[Entraide] Témoignages de victimes de pédocriminalité du forum

Cinquième édition du topic

Bonsoir les quilles, ce sujet est ouvert afin de parler d'un sujet qui, de toute évidence, dérange autant que ce qu'il est important : la pédocriminalité.

Je sais que c'est un sujet délicat, et je comprends pourquoi la modé est frileuse et supprime à tour de bras ces espaces d'échange. Néanmoins, libérer la parole sur ces thématiques est d'une importance capitale.

Voici les ressources du CAIIP (Comité d'Aide International Inceste et Pédocriminalité) : https://www.caiip.org/fr/ressources

Vous y trouverez différents dépliants/articles concernant ces thématiques si difficiles.

Le topic est un espace ouvert à toute forme de témoignage et même s'il y aura invariablement des trolls, c'est avant tout un espace où se confier et oser, parfois, franchir le premier pas de la parole.

Bonne soirée les kheys, et à très vite.

Je vais y perdre mon pseudo, mais je pense que c'est secondaire en regard de l'intérêt qu'ont ces topics pour certaines personnes.

T'es persistant. Mais je doute que le topic fasse long feu, comme ceux d'avant

J'avais un peu moins de 10 ans quand ça m'est arrivé. Aujourd'hui, je travaille en tant que dentiste pédiatrique et chaque signalement que je fais, chaque gamin que j'aiguille me donne une sensation de revanche sur ces années morbides et sur cet agresseur qui court toujours aujourd'hui.

Le 03 octobre 2021 à 21:36:42 :
J'avais un peu moins de 10 ans quand ça m'est arrivé. Aujourd'hui, je travaille en tant que dentiste pédiatrique et chaque signalement que je fais, chaque gamin que j'aiguille me donne une sensation de revanche sur ces années morbides et sur cet agresseur qui court toujours aujourd'hui.

Il faut croire que c'est quelque chose de régulier, de vouloir travailler avec les enfants.

J'en ai aussi fait mon métier

N'hésite pas à parler si tu le souhaites.

Le 03 octobre 2021 à 21:24:50 :
T'es persistant. Mais je doute que le topic fasse long feu, comme ceux d'avant

Sûrement, et tant pis. Merci du up

Pour rappeler quelques chiffres (Source IPSOS)

https://www.memoiretraumatique.org/campagnes-et-colloques/2019-enquete-ipsos-2-violences-sexuelles-de-lenfance.html

Les victimes sont 77% à évaluer comme important l’impact sur leur santé mentale, 59% sur leur santé physique, 81% sur leur sexualité, et 74% vie familiale et sociale, 54% sur les études et sur leur vie professionnelle. Plus de la moitié des victimes ont souffert d’épisodes dépressifs et de troubles anxieux (55%), près de 50% des victimes de viols dans l’enfance ont fait des tentatives de suicides, plus de 50% ont présenté des troubles alimentaires, plus d’un tiers des conduites addictives.

" Peu de plaintes et une justice qui peine à traiter ces délits et ces crimes, la situation ayant tendance à s’aggraver puisque les derniers chiffres officiels d’Infostats justices (bulletins de février et septembre 2018) montrent que 74% des plaintes pour v-iol (que ce soit pour les adultes ou pour les mineurs) sont classées sans suite, que 50% des plaintes instruites sont déqualifiées en agression sexuelles ou atteintes sexuelles, et qu’au final seules 10% des plaintes sont jugées aux assises ou au tribunal pour enfants, avec une diminution des condamnations pour viol de 40% depuis 10 ans. Dans l’enquête, 14% de l’ensemble des victimes de violences sexuelles déclarent avoir porté plainte, et 24% des victimes de viol. Et sur la période prise en compte 32% de ces plaintes (39% des plaintes pour viols) sont classées sans suite (actuellement c’est pire, deux fois plus de plaintes sont classées sans suite), et 32% de ces plaintes (et 42% lors de viols) sont l’objet de déqualifications. Et seulement la moitié de ces plaintes ont abouti à une condamnation dans le cas de viol (55%). "