta thune, tu vois ». À ses côtés, El Rhayan renchérit à propos d’un autre jeu vidéo : « Le seul moment qui casse les couilles, c’est quand tu dois protéger la meuf. Moi j’essayais de lui mettre des balles dans la tête pour annuler la mission », lance-t-il, provoquant l’hilarité générale. Valek, allongé sur un canapé, pouffe…
c'est des raclures de chiottes
Le 14 mars 2021 à 17:35:12 ChevalEnerve a écrit :
Le 14 mars 2021 à 17:34:50 LeKleyou a écrit :
Le 14 mars 2021 à 17:33:59 ChevalEnerve a écrit :
C'est littéralement impossible.et pourtant j'en suis la preuve
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/10/7/1615739576-1484790650-01012121.jpg Bah ça veut dire que tu ne comprend pas ce que sont la gauche et la droite. Car tu ne peux pas être de gauche et de droite en même temps. C'est binaire pour une bonne raison.
Yep et du coup y'a 99% de chance que l'op soit d'ED