Cartov
2023-02-09 18:13:36
Les salariés d’Altrad Endel, n°1 de la maintenance des centrales nucléaires, étaient mobilisés le 7 février. Ils demandent de meilleurs salaires, et alertent aussi contre le dangereux « dépeçage » de leur groupe.
Les drapeaux rouges de la CGT flottent devant l’imposante bâtisse aux dorures orientales. Le siège du groupe Altrad Endel, multinationale des « services à l’industrie », a des airs de caverne d’Ali Baba. Sauf que le PDG et milliardaire Mohed Altrad ne semble pas prêt à partager son trésor. « Momo, sois généreux, écarte un peu les doigts ! » lance un syndicaliste, mégaphone à la main. Mardi 7 février, ils sont une cinquantaine de salariés d’Altrad Endel, filiale spécialisée dans la maintenance nucléaire, mobilisés à Montpellier. Et plus de 1 000 à travers la France.
« Nous demandons une revalorisation de nos salaires digne de ce nom, explique Jean-Philippe Boucher, venu spécialement de Chinon. Pour le moment, le compte n’y est pas. » En fin d’année, la direction du groupe a proposé des augmentations individuelles de 2 %, en deçà de l’inflation, et bien loin des 6 % réclamés par les employés.
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