Chadonlina
2024-11-05 13:08:43
Beaucoup de ces incels, malgré leur discours haineux envers les relations interraciales, consomment paradoxalement un contenu pornographique centré sur ce qu’ils prétendent mépriser. En particulier, les vidéos de type "blacked" des scènes interraciales mettant en avant des hommes noirs et des femmes blanches attirent leur attention, même s’ils dénoncent de telles relations dans la réalité. Ce double discours révèle à quel point leurs propres fantasmes entrent en contradiction avec leurs idéologies affichées. Ils se nourrissent d’un contenu qu’ils qualifient de "dégradant" pour les femmes blanches, alors même qu'ils en sont eux-mêmes avides, entretenant une fascination malsaine pour ces scénarios.
En critiquant ces femmes, ils projettent en fait leurs propres fantasmes refoulés, transformant leur jalousie en rage. Pour eux, il est inconcevable que ces femmes puissent librement choisir des partenaires qui ne correspondent pas à leur vision raciste et réductrice du monde. Leur obsession pour ces scènes interraciales montre à quel point ils se sentent menacés par l’idée que d’autres hommes, perçus comme "rivaux," pourraient représenter une alternative attrayante pour les femmes blanches. Mais derrière cette colère, il y a une fascination trouble, un besoin presque compulsif de revivre ces scénarios qu’ils dénoncent publiquement.
L'ironie de cette situation réside dans leur projection : ils accusent les femmes blanches de "fantasmer" sur des stéréotypes qu'ils entretiennent eux-mêmes. Ils parlent sans cesse de la prétendue attirance des femmes pour la "virilité" des hommes noirs, comme si c’était une vérité universelle, alors qu’en réalité, cette fixation révèle surtout leur propre insécurité. Le fait qu'ils se réfèrent sans cesse à la taille des attributs physiques des hommes noirs montre bien que c’est eux, et non les femmes, qui nourrissent cette obsession.
Ce comportement renforce leur frustration, car ils se retrouvent piégés dans un cycle de haine et d'attirance contradictoire. En consommant ce type de contenu, ils alimentent leurs propres insécurités tout en exacerbant leur jalousie et leur colère. C’est comme s’ils étaient à la fois repoussés et hypnotisés par ces scénarios, incapables de reconnaître que leur propre consommation de ce contenu témoigne d’une fascination qu’ils tentent de nier publiquement. Ils transforment alors cette tension interne en haine dirigée contre les femmes blanches, qu’ils accusent de se conformer à ces fantasmes qu’ils projettent eux-mêmes.
Ainsi, derrière leur discours raciste et misogyne, se cache une grande confusion personnelle. Leur obsession pour ce qu’ils considèrent comme "interdit" reflète une incapacité à accepter leurs propres désirs refoulés. En prétendant protéger les femmes blanches de "l'influence" des minorités, ils trahissent en réalité une vision du monde tordue et déformée par leurs propres fantasmes inavoués, emprisonnés dans une spirale où se mêlent frustration, jalousie et projection.
nobantamer
2024-11-05 13:13:51
Franchement la rhétorique sur le refoulement, les insécurités, pour aboutir systématiquement sur jalousie, frustration, c'est fatigant. Faudrait vous rendre compte que la psychanalyse n'est pas une vraie science.