Arcana Mechanicum
« Illuminez vos confrères, faites crépiter la foudre, jusqu’à ce que l’énergie sacrée coure dans vos veines électrisées et se prolonge dans vos gestes de juste fureur ! »
« Je suis la foudre, et j’en fais don aux incroyants, afin que dans leur immolation ils entrevoient la grandeur de l’Omnimessie. »
- Chant Corpuscarii de l’électrobénédiction.
Les forces de l’Adeptus Mechanicus emportent à la bataille un armement parmi les plus dévastateurs de la galaxie. La technologie sur laquelle se basent les armes ésotériques et les machines d’extermination maniées par les disciples du Dieu-Machine est aussi révérée que la relique la plus sacrée. Chaque ennemi abattu par ce saint arsenal est une offrandes à l’Omnimessie tout-puissant.
Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Arsenal de l'Imperium
La tête de l’Aeldari s’agita comme celle d’une poupée de chiffons quand sa nuque fut brisée par le tir, et que les énergies potentielles du Xenos s’évaporaient en un instant. Il tomba au sol, le corps agité de spasmes qui soulevèrent des gerbes de sable blanc. Les trois autres Aeldaris réagirent sur-le-champ, mais l’escadron de Py-lex 422 avait déjà ouvert le feu à son tour. Six autres détonations furent suivies d’explosions d’énergie qui percèrent les armures et envoyèrent les cadavres des Xenos rouler le long de la dune.
Déjà en mouvement alors que les cadavres n’étaient pas encore inertes, Py-lex 422 remercia méticuleusement l’Esprit de la Machine de sa carabine galvanique, et nota avec satisfaction que ses camarades Hussards faisaient de même avec une synchronisation irréprochable. Leurs mouvements étaient précis, calculés pour attirer aussi peu que possible l’attention. L’escadron changé de position de tir, caché à la vue de l’ennemi par des éminences rocheuses pâles, autour desquelles leurs montures progressaient habilement. Il nota que deux de leurs cybercanidés étaient agités, et pointaient le museau vers des cibles invisibles que leur indiquaient leurs senseurs. Néanmoins, ces mouvements additionnels restaient dans le seuil de tolérance des paramètres entrés par Py-lex 422. Il fallait s’y attendre : leurs deux cavaliers n’avaient été promus que récemment au sein du corps des Serberys. Il faudrait toute la durée de cette sainte campagne pour qu’ils se lient parfaitement avec leurs montures de plastacier, de néo-bronze, d’ébonite et de cuir huilé, aux cœurs plutoniques gravés de runes. Le Hussard Alpha ne manquait jamais de s’émerveiller de l’esprit qui avait été accordé à une création de métal, grâce au pouvoir de l’Omnimessie, et par le biais du talent de son humble vaisseau, le Magos Kyberian.
Comme si cette pensée en était responsable, un tintement angélique résonna dans le crâne renforcé de fer de Py-lex 422. Le protocole implanté par le Magos remonta dans sa conscience, et téléchargea des données qui s’affichèrent en surimpression de son regard.
++Protocole primaire > acquisition de cibles : signal intermittent : procéder à une réévaluation immédiate à la zone delta-rho 33.190z++
La véritable proie était toujours là et avait battu en retraite dans la profondeur des lignes Xenos. Cela ne te sauvera pas, jura intérieurement Py-lex 422. Envoyant une impulsion à sa monture, il mena l’Escadron Thoreta-Pentus dans un trot vers la zone de chasse indiquée, en serpentant au milieu des éminences rocheuses pointures, jusqu’à un terrain dégagé à gauche. C’était une petite doline, qui serait bientôt marquée par les empreintes du reste de sa cohorte, jusqu’à n’être plus qu’un sol graisseux et sanglant, du moins selon les prévisions. Nul ne priverait le Dieu-Machine de ce monde, et sa conquête devait être aussi ostentatoire que violente, afin d’affirmer sa détermination. Les Xenos étaient des païens veules face à un destin implacable et logique. Leur bande de saboteurs discrets comme des fantômes avaient attaqué la cohorte depuis des angles imprévus, faisant usage d’armes pathétiques n’obéissant à aucune des normes saintes de l’Adeptus Mechanicus. Les augmentations de cortex de Py-lex 422 s’enflammaient de colères quand il pensait aux serviteurs du Dieu-Machine tués et aux antiques reliques détruites. Désormais, c’était au tour de Mars de traquer les impies, et Py-lex 422 était un des outils de cette vengeance divine.
Derrière eux, là où progressait le reste de la force martienne, l’Alpha détecta la fréquence sonore typique des Carabines à Radium, et le hurlement des projectiles belleros, suivis par des explosions d’énergie spectros-copique. Il entonna rapidement un hymne binhaire par le biais de sa connexion noosphérique avec sa monture, ordonnant ainsi à l’Esprit de la Machine prédateur de moduler sa progression pour se mettre en harmonie avec les détonations. Il fit signe de faire de même au reste de son escadron grâce à son réseau de données encrypté spécifique. Gant 6-Beta, son premier subalterne et le plus expérimenté après lui, soumit une demande. Py-lex 422 secoua la tête tout en répondant, et le crâne de son cybercanidé fit écho à son mouvement.
« Négatif, 6-Beta. L’Omnimessie n’a pas encore communiqué la localisation de la cible. Il nous invite à prouver notre mérite en obtenant nous-mêmes cette information. »
Ayant pénétré les lignes ennemies et éliminé ses sentinelles, les Hussards progressèrent rapidement à travers la zone delta-rho 33.190z. Leurs modalités de recherche variaient selon des intervalles prédéterminés afin de surprendre leurs adversaires. Ils arpentaient le terrain rocheux en prenant soin de bénéficier de la fumée et des volutes d’encens sacré qui provenaient des lignes des Skitarii, afin de masquer leur avance. Les museaux effrayants de leurs montures rasaient le sol, et se balançaient de droite à gauche, tandis que les carabines en ébonite et en bronze des cavaliers suivaient le même mouvement, comme s’ils étaient connectés physiquement. Les systèmes de vision de cybercanidés faisaient la mise au point et filtraient les images, passant par des dizaines de canaux de lecture énergétiques, tandis que leurs senseurs olfactifs, leurs détecteurs microsismiques et leurs tympanoscopes assimilaient des milliers d’informations entrantes.
Le corps appelait cet ensemble multispectre l’Œil de Serberys, et c’était grâce à lui que Py-lex 422 et son escadron percevaient la zone de chasse, sous la forme d’un flux de données sacrées.
Omnimessie, donne-nous la sagesse de percevoir ce que tu révélerais, entonna-t-il en silence. Py-lex 422 leva brièvement la tête vers le ciel, et la vision améliorée de son cybercanidé fut elle aussi attirée vers le haut par ce mouvement. En cet instant, il perçut non seulement les glorieux symboles qui témoignaient de la présence de la flotte en orbite basse, mais il ressentit aussi leur effet apaisant. La chaleur de la sagesse illuminée du Magos l’atteignit et caressa son âme. En une seconde, les fonctions cogitatives de l’Escadron Thoreta-Pentus furent décuplées, et Py-lex 422 sentit le Dieu-Machine le débarrasser des flux de données insignifiants.
++Protocole > acquisition de cible : multiplication d’échos faxâmes > correction : améliorer l’évaluation de la zone delta-rho 33.190z > sextant 5-7++
Gant 6-Beta fut le premier à détecter quelques anomalies empyriques, des signatures Warp fluctuantes, comme des ondes réminiscences après l’activation d’un téléportarium. Les méditations du Magos Kyberian lui avaient permis de conclure que ces irrégularités étaient les empreintes hérétiques de ces Xenos. Ces traces étaient impossibles à suivre avec certitude depuis l’orbite, si bien que seule l’expertise des Hussards de la flotte permettait de les détecter. Les données furent triées et distribuées à l’escadron en un instant. Maintenant qu’une piste avait été trouvée, les cybercanidés se fixèrent dessus et accélérèrent leur allure. Ils le firent individuellement, selon des rythmes variables, en faisant attention de ne pas adopter un changement de vitesse rapide qui aurait pu donner à leur proie l’indice d’une mort imminente.
La trace était aléatoire et intangible, elle disparaissait et revenait comme si elle n’obéissait pas aux lois du temps. Maudits sorciers, pensa Py-lex 422 avec colère. Les mystères du Warp sont la propriété souveraine du Dieu-Machine !
D’autres indices arrivèrent dans la connexion noosphérique entre les cybercanidés et leurs cavaliers. Les dunes subtilement modifiées et les microvortex d’air déplacé par les anomalies Warp se multipliaient. C’était irréfutable. On se rapproche.
Une alarme agressive résonna soudain au milieu du flux de données complexe que Py-lex 422 analysait instinctivement : mouvement ennemi délecté, quatrième quadrant, probabilité de menace 87.8%. Les augures passifs de sa monture prirent le relais et envoyèrent à l’Alpha un raz-de-marée d’informations tactiques. Py-lex 422 pivota sur sa selle à fixation magnétique, évalua la portée et l’élévation par le biais des yeux de sa monture, et libéra une grêle de tirs en une fraction de seconde.
Sa conscience prenait désormais le relais et stockait l’afflux. L’escadron Thoreta-Pentus vira de façon fluide vers la position de l’ennemi en prenant de la vitesse. Des scintillements intermittents déchiraient l’air devant eux, d’abord à un endroit, puis un autre. Des Aeldaris en armures lourdes se matérialisaient subitement. Malgré leurs gros paquetages dorsaux, ils couraient vite et tiraient sans s’arrêter avant de bondir dans des portails béants qui s’ouvraient tout à coup. Ils réapparaissaient alors un peu plus loin, fonçant selon une direction en apparence aléatoire. Épousant les changements de direction rapides de leurs montures, les Hussards de Py-lex 422 libéraient une pluie de tirs dès qu’ils apercevaient les Aeldaris.
Les Xenos ripostaient par des tirs similaires à une brume tout en s’enfuyant. Un des Hussards expérimentés perdit une jambe, et poussa un cri de colère qui résonna dans le flux de données de l’escadron. Lorsque les Xenos réapparurent, ce fut alors une des recrues de Py-lex 422 qui fut touchée de plein fouet : un nuage de filaments monomoléculaires s’enroula autour de ses bras et des membres de son cybercanidé. Du sang, des huiles sacrées et du prométhéum bénit s’écoulèrent par une centaine de blessures.
Aidé par son instinct, l’Œil de Serberys de Py-lex 422 lui permit peu à peu de prédire les prochains mouvements de l’ennemi, jusqu’à ce qu’il élimine les possibilités pour ne conserver qu’une seule et unique certitude. L’escadron Thoreta-Pentus se tint prêt à bondir.
En cet instant, le Magos Kyberian délivra la parole du Dieu-Machine à ses guerriers. Sans même s’en rendre compte, l’Alpha dégaina son sabre couvert d’électrotatouages, et ses Hussards firent de même. Les Xenos sortirent de l’Immaterium juste devant eux, se retrouvant à leur merci et incapables de s’enfuir à temps. Py-lex 422 mena son escadron à l’attaque. Ses émetteurs lâchèrent un rugissement d’adoration en binhaire tandis que les cavaliers de Thoreta-Pentus fondaient sur les Xenos, les lames pointées vers leurs cœurs.
Arcana Mechanicum
« Illuminez vos confrères, faites crépiter la foudre, jusqu’à ce que l’énergie sacrée coure dans vos veines électrisées et se prolonge dans vos gestes de juste fureur ! »
« Je suis la foudre, et j’en fais don aux incroyants, afin que dans leur immolation ils entrevoient la grandeur de l’Omnimessie. »
- Chant Corpuscarii de l’électrobénédiction.
Les forces de l’Adeptus Mechanicus emportent à la bataille un armement parmi les plus dévastateurs de la galaxie. La technologie sur laquelle se basent les armes ésotériques et les machines d’extermination maniées par les disciples du Dieu-Machine est aussi révérée que la relique la plus sacrée. Chaque ennemi abattu par ce saint arsenal est une offrandes à l’Omnimessie tout-puissant.
Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Arsenal de l'Imperium
La tête de l’Aeldari s’agita comme celle d’une poupée de chiffons quand sa nuque fut brisée par le tir, et que les énergies potentielles du Xenos s’évaporaient en un instant. Il tomba au sol, le corps agité de spasmes qui soulevèrent des gerbes de sable blanc. Les trois autres Aeldaris réagirent sur-le-champ, mais l’escadron de Py-lex 422 avait déjà ouvert le feu à son tour. Six autres détonations furent suivies d’explosions d’énergie qui percèrent les armures et envoyèrent les cadavres des Xenos rouler le long de la dune.
Déjà en mouvement alors que les cadavres n’étaient pas encore inertes, Py-lex 422 remercia méticuleusement l’Esprit de la Machine de sa carabine galvanique, et nota avec satisfaction que ses camarades Hussards faisaient de même avec une synchronisation irréprochable. Leurs mouvements étaient précis, calculés pour attirer aussi peu que possible l’attention. L’escadron changé de position de tir, caché à la vue de l’ennemi par des éminences rocheuses pâles, autour desquelles leurs montures progressaient habilement. Il nota que deux de leurs cybercanidés étaient agités, et pointaient le museau vers des cibles invisibles que leur indiquaient leurs senseurs. Néanmoins, ces mouvements additionnels restaient dans le seuil de tolérance des paramètres entrés par Py-lex 422. Il fallait s’y attendre : leurs deux cavaliers n’avaient été promus que récemment au sein du corps des Serberys. Il faudrait toute la durée de cette sainte campagne pour qu’ils se lient parfaitement avec leurs montures de plastacier, de néo-bronze, d’ébonite et de cuir huilé, aux cœurs plutoniques gravés de runes. Le Hussard Alpha ne manquait jamais de s’émerveiller de l’esprit qui avait été accordé à une création de métal, grâce au pouvoir de l’Omnimessie, et par le biais du talent de son humble vaisseau, le Magos Kyberian.
Comme si cette pensée en était responsable, un tintement angélique résonna dans le crâne renforcé de fer de Py-lex 422. Le protocole implanté par le Magos remonta dans sa conscience, et téléchargea des données qui s’affichèrent en surimpression de son regard.
++Protocole primaire > acquisition de cibles : signal intermittent : procéder à une réévaluation immédiate à la zone delta-rho 33.190z++
La véritable proie était toujours là et avait battu en retraite dans la profondeur des lignes Xenos. Cela ne te sauvera pas, jura intérieurement Py-lex 422. Envoyant une impulsion à sa monture, il mena l’Escadron Thoreta-Pentus dans un trot vers la zone de chasse indiquée, en serpentant au milieu des éminences rocheuses pointures, jusqu’à un terrain dégagé à gauche. C’était une petite doline, qui serait bientôt marquée par les empreintes du reste de sa cohorte, jusqu’à n’être plus qu’un sol graisseux et sanglant, du moins selon les prévisions. Nul ne priverait le Dieu-Machine de ce monde, et sa conquête devait être aussi ostentatoire que violente, afin d’affirmer sa détermination. Les Xenos étaient des païens veules face à un destin implacable et logique. Leur bande de saboteurs discrets comme des fantômes avaient attaqué la cohorte depuis des angles imprévus, faisant usage d’armes pathétiques n’obéissant à aucune des normes saintes de l’Adeptus Mechanicus. Les augmentations de cortex de Py-lex 422 s’enflammaient de colères quand il pensait aux serviteurs du Dieu-Machine tués et aux antiques reliques détruites. Désormais, c’était au tour de Mars de traquer les impies, et Py-lex 422 était un des outils de cette vengeance divine.
Derrière eux, là où progressait le reste de la force martienne, l’Alpha détecta la fréquence sonore typique des Carabines à Radium, et le hurlement des projectiles belleros, suivis par des explosions d’énergie spectros-copique. Il entonna rapidement un hymne binhaire par le biais de sa connexion noosphérique avec sa monture, ordonnant ainsi à l’Esprit de la Machine prédateur de moduler sa progression pour se mettre en harmonie avec les détonations. Il fit signe de faire de même au reste de son escadron grâce à son réseau de données encrypté spécifique. Gant 6-Beta, son premier subalterne et le plus expérimenté après lui, soumit une demande. Py-lex 422 secoua la tête tout en répondant, et le crâne de son cybercanidé fit écho à son mouvement.
« Négatif, 6-Beta. L’Omnimessie n’a pas encore communiqué la localisation de la cible. Il nous invite à prouver notre mérite en obtenant nous-mêmes cette information. »
Ayant pénétré les lignes ennemies et éliminé ses sentinelles, les Hussards progressèrent rapidement à travers la zone delta-rho 33.190z. Leurs modalités de recherche variaient selon des intervalles prédéterminés afin de surprendre leurs adversaires. Ils arpentaient le terrain rocheux en prenant soin de bénéficier de la fumée et des volutes d’encens sacré qui provenaient des lignes des Skitarii, afin de masquer leur avance. Les museaux effrayants de leurs montures rasaient le sol, et se balançaient de droite à gauche, tandis que les carabines en ébonite et en bronze des cavaliers suivaient le même mouvement, comme s’ils étaient connectés physiquement. Les systèmes de vision de cybercanidés faisaient la mise au point et filtraient les images, passant par des dizaines de canaux de lecture énergétiques, tandis que leurs senseurs olfactifs, leurs détecteurs microsismiques et leurs tympanoscopes assimilaient des milliers d’informations entrantes.
Le corps appelait cet ensemble multispectre l’Œil de Serberys, et c’était grâce à lui que Py-lex 422 et son escadron percevaient la zone de chasse, sous la forme d’un flux de données sacrées.
Omnimessie, donne-nous la sagesse de percevoir ce que tu révélerais, entonna-t-il en silence. Py-lex 422 leva brièvement la tête vers le ciel, et la vision améliorée de son cybercanidé fut elle aussi attirée vers le haut par ce mouvement. En cet instant, il perçut non seulement les glorieux symboles qui témoignaient de la présence de la flotte en orbite basse, mais il ressentit aussi leur effet apaisant. La chaleur de la sagesse illuminée du Magos l’atteignit et caressa son âme. En une seconde, les fonctions cogitatives de l’Escadron Thoreta-Pentus furent décuplées, et Py-lex 422 sentit le Dieu-Machine le débarrasser des flux de données insignifiants.
++Protocole > acquisition de cible : multiplication d’échos faxâmes > correction : améliorer l’évaluation de la zone delta-rho 33.190z > sextant 5-7++
Gant 6-Beta fut le premier à détecter quelques anomalies empyriques, des signatures Warp fluctuantes, comme des ondes réminiscences après l’activation d’un téléportarium. Les méditations du Magos Kyberian lui avaient permis de conclure que ces irrégularités étaient les empreintes hérétiques de ces Xenos. Ces traces étaient impossibles à suivre avec certitude depuis l’orbite, si bien que seule l’expertise des Hussards de la flotte permettait de les détecter. Les données furent triées et distribuées à l’escadron en un instant. Maintenant qu’une piste avait été trouvée, les cybercanidés se fixèrent dessus et accélérèrent leur allure. Ils le firent individuellement, selon des rythmes variables, en faisant attention de ne pas adopter un changement de vitesse rapide qui aurait pu donner à leur proie l’indice d’une mort imminente.
La trace était aléatoire et intangible, elle disparaissait et revenait comme si elle n’obéissait pas aux lois du temps. Maudits sorciers, pensa Py-lex 422 avec colère. Les mystères du Warp sont la propriété souveraine du Dieu-Machine !
D’autres indices arrivèrent dans la connexion noosphérique entre les cybercanidés et leurs cavaliers. Les dunes subtilement modifiées et les microvortex d’air déplacé par les anomalies Warp se multipliaient. C’était irréfutable. On se rapproche.
Une alarme agressive résonna soudain au milieu du flux de données complexe que Py-lex 422 analysait instinctivement : mouvement ennemi délecté, quatrième quadrant, probabilité de menace 87.8%. Les augures passifs de sa monture prirent le relais et envoyèrent à l’Alpha un raz-de-marée d’informations tactiques. Py-lex 422 pivota sur sa selle à fixation magnétique, évalua la portée et l’élévation par le biais des yeux de sa monture, et libéra une grêle de tirs en une fraction de seconde.
Sa conscience prenait désormais le relais et stockait l’afflux. L’escadron Thoreta-Pentus vira de façon fluide vers la position de l’ennemi en prenant de la vitesse. Des scintillements intermittents déchiraient l’air devant eux, d’abord à un endroit, puis un autre. Des Aeldaris en armures lourdes se matérialisaient subitement. Malgré leurs gros paquetages dorsaux, ils couraient vite et tiraient sans s’arrêter avant de bondir dans des portails béants qui s’ouvraient tout à coup. Ils réapparaissaient alors un peu plus loin, fonçant selon une direction en apparence aléatoire. Épousant les changements de direction rapides de leurs montures, les Hussards de Py-lex 422 libéraient une pluie de tirs dès qu’ils apercevaient les Aeldaris.
Les Xenos ripostaient par des tirs similaires à une brume tout en s’enfuyant. Un des Hussards expérimentés perdit une jambe, et poussa un cri de colère qui résonna dans le flux de données de l’escadron. Lorsque les Xenos réapparurent, ce fut alors une des recrues de Py-lex 422 qui fut touchée de plein fouet : un nuage de filaments monomoléculaires s’enroula autour de ses bras et des membres de son cybercanidé. Du sang, des huiles sacrées et du prométhéum bénit s’écoulèrent par une centaine de blessures.
Aidé par son instinct, l’Œil de Serberys de Py-lex 422 lui permit peu à peu de prédire les prochains mouvements de l’ennemi, jusqu’à ce qu’il élimine les possibilités pour ne conserver qu’une seule et unique certitude. L’escadron Thoreta-Pentus se tint prêt à bondir.
En cet instant, le Magos Kyberian délivra la parole du Dieu-Machine à ses guerriers. Sans même s’en rendre compte, l’Alpha dégaina son sabre couvert d’électrotatouages, et ses Hussards firent de même. Les Xenos sortirent de l’Immaterium juste devant eux, se retrouvant à leur merci et incapables de s’enfuir à temps. Py-lex 422 mena son escadron à l’attaque. Ses émetteurs lâchèrent un rugissement d’adoration en binhaire tandis que les cavaliers de Thoreta-Pentus fondaient sur les Xenos, les lames pointées vers leurs cœurs.
« Illuminez vos confrères, faites crépiter la foudre, jusqu’à ce que l’énergie sacrée coure dans vos veines électrisées et se prolonge dans vos gestes de juste fureur ! »
« Je suis la foudre, et j’en fais don aux incroyants, afin que dans leur immolation ils entrevoient la grandeur de l’Omnimessie. »
- Chant Corpuscarii de l’électrobénédiction.
Les forces de l’Adeptus Mechanicus emportent à la bataille un armement parmi les plus dévastateurs de la galaxie. La technologie sur laquelle se basent les armes ésotériques et les machines d’extermination maniées par les disciples du Dieu-Machine est aussi révérée que la relique la plus sacrée. Chaque ennemi abattu par ce saint arsenal est une offrandes à l’Omnimessie tout-puissant.
Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Arsenal de l'Imperium
La tête de l’Aeldari s’agita comme celle d’une poupée de chiffons quand sa nuque fut brisée par le tir, et que les énergies potentielles du Xenos s’évaporaient en un instant. Il tomba au sol, le corps agité de spasmes qui soulevèrent des gerbes de sable blanc. Les trois autres Aeldaris réagirent sur-le-champ, mais l’escadron de Py-lex 422 avait déjà ouvert le feu à son tour. Six autres détonations furent suivies d’explosions d’énergie qui percèrent les armures et envoyèrent les cadavres des Xenos rouler le long de la dune.
Déjà en mouvement alors que les cadavres n’étaient pas encore inertes, Py-lex 422 remercia méticuleusement l’Esprit de la Machine de sa carabine galvanique, et nota avec satisfaction que ses camarades Hussards faisaient de même avec une synchronisation irréprochable. Leurs mouvements étaient précis, calculés pour attirer aussi peu que possible l’attention. L’escadron changé de position de tir, caché à la vue de l’ennemi par des éminences rocheuses pâles, autour desquelles leurs montures progressaient habilement. Il nota que deux de leurs cybercanidés étaient agités, et pointaient le museau vers des cibles invisibles que leur indiquaient leurs senseurs. Néanmoins, ces mouvements additionnels restaient dans le seuil de tolérance des paramètres entrés par Py-lex 422. Il fallait s’y attendre : leurs deux cavaliers n’avaient été promus que récemment au sein du corps des Serberys. Il faudrait toute la durée de cette sainte campagne pour qu’ils se lient parfaitement avec leurs montures de plastacier, de néo-bronze, d’ébonite et de cuir huilé, aux cœurs plutoniques gravés de runes. Le Hussard Alpha ne manquait jamais de s’émerveiller de l’esprit qui avait été accordé à une création de métal, grâce au pouvoir de l’Omnimessie, et par le biais du talent de son humble vaisseau, le Magos Kyberian.
Comme si cette pensée en était responsable, un tintement angélique résonna dans le crâne renforcé de fer de Py-lex 422. Le protocole implanté par le Magos remonta dans sa conscience, et téléchargea des données qui s’affichèrent en surimpression de son regard.
++Protocole primaire > acquisition de cibles : signal intermittent : procéder à une réévaluation immédiate à la zone delta-rho 33.190z++
La véritable proie était toujours là et avait battu en retraite dans la profondeur des lignes Xenos. Cela ne te sauvera pas, jura intérieurement Py-lex 422. Envoyant une impulsion à sa monture, il mena l’Escadron Thoreta-Pentus dans un trot vers la zone de chasse indiquée, en serpentant au milieu des éminences rocheuses pointures, jusqu’à un terrain dégagé à gauche. C’était une petite doline, qui serait bientôt marquée par les empreintes du reste de sa cohorte, jusqu’à n’être plus qu’un sol graisseux et sanglant, du moins selon les prévisions. Nul ne priverait le Dieu-Machine de ce monde, et sa conquête devait être aussi ostentatoire que violente, afin d’affirmer sa détermination. Les Xenos étaient des païens veules face à un destin implacable et logique. Leur bande de saboteurs discrets comme des fantômes avaient attaqué la cohorte depuis des angles imprévus, faisant usage d’armes pathétiques n’obéissant à aucune des normes saintes de l’Adeptus Mechanicus. Les augmentations de cortex de Py-lex 422 s’enflammaient de colères quand il pensait aux serviteurs du Dieu-Machine tués et aux antiques reliques détruites. Désormais, c’était au tour de Mars de traquer les impies, et Py-lex 422 était un des outils de cette vengeance divine.
Derrière eux, là où progressait le reste de la force martienne, l’Alpha détecta la fréquence sonore typique des Carabines à Radium, et le hurlement des projectiles belleros, suivis par des explosions d’énergie spectros-copique. Il entonna rapidement un hymne binhaire par le biais de sa connexion noosphérique avec sa monture, ordonnant ainsi à l’Esprit de la Machine prédateur de moduler sa progression pour se mettre en harmonie avec les détonations. Il fit signe de faire de même au reste de son escadron grâce à son réseau de données encrypté spécifique. Gant 6-Beta, son premier subalterne et le plus expérimenté après lui, soumit une demande. Py-lex 422 secoua la tête tout en répondant, et le crâne de son cybercanidé fit écho à son mouvement.
« Négatif, 6-Beta. L’Omnimessie n’a pas encore communiqué la localisation de la cible. Il nous invite à prouver notre mérite en obtenant nous-mêmes cette information. »
Ayant pénétré les lignes ennemies et éliminé ses sentinelles, les Hussards progressèrent rapidement à travers la zone delta-rho 33.190z. Leurs modalités de recherche variaient selon des intervalles prédéterminés afin de surprendre leurs adversaires. Ils arpentaient le terrain rocheux en prenant soin de bénéficier de la fumée et des volutes d’encens sacré qui provenaient des lignes des Skitarii, afin de masquer leur avance. Les museaux effrayants de leurs montures rasaient le sol, et se balançaient de droite à gauche, tandis que les carabines en ébonite et en bronze des cavaliers suivaient le même mouvement, comme s’ils étaient connectés physiquement. Les systèmes de vision de cybercanidés faisaient la mise au point et filtraient les images, passant par des dizaines de canaux de lecture énergétiques, tandis que leurs senseurs olfactifs, leurs détecteurs microsismiques et leurs tympanoscopes assimilaient des milliers d’informations entrantes.
Le corps appelait cet ensemble multispectre l’Œil de Serberys, et c’était grâce à lui que Py-lex 422 et son escadron percevaient la zone de chasse, sous la forme d’un flux de données sacrées.
Omnimessie, donne-nous la sagesse de percevoir ce que tu révélerais, entonna-t-il en silence. Py-lex 422 leva brièvement la tête vers le ciel, et la vision améliorée de son cybercanidé fut elle aussi attirée vers le haut par ce mouvement. En cet instant, il perçut non seulement les glorieux symboles qui témoignaient de la présence de la flotte en orbite basse, mais il ressentit aussi leur effet apaisant. La chaleur de la sagesse illuminée du Magos l’atteignit et caressa son âme. En une seconde, les fonctions cogitatives de l’Escadron Thoreta-Pentus furent décuplées, et Py-lex 422 sentit le Dieu-Machine le débarrasser des flux de données insignifiants.
++Protocole > acquisition de cible : multiplication d’échos faxâmes > correction : améliorer l’évaluation de la zone delta-rho 33.190z > sextant 5-7++
Gant 6-Beta fut le premier à détecter quelques anomalies empyriques, des signatures Warp fluctuantes, comme des ondes réminiscences après l’activation d’un téléportarium. Les méditations du Magos Kyberian lui avaient permis de conclure que ces irrégularités étaient les empreintes hérétiques de ces Xenos. Ces traces étaient impossibles à suivre avec certitude depuis l’orbite, si bien que seule l’expertise des Hussards de la flotte permettait de les détecter. Les données furent triées et distribuées à l’escadron en un instant. Maintenant qu’une piste avait été trouvée, les cybercanidés se fixèrent dessus et accélérèrent leur allure. Ils le firent individuellement, selon des rythmes variables, en faisant attention de ne pas adopter un changement de vitesse rapide qui aurait pu donner à leur proie l’indice d’une mort imminente.
La trace était aléatoire et intangible, elle disparaissait et revenait comme si elle n’obéissait pas aux lois du temps. Maudits sorciers, pensa Py-lex 422 avec colère. Les mystères du Warp sont la propriété souveraine du Dieu-Machine !
D’autres indices arrivèrent dans la connexion noosphérique entre les cybercanidés et leurs cavaliers. Les dunes subtilement modifiées et les microvortex d’air déplacé par les anomalies Warp se multipliaient. C’était irréfutable. On se rapproche.
Une alarme agressive résonna soudain au milieu du flux de données complexe que Py-lex 422 analysait instinctivement : mouvement ennemi délecté, quatrième quadrant, probabilité de menace 87.8%. Les augures passifs de sa monture prirent le relais et envoyèrent à l’Alpha un raz-de-marée d’informations tactiques. Py-lex 422 pivota sur sa selle à fixation magnétique, évalua la portée et l’élévation par le biais des yeux de sa monture, et libéra une grêle de tirs en une fraction de seconde.
Sa conscience prenait désormais le relais et stockait l’afflux. L’escadron Thoreta-Pentus vira de façon fluide vers la position de l’ennemi en prenant de la vitesse. Des scintillements intermittents déchiraient l’air devant eux, d’abord à un endroit, puis un autre. Des Aeldaris en armures lourdes se matérialisaient subitement. Malgré leurs gros paquetages dorsaux, ils couraient vite et tiraient sans s’arrêter avant de bondir dans des portails béants qui s’ouvraient tout à coup. Ils réapparaissaient alors un peu plus loin, fonçant selon une direction en apparence aléatoire. Épousant les changements de direction rapides de leurs montures, les Hussards de Py-lex 422 libéraient une pluie de tirs dès qu’ils apercevaient les Aeldaris.
Les Xenos ripostaient par des tirs similaires à une brume tout en s’enfuyant. Un des Hussards expérimentés perdit une jambe, et poussa un cri de colère qui résonna dans le flux de données de l’escadron. Lorsque les Xenos réapparurent, ce fut alors une des recrues de Py-lex 422 qui fut touchée de plein fouet : un nuage de filaments monomoléculaires s’enroula autour de ses bras et des membres de son cybercanidé. Du sang, des huiles sacrées et du prométhéum bénit s’écoulèrent par une centaine de blessures.
Aidé par son instinct, l’Œil de Serberys de Py-lex 422 lui permit peu à peu de prédire les prochains mouvements de l’ennemi, jusqu’à ce qu’il élimine les possibilités pour ne conserver qu’une seule et unique certitude. L’escadron Thoreta-Pentus se tint prêt à bondir.
En cet instant, le Magos Kyberian délivra la parole du Dieu-Machine à ses guerriers. Sans même s’en rendre compte, l’Alpha dégaina son sabre couvert d’électrotatouages, et ses Hussards firent de même. Les Xenos sortirent de l’Immaterium juste devant eux, se retrouvant à leur merci et incapables de s’enfuir à temps. Py-lex 422 mena son escadron à l’attaque. Ses émetteurs lâchèrent un rugissement d’adoration en binhaire tandis que les cavaliers de
Chevaliers du Mechanicus
Devises des Grandes Maisons
Pendant des millénaires, loyauté et tradition ont été implantées dans le cœur des dirigeants des Mondes Chevaliers via les manipulations mentales du Trône Mechanicum. C’est en toute logique que plusieurs milliers d’années plus tard, honneur, tradition et cérémonial constituent toujours les fondements de ces planètes. Toutes les maisonnées disposent d’héraldiques distinctes, dont la plupart sont connues par cœur de tous les citoyens, du plus puissant Baron au plus insignifiant des serfs. Ci-dessous se trouvent les devises des plus célèbres Grandes Maisons inféodées à l’Adeptus Mechanicus.
« Honore ta Forge, Honore le Primus Ordinus. »
- Devise de la Maison Taranis.
« Écrase le Serpent. »
- Devise de la Maison Krast.
« Pour la Gloire Dorée de l’Omnimessie. »
- Devise de la Maison Vulker.
« Honneur Inviolable, Kolossi Éternelle ! »
- Devise de la Maison Raven.
« Inflexible, Inexorable. »
- Devise de la Maison Adamant.
« Force dans la Foi, Force dans l’Acier. »
- Devise de la Maison Durbach.
« Cette machine est confiée à vos soins. »
« Combattez avec cette machine, et préservez-la de la honte et de la défaite. »
« Servez cette machine, comme elle vous servirait. »
« Combattez pour cette machine, comme elle combattrait pour vous. »
« Je le promets. »
- Extrait de la Cérémonie de Mandatement.
Par le biais de pactes indestructibles, l’Adeptus Mechanicus s’est assuré une alliance avec de nombreux Mondes Chevaliers. En échange de l’aide technologique et de la protection de l’Adeptus Mechanicus, ces maisonnées inféodées envoient leurs Chevaliers lorsque leurs alliés en font la demande. Ils sont alors surnommés Chevaliers du Rouage.
Les Chevaliers ne sont pas des machines de guerre ordinaires, mais des reliques issues d’un autre âge. Un tel engin ne se pilote pas aisément, car il faut entrer en symbiose avec ses systèmes, et seul un noble mérite un tel privilège. Au cours d’un rituel étrange et terrible, l’esprit du noble fusionne avec celui de la machine, ce qui lui permet d’occuper le Trône Mechanicum, le poste de à partir duquel il contrôle sa machine.
Les premiers Mondes Chevaliers datent de l’aube de l’Âge de la Technologie, mais ils furent perdus ou isolés durant l’Ère des Luttes. Une large proportion survécut à cette époque terrible, car les Chevaliers offrent une protection inégalable contre un envahisseur, mais la puissance martiale de ces machines ne fut pas seule responsable de la préservation de ces colonies. Il devint bientôt évident que la machinerie modifiait la psyché de chaque pilote avec lequel elle s’unissait, instillant de solides notions de fidélité, de devoir et de conservatisme. Ces règles draconiennes allaient à l’encontre de toute innovation technologique, et le rejet systématique de tout Psyker permit à ces planètes de s’isoler de la plupart des dangers de la Longue Nuit. Leurs défenses s’étayèrent, leur garde s’intensifia, et ces mondes continuèrent à prospérer comme ils l’avaient fait depuis des siècles.
Durant la Grande Croisade, l’Adeptus Mechanicus se lança à la recherche de ces mondes et de leurs antiques technologies, et contracta avec eux des pactes d’allégeance. Les Maisons Chevaliers les plus étroitement liées à l’Adeptus Mechanicus sont souvent convoquées par le Clergé de Mars pour honorer ces serments ancestraux. Les Technoprêtres réquisitionnent ces contingents pour accompagner les Legios Titaniques et les flottes d’exploration ou pour les assister dans l’acquisition d’archéotechnologies. Quand une menace se présente, ces Chevaliers sont aussi déployés pour protéger des planètes clés, des Mondes-Forges ou regorgeant de minerais. En échange de ce soutien, les Mondes Chevaliers sont rétribués en ressources technologiques.
Pour honorer une requête mineure, une Maison peut n’envoyer qu’un Chevalier, ou un Baron et quelques-uns de ses vassaux, voire une lance de Chevaliers triés sur le volet. Parfois, l’Adeptus Mechanicus décrète qu’un tel détachement doit rester en permanence avec une Legio Titanique. Dans ce cas, les nobles changent d’allégeance et modifient leur héraldique en conséquence. Lors d’une grave menace, le Princeps se rend au combat à la tête de sa Cour Exaltée, formant une bande de héros qui mènent toute la maisonnée. De tels événements font l’objet de grandes festivités, et étant donné la nature de plus en plus hostile de la galaxie, leur fréquence a augmenté au fil des siècles.
Pour plus de détails, voir l’article dédié : Chevaliers Impériaux
« Il n’y a qu’uns seul protocole à suive face à ceux qui blasphèment le nom du Dieu-Machine. Entonnez les Cantiques et envoyez les Légions. Notre sentence doit être capitale. Tous doivent tomber devant la grandeur de l’Omnimessie. »
- Augreus Osmium, Technoprêtre Dominus.
Carte de la Cartographus Divisio conçues subséquemment à la Cicatrix Maledictum et diffusée parmi les Mondes-Forges.
(Cliquez pour agrandir)
Les Monde-Forges de l’Adeptus Mechanicus sont les pierres angulaires de son empire technocratique. Un seul d’entre eux peut fournir un secteur entier en matériel militaire. Des rejets industriels émanent de chaque région qui ne soit pas perdue à cause de dangers biologiques ou d’une dissidence. Des serfs travaillent comme les ouvrières d’une fourmilière planétaire. Des ateliers d’archéotechnologie nichent parmi des canyons cyclopéens, des macro-échafaudages dominent des fleuves de douilles, et une boue de chair s’écoule des zones de test dans des cuves à nourriture. Enfouis dans les archives tentaculaires des Mondes-Forges se trouvent des secrets pouvant apporter le salut à l’Imperium, ou le damner à jamais. Ainsi, certains secrets jalousement amassés sont si bien gardés sous clés qu’ils finissent par être oubliés de tous.
L’apparition de la Cicatrix Maledictum - la Grande Faille - a mis à mal l’intégralité des réseaux de communication de l’Adeptus Mechanicus et de l’Imperium. Des planètes d’un même système stellaire rencontrent des difficultés de communication et de voyage Warp, rendant plus difficiles que jamais les transferts de matériaux et de ressources militaires vers et depuis les Mondes-Forges. Assaillis par les tempêtes Warp, les incursions démoniaques et les invasions xenos, chaque Monde-Forge est désormais en état de siège.
'« Tout ce qui est organique est simplement une machine, sous une forme ou une autre. Les tendons remplacent les pistons, la chair remplace l’acier, le sang n’est qu’un liquide de refroidissement biologique. Nier cela et l’éviter, c’est plus qu’une simple orthodoxie du Mechanicus - c’est de l’idiotie. »'
'- Attribué à un Genetor inconnu.'
Khamrien
« Il n’y a pas moyen que la sensibilité pleinement réalisée d’une machine ne puisse pas nous être utile. L’Esprit de la Machine est vénéré, mais il est lié en permanence, son plein potentiel étant entravé par des peurs mesquines. Je cherche à mettre fin à cet état de choses. »
- Extrait d’un communiqué astropathique intercepté, d’origine inconnue (vers M34).
Au sein du Mechanicus, il existe une certaine peur des machines sensibles - I.A., ou "Intelligence Abominable". Cette crainte de l’I.A. remonte au Moyen-Âge Technologique, durant lequel des sciences dépravées et étranges étaient pratiquées, et les machines sensibles combattaient leurs maîtres humains pour la suprématie.
Depuis cette époque, et en vertu d’un décret de l’Empereur Lui-même, il est interdit de s’adonner à la création ou à l’entretien de machines qui peuvent penser pleinement par elles-mêmes.
Cependant, à la fin du 34e Millénaire, un Magos brillant et récemment ordonné, du nom de Degio Khamrios, devait faire circuler secrètement les recherches qu’il avait menées sur le sujet de l’I.A. Ses paroles étaient si convaincantes qu’un petit groupe de Technoprêtres partageant les mêmes idées devait se joindre à lui et s’adonner aux sciences interdites.
À la fin de son premier siècle en tant que Magos, Khamrios était convaincu que ses théories étaient prêtes à être publiées pour l’Adeptus Mechanicus dans son ensemble.
Il avait sérieusement mal jugé les opinions de ses frères sur la question, et en quelques mois, il était un fugitif traqué. Il fut finalement mis au pas, mais seulement après de nombreux efforts de la part de l’Inquisition, du Mechanicus et, à un moment donné, du Chapitre des Iron Hands. Il a été placé sous la garde de Mechanicus, et son sort est inconnu à ce jour.
Malgré cela, certains Technoprêtres peu orthodoxes expriment encore le désir de faire des recherches dans le domaine de l’I.A., espérant exploiter et améliorer les exemples anciens qu’ils découvrent dans des endroits poussiéreux et oubliés. Certains tentent même de copier les exemples qu’ils trouvent, et produisent ainsi pour eux-mêmes des serviteurs robotiques intelligents. Si jamais ils réussissent à produire en masse leurs créations hérétiques, les jours sombres des Hommes de Fer pourraient revenir.
Des légions entières de guerriers machines pensants s’étaient alors levées et s’étaient opposées à l’Humanité - qui pourrait dire que la même chose ne pourrait pas se reproduire ?[29]
Organiciste
« Tout ce qui est organique est simplement une machine, sous une forme ou une autre. Les tendons remplacent les pistons, la chair remplace l’acier, le sang n’est qu’un liquide de refroidissement biologique. Nier cela et l’éviter, c’est plus qu’une simple orthodoxie du Mechanicus - c’est de l’idiotie. »
- Attribué à un Genetor inconnu.
À première vue, cette philosophie peut sembler tout à fait déplacée dans une organisation qui repose sur l’utilisation de tant de machines et de métal. Pour la plupart au sein du Mechanicus, la chair est faible et constitue un obstacle dans la plupart des domaines, mais ce n’est pas le cas pour cette faction.
Le principe des Organicistes considère la matière biologique comme une simple machine sous une autre forme. Le cerveau est stylisé comme un ordinateur complexe et les divers rouages du corps comme un appareil biologique.
Les adeptes de cette philosophie, comme on pouvait s’y attendre, sont pour la plupart des Genetors et des membres de l’Adeptus Biologis, étudiant et travaillant la matière organique pour l’améliorer de toutes les manières possibles, cultivant toutes sortes de créations étranges et terribles dans leurs cuves biologiques.
Alors qu’un Technoprêtre typique peut, à différents stades de sa carrière, se "mettre à niveau" avec des membres bioniques, des dépôts de données et toutes sortes d’autres cyberlogiciels, un Organiciste est beaucoup plus susceptible de s’implanter diverses glandes, d’augmenter sa masse musculaire par des stimulations et d’améliorer ses sens avec des spécimens cultivés en laboratoire.
La majorité des Organicistes ne rejette pas les idées de leurs frères simplement sur la base de leur préférence pour le métal plutôt que pour la chair. Dans certains cas, les Organicistes peuvent même préférer utiliser eux-mêmes la bionique ; c’est simplement qu’ils ne rejettent pas d’emblée les composants biologiques.
C’est pour leur acceptation des machines, où ils choisissent des substituts organiques que, bien que considérés comme bizarres, les Organicistes ne sont pas persécutés par l’Adeptus Mechanicus (tout comme leur compétence lorsqu’il s’agit d’entretenir les composants biologiques restants des Magos plus anciens).[30]
Khamrien
« Il n’y a pas moyen que la sensibilité pleinement réalisée d’une machine ne puisse pas nous être utile. L’Esprit de la Machine est vénéré, mais il est lié en permanence, son plein potentiel étant entravé par des peurs mesquines. Je cherche à mettre fin à cet état de choses. »
- Extrait d’un communiqué astropathique intercepté, d’origine inconnue (vers M34).
Au sein du Mechanicus, il existe une certaine peur des machines sensibles - I.A., ou "Intelligence Abominable". Cette crainte de l’I.A. remonte au Moyen-Âge Technologique, durant lequel des sciences dépravées et étranges étaient pratiquées, et les machines sensibles combattaient leurs maîtres humains pour la suprématie.
Depuis cette époque, et en vertu d’un décret de l’Empereur Lui-même, il est interdit de s’adonner à la création ou à l’entretien de machines qui peuvent penser pleinement par elles-mêmes.
Cependant, à la fin du 34e Millénaire, un Magos brillant et récemment ordonné, du nom de Degio Khamrios, devait faire circuler secrètement les recherches qu’il avait menées sur le sujet de l’I.A. Ses paroles étaient si convaincantes qu’un petit groupe de Technoprêtres partageant les mêmes idées devait se joindre à lui et s’adonner aux sciences interdites.
À la fin de son premier siècle en tant que Magos, Khamrios était convaincu que ses théories étaient prêtes à être publiées pour l’Adeptus Mechanicus dans son ensemble.
Il avait sérieusement mal jugé les opinions de ses frères sur la question, et en quelques mois, il était un fugitif traqué. Il fut finalement mis au pas, mais seulement après de nombreux efforts de la part de l’Inquisition, du Mechanicus et, à un moment donné, du Chapitre des Iron Hands. Il a été placé sous la garde de Mechanicus, et son sort est inconnu à ce jour.
Malgré cela, certains Technoprêtres peu orthodoxes expriment encore le désir de faire des recherches dans le domaine de l’I.A., espérant exploiter et améliorer les exemples anciens qu’ils découvrent dans des endroits poussiéreux et oubliés. Certains tentent même de copier les exemples qu’ils trouvent, et produisent ainsi pour eux-mêmes des serviteurs robotiques intelligents. Si jamais ils réussissent à produire en masse leurs créations hérétiques, les jours sombres des Hommes de Fer pourraient revenir.
Des légions entières de guerriers machines pensants s’étaient alors levées et s’étaient opposées à l’Humanité - qui pourrait dire que la même chose ne pourrait pas se reproduire ?[29]
Organiciste
« Tout ce qui est organique est simplement une machine, sous une forme ou une autre. Les tendons remplacent les pistons, la chair remplace l’acier, le sang n’est qu’un liquide de refroidissement biologique. Nier cela et l’éviter, c’est plus qu’une simple orthodoxie du Mechanicus - c’est de l’idiotie. »
- Attribué à un Genetor inconnu.
À première vue, cette philosophie peut sembler tout à fait déplacée dans une organisation qui repose sur l’utilisation de tant de machines et de métal. Pour la plupart au sein du Mechanicus, la chair est faible et constitue un obstacle dans la plupart des domaines, mais ce n’est pas le cas pour cette faction.
Le principe des Organicistes considère la matière biologique comme une simple machine sous une autre forme. Le cerveau est stylisé comme un ordinateur complexe et les divers rouages du corps comme un appareil biologique.
Les adeptes de cette philosophie, comme on pouvait s’y attendre, sont pour la plupart des Genetors et des membres de l’Adeptus Biologis, étudiant et travaillant la matière organique pour l’améliorer de toutes les manières possibles, cultivant toutes sortes de créations étranges et terribles dans leurs cuves biologiques.
Alors qu’un Technoprêtre typique peut, à différents stades de sa carrière, se "mettre à niveau" avec des membres bioniques, des dépôts de données et toutes sortes d’autres cyberlogiciels, un Organiciste est beaucoup plus susceptible de s’implanter diverses glandes, d’augmenter sa masse musculaire par des stimulations et d’améliorer ses sens avec des spécimens cultivés en laboratoire.
La majorité des Organicistes ne rejette pas les idées de leurs frères simplement sur la base de leur préférence pour le métal plutôt que pour la chair. Dans certains cas, les Organicistes peuvent même préférer utiliser eux-mêmes la bionique ; c’est simplement qu’ils ne rejettent pas d’emblée les composants biologiques.
C’est pour leur acceptation des machines, où ils choisissent des substituts organiques que, bien que considérés comme bizarres, les Organicistes ne sont pas persécutés par l’Adeptus Mechanicus (tout comme leur compétence lorsqu’il s’agit d’entretenir les composants biologiques restants des Magos plus anciens).[30]
Imperio-Cognisticien
« La bio-chauvinisme, et à si petite échelle, lorsqu’il s’agit du traitement des connaissances, est risible. Donnez-moi n’importe quel savant, et je décuplerai sa valeur, même avec le plus basique des Esprits de la Machine. »
- Extrait, Les Problèmes de la Pensée Organique, Chapitre XII.
La quête de connaissances du Mechanicus peut être définie comme un voyage intérieur et spirituel autant que physique. Pour des Technoprêtres, surtout ceux qui sont trop âgés ou trop occupés pour s’aventurer dans les étoiles, cette idée est très séduisante.
Pour eux, ce n’est pas tant dans l’action de recherche, mais dans les tâches plus banales de saisie de données au quotidien, de réparation, d’ingénierie et dans un million d’autres tâches que la Quête du Savoir s’approche toujours plus de sa conclusion. Pour ces membres de l’Adeptus Mechanicus, parfois appelés les Imperio-Cognisticiens, l’Imperium n’est rien d’autre qu’un super-ordinateur géant, traitant toujours plus de données dans sa tâche qui le conduira finalement à délivrer toute la connaissance.
C’est ce qu’on appelle le plus souvent la Routine Divine de Traitement.
Les adeptes de cette croyance sont souvent considérés comme des traditionalistes, et un peu trop conservateurs pour leur propre bien. À moins qu’ils ne soient directement sollicités, par exemple en réponse à une hostilité armée, des éléments tels que le changement ou le bouleversement sont considérés comme inutiles au profit du processus informatique.
Ils se considèrent comme des anti-virus dans une galaxie pleine de programmes corrompus (le Mechanicum Noir et les forces du Chaos), et de virus Xenos, et pour cette raison considèrent tout ce qui n’est pas leur propre technologie comme contaminé et dangereux à utiliser. La seule forme de changement acceptable qu’ils peuvent initier est celle de la mise à niveau.
Lorsqu’on travaille dans le cadre d’un "ordinateur" aussi grand que l’Imperium, cela peut aller de l’acte personnel, par lequel un Technoprêtre peut incorporer une nouvelle puce mémoire dans son cerveau, à la conquête de nouveaux mondes qui peuvent mieux augmenter la "mémoire" de l’Imperium, et ainsi fournir plus de matériel pour un traitement plus rapide des données afin de mener la Quête du Savoir à une fin satisfaisante.
Même dans ce cas, les plus extrémistes des Imperio-Cognisticiens considèrent qu’il s’agit d’un changement trop important de la routine divine de traitement, et chercheront à l’entraver à chaque occasion.[28]
'« La bio-chauvinisme, et à si petite échelle, lorsqu’il s’agit du traitement des connaissances, est risible. Donnez-moi n’importe quel savant, et je décuplerai sa valeur, même avec le plus basique des Esprits de la Machine. »'
'- Extrait, Les Problèmes de la Pensée Organique, Chapitre XII.'
« La Quête du Savoir est notre mission sacrée. Nous ne devons pas chercher à comprendre ou à remettre en question, mais seulement reprendre, acquérir, posséder. Nous sommes motivés par la logique et le pouvoir, et ce qui n’est pas entre nos mains est nécessairement entre celles d’hérétiques. Ne laissons pas la compréhension et le questionnement nous aveugler. »
- Vœux Acquitorius, Premier Verset.
Le Culte Mechanicus - la religion du Dieu-Machine - est une structure à la complexité inextricable, une foi dont les rites secrets et les cérémonies ne sont jamais partagés avec les étrangers. Au sein de chaque Monde-Forge, les Technoprêtres de tout rang rivalisent pour la domination d’un monde où seule l’accumulation de technologie et de connaissance est source d’avancement.
Les meneurs des ouvriers et des soldats du Culte Mechanicus sont les Technoprêtres. Ils se dévouent eux-mêmes au service de l’Omnimessie, remodelant leur forme charnelle au-delà de toute identification possible afin d’améliorer leurs aptitudes à mettre en œuvre les rites de réparation, d’apaiser les Esprits de la Machine et d’acquérir des technologies perdues. Étant donné la nature hostile de la galaxie, un Technoprêtre doit aussi s’assurer d’avoir les moyens de se débarrasser de tout ce qui pourrait se mettre en travers de sa mission sacrée.
Le terme "Technoprêtre" rassemble un millier de rôles différents au sein de l’Adeptus Mechanicus. Des Genetors explorent les mystères de la biologie pour créer des cyborgs étranges, n’hésitant pas à massacrer d’innombrables Xenos pour extirper le moindre secret de leur métabolisme extraterrestre. Les Artisans fabriquent et réparent les armes les plus ésotériques, comme les Pistolets Gamma ornementés, ou les immenses Arches Mechanicus. Des Magi de toutes sortes poursuivent des buts personnels tout aussi susceptibles de les mener au triomphe qu’à des catastrophes terrifiantes. Partout dans la galaxie, des Transméchaniciens, des Lexméchaniciens, des Technaugures, des Secutors, des Cognitors, des Trifactors, des Myrmidons et des Technochamans œuvrent aux côtés de l’Imperium pour lui fournir des machines de guerre. Au sein même de l’Adeptus Mechanicus, la hiérarchie est encore plus complexe. Chaque Monde-Forge est dirigé par un Fabricator-Général, secondé par son Fabricator Locum. Chaque Fabricator Locum peut faire appel à des Magi Technicus, des Metallurgicus, des Alchimistes, des Cogitatrices, des Pedanticum, des Tech-assassins, des contrôleurs de Ruche et des Prêtres des Runes, qui commandent à leur tour à des hordes de Fabricators minoris, de Fulgurites, de Corpuscarii, de contremaîtres, de sous-traitants, de clercs de stase et de techno-derviches. Chaque subdivision au sein de toutes les facettes de l’ordre est fragmentée en dizaines de rangs. Pour éviter toute confusion au combat, le plus vénérable des Technoprêtres adopte le titre de Technoprêtre Dominus pour commander. Chaque Monde-Forge est une citadelle d’informations, un recueil de tout le savoir technologique de l’Humanité - un temple auquel se voue chaque Technoprêtre. Mars, premier Monde-Forge, reste le siège du pouvoir de l’Adeptus Mechanicus. Son Fabricator-Général est de facto le chef suprême du Culte Mechanicus, et bénéficie d’un siège au Senatorum Imperialis, connu sous le nom de Conseil des Hauts Seigneurs de Terra.
Malgré la soif de savoir inextinguible de toutes les branches de l’ordre, la plupart des Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus sont incapables d’innovation. Le Culte Mechanicus est enchaîné au passé, et entretient sa gloire par des rites, des dogmes et des édits au lieu de faire appel à la réflexion et à la déduction. Même le simple processus d’activation d’une arme est précédé par l’onction d’huiles rituelles et d’interminables hymnes. Si un mécanisme tombe en panne, comme cela arrive souvent au cours de l’effort de guerre de l’Adeptus Mechanicus, un substitut doit être trouvé, ou les notions pour réparer la panne doivent être apprises. À travers la galaxie, des milliers d’armées et de flottes mènent déjà ces recherches, guidées par des bases de données ouvertes avant même la naissance de l’Imperium. Aussitôt découverts, de tels objets et savoirs sont saisis coûte que coûte au nom de l’Adeptus Mechanicus.
'« Par la volonté de l’Omnimessie, nous marchons. Là où il nous envoie, nous allons. Nous devons croire et obéir. Réception de flux de données <chœur binaire grésillant> J’entends et j’obéis. Skoptec 11 autosanctifié accuse réception de la bénédiction. Flux de données reçu. Traduction des données codées sur signal <série de grincement mécanique ordonnés>. Traduction terminée. Impératif réussi. Omniscience binaire reçue. Allocation de la puissance maximale aux optiques sur signal <séries de cliquetis suivis d’un bourdonnement d’énergie> Engagé. Feu à volonté, j’entends et j’obéis. Béni soit l’Omnimessie. »'
'- Skoptec 11, 2e Manipule, 3e Cohorte.'
Soldats du Dieu-Machine
« Par la volonté de l’Omnimessie, nous marchons. Là où il nous envoie, nous allons. Nous devons croire et obéir. Réception de flux de données <chœur binaire grésillant> J’entends et j’obéis. Skoptec 11 autosanctifié accuse réception de la bénédiction. Flux de données reçu. Traduction des données codées sur signal <série de grincement mécanique ordonnés>. Traduction terminée. Impératif réussi. Omniscience binaire reçue. Allocation de la puissance maximale aux optiques sur signal <séries de cliquetis suivis d’un bourdonnement d’énergie> Engagé. Feu à volonté, j’entends et j’obéis. Béni soit l’Omnimessie. »
- Skoptec 11, 2e Manipule, 3e Cohorte.
Collegia Titanica
LogoCollegiaTitanica.jpg
Âge of Sigmar ?! Envoyez les Titans !
L’organisation militaire la plus importante de l’Adeptus Mechanicus est probablement la Collegia Titanica, plus communément appelée les Legios Titaniques. La plupart des Mondes-Forges ont leur propre Légion, et les mondes particulièrement importants en ont souvent plusieurs. Une Legio Titanique est une force militaire à la puissance quasi indépassable dans la galaxie, capable de protéger ou de conquérir les mondes les plus sophistiqués. La simple rumeur de l’arrivée d’une Legio suffit à provoquer la retraite ou la capitulation de la plupart des ennemis. Ceux qui choisissent de se battre doivent être prêts à le faire à une échelle sans précédent. La raison en est simple - la puissance même des Titans. On raconte que lorsque l’Empereur arriva sur Mars, Il découvrit que les Technoprêtres avaient créé d’immenses engins de guerre qu’ils appelaient Titans.
Les Titans étaient de grandes machines de combat de forme humanoïde, hérissées des armes les plus puissantes que les Technoprêtres pouvaient concevoir, des entités imposantes que le Culte Mechanicus considérait comme des avatars sacrés du Dieu-Machine. Sur les étendues arides de Mars, les Titans pouvaient traverser des crevasses et traverser sans effort des mers de poussière toxique qui auraient englouti de simples soldats. Les énormes moteurs de guerre étaient également blindés et alimentés par des réacteurs à plasma, ce qui leur permettaient de fonctionner sans interruption pendant des années avec un entretien limité. Lorsque la Grande Croisade partit de Terra, les Legios Titaniques de Mars étaient présentes et prouvèrent mille fois leur valeur dans les batailles qui suivirent.
Pendant l’Hérésie d’Horus, la Collegia Titanica se divisa entre Traîtres et Loyalistes brisant la Legio en deux. Les Titans combattirent dans les deux camps pendant le siège du Palais Impérial. Certains, comme la Legio Ignatum, se couvrirent de gloire, tandis que d’autres, dont la Legio Mortis, acquit une réputation de vile infamie qui reste dans les mémoires dix mille ans après. Les Legios Titaniques traîtresses se replièrent dans l’Œil de la Terreur lorsque Horus fut vaincu, et elles y furent transformées par le Warp en bêtes d’adamantium et d’acier démoniaques. De nombreuses Legios Titaniques Loyalistes parmi les plus puissantes veillent en permanence sur l’Œil de la Terreur pour se prémunir contre le retour de leurs frères corrompus.[10]
Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Adeptus Titanicus
Le 05 décembre 2021 à 15:25:33 :
putain mais le type qui rage
t'arrêtes de upper des topics bidons et tu fais ta propre argumentation ?
Le 05 décembre 2021 à 15:28:14 :
Le 10 décembre 2020 à 11:51:28 :
Les mecs de droite qui essayent de sortir de arguments de gauche aux gauchistes en sortants des citations de Marx, Debord ou en isolant le discours de Marchais: très mauvais stratégie faut arréterEl famoso discord de Baptiste marchais le gaucho
George Marchais secrétaire du PCF durant les années 80 pas Baptiste Marchais le beauf Low QI violent clés