Le 02 janvier 2022 à 15:08:15 :
Par contre la plupart des agrégés du topic le sont pas en histoire, philo ou ses.Ce qui donne une indication. En effet lettres à 120 places et maths à 300 c'est pas philo à 50 et histoire à 70 pour le même nombre de candidats.
Non mais clairement. Quand je préparais, je côtoyais des potes de philo et d'histoire qui sont de réelles têtes, et ils ont loupé le concours. Franchement, en histoire, c'est un truc de fou furieux. Pourtant j'avais déjà trouvé l'agreg de lettres relativement difficile, mais histoire c'est vraiment un délire.
Le 02 janvier 2022 à 15:07:45 :
Le 02 janvier 2022 à 15:06:12 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 15:03:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:58:14 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:02 :
Le 02 janvier 2022 à 14:52:16 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:49:43 :
1) la fameuse chute du niveau est en fait restreinte aux maths et aux lettres. Les autres capes sont toujours très sélectifs. Ainsi que toutes les agrégations évidemment.
Quand tu dis chute du niveau, tu veux dire au concours ou en classe
Effectivement la majorité des agreg et des capes reste sélective car ils ont peu de postes et encore assez de candidats pour les remplir sans soucis. Mais bon la chute du nombre de candidats et l'évolution dans les disciplines ayant le plus de postes n'est pas vraiment de bon augure.
Il me semble que la pénurie sévit aussi selon les académies. En Lettres en tout cas, on manque clairement de profs ouai...
Ben récemment, en maths en tout cas, je vois que les rectorats ont sévèrement limité le nombre d'entrants dans une majorité d'académies.
Selon ce que j'ai pu lire à divers endroits, ce serait dans une politique d'éparpillement des "trous", de laisser un certain pourcentage de postes "nécessitant remplacement" par académie afin de justement aller dans un dynamique d'embauche de contractuels de plus en plus importante.C'est aussi le cas en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie d'ailleurs (j'ai vu des syndicats s'en plaindre en expliquant que cela privait des profs de métropole de postes, qui in fine pouvaient rester vacants car ce n'est pas en les laissant libres pour des contractuels locaux qu'on finit par en trouver pour l'année entière).
Très intéressant. C'est aussi le cas en Lettres. La prolifération des contractuels est un signe d'une volonté de "privatiser" le milieu. C'est quand même dingue : on sacrifie l'exigence d'un enseignement de qualité à des commodités financières. Je veux bien qu'on dise que les profs ne sont pas les seuls à être mal logés, mais bon sang, on parle quand même de l'avenir des jeunes...
Pour donner un exemple chiffré, l'an dernier en maths à l'inter-académique, il y avait autant de postes ouverts dans des académies comme Rennes qu'à Clermont-Ferrand.
Et pour Clermont on n'était pas sur une année avec un volume augmenté..
Du coup beaucoup de barres ont explosé.Cela dit avec le nouveau capes cette année, les barres devraient je pense chuter au mouvement 2023 puisque le trou dans le nombre d'admis (mes estimations sont de 500 admis en moins au capes de maths) va mécaniquement faire un trou dans les postes à pourvoir et ajouter pas mal de pression aux rectorats pour remonter certains volumes de profs entrants.
Mais sinon ouais, j'ai un pote originaire d'Auvergne, prof dans le Nord, dont son lycée d'études en Haute-Loire a publié une offre dans le journal dans l'espoir de trouver un contractuel.
Par curiosité mon pote a appelé, et le dirlo était en panique totale pour trouver quelqu'un. Il était prêt à prendre mon pote sans sourciller s'il était possible de le faire changer d'académie. Mais bon, comme c'est pas le cas ben mon pote reste loin de chez lui et le lycée reste sans personne pour se proposer à faire contractuel.J'ai eu pas mal de retours du style. Dans mon coin, on recrute des profs contractuels de latin qui n'ont jamais fait de latin
Le pire reste les TZR sans affectation, alors que des contractuels sont appelés pour combler les manques...
Pour les TZR, de ce que je lis cela n'est pas toujours lié à de mauvaises intentions. Les rectorats aussi subissent des situations de sous-recrutement et de manque de personnel. De fait il arrive que ben il manque du personnel pour s'occuper de certaines choses comme l'affectation des TZR, et du coup mécaniquement ça peut être fait à l'arrachée d'où des affectations pas optimisées et des profs sans rien.
Oui j'imagine bien qu'il y a des soucis internes et que tout n'est pas volontaire mais bon. L'administration a quand même des lacunes.
Le 02 janvier 2022 à 15:06:09 :
Le 02 janvier 2022 à 15:02:45 :
Le 02 janvier 2022 à 15:00:33 :
Le 02 janvier 2022 à 14:59:12 :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:43 :
Le 02 janvier 2022 à 14:54:36 :
Les puceaux qui parlent d’agrégationVous allez tomber de haut à force de croire qu’on peut avoir ce qu’on veut dans la vie
Rien que le capes vous l’avez pas je suis sur
Le nombre de mecs qui me disent agreg ou rien Haha. Plus dure sera la chute. En interne je dis pas en revanche.
Maintenant oui il faut éviter le meef et faire de la recherche avant l'enseignement et continuer en doctorat pendant si possible.
Ils sont dans un autre monde, c’est encore des gamins
Après, il faut une part d'ambition. J'aurais jamais cru taper l'agreg directement. Et pourtant, avec du boulot... Ce qu'il faut se dire, c'est que préparer l'agrégation prépare aussi au CAPES. Donc autant viser haut.
Ha mais tu as raison. Ambitieux veut pas dire présomptueux en revanche. L'agreg tout le monde la veut. Et comme tu dis c'est un moyen d'assurer le capes que de préparer l'agreg.
Cela étant faut être modeste. En philo ça tape très très dur, idem en histoire. Ça tourne à 8% de reçus dont 50% sont normaliens. Faut prendre le truc avec recul.
Aya ceci, bordel la boucle ABSOLUE du système éducatif français (enfin, tous)
T'imagines les pauvres normaliens qui ont trimé 5 ans pour apprendre des conneries sur de la topologie appliquée tout ça pour se faire taper en classe par Rachid qui veut pas apprendre le théorème de Pythagore
J'avoue qu'après mon année de prépa agreg, quand j'ai enseigné en seconde, le choc a été assez rude
Le 02 janvier 2022 à 15:03:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:58:14 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:02 :
Le 02 janvier 2022 à 14:52:16 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:49:43 :
1) la fameuse chute du niveau est en fait restreinte aux maths et aux lettres. Les autres capes sont toujours très sélectifs. Ainsi que toutes les agrégations évidemment.
Quand tu dis chute du niveau, tu veux dire au concours ou en classe
Effectivement la majorité des agreg et des capes reste sélective car ils ont peu de postes et encore assez de candidats pour les remplir sans soucis. Mais bon la chute du nombre de candidats et l'évolution dans les disciplines ayant le plus de postes n'est pas vraiment de bon augure.
Il me semble que la pénurie sévit aussi selon les académies. En Lettres en tout cas, on manque clairement de profs ouai...
Ben récemment, en maths en tout cas, je vois que les rectorats ont sévèrement limité le nombre d'entrants dans une majorité d'académies.
Selon ce que j'ai pu lire à divers endroits, ce serait dans une politique d'éparpillement des "trous", de laisser un certain pourcentage de postes "nécessitant remplacement" par académie afin de justement aller dans un dynamique d'embauche de contractuels de plus en plus importante.C'est aussi le cas en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie d'ailleurs (j'ai vu des syndicats s'en plaindre en expliquant que cela privait des profs de métropole de postes, qui in fine pouvaient rester vacants car ce n'est pas en les laissant libres pour des contractuels locaux qu'on finit par en trouver pour l'année entière).
Très intéressant. C'est aussi le cas en Lettres. La prolifération des contractuels est un signe d'une volonté de "privatiser" le milieu. C'est quand même dingue : on sacrifie l'exigence d'un enseignement de qualité à des commodités financières. Je veux bien qu'on dise que les profs ne sont pas les seuls à être mal logés, mais bon sang, on parle quand même de l'avenir des jeunes...
Pour donner un exemple chiffré, l'an dernier en maths à l'inter-académique, il y avait autant de postes ouverts dans des académies comme Rennes qu'à Clermont-Ferrand.
Et pour Clermont on n'était pas sur une année avec un volume augmenté..
Du coup beaucoup de barres ont explosé.Cela dit avec le nouveau capes cette année, les barres devraient je pense chuter au mouvement 2023 puisque le trou dans le nombre d'admis (mes estimations sont de 500 admis en moins au capes de maths) va mécaniquement faire un trou dans les postes à pourvoir et ajouter pas mal de pression aux rectorats pour remonter certains volumes de profs entrants.
Mais sinon ouais, j'ai un pote originaire d'Auvergne, prof dans le Nord, dont son lycée d'études en Haute-Loire a publié une offre dans le journal dans l'espoir de trouver un contractuel.
Par curiosité mon pote a appelé, et le dirlo était en panique totale pour trouver quelqu'un. Il était prêt à prendre mon pote sans sourciller s'il était possible de le faire changer d'académie. Mais bon, comme c'est pas le cas ben mon pote reste loin de chez lui et le lycée reste sans personne pour se proposer à faire contractuel.
J'ai eu pas mal de retours du style. Dans mon coin, on recrute des profs contractuels de latin qui n'ont jamais fait de latin
Le pire reste les TZR sans affectation, alors que des contractuels sont appelés pour combler les manques...
Le 02 janvier 2022 à 15:02:45 :
Le 02 janvier 2022 à 15:00:33 :
Le 02 janvier 2022 à 14:59:12 :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:43 :
Le 02 janvier 2022 à 14:54:36 :
Les puceaux qui parlent d’agrégationVous allez tomber de haut à force de croire qu’on peut avoir ce qu’on veut dans la vie
Rien que le capes vous l’avez pas je suis sur
Le nombre de mecs qui me disent agreg ou rien Haha. Plus dure sera la chute. En interne je dis pas en revanche.
Maintenant oui il faut éviter le meef et faire de la recherche avant l'enseignement et continuer en doctorat pendant si possible.
Ils sont dans un autre monde, c’est encore des gamins
Après, il faut une part d'ambition. J'aurais jamais cru taper l'agreg directement. Et pourtant, avec du boulot... Ce qu'il faut se dire, c'est que préparer l'agrégation prépare aussi au CAPES. Donc autant viser haut.
Ha mais tu as raison. Ambitieux veut pas dire présomptueux en revanche. L'agreg tout le monde la veut. Et comme tu dis c'est un moyen d'assurer le capes que de préparer l'agreg.
Cela étant faut être modeste. En philo ça tape très très dur, idem en histoire. Ça tourne à 8% de reçus dont 50% sont normaliens. Faut prendre le truc avec recul.
C'est vrai que les agregs histoire/philo sont ultra difficiles. En lettres c'est un peu plus "simple". On était 120 admis mon année.
Le 02 janvier 2022 à 15:01:08 :
Le 02 janvier 2022 à 15:00:33 :
Le 02 janvier 2022 à 14:59:12 :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:43 :
Le 02 janvier 2022 à 14:54:36 :
Les puceaux qui parlent d’agrégationVous allez tomber de haut à force de croire qu’on peut avoir ce qu’on veut dans la vie
Rien que le capes vous l’avez pas je suis sur
Le nombre de mecs qui me disent agreg ou rien Haha. Plus dure sera la chute. En interne je dis pas en revanche.
Maintenant oui il faut éviter le meef et faire de la recherche avant l'enseignement et continuer en doctorat pendant si possible.
Ils sont dans un autre monde, c’est encore des gamins
Après, il faut une part d'ambition. J'aurais jamais cru taper l'agreg directement. Et pourtant, avec du boulot... Ce qu'il faut se dire, c'est que préparer l'agrégation prépare aussi au CAPES. Donc autant viser haut.
Preuve que t’es agrégé ?
Aucune certainementComme par hasard
Bah je m'en fiche je vais pas te screen mon arrêté d'affectation on mon classement
Le 02 janvier 2022 à 14:59:12 :
Le 02 janvier 2022 à 14:55:43 :
Le 02 janvier 2022 à 14:54:36 :
Les puceaux qui parlent d’agrégationVous allez tomber de haut à force de croire qu’on peut avoir ce qu’on veut dans la vie
Rien que le capes vous l’avez pas je suis sur
Le nombre de mecs qui me disent agreg ou rien Haha. Plus dure sera la chute. En interne je dis pas en revanche.
Maintenant oui il faut éviter le meef et faire de la recherche avant l'enseignement et continuer en doctorat pendant si possible.
Ils sont dans un autre monde, c’est encore des gamins
Après, il faut une part d'ambition. J'aurais jamais cru taper l'agreg directement. Et pourtant, avec du boulot... Ce qu'il faut se dire, c'est que préparer l'agrégation prépare aussi au CAPES. Donc autant viser haut.
Le 02 janvier 2022 à 14:55:02 :
Le 02 janvier 2022 à 14:52:16 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:49:43 :
1) la fameuse chute du niveau est en fait restreinte aux maths et aux lettres. Les autres capes sont toujours très sélectifs. Ainsi que toutes les agrégations évidemment.
Quand tu dis chute du niveau, tu veux dire au concours ou en classe
Effectivement la majorité des agreg et des capes reste sélective car ils ont peu de postes et encore assez de candidats pour les remplir sans soucis. Mais bon la chute du nombre de candidats et l'évolution dans les disciplines ayant le plus de postes n'est pas vraiment de bon augure.
Il me semble que la pénurie sévit aussi selon les académies. En Lettres en tout cas, on manque clairement de profs ouai...
Ben récemment, en maths en tout cas, je vois que les rectorats ont sévèrement limité le nombre d'entrants dans une majorité d'académies.
Selon ce que j'ai pu lire à divers endroits, ce serait dans une politique d'éparpillement des "trous", de laisser un certain pourcentage de postes "nécessitant remplacement" par académie afin de justement aller dans un dynamique d'embauche de contractuels de plus en plus importante.C'est aussi le cas en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie d'ailleurs (j'ai vu des syndicats s'en plaindre en expliquant que cela privait des profs de métropole de postes, qui in fine pouvaient rester vacants car ce n'est pas en les laissant libres pour des contractuels locaux qu'on finit par en trouver pour l'année entière).
Très intéressant. C'est aussi le cas en Lettres. La prolifération des contractuels est un signe d'une volonté de "privatiser" le milieu. C'est quand même dingue : on sacrifie l'exigence d'un enseignement de qualité à des commodités financières. Je veux bien qu'on dise que les profs ne sont pas les seuls à être mal logés, mais bon sang, on parle quand même de l'avenir des jeunes...
Le 02 janvier 2022 à 14:53:48 :
Le 02 janvier 2022 à 14:47:32 :
Le 02 janvier 2022 à 14:45:37 :
Le 02 janvier 2022 à 14:43:53 :
Le 02 janvier 2022 à 14:41:38 road-to-favelas a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:30:35 :
Le 02 janvier 2022 à 14:25:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:21:15 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Soit,
Dans ce cas, on fait des écarts de salaire en fonction de la compétence des profs et on fait une part de variable en fonction des résultats des élèves par rapport à leur potentiel.
Impensable dans la haute fonction publiqueEn réalité, c'est triste à dire, mais il a simplement de moins en moins de bon prof et ça sera le cas à l'avenir de plus en plus.
Comme je l'ai dit avant, on prend un village moyen du XIXème siècle.
L'instituteur, c'était le seul qui avait le bac et fait des études avec le curé.
Le prof du secondaire, là c'était limite un génie.C'est plus le cas aujourd'hui. Avec le développement de l'éducation supérieur, ce ne sont plus les meilleurs de leurs générations qui deviennent prof... sauf les profs de prépa pour le coup et eux sont bien payés.
C'est ainsi. A une époque, les profs, c'était le top 1% de la société, aujourd'hui, ils sont dans le ventre mou.
C'est Structurel
On est en accord sur le constat. Les réponses sont plurielles. Sur le salaire en fonction des résultats, ce qui est difficile à quantifier, c'est le potentiel initial des élèves. Et un prof suit assez rarement une classe de bout en bout. Compliqué à faire passer, et de nombreux profs (moi y compris sans doute) seraient contre.
Maintenant, il y a aussi une part purement mécanique : la démocratisation de l'enseignement rend plus difficile d'avoir uniquement de bons éléments. On a effacé toute forme de sélection chez les élèves, pour un égalitarisme à outrance. Ce qui ajoute une part idéologique. Le problème est si complexe et si intrinsèquement lié à l'organisation sociale qu'à mon sens le métier va continuer sa prolétarisation jusqu'à passer dans le privé. Et ceux qui vont pleurer quand ça arrivera, ce ne sera pas les profs, mais bien les parents.
L'école publique est pas gratuite, on la paye via nos impôts.
Si c'est entièrement privatisé, on paiera ptet un peu plus mais on sera sûr d'avoir un environnement de qualité pour notre progéniture (pas forcément des profs de meilleur niveau, mais au moins pas une classe constituée à moitié de chances qui perturbent le coursPas forcément non.
Côté privé sous/hors contrat, on peut distinguer entre autres un ensemble d'établissements qui ont une image assez véhiculée pour pouvoir faire du tri dans les candidatures et récupérer des élèves un peu potables qui seront pas trop difficilement gérables, et de l'autre un ensemble d'établissements qui sont obligés de prendre du "tout venant" (donc du "ce qui reste") afin de remplir les classes et donc les caisses.Tu connais la réputation d'un établissement à l'avance. Tu pourras choisir où mettre tes gosses, quitte à payer plus pour un bon établissement. C'est un meilleur système que le système communiste actuel pour ceux qui ont les moyens.
Ceux qui ont réellement les moyens et le capital culturel suffisant scolarisent actuellement leurs enfants à l'étranger ou dans des bahuts privés réputés/parisiens. Je connais moult fils d'universitaire qui sont scolarisés à l'étranger.
J'ai l'impression que c'est surtout le cas pour le supérieur actuellement. Pour éviter le système prépa avec un résultat aléatoire.
Tu commences directement en undergraduate dans une université côtée à l'international, ça t'assure un bon niveau d'anglais, un parcours scolaire plus facile et forcément reconnu à la fin. Ca te donne la dimension internationale qu'il manque à beaucoup de CV d'étudiants français.
A l'université c'est très clair oui, même si les prépas restent des voies d'excellence (surtout les parisiennes). Il y a aussi de très bonnes prépa de province cela dit. En lettres en tout cas, la prépa reste privilégiée pour les écoles qui suivent : Chartes, Louvres, les ENS, les IEP, SciencePo ... Ecoles qui ensuite ont un rayonnement à l'internationale
Le 02 janvier 2022 à 14:52:26 :
Le 02 janvier 2022 à 14:51:44 road-to-favelas a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:47:49 :
Le 02 janvier 2022 à 14:45:37 road-to-favelas a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:43:53 :
Le 02 janvier 2022 à 14:41:38 road-to-favelas a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:30:35 :
Le 02 janvier 2022 à 14:25:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:21:15 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Soit,
Dans ce cas, on fait des écarts de salaire en fonction de la compétence des profs et on fait une part de variable en fonction des résultats des élèves par rapport à leur potentiel.
Impensable dans la haute fonction publiqueEn réalité, c'est triste à dire, mais il a simplement de moins en moins de bon prof et ça sera le cas à l'avenir de plus en plus.
Comme je l'ai dit avant, on prend un village moyen du XIXème siècle.
L'instituteur, c'était le seul qui avait le bac et fait des études avec le curé.
Le prof du secondaire, là c'était limite un génie.C'est plus le cas aujourd'hui. Avec le développement de l'éducation supérieur, ce ne sont plus les meilleurs de leurs générations qui deviennent prof... sauf les profs de prépa pour le coup et eux sont bien payés.
C'est ainsi. A une époque, les profs, c'était le top 1% de la société, aujourd'hui, ils sont dans le ventre mou.
C'est Structurel
On est en accord sur le constat. Les réponses sont plurielles. Sur le salaire en fonction des résultats, ce qui est difficile à quantifier, c'est le potentiel initial des élèves. Et un prof suit assez rarement une classe de bout en bout. Compliqué à faire passer, et de nombreux profs (moi y compris sans doute) seraient contre.
Maintenant, il y a aussi une part purement mécanique : la démocratisation de l'enseignement rend plus difficile d'avoir uniquement de bons éléments. On a effacé toute forme de sélection chez les élèves, pour un égalitarisme à outrance. Ce qui ajoute une part idéologique. Le problème est si complexe et si intrinsèquement lié à l'organisation sociale qu'à mon sens le métier va continuer sa prolétarisation jusqu'à passer dans le privé. Et ceux qui vont pleurer quand ça arrivera, ce ne sera pas les profs, mais bien les parents.
L'école publique est pas gratuite, on la paye via nos impôts.
Si c'est entièrement privatisé, on paiera ptet un peu plus mais on sera sûr d'avoir un environnement de qualité pour notre progéniture (pas forcément des profs de meilleur niveau, mais au moins pas une classe constituée à moitié de chances qui perturbent le coursPas forcément non.
Côté privé sous/hors contrat, on peut distinguer entre autres un ensemble d'établissements qui ont une image assez véhiculée pour pouvoir faire du tri dans les candidatures et récupérer des élèves un peu potables qui seront pas trop difficilement gérables, et de l'autre un ensemble d'établissements qui sont obligés de prendre du "tout venant" (donc du "ce qui reste") afin de remplir les classes et donc les caisses.Tu connais la réputation d'un établissement à l'avance. Tu pourras choisir où mettre tes gosses, quitte à payer plus pour un bon établissement. C'est un meilleur système que le système communiste actuel pour ceux qui ont les moyens.
Bof, quand tu vois à quel point l'EN peut berner les parents sur le niveau de leur gosse, je n'ai pas spécialement confiance en la fiabilité de racontars sur "oui ce bahut est vraiment bien géré, moi mon fils y est allé et ça s'est bien passé".
Oui, si tu fais une enquête approfondie en allant interroger différents acteurs et en prenant la température à plein d'endroits tu auras une image relativement fiable de la chose, mais quelle proportion de parents fera cela ?Quand il s'agit de l'avenir de tes gosses, tu fais l'effort de bien te renseigner.
ça se saurait si la majorité des parents faisaient cet effort.
Clairement on a déjà du mal à contacter certains parents quand leurs gosses foutent la merde. Et quand on a des contacts avec eux, c'est pour qu'ils nous gueulent dessus si on colle leurs fils.
Le 02 janvier 2022 à 14:49:43 :
1) la fameuse chute du niveau est en fait restreinte aux maths et aux lettres. Les autres capes sont toujours très sélectifs. Ainsi que toutes les agrégations évidemment.
Quand tu dis chute du niveau, tu veux dire au concours ou en classe
Effectivement la majorité des agreg et des capes reste sélective car ils ont peu de postes et encore assez de candidats pour les remplir sans soucis. Mais bon la chute du nombre de candidats et l'évolution dans les disciplines ayant le plus de postes n'est pas vraiment de bon augure.
Il me semble que la pénurie sévit aussi selon les académies. En Lettres en tout cas, on manque clairement de profs ouai...
Le 02 janvier 2022 à 14:47:11 :
Agreg ou rien
Il faut viser haut si tu veux enseigner. En tout cas, évite les master MEEF et part en master recherche. Il sera toujours temps de passer les concours ensuite.
Le 02 janvier 2022 à 14:45:37 :
Le 02 janvier 2022 à 14:43:53 :
Le 02 janvier 2022 à 14:41:38 road-to-favelas a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:30:35 :
Le 02 janvier 2022 à 14:25:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:21:15 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Soit,
Dans ce cas, on fait des écarts de salaire en fonction de la compétence des profs et on fait une part de variable en fonction des résultats des élèves par rapport à leur potentiel.
Impensable dans la haute fonction publiqueEn réalité, c'est triste à dire, mais il a simplement de moins en moins de bon prof et ça sera le cas à l'avenir de plus en plus.
Comme je l'ai dit avant, on prend un village moyen du XIXème siècle.
L'instituteur, c'était le seul qui avait le bac et fait des études avec le curé.
Le prof du secondaire, là c'était limite un génie.C'est plus le cas aujourd'hui. Avec le développement de l'éducation supérieur, ce ne sont plus les meilleurs de leurs générations qui deviennent prof... sauf les profs de prépa pour le coup et eux sont bien payés.
C'est ainsi. A une époque, les profs, c'était le top 1% de la société, aujourd'hui, ils sont dans le ventre mou.
C'est Structurel
On est en accord sur le constat. Les réponses sont plurielles. Sur le salaire en fonction des résultats, ce qui est difficile à quantifier, c'est le potentiel initial des élèves. Et un prof suit assez rarement une classe de bout en bout. Compliqué à faire passer, et de nombreux profs (moi y compris sans doute) seraient contre.
Maintenant, il y a aussi une part purement mécanique : la démocratisation de l'enseignement rend plus difficile d'avoir uniquement de bons éléments. On a effacé toute forme de sélection chez les élèves, pour un égalitarisme à outrance. Ce qui ajoute une part idéologique. Le problème est si complexe et si intrinsèquement lié à l'organisation sociale qu'à mon sens le métier va continuer sa prolétarisation jusqu'à passer dans le privé. Et ceux qui vont pleurer quand ça arrivera, ce ne sera pas les profs, mais bien les parents.
L'école publique est pas gratuite, on la paye via nos impôts.
Si c'est entièrement privatisé, on paiera ptet un peu plus mais on sera sûr d'avoir un environnement de qualité pour notre progéniture (pas forcément des profs de meilleur niveau, mais au moins pas une classe constituée à moitié de chances qui perturbent le coursPas forcément non.
Côté privé sous/hors contrat, on peut distinguer entre autres un ensemble d'établissements qui ont une image assez véhiculée pour pouvoir faire du tri dans les candidatures et récupérer des élèves un peu potables qui seront pas trop difficilement gérables, et de l'autre un ensemble d'établissements qui sont obligés de prendre du "tout venant" (donc du "ce qui reste") afin de remplir les classes et donc les caisses.Tu connais la réputation d'un établissement à l'avance. Tu pourras choisir où mettre tes gosses, quitte à payer plus pour un bon établissement. C'est un meilleur système que le système communiste actuel pour ceux qui ont les moyens.
Ceux qui ont réellement les moyens et le capital culturel suffisant scolarisent actuellement leurs enfants à l'étranger ou dans des bahuts privés réputés/parisiens. Je connais moult fils d'universitaire qui sont scolarisés à l'étranger.
Le 02 janvier 2022 à 14:34:45 :
Le 02 janvier 2022 à 14:30:35 Koestlerarthur a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:25:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:21:15 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Soit,
Dans ce cas, on fait des écarts de salaire en fonction de la compétence des profs et on fait une part de variable en fonction des résultats des élèves par rapport à leur potentiel.
Impensable dans la haute fonction publiqueEn réalité, c'est triste à dire, mais il a simplement de moins en moins de bon prof et ça sera le cas à l'avenir de plus en plus.
Comme je l'ai dit avant, on prend un village moyen du XIXème siècle.
L'instituteur, c'était le seul qui avait le bac et fait des études avec le curé.
Le prof du secondaire, là c'était limite un génie.C'est plus le cas aujourd'hui. Avec le développement de l'éducation supérieur, ce ne sont plus les meilleurs de leurs générations qui deviennent prof... sauf les profs de prépa pour le coup et eux sont bien payés.
C'est ainsi. A une époque, les profs, c'était le top 1% de la société, aujourd'hui, ils sont dans le ventre mou.
C'est Structurel
On est en accord sur le constat. Les réponses sont plurielles. Sur le salaire en fonction des résultats, ce qui est difficile à quantifier, c'est le potentiel initial des élèves. Et un prof suit assez rarement une classe de bout en bout. Compliqué à faire passer, et de nombreux profs (moi y compris sans doute) seraient contre.
Maintenant, il y a aussi une part purement mécanique : la démocratisation de l'enseignement rend plus difficile d'avoir uniquement de bons éléments. On a effacé toute forme de sélection chez les élèves, pour un égalitarisme à outrance. Ce qui ajoute une part idéologique. Le problème est si complexe et si intrinsèquement lié à l'organisation sociale qu'à mon sens le métier va continuer sa prolétarisation jusqu'à passer dans le privé. Et ceux qui vont pleurer quand ça arrivera, ce ne sera pas les profs, mais bien les parents.
Boh, les parents ne se sont pas rendus compte qu'ils étaient totalement menés en bateau avec les évolutions actuelles de l'éducation dans le primaire et le secondaire.
Oui ça piquera de payer du privé, mais à part ça la majorité est totalement trompée sur le niveau de leur gosse et ils ne remarquent absolument rien.
Pour l'instant oui clairement. Mais c'est aussi parce qu'on attaque pas là où ça pique : l'argent. Maintenant vous avez peut-être raison, il est vrai que les parents me désespèrent.
Sur le niveau des élèves, c'est affligeant. On le retrouve en fac où je dois mettre des 2 à des étudiants en lettres qui ne maîtrisent pas les fondamentaux de la syntaxe. Le problème au lycée/collège, c'est que si on note comme on devrait noter ==> Parents sur le dos + hiérarchie
(Mais c'était particulièrement visible lors des grèves contre parcoursup et la réforme Blanquer. Les parents étaient absents, et même hurlaient sur les profs. Résultat ? Ils pleurent sur l'opacité de l'algorithme aujourd'hui)
Le 02 janvier 2022 à 14:31:24 :
Le 02 janvier 2022 à 14:29:35 :
Le 02 janvier 2022 à 14:27:39 :
Le 02 janvier 2022 à 14:26:14 Halo_Les_Guys a écrit :
Le 02 janvier 2022 à 14:24:31 :
Le 02 janvier 2022 à 14:22:43 :
Le 02 janvier 2022 à 14:19:45 :
Le 02 janvier 2022 à 14:18:12 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Dit le mec qui utilise un stickers
Rapport ?
Faut être honnête. Le prof ne peut pas prétendre à autre chose comme salaire objectivement.le rapport c'est que je hais les stickers et l'évolution de ce forum
et je touche 2,4k je m'en plains pasbouge de là alors le prolix
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/48/7/1638744486-chat-capuchent.png je bougerais pas je dirais la vérité sur vos pratiques
et je suis pas prolix
là je viens de voir mon salaire lycée + fac
j'ai touché 2558 € ce mois-ciTu fais un gros volume de vacations mon khey, ou bien tu es déjà à un échelon avancé
Je suis a 24h de cours par semaine + quelques heures a la fac chaque mois (pas beaucoup)
Y a besoin de l'agreg pour enseigner quelques heures à la fac ? Ou bien le capes suffit ?
Pour les vacations, on peut même ne pas avoir le CAPES. Il faut postuler ou connaître les bonnes personnes.
Le 02 janvier 2022 à 14:25:05 :
Le 02 janvier 2022 à 14:21:15 :
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Soit,
Dans ce cas, on fait des écarts de salaire en fonction de la compétence des profs et on fait une part de variable en fonction des résultats des élèves par rapport à leur potentiel.
Impensable dans la haute fonction publiqueEn réalité, c'est triste à dire, mais il a simplement de moins en moins de bon prof et ça sera le cas à l'avenir de plus en plus.
Comme je l'ai dit avant, on prend un village moyen du XIXème siècle.
L'instituteur, c'était le seul qui avait le bac et fait des études avec le curé.
Le prof du secondaire, là c'était limite un génie.C'est plus le cas aujourd'hui. Avec le développement de l'éducation supérieur, ce ne sont plus les meilleurs de leurs générations qui deviennent prof... sauf les profs de prépa pour le coup et eux sont bien payés.
C'est ainsi. A une époque, les profs, c'était le top 1% de la société, aujourd'hui, ils sont dans le ventre mou.
C'est Structurel
On est en accord sur le constat. Les réponses sont plurielles. Sur le salaire en fonction des résultats, ce qui est difficile à quantifier, c'est le potentiel initial des élèves. Et un prof suit assez rarement une classe de bout en bout. Compliqué à faire passer, et de nombreux profs (moi y compris sans doute) seraient contre.
Maintenant, il y a aussi une part purement mécanique : la démocratisation de l'enseignement rend plus difficile d'avoir uniquement de bons éléments. On a effacé toute forme de sélection chez les élèves, pour un égalitarisme à outrance. Ce qui ajoute une part idéologique. Le problème est si complexe et si intrinsèquement lié à l'organisation sociale qu'à mon sens le métier va continuer sa prolétarisation jusqu'à passer dans le privé. Et ceux qui vont pleurer quand ça arrivera, ce ne sera pas les profs, mais bien les parents.
Le 02 janvier 2022 à 14:17:16 :
Tout le monde est bac +5 aujourd'hui.Les profs devraient s'estimer heureux de toucher ce qu'ils ont et d'avoir la sécurité de l'emploi + Régime de retraite intéressant.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png Quand les profs comprendront qu'ils sont juste payés à la hauteur de ce qu'ils valent, on avancera.
Un prof de prépa, c'est 5000k€ net par mois.
Pourquoi, parce qu'ils ont une grande valeur : Ils ont fait l'ENS + Agrégation + Travaillent dur.
Mouais. Le problème, c'est qu'en dévalorisant toujours la profession, vous empêchez aussi l'émergence de nouvelles élites. Car les profs doués de province sont ceux qui parlent aux lycéens des prépas et qui orientent aussi les trajectoires de vie. En fait, tu as raison, beaucoup de profs sont assez mauvais disciplinairement, mais le soucis est structurel. On ne peut pas avoir d'excellents profs si on ne les paye pas davantage. C'est mécanique. Ce qu'il se passe actuellement, c'est que la discrimination spatiale est immense. Si on naît à Paris, on aura infiniment plus de chance de taper l'ENS, parce qu'on aura les profs les plus calés (et on est souvent soi-même fils de profs). Comprenez bien que les premier à être en réalité touchés par la perte de pouvoir (matérielle et symbolique) des profs, ce sont vous et vos enfants. L'élite, elle, s'en portera toujours aussi bien, dans les bons bahuts.
Le 02 janvier 2022 à 14:15:53 :
Le 02 janvier 2022 à 14:13:29 :
Le 02 janvier 2022 à 14:10:39 :
Le 02 janvier 2022 à 14:08:47 roulio62 a écrit :
Vous êtes en train de feed un troll.
Le mec a mis le salaire des instits au lieu des prof certifiés dans le graphe. Jamais un prof commence à moins de 1650 € net, soit environ 2100-2200 brut. Les autres salaires donnés sont évidemment en brut.Bah les instituteurs sont sur la même grille que les certifiés. Après il y a une petite différence car les certifiés ont l'ISOE et les instits l'ISAE (et ptet une autre indemnité).
Il est aussi à noter qu'en nombre d'heures les instits français sont parmi les plus gros toutous de l'OCDE.
Non mais même, sa grille est trafiquée. Il a mis le salaire net des instits. Jamais un certifié commence à moins de 1600 net.
Oui, je gagnais entre 1650 et 1750 net/mois en tant que stagiaire.
Stagiaire certifié à 1650 net, c'est que tu devais avoir ou bien un bahut en zone spéciale, ou des indemnités déplacement. Le fixe est à 1450 net en stagiaire (je côtoie des étudiants MEEF tous les jours...)
Le 02 janvier 2022 à 14:11:47 :
Le 02 janvier 2022 à 14:08:06 :
Le 02 janvier 2022 à 14:06:30 :
Sur le topic on voit bien les profs qui insultent au lieu d'instruire.Vous méritez bien votre situation pour ceux qui sont concernés.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/25/3/1592346753-daveester.png Le pire, c'est que je ne me plains pas l'agreg assure quand même un salaire convenable. Je vais pas prendre de gants avec des gens qui pissent sur le métier sans le connaitre, c'est tout.
L'agreg assure un salaire bien trop élevé, du moins pour les universitaires. La main mise de la bourgeoisie socialiste sur le débat public répand depuis plusieurs décennies le mythe saugrenu d'une sous-rémunération des universitaires ; or leurs chiffres proviennent toujours de conversions arbitraires du salaire horaire par heure travaillée en salaire horaire par heure effective. Facile de prétendre être payé moins que le SMIC lorsqu'on divise artificiellement son salaire par 4 ! A-t-on déjà vu un cadre de la Défense prétexter ses 90h / semaine pour prétendre être payé moins que le SMIC ?
En réalité, ça dépend de qui on parle quand on parle de profs universitaires. Ceux qui sont titulaires sont bien payés. Mais les chargés de TD, les ATER, et les PRAG, qui forment presque la majorité des profs de fac, sont payés au lance-pierre. Un PU ou un MC, là par contre, je suis plutôt d'accord, ils sont bien installés.
Le 02 janvier 2022 à 14:10:50 :
Le 02 janvier 2022 à 14:09:38 :
Le 02 janvier 2022 à 14:07:34 :
Le 02 janvier 2022 à 14:05:11 :
Le 02 janvier 2022 à 14:03:26 :
Le 02 janvier 2022 à 14:00:51 :
Le 02 janvier 2022 à 13:59:27 :
Le 02 janvier 2022 à 13:58:23 :
Les profs du topic pourquoi vous faites pas l'agreg dream ?-Enseigner en prepa/fac
-Donner cours à la future élite et donc à des élèves motivés et intelligents
-Eviter les ZEP et zones full QLF
-4K par mois pour 20h de cours
-Prestige d'enseigner dans les meilleurs établissements/privés
J'ai l'agreg et j'ai enseigné en REP (équivalent ZEP). Si on reste dans le secondaire, en début de carrière, l'agrégation n'est pas une assurance d'avoir un bon poste.
4K par mois c'est en toute fin de carrière, on donne 15h.
Les postes en prépa sont difficiles d'accès, souvent il faut aussi avoir un doctorat.Ah c'est chaud à ce point ?
il dit des conneries
je connais des enseignants qui sont agrégés en fin de carrière ils sont a 5k et ça c'est JUSTE au lycée, si ils rajoutent la fac ils ont davantagel'agreg c'est un bon plan t'enseigne moins au lycée, + en étude sup (mieux payé) et ton échelon de base est augmenté
en plus toutes les heures sup agrégé sont VACHEMENT mieux payées c'est juste hallucinant l'effet snowball sur le salaire que ça fait
5k en fin de carrière, ce sont des enseignants qui touchent des primes ou qui font des heures sup. Le salaire fixe n'atteint pas 5k (je parle en net). Les heures en facs sont des vacations, sinon ils auraient un poste à la fac. Ce que tu décris n'est pas du tout la situation normale d'un agrégé. Pour les heures sup, c'est vrai en revanche, elles sont très bien payées.
Bah c'est quoi la situation "normale" d'un agrégé
et déjà je sais pas si vous pigez mais toucher 4k en fin de carrière c'est bien hein je vous rappelle le salaire médian? c'est 2300
Je suis tout à fait d'accord sur le salaire, l'agrégation permet d'avoir des revenus qui me conviennent.
La plupart des agrégés en lycée ne donnent pas de vacations en fac. Il sont souvent PP, peut-être une ou deux heures sup. Mais les 4k nets, il faut être au dernier échelon, et ensuite passer classe exceptionnelle.après en plus faut penser a ceci
agrégé = 15h de cours par semaine
donc si tu en fais 18h (un temps horaire normal) ça compte comme 3 heures sup SUPER BIEN PAYES donc bon
y'a un choix temps de loisir/travail aussi comme dirait les neoclassiques
Oui c'est ce que je dis. Si tu es chaud pour faire des heures sup', là l'agrégation devient vraiment rentable. Un agrégé à 18h gagnera bien sa vie. (Maintenant, comme qqun le dit plus haut, les profs agrégés représentent une minorité, et il faut bien admettre qu'un certifié est quand même mal payé)