Messages de Bortibold3

Ces discussions puériles. Les maths ne sont fait que pour être appliqués. Toutes ces discussions sur des termes, dans la vie pratique, ça sert à quoi ? Imaginons que l'OP ait raison. Avez vous un exemple type où ce qu'il dénonce aurait une conséquence IRL ?

Et dire que ça feed pendant plus de 9 pages

Afin d'obtenir une alliance militaire solide et rapide avec les Hongrois, Dracula s'est déclaré prêt à conclure un mariage avec un membre de la famille royale de Corvinus. Cela signifiait qu'il devait abandonner son christianisme orthodoxe et devenir un membre de la famille royale de Corvinus. Catholique romaine.

Mais, comme le conseil de l'église de Florence avait formellement réuni les deux églises en 1439, cela ne représentait pas tout problème sérieux de nature théologique ou caractère religieux. À cette époque, les changements de religion à des fins matrimoniales étaient assez fréquents, surtout au sein des familles dirigeantes. Dracula a également informé le roi que si Matthias et ses propres troupes étaient incapables de se battre, il devrait au moins "envoyer de l'aide des Szeklers et des Saxons", ses anciens ennemis politiques. Le prince de Valachie a averti que l'aide doit être apportée le 23 avril 1462, fête de la Saint Georges, une date inquiétante dans le folklore roumain, puisque Saint Georges est aussi le meurtrier de dragons, une référence possible à son engagement envers les idéaux de l'Ordre du Dragon.

D'autres envoyés diplomatiques se sont précipités à la recherche d'une aide pour des endroits aussi éloignés que la capitale de l'Arménie et de la Géorgie, qui était en guerre contre le sultan. Plus réaliste, il a fait appel le 17 mai au khan des Tatars de Crimée et aux Génois de Caffa, qui étaient également menacé par Mehmed

D'un point de vue psychologique, connaissant la mentalité impressionnable des Turcs, l'utilisation délibérée de la terreur par Dracula sur le Danube pour effrayer les Turcs avait en substance réussi. À Constantinople même, il y avait une atmosphère de consternation, la morosité et la peur. Certains des dirigeants turcs, hantés par l'impressionnante réputation du Lord Empaleur ("Kazîglu Bey"), alors qu'ils ont commencé à l'appeler, envisageaient apparemment de traverser le Bosphore pour se rendre en Asie Mineure.

Cependant, en réaliste, Dracula anticipait maintenant la pleine fureur de la vengeance du sultan.Son but immédiat était de faire revivre l'idée d'une croisade, que le pape avait proclamée à Mantoue, car il savait qu'au mieux, lui seul ne pouvait que retarder une invasion turque. Il lança l'appel habituel aux puissances chrétiennes, tant à l'Est qu'à l'Ouest, ainsi qu'aux ennemis musulmans du sultan.

"Votre Majesté doit savoir que j'ai rompu la paix avec eux non pas pour notre bien, mais pour l'honneur de Votre Altesse.... la Sainte-Croix, et pour la sauvegarde de toute la chrétienté et le renforcement de la loi catholique". De tels messages étaient en fin de compte destinés à atteindre le pape, dont il savait qu'il y avait un intérêt direct.

L'historien grec Laonicus Chalcondyles, citant plus tard les paroles de Dracula, dans son histoire Historiarum demonstes... a accentué l'urgence de l'appel de Dracula :

Vous savez que notre terre est voisine de la vôtre.... Vous avez peut-être aussi entendu dire que le sultan a mis en place une énorme armée contre nous. Si notre terre est soumise, sachez qu'ils ne se contenteront pas de notre terre mais vous feront immédiatement la guerre, et les habitants de votre terre subiront de grands malheurs de leur part. Le moment est donc venu : en nous aidant, vous vous aidez vraiment vous-même en arrêtant leur armée loin de votre propre terre et en ne leur permettant pas de détruire notre terre, de nous nuire et de nous opprimer.

Entre-temps, les exploits extraordinaires du prince sur le Danube ont été accueillis en Europe occidentale avec un mélange de crainte, d'admiration et de l'éloge. Il semblait que les jours du grand Hunyadi étaient revenus. Un nouvel espoir de libération se répandit parmi les esclaves de la Bulgarie, de la Serbie et de la Grèce. Les villes transylvaniennes de Braov, Sibiu et Bistria ont été parmi les premières à entendre la bonne nouvelle, qui s'est ensuite répandue à Buda, Prague, Vienne, et même dans les capitales occidentales.

Des diplomates vénitiens comme Pietro Tommasi à Buda, Domenico Balbi à Constantinople, le cardinal de Saint Angelo, le nonce papal et Florio de Reverella, représentant le duc de Ferrare (tous deux en poste à Buda), et les représentants de Milan, Ferrare, Bologne et d'autres villes italiennes Les États ont été absorbés dans leurs dépêches avec l'offensive danubienne de Dracula.

Finalement, leurs missives ont atteint les prudents les yeux du pape Pie II, qui devient désormais un admirateur du talent militaire de Dracula. Le représentant vénitien à Buda, Pietro Tommasi, en particulier, est devenu un avocat autoproclamé qui a plaidé la cause de Dracula, sachant que le Le contenu de ses rapports ira directement à Rome. Il a exprimé l'espoir au sénat vénitien qu'une fois les subventions promises ont été envoyés de Rome et de Venise le 4 mars 1462, "le roi de Hongrie fera tout son possible pour aider Dracula.... Il a promis qu'il descendrait à la tête de son armée et traverserait la Transylvanie".

C'était bien sûr un vœu pieux. Un pèlerin anglais en Terre Sainte, William de Wey, qui avait séjourné sur l'île de Rhodes sur le chemin du retour, a écrit que "les militaires les hommes de Rhodes, en apprenant la campagne de Dracula, ont fait chanter Te Deums à la louange et à l'honneur de Dieu qui avait accordé de telles victoires.... Le maire de Rhodes convoqua ses frères soldats et tous les citoyens se sont régalés de fruits et de vin". Les Génois de Caffa en Crimée ont envoyé des émissaires à Dracula pour l'informer que sa campagne sur le Danube les avait sauvés d'une attaque de quelque 300 navires que le sultan avait prévu d'envoyer contre eux.

Le sultan Mehmed était toujours occupé à assiéger la ville de Corinthe en mai, mais il a fait une première tentative pour punir Dracula pour son audace en envoyant son grand vizir, Mahmud, un renégat à la fois serbe et grec et un diplomate compétent utilisé par le sultan en diverses missions réussies dans les Balkans, pour diriger une armée chargée de détruire Brila, le plus grand port valaque sur le Danube.

Un projet d'une grande portée son instruction officielle, Mahmoud, après avoir pris le port, a organisé une offensive militaire de grande envergure impliquant quelque 18 000 Les troupes turques ont lancé de profonds salves dans les territoires valaques, pillant et brûlant les villages en cours de route et prenant la population en esclavage.

Lorsque Dracula a entendu parler de ces atrocités par ses éclaireurs, il a fait une marche forcée sur son armée et a attrapé l'arrière-garde du vizir près de Brila, alors que les Turcs tentaient de regagner la rive droite du Danube. Selon pour le chroniqueur italien de Lezze, les forces de Dracula ont détruit une bonne partie de l'armée du vizir Mahmoud ; seuls 8 000 Turcs ont survécu.

Dracula a également inclus quelques statistiques macabres concernant le nombre exact d'hommes tués (tant Turcs que Bulgares) dans les différentes communes des deux rives du Danube, ce qui nous permet de suivre le déroulement précis de son attaque.

À Giurgiu même, il y a eu 6 414 victimes ; à Eni Sala, 1 350 ; à Durostor, 6 840 ; à Orsova, 343 ; à Hîrsova, 840 ; à Marotin, 210 ; à Turtucaia, 630 ; à Turnu, Batin et Novograd, 384 ; à Sistov, 410 ; à Nicopolis et Ghighen, 1 138 ; à Rahova, 1 460. Il convient de noter que Dracula n'a pas détruit le port de Vidin car, dit-il, "à partir de ce moment, les Turcs ne peuvent plus faire de grands dégâts".

Pour impressionner davantage le roi Matthias par sa précision, Dracula a compté les têtes, les nez et les oreilles coupés, puis les a placés dans deux sacs et les a envoyés à Buda par l'intermédiaire de son envoyé Radu Farma. Ces chiffres n'incluaient pas le millier de soldats turcs et leurs deux commandants, Hamza Pacha et Thomas Catavolinos, qui furent menottés, marchèrent jusqu'aux environs de Tîrgovite et furent empalés. Des pieux plus grands ont été réservés aux deux commandants turcs. Dracula était satisfait de ce qu'il avait accompli, car "si les Turcs avaient voulu amener leurs navires de Constantinople au Danube, ils n'auraient plus de points de passage à gué, car j'ai brûlé, détruit et dévasté leurs villes".

La clé de la stratégie de Dracula en temps de guerre était la rapidité, l'audace et l'impitoyabilité. Il a forcé ses troupes à parcourir la distance de quelque 800 kilomètres en deux semaines, du talon du Danube face à l'actuelle Yougoslavie jusqu'au delta et à la mer Noire. Son armée étant divisée en petites forces sous des commandants individuels, l'objectif principal de Dracula était de capturer les ports du Danube, tels que Giurgiu et Turnu, qui se trouvent sur la rive roumaine, les points à partir desquels les Turcs avaient lancé des salves au plus profond de son territoire. Un objectif tout aussi important était la destruction systématique des villes situées sur la rive bulgare du fleuve que les Turcs pourraient utiliser comme lieux de passage à gué. Il visait également à dépeupler la région, à détruire la nourriture et les autres fournitures dont les Turcs pourraient avoir besoin pour leur future offensive, rendant ainsi une invasion turque plus difficile. En fin de compte, la campagne de Dracula, comme celle de Hunyadi, avait un aspect libérateur, celui de libérer la population chrétienne de Bulgarie du contrôle des Turcs, bien qu'il ait besoin de l'aide du roi de Hongrie pour mener cet objectif à son terme logique. Comme l'aide hongroise n'était pas disponible, de nombreux Bulgares de la région du Danube ont fui avec les troupes de Dracula après l'assaut turc et ont demandé l'asile en Valachie.

Dans sa lettre au roi hongrois, Matthias Corvinus, datée du 11 février 1462, Dracula se vante de ses exploits, notamment du nombre d'ennemis tués, ce que confirme la chronique allemande du monastère de Melk. Dracula écrit :

J'ai tué des hommes et des femmes, jeunes et vieux, qui vivaient à Oblucitza et Novoselo, là où le Danube se jette dans la mer, jusqu'à Rahova, qui est situé près de Chilia, du bas Danube jusqu'à des endroits tels que Samovit et Ghighen. Nous avons tué 23 884 Turcs et les Bulgares sans compter ceux que nous avons brûlés dans les maisons ou dont la tête n'a pas été coupée par nos soldats.... Ainsi Votre Altesse doit savoir que j'ai rompu la paix avec lui [le sultan].