Olivier Véran a observé, comme tous les observateurs de l'épidémie, que "depuis deux jours, le nombre d'hospitalisation ne baisse plus", mais rejette toute forme d'inquiétude. "Nous sommes vigilants", précise le ministre, qui ajoute qu'il n'y a "pas de signal inquiétant en réanimation" pour le moment. Ce rebond épidémique, qui semble toucher toute l'Europe, est "lié au variant BA.2, très contagieux", ajoute Olivier Véran. Et le port du masque - ou non - n'y changerait pratiquement rien...
"Pas une manœuvre électoraliste"
"Beaucoup de nos voisins allègent leurs mesures comme nous, et ceux comme l’Italie qui conservent le pass vaccinal ne sont pas plus épargnés que nous", souligne le ministre de la Santé français. Il réfute par ailleurs un allègement des restrictions décidé dans une manœuvre électoraliste : "Notre seule boussole a toujours été la sécurité et la santé des Français. Si un nouveau variant nous menaçait, nous agirions immédiatement, élection présidentielle ou pas !"