Barbatos_II
2021-10-24 16:18:45
FAUXAX JE SUIS BOURRAX A L'ALCOLAX BORDLENT LES KHEYENT PAZAX EN VOLITIONAX POURAX ENT ENT !!!!
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Barbatos_II
2021-10-24 16:22:45
L'aboutissement du mouvement qui depuis Descartes conduit la philosophie à faire du Je et de la conscience de Soi le point de départ de toute pensée et le fondement de toute connaissance certaine, est le « Moi transcendantal » ou « subjectivité transcendantale ». Eugen Fink68, disciple de Husserl, affirme :« Toute philosophie accomplit sur le mode subjectif de la prise de conscience de soi l'opération de fondation »>.
À l'époque des Recherches logiques (1900-1901), Husserl refusait de penser le « Moi » comme quelque chose de spécifique distincte des vécus. Ceci le conduisait à réduire le « Moi » à la « totalité unifiée » des vécus qui du même coup constituaient l'unité de la conscience. Dans ces conditions cette dernière ne pouvait être rien d'autre qu'une « visée », ce qui était confirmé de plus par l'affirmation renouvelée de son caractère essentiellement intentionnel69.
C'est dans les « Ideen » (1913) qu'est apparue la nécessité de les distinguer et d'assurer la première place à la relation entre chaque vécu avec le moi « pur ». En effet tout acte intentionnel : « le fait d'être dirigé sur, occupé à, de faire l'expérience de... enveloppe dans son sens d'être un rayon qui émane du « moi », qui constitue un point d'origine, un pôle égologique qui demeure identique dans la suite des vécus »69. « Il y aura désormais deux faces dans tout vécu une face orientée sur l'objet et une face orientée subjectivement c'est-à-dire procédant du moi »70.
Revenant dans les Méditations cartésiennes71 (1929), sur le concept d'ego qui exprime la continuité du « moi », Husserl ne le considère plus comme un concept vide. Car, le « moi » existant, qui vit comme ceci ou cela, effectuant des actes qui ont un sens objectif nouveau, acquiert spontanément ce que Husserl appelle des habitus, c'est-à-dire des modes d'être qui peuvent devenir comme une « propriété permanente nouvelle »72. À la différence de Emmanuel Kant le « moi » de la réduction, « le moi transcendantal », « n'est pas une conscience conçue logiquement mais une conscience naturelle », écrit Jean-François Lyotard73. Husserl insiste sur le fait que le moi empirique dit « moi de l'attitude naturelle, est aussi et à tout instant moi transcendantal », mais regardé d'un point de vue différent. La différence entre « moi empirique » et « moi transcendantal » c'est que le premier est « intéressé au monde » alors que le moi « transcendantal », par la réduction, tel un « spectateur désintéressé » s'arrache au monde pour mieux le voir. « Le monde se révèlera être une réalité constituée par la conscience pure [...] la découverte de la subjectivité pure comme lieu originaire de toute donation de sens [...] permet de comprendre le véritable sens du monde » écrit Emmanuel Housset74, dans son ouvrage intitulé Husserl et l'énigme du monde.
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