manager_excel
2020-04-30 12:23:47
Le dosage entre complexité et simplicité d'un univers me semble toujours idéal pour le sujet qu'il contient. Je m'explique.
L'univers est compatible avec l'apparition du phénomène de conscience. C'est d'ailleurs une caractéristique de l'univers dont le sujet ne peut s'extraire. Ainsi, dans l'infinité des univers imaginables, ceux parmi lesquels un sujet pourrait se questionner sur la nature de l'univers qui le contient sont à la fois :
- suffisamment complexes pour que la machinerie nécessaire à la conscience se forme ;
- suffisamment simples et réguliers pour que l’apprentissage nécessaire à l’émergence de cette conscience puisse se dérouler correctement.
noblekim
2020-04-30 12:27:16
Ne pas exclure non plus la possibilité que nos sens nous limite grandement dans notre perception de l'Univers, je schématise mais si on avait pas de nez on comprendrait pas le concept d'odeur et on ne saurait pas que cet aspect de l'univers existe, donc quel part de l'univers sommes-nous vraiment capable "d'expériencer" ?
manager_excel
2020-04-30 19:26:58
Le 30 avril 2020 à 12:27:16 noblekim a écrit :
Ne pas exclure non plus la possibilité que nos sens nous limite grandement dans notre perception de l'Univers, je schématise mais si on avait pas de nez on comprendrait pas le concept d'odeur et on ne saurait pas que cet aspect de l'univers existe, donc quel part de l'univers sommes-nous vraiment capable "d'expériencer" ?
Nos sens ne nous permettent pas de percevoir les ondes radios, mais on a conçu des outils qui le peuvent.
hayagriva
2021-04-10 21:31:20
C'est pas idiot du tout ce que tu dis là. Cela me fait penser à certain passages d'un philosophe anglais que j'aime bien. Il parle justement "d'équilibrage de la complexité" :
It follows that balanced complexity is the outcome of this final category of subjective aim. Here ‘complexity' means the realization of contrasts, of contrasts of contrasts, and so on; and ‘balance' means the absence of attenuations due to the elimination of contrasts which some elements in the pattern would introduce and other elements inhibit. Unless there is complexity, ideal diversities lead to physical impossibilities, and thence to impoverishment. It requires a complex constitution to stage diversities as consistent contrasts.
[...]
But there must be 'balance,' and 'balance' is the adjustment of identities and diversities for the introduction of contrast with the avoidance of inhibitions by incompatibilities. Thus this secondary [sub-] phase, involving the future, introduces reversion and is subject to this final category. Each reverted conceptual feeling [b'] has its datum largely identical with that of its correlate primary feeling [its correlate b]. In this way, readiness for synthesis is promoted. But the introduction of contrast is obtained by the differences, or reversions, in some elements of the complex data. The Category [of Subjective Intensity] expresses the rule that what is identical, and what is reverted, are determined by the aim at a favourable balance. The reversion is due to the aim at complexity as one condition for intensity.