Cartov
2021-03-22 17:08:30
Rozenn Kevel a été mise à pied le 6 mars, à Toulouse, à la suite d’un tweet dans lequel elle critiquait le gaspillage alimentaire de l’enseigne qui l’emploie. Elle estime que son activité syndicale est visée par la procédure.
Sa franchise et son engagement syndical vont-ils lui coûter son emploi, qui servait notamment à payer le loyer de son logement étudiant? Rozenn Kevel (nom d’emprunt), une Toulousaine de 19 ans, a été mise à pied le 6 mars par l’entreprise Chronodrive, en vue d’un possible licenciement après un an de CDI dans le magasin du quartier Basso-Cambo, à Toulouse (Haute-Garonne).
Selon cette étudiante en première année de sociologie à l'université Jean-Jaurès, cette procédure intervient pour des raisons syndicales et à la suite de son engagement récent pour défendre des collègues victimes de sexisme et de harcèlement moral. Officiellement, la direction de la société, filiale du groupe Auchan, justifie cette mise à pied en évoquant un message de la jeune femme publié sur Twitter, dénonçant le gaspillage alimentaire de l'enseigne.
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