Moisissure1938
2023-12-20 17:27:37
"IL SOUFFRAIT ÉNORMÉMENT": LA MÈRE DE LUCAS, MORT APRÈS 10 HEURES AUX URGENCES DE HYÈRES, PORTE PLAINTE
Dans l’après-midi du samedi 30 septembre, Lucas est pris de crampes à l’estomac et vomissements. Ses côtes sont douloureuses, ses poumons aussi. Devant des douleurs si soudaines, sa mère décide d'appeler SOS médecin sans attendre.
Lucas respire de plus en plus difficilement. Les médecins du 15 décident que la prise en charge du jeune homme n'est pas de leur ressort et qu'il doit se rendre aux urgences.
La famille part donc vers l'hôpital de Hyères :
Lucas arrive à l'hôpital à 15h50. Son rythme cardiaque est élevé, sa tension artérielle très basse, relate Mediapart. L’état de santé du jeune homme ne serait pourtant pas une urgence pour le personnel.
J'ai pourtant expliqué que le 15 avait préconisé une prise en charge de l'urgence rapidement, mais d'après les médecins urgentistes le cas de Lucas n'était pas aussi urgent que ce qu'il en avait l'air.
Lucas vomit, gémit, souffle, se tord sur son brancard pendant plus de 3h sans qu'aucun soignant ne lui adresse la parole.
Après 3h, il est séparé de sa mère et ne peut communiquer avec elle que par messages. La mère de Lucas n'a plus le droit de voir son fils ni de l'accompagner à partir de cette étape.
Lucas voit enfin un médecin vers 19h, un anti vomitif est alors donné à Lucas ainsi qu'une ordonnance pour une prise de sang dans le service d'urgence.
Vers 21h30, toujours sur son brancard à attendre, Lucas fait un malaise vagal à cause de la douleur que l'équipe médicale ne prend par au sérieux.
Lucas fera à la suite plusieurs arrêts cardiaques entre 22h et 00h, toujours dans le couloir sur son brancard, à attendre.
Il décèdera à 2h du matin en salle de réanimation, d'une infection au méningocoque généralement non dangereuse à condition d'être prise en charge à temps.
Quelques heures plus tard, le médecin du SMUR ayant effectué le dernier massage cardiaque à Lucas lors de son passage au service de réanimation conseille aux parents de "demander le dossier médical de Lucas".
Il suspecte plusieurs négligences graves et irrationnelles de la part des médecins urgentistes et du personnel d'urgences.
Un autre réanimateur ayant pris en charge Lucas conseille même aux parents de porter plainte, pour lui la prise en charge de ce jeune homme a été "absurde et dangereuse".
Le lendemain :
Au domicile de Lucas, la famille découvre un courrier déposé dans sa boîte aux lettres. À l’intérieur, "une enveloppe venant de l'hôpital de Hyères, et derrière, avec le cachet des urgences, avec des résultats originaux de gaz, du sang, le CD-ROM du scanner, un compte-rendu médical de sa prise en charge", détaille-t-elle. "On a alors vu que quelque chose s'était mal passé."
Réponse de l'hôpital :
Contacté par BFM Toulon Var, l’hôpital de Hyères ne souhaite pas communiquer sur cette affaire "en raison du secret médical".
"La direction de l’établissement n’est pas autorisée à divulguer les détails du dossier du patient", rapporte-t-il. "Dans le cadre de la plainte déposée, nous collaborons pleinement à l’enquête menée par l’autorité compétente."
https://www.bfmtv.com/var/quelque-chose-ne-s-est-pas-bien-passe-une-mere-depose-plainte-apres-la-mort-de-son-fils-aux-urgences-de-hyeres_AV-202312190594.html
EuskaldunaNaiz
2023-12-20 17:34:11
Post avant "le service des Urgences de Hyères était plein, environ 25 patients par binôme, la plupart des patients en attente d'hospitalisation dans l'hôpital, dont les services tournent au ralenti, faute de médecins"
À up en temps voulu.
Moisissure1938
2023-12-20 17:36:06
Le 20 décembre 2023 à 17:34:11 :
Post avant "le service des Urgences de Hyères était plein, environ 25 patients par binôme, la plupart des patients en attente d'hospitalisation dans l'hôpital, dont les services tournent au ralenti, faute de médecins"
À up en temps voulu.
Personne accuse les médecins en soi mais c'est une preuve de dysfonctionnement
Que l'hôpital soit surchargé c'est un souci qui découle d'un dysfonctionnement global
Personne accuse personnellement quelqu'un, c'est plus notre système de santé le souci là