Remonter : le moral d'abord, la teub ensuite.
T'inquiètes, c'est passager. Stresse pas.
Courage
Version light de ton histoire :
Un jour j'ai partagé sans le faire exprès un lien vers cette vidéo à un recruteur qui avait eu la brillante idée de m'écrire sur WhatsApp. C'était pour un pote. Erreur de destinataire.
https://youtu.be/6APIQVeeL1s?si=qrfOiJC1utTGkm7w
Le chasseur de tête l'a pris avec beaucoup d'humour.
Heureusement que je n'étais pas en recherche de poste.
J'espère que c'est un fake sinon tu peux faire le coup on m'a volé mon téléphone et ce fripon de voleur a fait n'importe quoi avec mes contacts.
Si c'était sur WhatsApp, mets en story ou en phrase d'ici demain soir quelque chose comme à la suite de la perte de mon téléphone, je viens de récupérer ma ligne, certaines personnes ont reçu des messages étranges....
Tu peux aussi faire comme si c'était un message groupé et lui envoyer un message demain par exemple.
J'espère que tu as pu terminer ton 5 contre 1, tout de même 🙃
Et comme le dit ZebreSoyeux, les médicaments c'est pas un passage obligé.
C'est au psychiatre de faire son diagnostic.
Histoire d'apaiser ces ruminations et autres boules au ventre, tu peux commencer en parallèle une travail de thérapie avec un psychologue (pas psychothérapeute, un psychologue). Ton psychiatre peut t'orienter vers quelqu'un.
Pas besoin de se lancer dans une psychanalyse pendant 20 ans. Quelques mois peuvent suffirent, avec un psychologue.
Et n'oublie pas que le temps arrange bien des choses, que d'ici quelques temps, tu seras complètement indifférent si la pensée de ton ex te traverse l'esprit.
Courage mon khey !
Parle-lui juste de ce que tu as, de ce qui a changé par rapport à d'habitude :
Sommeil
Appétit
Envie de faire des choses
Pensées
Énergie
Les situations que tu traverses
...
De toute façon, il va te poser des questions pour faire son diagnostic. Comme un généraliste, en somme.
Ses questions vont te guider. Ne panique pas, il a l'habitude.
Sois juste sincère, sinon le traitement ne sera pas adapté.
En tout cas, bravo, c'est très bien d'avoir pris conscience que tu as besoin d'aide. ♥️
Si les médicaments ne sont pas la solution à tout, ils peuvent être un bon soutien, temporaire ou non, il suffit d'être bien accompagné.
Faut juste dire la vérité pour que le psychiatre te donne la médication adaptée à tes besoins actuels.
Suivre à la lettre les prescriptions. Et, surtout, ne jamais arrêter d'un coup, sans son avis. Sinon, tu risques une aggravation de ton état. Fais pas le malin.
À savoir, certains traitements peuvent mettre quelques semaines à faire effet. C'est complètement normal. Ne relâche pas la prise dès que tu sens que tu vas mieux. Faut en parler ensemble.
Et si tu as des effets secondaires, faut lui en parler, histoire d'ajuster le traitement si besoin.
J'espère que ce n'est rien de grave, que tu retrouveras la santé.
Prends soin de toi
Malheureusement, cela fait partie du jeu quand on a des collègues.
Moi aussi, je déteste avoir d'autres sujets de conversation que le boulot avec mes collègues.
Le small talk est une vraie plaie.
Dans ma vie perso, ça ne me dérange pas, mais au taf, je n'y arrive pas, du moins naturellement.
Je ne sais pas pour toi, mais ce qui me mets mal à l'aise, c'est le fait de parler de ma vie perso à des gens qui seront potentiellement mes futurs responsables ou des personnes à manager.
Bien sûr, tu peux parler de ta vie perso, mais n'entre jamais dans les détails, ne parlent jamais de tes problèmes et, surtout, ne participe pas aux ragots.
Je pense que la posture idéale varie selon chacun. Mais moi, je pars du principe que je ne divulge que ce que je divulgerais dans un entretien d'embauche.
Par exemple, ajouter à cela ses passions (c'est ce qui peut tout changer et découvrir d'autres personnes qui ont les mêmes), très brièvement sa situation familiale (celib ou non, gosse ou non), mais ça s'arrête là. Pas besoin d'en dire plus.
L'objectif c'est pas d'être un robot, sinon les collègues vont prendre peur et t'isoler/s'isoler de toi. Oui oui, les enfants sont devenus des adultes, mais les pauses restent dans l'esprit de certains des récréations.
Heureusement, il existe des solutions pour contrebalancer cette vallée de l'étrange dans laquelle tu sembles empêtré !
Comme par exemple poser des questions ouvertes s'ils viennent te parler. En techniques d'enquêtes, on appelle ça faire des relances .
Rebondis sur ce qu'ils te racontent : ah alors comme ça tu es allé à Limoges. Alors, c'était comment ?, ou qu'est-ce que tu as pensé de ce film ?... Bref, pose des questions, manifeste ton intérêt (sans cabotiner, sinon ça va se voir) et l'autre se sentira en confiance et valorisé car la majorité des gens adorent parler d'eux.
Oui, même si t'en as rien à secouer de Limoges.
Si jamais tu veux pas jouer à Jacques Martin dans l'école des fans, pose-leur des questions sur le taf. Leur taf. Leur parcours professionnel.
Bon, t'auras toujours un clampin pour dire ehhh on pArlE pAs Du TrAvAiL à MiDi. Mais que veux-tu...
Ça peut t'apporter des tas de choses professionnellement, et par la même occasion construire ton réseau autre part que sur cet enfer en ligne qu'on appelle LinkedIn.
Sans aller dans la condescendance ou la moquerie : tu peux suivre leurs aventures comme si c'était des Audrey et Micka. Oui, de base, la vie de ces deux-là, tu t'en bas la rate. Et pourtant, à mesure des vidéos, on se prend au jeu et on commence à les apprécier. Un peu comme des collègues random, finalement.
Bon ok, peut-être que mon exemple est bancal, mais j'espère que tu saisis l'idée
Et de ton côté, tu n'es pas obligé de raconter ta vie.
Moins tu en dis, mieux tu écouteras. Et ils prendront confiance en toi. Bien sûr, évite de rentrer dans les histoires de gossip (hyper important, ça).
Ne t'inflige pas tous les repas du midi avec eux. Essaye déjà avec un. Puis deux... Et tu peux aussi manger seul.
Tu as envie de faire ta pause, et c'est normal. Tu as tout à fait le droit de t'aérer !
N'oublie pas de saluer les collègues par un bonjour ou au revoir car certaines personnes le prennent hyper mal et se sentent ignorées (il en faut peu).
Si c'est individuel, dis-le avec leur prénom. Ils se sentiront unique (il en faut vraiment peu).
Enfin, et pour rattraper ta timidité, sois un killer dans ton taf. Qu'on ne puisse te reprocher QUE ton introversion (quand est-ce qu'on va enfin comprendre qu'il existent des gens qui sont discrets, bordel ?). Une qualité de travail irréprochable comme bouclier.
Si t'es junior, sois actif, curieux, pose des questions. Montre que tu n'es pas un glaçon, Immobile et froid.
Idem pour les mails, l'objectif est d'être chaleureux à l'écrit, pour contrebalancer ce qu'ils prennent pour de la froideur. Sans mettre des smileys partout, un simple bon courage et bonne journée à toi ! peut faire la différence. Bien sûr, adapte cela à ton interlocuteur.
Cela pourrait t'être utile pour avoir une lettre de recommandation le jour où tu changeras de job pour une autre entreprise mieux adaptée à toi, qui ne casse pas la tête avec cette camaraderie de façade.
Conseil : évite les start-up à la con (avec ou sans baby-foot) et les entreprises familiales. Plus propices au copinage puissance 1000...
Être cordial ne signifie pas être familier ou amical. À toi de trouver ta recette.
Par contre, le truc de devoir dire quand tu vas pisser, sauf exception (travail à la chaîne, accueil...), c'est vraiment bizarre.
Bon courage pour demain, tu vas voir, ça va être génial d'écouter Jean-Claude de te parler de tunning ou Manon de ses p'tits bouts de chou ♥️
Tkt, ils sont pas tous comme ça.
Ah, et c'est sans doute encore plus chaud pour les personnes qui ont des troubles d'ordre psychotiques, car elles n'ont pas conscience de la réalité ou en ont une perception déformée. Elles peuvent se sentir persécutées, suivies, entendre des voix (bonnes ou mauvaises).
On peut développer cela dans la phase maniaque du trouble bipolaire de type 1, mais c'est surtout chez les personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble schizo-affectif qu'on va systématiquement trouver cela.
Mais je ne suis pas spécialiste et je préfère laisser parler les personnes concernées (franchement, force à vous, ça doit pas être simple parfois ♥️).
Oh et un dernier point, ne pas trop se laisser influencer par la représentation des maladies psychiques dans la (pop) culture. C'est parfois complètement à côté de la plaque.
Vaste question. Merci de l'avoir posée.
La semaine dernière, j'étais à un repas et une nana m'a demandé de façon ultra bienveillante et respectueuse si je voulais des gosses, étant donné que je suis atteinte du trouble bipolaire, qui peut se transmettre par les gènes. Je n'ai même pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'une tarax a foutu un malaise cosmique en commençant un monologue sur l'eugénisme et tout ça. J'ai eu envie de la giffler, mais bref passons. En plus, elle n'était pas atteinte du TB, cette faiseuse de leçon.
Alors pour partager un peu ma situation : j'ai été diagnostiquée bipolaire de type 2 il y a un an.
J'ai une vie pro, une vie sociale, un copain avec qui nous construisons quelque chose que je souhaite à tout le monde, je vais chez le psychiatre tous les mois pour modifier la composition de mon pilulier, et il y a de plus en plus d'améliorations dans ma stabilisation. J'étais soulagée de savoir ce que j'avais, mieux se connaître, c'est avancer.
En effet, l'objectif quand on est bipolaire, c'est la stabilité niveau humeur. Ça peut prendre du temps, cela dépend des patients.
Concernant le trouble bipolaire, c'est une alternance entre des phases dépressives (ralentissement moteur, psychique) et des phases hypomaniaques (exaltation, insomnie, confiance en soi décuplée, suractivités motrices et intellectuelles, agressivité... ). Moi, je compare ça à une fusion entre une Walkirie et un Diable de Tasmanie qui serait sous c0ke. C'est vraiment compliqué ces phases-là.
Heureusement, il y a des phases euthymiques (stables). L'objectif étant qu'elles durent le plus longtemps possible, tout en aténuant les phases de up ou de down.
Alors une bonne fois pour toute, être bipolaire ce n'est pas être lunatique (1)
Il y a deux types : 1 et 2.
C'est important de différencier ces deux types car, malheureusement pour elles, les personnes atteintes d'un TB1 n'ont pas des épisodes hypomaniaques, mais maniaques.
Et là, c'est très compliqué et douloureux à traverser car elles n'ont pas conscience de traverser la manie et peuvent se mettre vraiment plus en danger avec des conduites à risques, des addictions.
En d'autres termes, pour faire un gros raccourci, la version 2 est plus light que la 1. (Force à vous, les types 1 ♥️).
Bref, tu peux te renseigner davantage sur internet car j'ai la flemme de tout écrire, déjà que j'ai l'impression d'écrire un roman... Putain, désolée.
Bien sûr, chaque malade est différent, chaque malade gère sa pathologie. Les résultats sont donc différents.
Et c'est là où je veux en venir.
Chacun fait ce qu'il veut.
Que ce soit en termes de santé ou de parentalité.
Je participe à des groupes de paroles (association Argos 2001) et il y a des personnes sans enfants, d'autres qui sont parents et qui n'ont pas eu de problème pour élever leur enfants. Mais les retours sont unanimes : c'est mieux d'être stabilisé avant de se lancer. Certains autres parlent de leurs difficultés à gérer leur état de santé et leur parentalité. Accompagner ton gosse à Disneyland alors que t'es en phase dépressive, voire même juste l'amèner à l'école, ça peut être chaud. Bien sûr, sur les personnes non stabilisées de façon durable, les Type 1 rencontrent davantage de difficultés... 💔
Surtout que pour nous les meufs (bipolaires, mais j'imagine que c'est pareil pour les autres pathologis), tout projet d'enfant doit OBLIGATOIREMENT être partagé au psychiatre car certains traitements ne sont pas faits pour les femmes enceintes. Et de toute façon, faut quand même revoir la médication avant. Et puis, il ne faut pas oublier que le traitement se prend A VIE puisque c'est une maladie chronique (coucou la MDPH).
Certains font des enfants comme ça, sans réfléchir, parce que ça se fait. Bipolaire ou pas. Des humains, quoi. 🙃
Il existent selon moi de mauvaises raisons pour faire un enfant : dans l'espoir de recoller le couple, de faire comme les amis...
Alors pourquoi pas d'avoir une autre personne à s'occuper , comme si cela allait faire évaporer par magie la pathologie ?
Niveau couple, le risque étant aussi... de trop se reposer sur l'autre partenaire en temps normal. Alors IMAGINEZ-VOUS s'il est l'autre parent. Ca va tout cristalliser, et rendez-vous fissa chez le notaire pour les papiers du divorces.
Pour ma part, avoir des enfants n'a jamais été une fin en soi. J'y pensais, mais c'était pas mon but final. J'adore les enfants, je sais m'en occuper, je suis une tatie de feu, mais je me sentais pas faite pour être mère.
Mais là, on parle quand même d'une sacrée responsabilité. Avec une maladie, en plus. Paye ta charge mentale (pour le coup, cette expression est toute indiquée car la maladie peut prendre beaucoup de place dans l'esprit, au quotidien).
Et c'est vrai que, depuis mon diagnostic, j'ai décidé de ne jamais être mère, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, je ne veux pas que mon enfant ait à vivre avec une maman qui risqueraient de traverser des phases montantes et, surtout, descendantes. Rendre visite à sa mère à l'hôpital, c'est pire que la première année du Parc Spirou.
Deuxièmement, j'ai cette trouille viscérale de lui lèguer cette pathologie qui peut faire terrible souffrir. Mon enfant, je l'aime à tel point que je décide de ne pas le faire. Pour son bien. J'estime que c'est responsable de ma part.
Je ne suis pas triste. Juste lucide. Bien sûr, il m'arrive d'imaginer un monde parallèle où je suis maman, et dans ces cas-là, je contente d'avoir des tas d'enfants dans mon entourage pour les gâter et m'en occuper
Troisièmement, (à prendre ou non comme un troll) : j'aurais trop peur d'enfanter le prochain Jeffrey Dahmer... oui parce qu'il y a quand même des terrains familiaux propices à ça. Heureusement, tous les enfants ayant des parents atteints de malades psy/qui ont des maladies psy ne deviennent pas des cannibales en puissance, mais je sais que vous comprenez ce que je veux dire. Et qu'on ne vienne pas me parler d'adoption (voir raison numéro 1) !
Bref je ne suis pas Françoise Dolto, mais une petite touche d'espoir, histoire d'en remettre une couche : beaucoup d'enfants ont de jolies vies, même s'ils ont un parent malade. Je pense qu'il faut lui parler, sans trop se décharger sur lui.
Certains ont des enfances de merde avec des parents sans pathologie particulière, si ce n'est que d'être des gros cons (aucun remède à ça, hélas).
Pour résumer, la maladie mentale n'est pas un choix. Avoir un enfant, si.
Donc, si vous êtes atteint(e)s d'une maladie qu'elle qu'elle soit, réfléchissez biiiiiien avant de faire un enfant.
Si vous n'êtes pas malades, aussi, d'ailleurs.
Quand l'enfant est là, il est LÀ, tu peux pas le ranger dans sa pokeball.
Voilà, je ne sais pas pourquoi cette question t'a traversé l'esprit, mais j'espère qu'on a pu t'apporter des réponses qui ont pu nourrir ta réflexion.
Pour aller plus loin, on peut continuer sur les personnes atteintes d'hémophilie ou d'autres maladies héréditaires. C'est un sujet passionnant.
Merci d'avoir lu mon pavé qui fera sûrement planter le serveur
Parents, je vous admirent beaucoup !
Célibataires, je vous souhaite de l'amour !
Malades, je nous souhaite beaucoup de force ♥️
(1) Cet abus dans le langage courant...
Une pensée pour nos amis schizophrènes qui se coltinent le cliché d'avoir plusieurs personnalités...
Et par extension, une autre pensée aussi aux personnes qui ont un vrai TDI, et je parle pas des abrutis de Tik Tok qui s'autodiagnostiques en s'inventant des alters à la Satania et Demonio et qui decridibilisent tout le monde).
Ah la la
C'est de l'impro, dis-toi au moins que tu n'as pas de texte à connaître ! Bon ok, c'était juste pour te donner un point pour te rassurer
Quelques petits conseils pour éviter la catastrophe :
Attention cependant... Si ça se passe aussi bien, tu n'auras qu'une envie, celle de recommencer
En attendant, je vous laisse avec ce chef-d'oeuvre de l'improvisation :
&ab_channel=ChowWaiOn
La version complète de cet épisode de Strip-Tease incroyable :
&ab_channel=STRIPTEASEOFFICIEL%F0%9F%87%AB%F0%9F%87%B7
Bisous, Chrystelle C.
Le 06 septembre 2023 à 14:26:26 :
Quand c'est rouge c'est toujours mauvais. Le vert c'est bon, le jaune c'est dangereux.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/23/5/1623422039-bg-doc.png
C'est que l'urgence n'était pas très urgente.
https://youtu.be/OLecB9bN96w?si=0o28Tz3NpKiodvly
La barre d'uranium volée, les barreaux aux fenêtres, les voyants qui clignotent en rouge, les mecs qui continuent à sourire...
Bon alors mon p'tit mage presque noir, on va commencer par le début.
Selon toi, quelles sont les raisons qui font que tu sois puceau ?
Après, on pourra te donner nos conseils.
Et tkt, c'est pas grave, te compare pas aux autres.
Oui mais, combats de cous entre bonhommes ou pas ?