Alice Coffin, c'est la femme qui a décidé de faire de son orientation sexuelle une religion. Commençons par la forme: en 220 pages, le mot lesbien-ne est présent 400 fois (oui, j'ai compté). Quatre-cent putain de fois. Ca vous donne une idée de son niveau d'obsession et du calvaire que ça a pu être de lire ce livre. Je pense même ne jamais avoir prononcé ce mot là autant de fois dans toute ma vie.
Plutôt que de nous démontrer ce qu'est le génie lesbien, Alice Coffin va préférer étaler toute sa croyance, nous expliquant mot pour mot que son extase, c'est d'être lesbienne, qu'être lesbienne fait d'elle une meilleure journaliste, que le lesbianisme est une émancipation, une transgression, une révolution. Quel est le but ? Nous convertir ? Pour en rajouter une couche, elle passe l'intégralité du livre à citer des lesbiennes (elle estime qu'il est capital de préciser qu'une personnalité publique lesbienne est lesbienne) en les couvrant d'éloges et de superlatifs (même quand celles-ci sont de simples journalistes people).
Elle déteste les hommes car elle les tient responsables de l'invisibilisation des LGBT, elle affirme même (mot pour mot encore une fois) qu'il y a une conspiration contre les homosexuels et qu'il n'y a pas de minorité qu'on efface plus que les lesbiennes. Des chiffres ou des sources ? Non, malgré les 19€ perdus à jamais.
Alors il y a ce passage qui a fait polémique, où elle dit vouloir éliminer les hommes et bien que plus tard dans le livre, elle affirme qu'elle ne souhaite pas s'en débarrasser physiquement, elle dit tout de même "je ne sais pas si je mourrai sans avoir blesser un homme". Quelle que soit sa manière de se justifier sur les médias (oui parce qu'elle est même invitée chez Ruquier pour faire sa promo, j'imagine que c'est un bel exemple d'invisibilisation), ses phrases et ses mots sont mal choisis et manquent de clarté.