LES ÉCRITS
Les deux semaines étaient intenses.
Je travaillais déjà énormément, mais je devais en plus combler l'incompétence totale de deux de mes professeurs, qui ne sont pas parvenus à terminer le programme. Donc au lieu d'avoir deux semaines complètes de révision, j'ai du raccourcir pour finir le cours
Ecricome vient.
On les passe dans une grosse prépa, une usine à top 3-5.
Bon déjà on nous prend clairement pour des branleurs
Les élèves des grosses prépa méprisent ce concours, certains se barrent au bout d'une heure, d'autres ne les passent pas, et j'entends même des "de toute manière c'est juste pour m'entraîner"
Et t'avais la moitié de ma classe qui rêvait d'une Ecricome
Bref, ensuite vient la belle BCE. 3 jours de révision entre chaque, génial, je vais pouvoir finaliser tout ça.
Première épreuve : dissertation ESSEC.
Sujet de première année sur un chapitre fait pendant le confinement
Pire, ce n'est pas un chapitre, c'est des morceaux marginaux du programme qui ne sont pas traités
Les espaces aériens
Bref, je gratte comme je peux, je ressors le peu que je sais, je me dis tant pis pour l'ESSEC.
Là, ça continue, et viennent les épreuves de maths redoutées.
Sur ma classe de 30, on est que 4 de ma prépa qui les passent
Première épreuve, maths II.
Notions hors-programme tout au long du sujet
Épreuve habituellement dure, mais pas trop, avec une première partie abordable, une deuxième plus complexe, une troisième impossible, là, renversement du schéma : quatre parties foutoir, des questions tordues au milieu, sujet peu progressif
Fonctions à plusieurs variables associées aux probabilités
Estimations ponctuelles de fonctions à deux paramètres associées à des lois de Poisson, et des lois normales centrées mais non-réduites
On termine avec des dérivabilités, des calculs immondes qui prennent deux pages et demi, et des estimateurs
Le sujet est lourd, très lourd (comme d'habitude avec les fonctions à plusieurs variables).
Enfin bref. Ah, j'ai fait quelques annales de maths 2, mais la classe n'a jamais eu d'annale de maths 2, mon prof corrigeait mes sujets en deuspi sans donner de vraie note, donc je savais vraiment pas ce que valait ma copie
Vient ensuite le sujet de CG :
"Dire l'animal"
Ça se passe de commentaire. Merci HEC.
Les langues : on est sur du classique, quelques mots complètement désuets et inusités à traduire, mais des sujets globalement faisables, dans la lignée de ce qu'on faisait d'habitude. J'avais de bons profs de langues.
L'épreuve maths I, la plus difficile, et épreuve reine du concours pour le top 3.
Première épreuve que je fais en temps réel de ce type, avant, je faisais des annales, mais pas exactement en conditions
Et là... ouverture des sujets.
LES COMPLEXES
Pour info, ils allaient être supprimés du programme à la rentrée d'après, c'est un chapitre qu'on faisait en première année, qu'on retouchait pas en 2A, et les profs : "oh ça tombe pas, même aux parisiennes, sauf une ou deux question où faut gratter des points pour ceux qui s'en souviennent."
bim, un sujet intégral sur les complexes, chose qui n'était arrivée depuis plus d'une décennie
Heureusement que j'avais revu rapidement le chapitre, m'étant dit que j'allais pas cracher sur les deux petites questions là-dessus.
Bref, le sujet portait sur la transformée de Fourier discrète des vecteurs d'un espace complexe à dimension n où n est une puissance de 2
Le sujet est particulièrement immonde, avec des produits de convolution d'applications complexes au milieu d'une question portant sur l'algorithmique, ça parle aussi de matrices circulantes, que de jolies notions hors-programme.
Au milieu de l'épreuve je me suis rendu compte que je viens d'écrire les 4 dernières pages... dans un repère réel et non complexe, et que donc les solutions sont en réalité doubles
Blanco par-ci et par-là, écritures en petit, ma copie est un énorme torchon
Cela dit, le sujet est très intéressant, j'ai en réalité bien aimé, même si je donnais pas cher de ma note en sortie d'épreuve. Je redescendais sur Terre et visais l'EDHEC à nouveau, n'étant pas très satisfait de ce que j'avais fait. En fait, j'en savais trop rien, étant donné que je n'avais jamais été noté sur ces épreuves
Bref.
Ultimes épreuves : géopolitique x2, maths EDHEC où je parviens à finir le sujet.
Ah, j'oubliais de préciser : la géopo HEC porte une nouvelle fois sur un sujet très transversal de première année, cinq continents révisés en 2A pour rien, encore cette géoéconomie
Bref, deux semaines de vacances, youhou !
Et non, Mister Prépa décide de faire fuiter le sujet 10 minutes après avoir commencé, on doit refaire une dissertation de géopolitique
Tant pis, je révise que dalle, je suis juste lessivé par ce mois d'épreuves.
LA DEUXIÈME ANNÉE - ÉNORME CLAQUE
Bon, les vacances sont finies, je regrette de pas avoir travaillé.
C'est la rentrée, le ton est donné, le rythme est donné : ça va vraiment vite, très vite. Cette fois-ci, ce sont des annales de concours qui nous sont données. Dites-vous qu'on passe tout le premier semestre sur ECRICOME
La BCE (banque d'épreuves du top 10), c'est pour le S2
Le top 3, qui a deux épreuves de maths spécifiques, coeff. 11 sur 30, ne sont PAS au programme
Bref, je m'en branlais un peu, car voilà tout, je m'étais mis l'EDHEC en tête, me disant que c'était une bonne école, avec de bons DD, un très bon master en finance, etc.
Mais c'était sans compter sur l'une de mes profs, de culture générale, qui a décidé d'un peu me pousser plus loin, pour viser "une parisienne", je n'en voyais pas trop l'intérêt, pensant que l'écart entre la #4 et la #3 était minime, mais selon elle, que dalle, le fossé est assez fort
Et là, giga claque quand je vois à quoi ressemblent les épreuves de maths des parisiennes, les épreuves d'oraux, et même l'épreuve de géopolitique : 4 heures pour une dissertation accompagnée d'un croquis à réaliser, le tout sur un sujet ultra précis et alambiqué, avec des auteurs tout aussi précis à maîtriser
Et là, réorganisation totale, mon prof de maths était bon mais ne pouvait pas nous préparer aux parisiennes, et j'ai appris à ce moment là que les autres prépas faisaient des annales de parisiennes dès la première année
Que le programme de géopo était bouclé à la fin du S1
Sur les 5 continents on en avait fait 1,5 en décembre
En CG pendant les colles ils préparaient les oraux HEC.
"Le vide."
Trivial
Bref, j'ai décidé de taffer de mon côté la géopolitique avec des manuels, cours sur internet, articles, et auteurs.
En ce qui concerne les maths, je faisais tout ce que mon prof donnait en avance + des annales de mon côté pour les parisiennes. Certaines étaient abominables avec du hors-programme tout le long
Enfin "hors-programme" pas dans les prépa parisiennes
Au niveau des langues j'ai décidé d'apprendre une vingtaine de mots par jour dans chaque, et j'ai tenu le défi
En géopolitique j'ai réussi à combler mon retard.
J'étais très bon en français, donc les contractions/synthèses de texte et dissertations de culture générale ça allait pour moi, après j'étais dubitatif puisqu'on était aussi noté par rapport aux autres, et disons que ma classe n'était pas représentative du niveau moyen, donc je pouvais très bien être "surnoté"
Bref, viennent les concours.
PREMIERS PAS
Bon, déjà, comparé au reste de ma scolarité, je fus quelque peu étonné par le peu de diversité qu'il y avait dans ma classe
Bon, je vous épargne déjà les détails de la prépa, les matières compliquées, les programmes quasi-infinis en culture générale et en géopolitique (où il n'y a tout simplement pas de programme), le programme monstrueux en mathématiques où on carburait à un chapitre par semaine, les langues qu'il fallait maîtriser en un an et demi, sans oublier la prestance à l'oral et j'en passe
En faisant connaissance avec mes camarades forts sympathiques, je me suis rendu compte d'un premier décalage petit à petit :
- Ils sont tous allés au ski, et furent abasourdis de savoir que je n'y avais jamais foutu les pieds
- Beaucoup prenaient des cours particuliers dans toutes les matières, certains dépensaient jusqu'à 1000 euros par mois
Puis t'avais moi, qui me démerdais avec un magnifique PDF récupéré sur internet
- L'été entre la première et deuxième année, tu ouvres Instagram, et tu les vois aux quatre coins du monde : Afrique du Sud, Indonésie, États-Unis pour perfectionner l'anglais, Amérique latine pour d'autres, bref
Bon, les calanques c'est pas mal, et le Nord de l'Espagne dans une twingo sans clim' avec les potos non plus
Bref, je majorais sans trop de souci (rappel : c'est une petite prépa), je mettais de mémoire 4 points au second, j'aimais beaucoup toutes les matières, et je commençais après le second concours blanc à m'intéresser aux écoles, car c'est là, je pense, que les professeurs ont réalisé qu'il y a moyen qu'ils mettent enfin quelqu'un dans le top 3
Mais jusque-là la classe se mangeait un 5 de moyenne sur des épreuves top 10 en mathématiques, on était en retard sur le programme de manière alarmante, le prof ne pouvait pas aller plus vite, bref, à ce moment là je visais l'EDHEC
Les vacances se passent bien, je n'en branle pas une scolairement, estimant avoir bien réussi mes concours blancs, je prends deux mois de vacances
LA PRÉPA : premier changement.
Bien entendu, n'en ayant rien à foutre des classements en terminale, voulant tenter des études longues, j'avais le choix entre la fac et la prépa
Grosse hésitation entre :
CPGE ECS : j'adorais les mathématiques et la géopolitique
CPGE PCSI : la physique était un énorme point fort, donc approfondir cette matière m'attirait pas mal
Double licence maths-physique en bonus.
Après quelques recherches, la conseillère d'orientation, dont l'inutilité fut légendaire, et mes professeurs, qui ne connaissaient pas bien le système hormis concours + école (différence au niveau des matières enseignées, pertinence des écoles, que dalle), les fameuses fiches salariales par la suite m'ont convaincu de tenter les grandes écoles, plus réputées que la fac
J'ai donc mis DEUX choix sur Parcoursup, un en ECS et un autre en PCSI, et j'ai décidé de choisir celle qui m'accepterait en premier
Cela va sans dire, mais il s'agissait bien entendu de deux prépa flop 100, avec un magnifique taux de 0 admis dans les top 3/top 5 (pour simplifier : A+ = top 3 ESC et top 5 ingé)
Bref, j'ai été directement accepté dans cette petite prépa ECS, et le jour d'après, dans la PCSI, mais je me suis dit que j'allais pas hésiter 100 ans, et road to prépa ECS. Dites-vous qu'à cette époque-là, je ne connaissais ni l'existence de l'X, ni de HEC
Allez c'est parti pour un topic pour confirmer/infirmer les idées reçues sur les grandes écoles et les prolos
Petite indication : par top 3 ça peut être n'importe quelle école du top 3, pas forcément la troisième. Je donne pas plus d'informations car disons que les Marseillais des quartiers nords ne courent pas les rues dans ces écoles-là
Il n'y a pas d'exagération, certes je suis Marseillais, mais j'ai vraiment fait un effort là dessus, donc les descriptions retransmettent bel et bien la réalité. NO FAKE.
Origine sociale : quartiers nords marseillais, classe ouvrière (d'après les statistiques, 2% des promos des écoles A+ : top 3 ESC, top 5 ingé, ENS, ENA et Sciences Po, ASSAS)
Collège et lycée en ZEP
En troisième, passer en générale = être l'élite intellectuelle du pays pour la majorité du collège
Au lycée, des descentes par les condés récurrentes, des mecs que tu connais qui finissent en maison d'arrêt ou en taule, d'autres que tu recroises des années plus tard avec un bracelet à la cheville, et je parle pas des bracelets des surfeurs
Les profs qui ne connaissent pas la prépa, les gens qui redoublent pour aller en STMG, les réorientations en bac pro, la filière L avec 19 élèves en sarouel qui fument des joints et ont fait grève pendant une semainezoo lycée, où les gens sont très sympas cela-dit (vraiment)
J'ai même pas parlé des professeurs, entre le gréviste, le suspendu, le mec sous contrat qui ne sait pas quelle matière il enseigne, celui qui n'a aucune autorité, celle qui n'arrive pas à finir le programme, celui qui écrit comme un pied (et qui fait des fautes d'orthographe et de syntaxe dans ton bulletin délirantes genre confondre "est" et "et", va postuler dans le supérieur avec un truc pareil)
Le 27 décembre 2022 à 04:45:59 :
Au début, je pensais que le marketing c'était bullshit. Quand je vois les meufs qui sort d'école de commerce de m*rde comme l'INSEEC et autres, j'ai rarement vu des meufs aussi bête, et quand elle me parle de leur job, c'est tellement le vide"on va louer une salle, on va organiser un évenement où on va arroser des entrepreneurs de cadeaux et de bouffe pour qu'ils acceptent nos offres de financement"
puis en raison de mon parcours, j'ai appris le marketing des grandes marques, des grosses boites, comment tout est calculé de A à Z, comme certaines marques ont échoué sur certains produits ... tu comprends que le marketing est la variable. Tu peux inventer le meilleur des produits, si tu ne sais pas le vendre, le consommateur va passer outre....
Après un autre coté bullshit, tu as le coté "obvious" . Par exemple, tu prends un produit qui a hyper marché, et pourtant, il ne respecte absolument pas les règles du marketing, mais ils vont quand même te dire que c'était hyper bien pensé, c'était des génies blabla
C'est exact.
Apple a une stratégie marketing monstrueuse.
McDonalds aussi. Le récent exemple avec Emily in Paris est hallucinant : depuis le "McBaguette", le McDonalds des Champs Élysées et le McCafé est pris d'assault par les touristes et influenceurs
Et oui, le marketing existe à plusieurs échelles, y'a une différence entre être directeur marketing chez L'Oréal et travailler dans une boîte marketing qui distribue des flyers. Tout comme il y a différents types de PDG, ou d'ingénieurs (même si pour les ingénieurs il y a un minimum décent en termes de niveau intellectuel, contrairement au marketing).
@neirda29 :
Certains jobs nécessitent plus de qualifications que d'autres, certains sont plus ingrats et simples à réaliser, certains nécessitent plus de "créativité" qui, elle, ne s'apprend pas objectivement, d'autres nécessitent d'avoir un esprit très rationnel et logique pour traiter de nombreux domaines, c'est assez varié le marketing.
Mais je rebondissais juste à de très nombreuses personnes qui considèrent le marketing comme étant "inutile, bullshit job", ce qui est faux, car il est absolument nécessaire à la quasi-totalité des entreprises
Le 27 décembre 2022 à 04:27:33 :
Résumé du topic l'auteur est en école de marketing
Pas du tout, c'est un domaine qui ne m'intéresse vraiment pas
DD ingé/commerce
Bon j'en ai marre de ce forum, "ce message n'est pas valide" dès que je cite plus d'une personne
4 dents de sagesse, avancées (j'ai fait tarder l'opération), arrachées sous anesthésie générale.
Bah écoute tu fermes les yeux, tu te réveilles une demi-heure plus tard.
Perso ça n'a pas beaucoup gonflé, et j'ai pas eu mal (j'ai juste bien suivi l'ordonnance qui indiquait pas mal de cachés à prendre).
Les 5 premiers jours : que des liquides. C'est la période où tu douilles : t'as faim de chez faim, et surtout, les premiers jours, t'as du sang dans la bouche/nez, c'est très désagréable, mais ça dure 48 heures - 72 heures, ça va.
Ensuite, tu mâches petit à petit, jusqu'à reprendre un rythme normal au bout de 10j.
Tout dépend des gens, certains douillent encore moins et peuvent remâcher très rapidement, d'autres douillent plus et passent 2 semaines à mâcher des liquides
"pays développé" "Floride" si tu parles de Miami tu vas vite déchanter.
J'ai vécu aux États-Unis et l'Europe a un bien meilleur niveau de vie.
L'avantage que t'auras c'est le salaire (enfin, 60k$/an c'est faible si t'as pas le logement d'inclus, mais là c'est confortable comme salaire ,gg).
En revanche, les villes sont moches, très sales, mal fréquentées (tu passeras ta vie en intérieur, dans des taxis ou sur des rooftops/piscines privées, les rues, la marche sont à proscrire). Si t'es à Miami enjoy la plage principale où t'as plus de tentes de SDF que de serviettes. L'insécurité y est palpable, tu trouveras ça normal la petite notif' "shooting occurring in W Blvd", les courses poursuites avec 4x4 sur le sable, les hélicoptères de police, les descentes de policiers dans les boîtes, c'est vraiment la jungle cette ville.
Quant aux gens, même la haute société est beauf au possible
Les petites villes en Europe du Sud l'été, la Provence, ou même les grandes villes européennes où tu peux marcher pour te déplacer tout en voyant 15 monuments la minute, te caler en terrasse, ou bien bouffer à tous les coins de rue/boulangerie, ça va te manquer
La nourriture est hors de prix, immonde, remplie d'hormones et d'OGM. T'as les bananes et quelques fruits exotiques en Floride qui sont bon marché ; le reste, c'est à l'unité.
Bref : assure-toi d'être dans un bon quartier, prends-toi une bonne voiture, et repère les bons spots (t'as de peaux parcs naturels et plages dans le coin, non-accessibles en transports en commun, pas bondées, pour surfer c'est le top). Tu peux te mettre bien, banque le max de thunes de côté, réinvestis-la, et profite de toutes les activités gratuites que tu peux faire avec une voiture (l'essence est moins chère et les voitures aussi). Les USA ont pas mal d'avantages aussi, mais je dirais qu'à salaire équivalent après les charges (assurances, mutuelles, logement, voiture, courses) l'Europe c'est 10 fois mieux. C'est sûr que s'il te reste 4x plus d'argent à la fin du mois faut pas hésiter.
Si t'as besoin d'autres conseils n'hésite pas.
Dernière anecdote : deux Roumaines que j'ai rencontrées cette fois-ci en Californie m'ont dit qu'en arrivant elles ont fait une dépression et voulaient "go back to Europe" à cause de l'insécurité et de la mocheté des villes
Le 27 décembre 2022 à 18:03:41 :
C'est le pays qui a détruit l'Irak et provoqué une guerre civile perpetuellesans oublier le renforcement de tout les groupes djihadiste qui iront s'amuser en Syrie et en Europe qui a fait plus de 800.000 morts sous pretexte d'une fiole de pisse.
Les États-Unis ont une belle image de merde, les années 1990 c'est fini, toutes leurs interventions sont foireuses, coûteuses, plus personne ne les soutient sur la scène internationale depuis, et ça, Trump et Biden l'ont bien compris, et même Obama à vrai dire, qui s'est fait humilier au Pakistan
Le 27 décembre 2022 à 17:57:34 :
Le 27 décembre 2022 à 17:55:52 :
Car le Japon à peur de dire quoique se soit, les autres asiatiques trouvent que ça n'était PAS assez sévère (les Coréens et les chinois sont vraiment veners contre le Japon pour l'empire colonial, l'assassinat de la dernière reine de Corée, et bien-sûr, le génocide de civil durant l'invasion japonaise de la Chine) et les occidentaux s'en foutent.Ah oui complètement...
Les pays d'Asie sont-ils aussi insistants sur le génocide de la IIGM ?On a tous nos petits problèmes
Oui, principalement parce que les Japonais continuent d'honorer d'anciens criminels de guerre ET ne reconnaissent pas les atrocités commises. Comme tout devoir de mémoire inachevé ou non-fait de l'histoire récente, ça continue de provoquer des tensions.
Suffit de voir toute la littérature/dramaturgie/cinéma des pays environnants sur les atrocités commises par le Japon.
La guerre d'Algérie est source de tensions par exemple, car le devoir de mémoire n'est que très récent.
Le génocide des Juifs, lui, a un devoir de mémoire qui a été largement fait en Allemagne, ce qui explique pourquoi aucune animosité n'existe entre l'Allemagne et les Juifs, et pourquoi l'Allemagne d'aujourd'hui est complètement débarrassée de son image de "nazi"
Le Japon a conquis toute la région, fait des camps de viol en Corée (les "femmes de réconfert"), des massacres (notamment celui de Nankin) de dizaines de milliers de Chinois, une politique impériale sanguinaire et vraiment abominable (test d'armes chimiques sur les populations chinoises).
Tous les pays voisins en veulent au Japon, Indonésie, Philippines, Corées, Chine.
Pour les pays occidentaux, les Japonais se sont alliés avec Hitler.
Pour les USA, les Japonais ont attaqué une base alors que les USA n'étaient pas entrés en guerre.
Et le Japon utilise énormément dans sa mémoire de la seconde guerre mondiale cet épisode, jusqu'à oublier de ne pas assumer toutes les conneries qu'a faites le pays auparavant
Ils sont devenus "victimes de la guerre", alors qu'ils étaient acteurs d'une politique sanguinaire, coloniale et impériale. Ils s'en sont très bien sortis, ils auraient très largement pu avoir le sort de l'Allemagne de la Guerre Froide si la Chine avait été un peu plus imposante à ce moment-là
Les entreprises ne savent pas tes origines sociales (sauf si t’habites en banlieue mais généralement après une ESC top 10 t’as déjà un appart dans une grande ville vers la fin de tes études)
La discrimination positive liée à l’origine sociale c’est surtout à l’école.
J’ajouterais enfin qu’à l’étranger, notamment dans les pays où il y a peu de rebeux, ces derniers sont considérés comme blancs, notamment aux USA. Les pays qui ont le plus tendance à faire de la discrimination positive ethnique n’en font pas pour les Arabes. Aladdin a casté plus de noirs et d’Indiens alors que l’action est censée se dérouler à Baghdad sans doute parce que les Arabes ne sont pas assez "racisés" pour eux. Et encore, si t’es Indien, énormément d’a prioris négatifs.
Bref, Arabe = neutre, garde ça en tête.
Et dans les hauts postes, Arabes = bourgeois souvent (car habitués à l’étranger comme en France aux bourgeois de Casa, Rabat, Beirut ou du Golfe).
En effet, après les rebeux marocains (qui constituent l’écrasante majorité des rebeux dans les hauts postes de ce que j’ai pu remarquer, y compris dans les hautes sphères politiques françaises) sont séparés entre ceux de Casablanca (nouveaux riches, se mélangent davantage, bien moins bourgeois et bien plus opportunistes) et ceux de Rabat (bourgeoisie traditionnelle à la française, peu de porosité, pantouflage et népotisme à outrance). Le distinguo rebeu du Maroc et de France est fait par l’un, bien moins par l’autre. Ah et si tu es berbère c’est encore une autre histoire (analogie : Paris XVI et Corse)
Par contre “Alerte message non valide” ça commence à sérieusement casser les couilles
Le 27 décembre 2022 à 15:36:53 :
PartirEn vrac, les pays qui ont un avenir: Turquie, Russie, UAE, Suisse, Chine, Arabie Saoudite, Finlande
UAE : oui
Suisse : oui
Chine : mitigé, il leur en faut du temps pour avoir un PIB/habitant similaire à celui des USA. la pollution y est extrême, les gens sont entassés sur le littoral, la qualité de vie y est désastreuse.
Finlande : oui, comme toute la Scandinavie.
Russie : non, à quasiment tous les niveaux le pays se plante royalement.
Turquie : tout va dépendre des prochaines élections, mais le pays se mange une inflation à 90%, la situation économique est désastreuse, la situation sociale l’est encore plus (5 millions de réfugiés, en France t’imagines si 1/10 de la population était réfugiée et ne connaissait pas du tout la langue ?)
AS : non, contrairement aux EAU qui ont diversifié leurs investissements grâce à leur rente, l’AS repose sur un système de ruissellement, n’investît que très peu, ne pousse pas sa population à travailler et innover, et se vautre complètement. Le royaume aurait pu utiliser cet argent comme les USA au cours du siècle donner pour donner un coup de souffle au Moyen-Orient qui en avait bien besoin, mais non, ils préfèrent s’acheter des lingots d’or, des sacs Vuitton et des tigres.
Parce que tu crois que les Américains n’ont pas fait la même ? En nous vendant des villes laides et fades grâce à leurs séries télé
Ils ont même réussi à faire plusieurs saisons à Nashville bordel
Si tu veux un Paris réaliste regarde un documentaire et arrête de faire chier. En attendant, la France continue de rayonner à l’étranger car dans la série au-delà de la capitale c’est la Côte d’Azur, la Normandie et la Provence qui sont aussi mis en avant (et même la SNCF )
l’expérience utilisateur devient de plus en plus exécrable
citer un message relevé du défi maintenant
Le 27 décembre 2022 à 14:46:17 :
Sauf que les PC ont inventé la majorité des emplois d’aujourd’hui, qui sont quasiment tous dans le tertiaire
Au détriment de tas de postes supprimés, au profit des tableurs excels
Si on faisait une petite soustractions entre les métiers que ton ordinateur a crée et ceux qu'il a détruit, on arriverait à un déficit tu le sais
Complètement faux : il y a davantage de métiers aujourd’hui qu’avant, et davantage de % de la population qui travaille
J’oubliais que l’agriculture ou la mine étaient plus épanouissantes que l’excel
Les classes ouvrières vivent mieux aujourd’hui, c’est tout. Faut arrêter de fantasmer un passé qui n’a jamais existé. Passer toute ta vie dans ton bled en campagne sans jamais aller en vacances, avoir peu de jours de congé, ne pas manger tout ce que tu veux, ne pas savoir lire, et si t’es une femme devoir faire des gosses sans grande autre possibilité