Je suis un gros inculte en politique les kheys mais le sujet commence a m'intéresser en tant que pyj du Lycée (pas tapé )
Mais le gens anti nucléaire sont de gauche car écologiste anticapitaliste et les gens de droite sont anti vaccin covidiste car c'est anti libérale donc contre le libéralisme politique non ???
Mais du coup si ont il y a des gens pros nuc et pros vax et des gens anti vax et anti nuc en meme temps par exemple, eux ils sont quoi ils sont centriste ou un truc similaire non ???
Oui je sis mon orthographe est éclaté a mort mais là je suis en pleine nuit blanche donc je tape comme un bourrin les clés, le sommeil m'attaque ce soir !!!!
Ce topic ce titre ce début de message qui illustre parfaitement bien ce qu'est devenu le forum
En gros anti-vax et anti-nuc => low IQ
rien à voir avec la politique.
PAZAXE EN VOLITION POUR ENT ENT ENT ENT !!!!!!!!!!!!
En rupture avec les thèses issues du positivisme et de l'empirisme Husserl s'intéresse à la manière dont chaque objet se constitue dans notre regard. Le mode de constitution des essences de choses le conduit dès le début à considérer la possibilité d'une « science éidétique », note Jean-François Lyotard56. Dans la pensée de Husserl, « l'essence n'est pas définie seulement comme « quiddité », ce que la chose est (son quid), mais comme la condition nécessaire de possibilité de certaines déterminations : c'est ce sans quoi tels contenus disparaîtraient. Tout ce qui appartient à l'essence d'un individu, un autre individu peut le posséder » écrit Renaud Babaras57. La notion d'essence est à distinguer de généralités purement inductives telles que lion, chaise, étoile selon les exemples qu'en donne Emmanuel Levinas58.
La véritable connaissance est la connaissance des « essences », c'est-à-dire de ce qui demeure invariant dans les modifications de perspectives que l'esprit a sur les choses. En effet, tout objet a ses déterminations d'après la perspective de la conscience ; l'objet vécu ne sera donc donné en totalité que par la synthèse totale des points de vue. Ainsi, pour décrire la structure des phénomènes, encore faut-il que la conscience perçoive, par l'intuition, ces essences.
Avec la « réduction éidétique », la phénoménologie devient une science des « essences », note Emmanuel Housset59. Ce n'est plus l'expérience seule qui donne la chose même, celle-ci pense Husserl, demande la mise en œuvre de connaissances a priori qui ne sont pas seulement antérieures à l'expérience mais qui sont, comme chez Kant, indépendantes de l'expérience. Cet a priori est ancré dans ce que Husserl appelle une intuition ou, « éidétique » spécifique qui nous met en présence d'essences universelles (par exemple le coq, le nombre deux, l'objet en général), de la même façon que l'intuition sensible nous met en présence d'objets individuels (comme une chose jaune particulière, une paire d'objets particuliers)N 5. « La connaissance a priori n'est plus une connaissance déterminée par son antériorité vi-à-vis de toute connaissance d'objet, mais est une connaissance de l'être même des choses » écrit Emmanuel Housset60. L'intuition de l'essence sera au même titre que l'intuition de l'individu conscience de quelque chose qui est donné en personne dans cette intuition57.
Ainsi conçue, la « science éidétique » est d'abord une « description qui vise à rendre raison de l'essence d'un phénomène à partir de la série des variations dont est susceptible son appréhension »61. Husserl aspire ensuite à construire une science des essences par quoi l'être des choses, et de toutes les choses, nous serait donné. Il découvre « les lois éidétiques qui guident toute connaissance empirique [...] Il distinguera hiérarchiquement et en partant de l'empirique 1/ les essences matérielles (celles de vêtement par exemple) étudiées par des ontologies ou sciences éidétiques matérielles-2/ les essences régionales (objet culturel) coiffant les précédentes- 3/ enfin l'essence d'objet en général »56. Or, l'intuition de l'essence est au même titre que l'intuition de l'individu conscience de quelque chose qui est donné en personne dans cette intuition57.
Jean-François Lyotard62 résume ainsi les conclusions importantes de cette première étape : « À chaque science empirique correspond une science éidétique concernant l'« eidos » régional des objets étudiés par elle, la phénoménologie elle-même est à cette étape définie comme science éidétique de la région conscience ; en d'autres termes dans toutes sciences empiriques de l'homme se trouve impliquée nécessairement une essence de la conscience »
Après les Ideen I qui en donnait une première formulation, c'est dans son livre Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps49 que Husserl expose l'essentiel de sa compréhension de l'essence du temps. Husserl y délaisse le temps objectif pour s'intéresser au temps apparaissant à la temporalité vécue. Dans la « constitution » du temps objectif Husserl va distinguer trois niveaux qu'il fait dériver les uns des autres en vertu d'un rapport de fondation écrit Renaud Barbaras50. Comme le note Rudolf Bernet51, la question relative à l'essence du temps est immédiatement détournée vers la question de son origine, elle-même axée sur « les formations primitives de la conscience du temps », dont il se propose de comprendre les modalités de constitution. Mettre en évidence cette constitution consiste à remonter du temps immanent, apparaissant, à son mode d'apparition, c'est-à-dire aux vécus spécifiques en lesquels se constitue l'apparaître du temps52,N 4. De cette approche il ressort plusieurs découvertes fondamentales à savoir :
« Le temps n'est pas simplement un objet de la conscience, parmi les autres, mais la conscience est elle-même intrinsèquement structurée de façon temporelle; voire même que le temps joue un rôle primordial dans l'auto-constitution du « flux absolu de la conscience » » écrit Alexander Schnell53.
L'analyse phénoménologique fait percevoir l'unité de la conscience qui embrasse à la fois le présent et le passé, note Gérard Granel54. Par le jeu de la rétention le « maintenant » est systématiquement accompagné de la conscience du « tout-juste-passé ».
Husserl introduit la notion de « tempo-objet », qui ne sont pas de l'ordre du perçu mais qui ont pour fonction de manifester l'unité d'une durée (une mélodie par exemple), à partir de laquelle il va tirer sa compréhension de ce qu'il appelle la « conscience constitutive du temps »55.
Le 16 juillet 2021 à 23:12:53 :
En gros anti-vax et anti-nuc => low IQ
rien à voir avec la politique.
This mais en général les anti nuc sont forcément de gauche, donc combiner les 2 c'est forcément de gauche.
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Je te porte des marques d'empathie, néanmoins
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Je te porte des marques d'empathie, néanmoins
Pierre Thévenas63 parle à propos des trois ouvrages, Idées directrices pour une phénoménologie et une philosophie phénoménologique pures, Méditations cartésiennes et La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale : de « trilogie de la phénoménologie transcendantale ». L'idée de transcendantal recouvre chez Husserl un domaine plus large que dans son sens classique. Il y a du « transcendantal » toutes les fois où il est question de l'ultime source de la connaissance à savoir : « l'auto-méditation du sujet connaissant »64. « Cette expression concerne la « vie de la conscience » au sein de laquelle se met en place le monde « pré-donné » y compris l'être du philosophe comme homme de ce monde [...] et qui précède toute mondanéité comme sa condition de possibilité », que la réduction a pour objet de suspendre, note Eugen Fink65. « L'idée d'une phénoménologie transcendantale, d'un idéalisme transcendantal passant par le chemin de la réduction phénoménologique trouve sa première expression publique dans les Cinq conférences qui portent le titre de L'idée de la phénoménologie », écrit Paul Ricœur66.
Renaud Barbaras34 écrit : « les Ideen I tentent d'expliciter le passage de l'épochè (ou Réduction phénoménologique) au transcendantal, c'est-à-dire de montrer que le résidu de l'épochè est bien la conscience ». Avec la « subjectivité transcendantale, on dépasse le traditionnel problème de la transcendance, c'est-à-dire du lien entre la conscience et son objetN 6, que Husserl qualifie de faux problème. Si problème il y a, cela viendrait d’abord de la méconnaissance de la vraie nature de la subjectivité, qui est transcendantale et non mondaine67. Pour lui, tout objet pensable reste selon les principes de la constitution transcendantale une formation de sens de la subjectivité pure.
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Je te porte des marques d'empathie, néanmoins
Dans la deuxième méditation Husserl développerait l'idée d'une fondation transcendantale de la connaissance. « L'ego auquel l'(ἐποχή / epokhế) nous a permis d'accéder est l'ego avec ses cogitationes, c'est-à-dire avec le flux de sa vie intentionnelle et ses expériences », souligne Alexander Schnell28 c'est-à-dire qu'il est autre que le cogito cartésien. Si comme l'affirme Husserl cet ego transcendental n'est rien de psychique ou de mondain « comment peut-il être à la source du monde objectif? », s'interroge Alexander Schnell28.
En mettant à jour une nouvelle « sphère ontologique spécifique ( l'ego transcendantal), dans laquelle se constituent les objectivités effectives » Husserl aurait découvert une nouvelle fondation de la connaissance, éloignée de celle de Descartes29. Il s'agit ici de la « subjectivité transcendantale » que Husserl décrit comme une « structure d'expérience universelle et apodictique du Moi » et dont il aurait démonté la structure complexe dans la quatrième méditation30. Husserl commencerait à distinguer dans cette deuxième méditation, un « moi » comme pôle des « habitus », de l'« Ego » dans sa plénitude concrète qui comprend ce sans quoi il ne saurait exister concrètement31.
L'acte de « synthèse » est la forme « originaire » de la conscience32. La première synthèse étudiée est la synthèse d'identificationN 10,parce que« tout « sens » visé est l'oeuvre d'unification d'un divers ; d'une perception, qui décèle dans l'objet une multiplicité de « profils » ou d'« esquisses » ressaisis dans l'unité d'un sens (le cube, l'arbre, le livre, etc.) ; ce sens anticipé est confirmé ou infirmé par le cours ultérieur de la perception » . À travers ses esquisses successives, l'objet immuable de la nature devient flux temporel pour la conscience remarque Paul Ricœur33. « Toute la vie psychique dans son ensemble est unifiée de manière synthétique [...] La forme fondamentale de cette synthèse universelle , qui rend possibles toutes les autres synthèses de la conscience est la conscience immanente du temps »34.
Husserl insisterait sur le fait que le moi empirique dit « moi de l'attitude naturelle, est aussi et à tout instant moi transcendantal », mais regardé d'un point de vue différent. La différence entre « moi empirique » et « moi transcendantal » consisterait en ce que le premier est « intéressé au monde » alors que le moi transcendantal, issu du travail de la réduction, se présenterait comme un spectateur « désintéressé »35.
Husserl découvrirait que le « Je pense » n'est pas seulement un fondement pour les autres sciences mais en lui-même et pour lui-même, et selon son expression une sphère de « possibilités a priorique »36,N 11. Il ressort que le caractère apodictique du « Je pense », mis à jour par l'(ἐποχή / epokhế), s'étend à une structure universelle de l'expérience du « Moi »37.
« La vie de la conscience n'est pas un simple composé d'éléments primaires [...] l'analyse intentionnelle permet de dévoiler des potentialités impliquées dans les états actuels »38. La perception ne se limiterait pas à l'actualité présente. Nous ne nous contentons pas d'appréhender un dos ou un profil, lorsque nous observons une personne, mais nous nous attendons à ce que les caractéristiques qui sont masquées pour la perception puissent être données, et l'« intentionnalité » fournit à la fois une loi qui unifie les esquisses données et celles auxquelles nous nous attendons naturellement. « Ainsi, l'intentionnalité implique, dans sa prestation « objectivante » et « identifiante », une construction de l'identité objective »39,N 12. Toute perception implique un horizon de potentialités , également données, non actualisées mais anticipées . C'est ce phénomène d'horizon que Husserl découvre avec l'analyse intentionnelle qu'il poursuit tout au long des trois derniers paragraphes de la deuxième méditation40.
Dans la troisième méditation, Husserl approfondit « le rôle absolument capital que joue l'« évidence » dans la constitution transcendantale puisque c'est grâce à elle que le « Moi transcendantal » parvient ultimement à poser la réalité effective, ou encore l'existence du monde » note Martin Otabe41, dans son mémoireN 13.
Il s'agit de satisfaire deux exigences opposées mais complémentaires. « D'un côté une exigence idéaliste, qui s'exprime dans le thème de la constitution et qui ne connaît qu'un processus de « vérification [...] de l'autre une exigence intuitionniste, plus ancienne que la réduction phénoménologique, qui s'exprime dans l'adage « droit aux choses mêmes », [...] d'un côté la synthèse d'identification dont l'objet est l'index d'un processus jamais achevé d'identification, de l'autre le remplissement par l'originaire d'une synthèse ouverte, où le « plein » de la présence achève le sens, le visé vient mourir aux confins du donné ». La critique de Paul Ricœur porte sur la compatibilité possible de ces deux interprétations42.
Au § 24, Husserl met à jour les caractéristiques phénoménologiques de ce phénomène de l'évidence. Pour Jean-François Lavigne43, Husserl dégage dans ses Méditations cartésiennes deux propriétés intentionnelles remarquables du vécu d'évidence :
« L'évidence est un phénomène originaire universel de la vie intentionnelle [...], l'évidence représente le telos fonctionnel qui oriente toute la vie intentionnelle, parce que tout acte intentionnel, simplement en tant que tel est finalisé, en vertu de son essence, par une tendance interne à culminer dans l'intuition plénière de son objet ».
« L'évidence est le mode de conscience spécifique où la subjectivité expérimente directement sous la forme d'une synthèse de remplissement intuitif l'objet lui-même ». De Husserl cité par Jean-François Lavigne44, « L'évidence n'est rien d'autre que le vécu de la vérité » . « Ce qui se donne sur le mode intuitif, c'est bien l'objet visé lui-même, en propre, et nul autre [...] Il n'y a pas de chose en soi au-delà du phénomène »45.
Ce commentaire de Jean-François Lyotard46 : l''époché, remplace la certitude absolue mais naïve dans l'existence du monde par une démarche qui consiste à prendre successivement appui, d'évidence en évidence, et pas à pas, jusqu'à son « remplissement » c'est-à-dire, l'indubitabilité qu'apporte l'idée de fondation absolue. « Nous ne pouvons être assuré de l'être réel que par la synthèse de confirmation vérifiante, la seule qui nous présente la réalité vraie »47. D'autre part, précise Jean-François Lyotard48, « Dans tout jugement est inclus l'idéal d'un jugement absolument fondé [...] Le critère d'une fondation absolue est son accessibilité totale [...] Il y a évidence quand l'objet est non seulement visé mais donné comme tel [...] l'évidence étant la présence en personne, elle ne relève pas du subjectivisme [...] Pour la phénoménologie, l'évidence n'est pas une simple forme de la connaissance, mais le lieu de la présence de l'être ». La science utiliserait l'évidence sans en savoir exactement la nature.
« Les paragraphes 26 et suivants jusqu'à la fin de la méditation sont consacrés à démontrer la validité nécessaire de l'idéalisme transcendantal phénoménologique »49.
Mais l'évidence par elle-même est incapable de garantir la stabilité de l'étant. Husserl « fonde ce caractère de permanence en l'interprétant comme un corrélat de l'habitusN 14, d'un acquis intentionnel durable, qui est la conscience de la répétabilité permanente de la même donation de sens »50. Le « Moi » existant, qui vit comme ceci ou cela, effectuant des actes qui ont un sens objectif nouveau, acquiert spontanément ce que Husserl appelle des habitus, c'est-à-dire des modes d'être qui peuvent devenir comme une « propriété permanente nouvelle »31,N 15.
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Je te porte des marques d'empathie, néanmoins
Denis Fisette14 écrit « on peut voir dans la phénoménologie des Méditations une radicalisation du programme cartésien d'une philosophie première, programme qui confère à la phénoménologie le statut de science universelle fondée sur une justification absolue ». Comme Descartes, Husserl aurait voulu retrouver le sens de la philosophie à travers l'idée de son commencement radical15. Paul Ricœur16 signale la difficulté d'établir ce « point de départ radical »N 5. Dans cet esprit Husserl adopte la méthode cartésienne, en vertu de laquelle il est amené à rejeter toute proposition qui n'est pas à l'abri du doute. Le sujet doit prendre appui sur des évidences dernières et les thèses avancées à propos du monde doivent reposer sur un fondement indubitable. Dans cette optique, le seul étant qui reste et qui s'avère hors de doute, est le pur ego de ses cogitationes, le Je du « je pense ». Si l'existence du monde ne peut être niée, il peut cependant être mise « entre parenthèses » et devenir pour nous un simple phénomèneN 6.
Ce serait aussi le cas de toutes les sciences objectives ou positives dont la validité a priori ne pourrait plus être présupposéeN 7. Une fois mis en doute , au § 8 des Méditations, l'existence absolue du monde, le philosophe réduit à son seul ego, doit néanmoins, trouver une voie qui puisse justifier l'existence indubitable du monde objectif ou commun que perçoit le sujet de attitude naturelle, qu'il ne s'agit pas de nier17.
Par ailleurs, toute science porterait en elle « l'idée téléologique que le savant veut non seulement porter des jugements, mais les fonder » 18. C'est ce que souligne Bruce Bégout19, dans sa contribution et qui précise « la fondation ci requise signifie la légitimation ultime, celle qui, de par son « évidence » indéniable clôt toute recherche ultérieure d'une justification plus satisfaisante ». « L'expérience de l'« évidence » [...] constitue la base de la science authentique »20.
Husserl, remarque Paul Ricœur21, expose dans cette première méditation « une théorie du jugement vrai ou théorie de l'évidence, selon laquelle la « valeur d'être » du jugement consiste en ce qu'une intention signifiante « vide » est remplie par le « plein » d'une évidence, soit empirique, soit essentielle (la fameuse « intuition catégoriale ») ». Dans l'évidence écrit Husserl 22 « nous avons l'expérience d'un être et de sa manière d'être, c'est donc qu'en elle le regard de notre esprit atteint la chose elle-même ». La question devient « quelles sont les vérités premières en soi qui devront et pourront soutenir tout l'édifice de la science universelle ? » 23. L'évidence première en soi ou « apodictique », ne serait pas à rechercher dans le mondeN 8, mais plutôt sur le chemin du cogito cartésien. « Le monde lui-même n'est conservé que comme phénomène, comme simple phénomène, c'est-à-dire comme ce qui apparaît à la conscience »24. Paul Ricœur25 écrit « la suite de la première méditation est claire : il s'agit de déplacer le privilège de première évidence de la présence du monde à la présence de l'ego ».
Husserl montrerait au (§10), comment Descartes malgré son manque de radicalité, a ouvert la voie à l'élaboration de la « philosophie transcendantale »N 9. Selon ce qu'écrit Bruce Bégout26 « ce qui se dévoile (avec la réduction), c'est la vie du sujet elle-même, avec ses intentions, ses implications, ses opérations temporelles [...] La réduction ne conserve pas seulement le monde comme phénomène, elle ouvre un nouveau monde : le monde de la vie subjective, de la vie intentionnelle ». La vie dont parle Husserl « c'est la vie originelle, fluente et dynamique [...] toujours présente à elle-même, [...] c'est dans et par cette vie que se constitue le monde comme phénomène et comme sens »27.
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Certes, le sujet, ta pensée exprime une sphère de possibilités aprioriques, cependant je n'arrive pas à déterminer dans quelles synthèses le sens de l'alter ego se forme en moi
Personne ici n'arrive à te percevoir en tant que sujet absolu comme je le suis moi-même
As-tu bien pris la peine, non seulement de porter des jugements, mais surtout de les fonder ?
Ton programme phénoménologique manque de radicalité, aussi je dois te demander de t'éclipser dans l'attente d'un vrai projet de philosophie transcendantale
Je te porte des marques d'empathie, néanmoins