CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE
Part 04 - La Grande Aventure
- Je t'en supplie, il faut que tu me viennes en aide. Je sens que j'en ai plus pour longtemps, mon cœur s'est arrêté !
L’étrange type posait sa main tremblante sur la droite de sa poitrine.
- Vous risquez pas de sentir grand-chose si vous mettez votre main autre part qu’à gauche de votre thorax
- Je souffre de Sirtus inversus, mon cœur est à droite, mon foie à gauche, mon testicule gauche est à la place du droit et mon cerveau se trouve dans mon bas ventre.
- Comment savez-vous que votre testicule gauche et droit sont inversés ?
- Il suffit de les toucher pour le savoir, tu veux faire l'expérience ?
- Non non les seuls organes sexuels que je veux toucher ce sont ceux des filles, je ne mange pas de ce pain là.
- Si tu touches pas le gland c'est pas gay. Je sens mon enveloppe corporelle se vider de mon esprit, aide-moi !!!
- Bon calmez-vous ! Je vais vous aider, on doit aller à l’hôpital au plus vite.
Dès que tu promis à l’étrange type de l’aider il bondit hors du sol pour se remettre sur ses jambes. Alors qu'il semblait souffrir le martyr, il était à présent frais comme un gardon.
- On ne va pas aller à l’hôpital, petit !
- Vous n’êtes pas si blessé que ça... Vous me donnez quand même quelques euros s'il vous plaît, ça m’arrangerait ?
- Allez on y va petit. Une grande mission nous attend, monte dans ce véhicule ! Plus vite que ça !
- (Dans quelles affaires je me suis encore mené !!) De quel véhicule vous parlez ? je ne vois qu’une enseigne médiocre au couleur criarde en face de moi.
L’étrange type se dirigea vers son enseigne et appuya sur un bouton secret placé sous la table d'exposition. En 2 temps 3 mouvements, la cabine telle un autobot tout droit sorti de Transformers se désarticula pour se métamorphoser en véhicule. Mais, alors que dans le populaire dessin animé et saga de films dirigé par Michael Bay, les robots devenaient de magnifiques cabriolets surpuissants, tu avais ici le droit à un médiocre moyen de transport à mi chemin entre le tandem et le pousse-pousse. Le véhicule avait gardé les moches couleurs fluo de l'enseigne.
- Je monte à l’avant et toi à l'arrière. Je te le cache pas, c'est à toi de faire le plus de d'effort. Mais je te guiderai, oh yeah !!!
- Je pense que je vais vous laisser ici. Je n'ai aucune envie de vous suivre, bonne chance monsieur.
Le visage de l’étrange type devenait encore plus bizarre et ridé qu'il ne l’était
- MONTE PETIT MERDEUX, TU L'AS PROMIS. UN HOMME RESPECTE TOUJOURS SES PROMESSES, T'ES UNE TAPETTE ?
- Pour quelqu’un qui voulait qu’on lui tripote les boules, vous êtes gonflés…
- La proposition tient toujours.
- Mon refus tient toujours.
- Si tu n'es pas un homme, sois au moins un bon marketeux. Je te promis une bon billet qui te ravira. Oh Yeah !!! Ludivine, tu crois qu'il doit monter ?
La sirène du véhicule retentit.
- Ludivine a parlé. Maintenant, t’es obligé de monter sinon je me dois de te tuer, il y a assez de femellettes en France pour que les étrangers le soient aussi.
- Je suis Français monsieur.
- Oui...de papier…
- Mon père est français de sang et ma mère d'origine américaine ! C'est ma couleur qui vous fait dire que je ne suis pas français c'est ça ??!
- Non, le fait que tu ne tiennes pas parole. Un français tient toujours parole, petit.
Même si tu n'avais rien à prouver à ce taré coloré, il te prenait par les sentiments. La nature humaine était attirée par les défis et par le fait de toujours de devoir prouver sa valeur au reste du monde et tu n'y échappais pas. Tu montas donc à l'arrière de Ludivine, prêt pour cette nouvelle aventure.
Les premiers mouvements de pédale étaient assez compliqués mais dès que vous réussites à vous synchroniser, l’étrange type et toi, le déplacement du véhicule fut bien plus aisé.
- En fait vous êtes qui ?
- Comment ça ?
- Vous savez quand on rencontre quelqu’un on lui dit son nom prénom, profession… comme quelqu'un de normal, m'voyez ?
- Tu ne me connais pas ?
- Je devrais ?
- Je suis John-Mikael, le magicien, comique, réalisateur, musicien le plus célèbre des années 80 ! T’as pas de télé dans ta cité ?
- Je vis à Paris depuis toujours monsieur ! Vous me dites rien du tout, j'y peux rien.
- Pauvre France ! À quoi les jeunes sont-ils éduqués de nos jours, tu m’étonnes que la société aille aussi mal ! Tu fumes du crack ? Tu deals de la colle ?
- Je n'ai jamais touché à ces produits.
- Tes yeux sont pourtant injectés de sang… Non sérieux t'as jamais entendu parler du maître de la disparition, de la technique du bain, du carré parfait ? Tout ça, c'est de moi.
- C'est vous qui avez inventé la technique du bain !?!
- Tu parles du tour de magie qui consiste à remplir une baignoire de vin et de le transformer en baignoire d'eau, ouais c'est de moi.
- PAS DU TOUT ! je parle de la technique de drague, tous les jeunes l'utilisent.
- Tu sais mon influence dépasse carrément le milieu du spectacle. Il y’a même une religion à mon nom dans les Caraïbes
- Si vous le dites….
Cela faisait une vingtaine de minutes que rouliez avec Ludivine, le pousse-pousse/tandem de John-Mikael, dans les rues de Paris et tes mollets commençaient à sentir les effets d'un manque de sport avancé. Tes mouvements se faisaient donc plus difficilement et te coûtait plus d'efforts quand John-Mikael lui accélérait la cadence.
- Attention petit, on est bientôt arrivé.
- Tant mieux, j'ai les jambes en compote.
- Tu vas devoir tout donner dans la dernière ligne droite. Écoute bien ce que je vais te dire : tu vois cet immeuble en face de toi, on va foncer dedans à toute vitesse.
- QUOI !!?!!
- Arrivé à une quinzaine de mètres, je crierai te donnant le signal de sauter de Ludivine. Pour te faire le moins mal possible tu vas devoir te mettre en boule afin d’amortir ton choc. Je lancerais aussi un coussin sur le sol pour ne pas qu’on se fasse mal à nos fragiles petits coudes.
- Mais pourquoi on fait ça !? Puis à cette vitesse c'est pas un coussin de merde qui va nous éviter de nous faire mal. Vous auriez du me le dire plus tôt !!!
- Tu aurais refusé l'offre, petit.
- Évidemment ! C'est du suicide !!
- Prépare-toi à sauter.
- BORDEL !!!
Tu aurais tout fait pour ne pas finir cette mission mais tu étais pris au piège. Tout ce qui te restait à faire c’était de suivre exactement les instructions de John-Mikael afin de limiter au maximum la casse. Tu n'avais aucune confiance en ce type mais il était l’inquisiteur de ce plan qu'il avait du mûrement réfléchir à ce plan.
- BOOYASHAKAAAA !
John-Mikael avait déjà sauté quand tu fis de même. Tout le système de coussinet que l’étrange magicien avait mis en place juste avant de chute avait étonnement parfaitement fonctionné. Le pousse-pousse/tandem fonçait vers le bâtiment.
- Je vois toujours pas quel était le but de cette opération...
- Admire
A toute vitesse, l'engin explosa tout à coup devant le bâtiment. Lâchant des litres de déjections d'oiseaux sur les murs et fenêtres de l’immeuble. C’était aussi spectaculaire que répugnant.
- Je viens de participer à un attentat à la merde d'oiseaux ?
- Tu vas pas me faire croire que c'est ton premier petit. Bon, Je pense qu’on devrait se barrer avant que les flics arrivent.
- Pourquoi vous avez fait ça ?
- C'est compliqué. Disons seulement que je déteste qu’on se foute de ma gueule.
- Vous n’êtes pas triste d'avoir flingué Ludivine pour une telle opération ? Vous aviez l'air d'y tenir.
- Comme on dit petit, une de perdue, 10 de retrouvée.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
- Vous les étrangers vous posez tellement de questions. Vaque à tes occupations et vis ta vie, tu verras bien ce que l'avenir te réserve. Tiens, tes billets.
- « 2 places pour assister aux prochains spectacles de John-Mikael » mais c’est nul !!
- Eh ! C'est un show bien meilleur que toutes les merdes de pré pubères que tu dois te taper alors un peu de respect. En plus y a de petits chiots mignons.... Je donne aussi 60 euros vu que tu m’as bien aidé.
- 60 euros pour avoir risqué sa vie !? Donnez-moi 10 euros pendant que vous y êtes !
- T'as parfaitement raison
Le comique/magicien te piqua un billet de 10 dans les 6 billets qu'il t’avait donné.
- Quel est le programme du reste de ta soirée, petit ?
- Et bien, je vais chercher tous les itinéraires qui m’empêcheraient de vous revoir à nouveau, puis j'ai une soirée qui va comm…. Qui a commencé depuis une heure..
- Y'aura de la minette ?
- Il y'aura sûrement des filles de mon âge, oui.
- Trop vieille.
- ..
- J'aurais bien accepté la proposition de t’accompagner
- Je ne vous ai pas invité
- Mais j'ai une émission à enregistrer avec pleins d'animaux, de couteaux et de bains en inox.
- Sacré programme.
- À bientôt petit ! Et ne deal pas de colle !
- (Plutôt crever que de vous revoir)
John-Mikael s’éloignait à présent en faisant divers tours de magie médiocres au peu de passants qu'ils croisaient.
- C'EST SI DIFFICILE DE TIRER SUR MON DOIGT, PAUVRE CONNE !?!
Ta montre indiquait 23h12 alors que Milan t'avait demandé de venir au tout début de la soirée.
★ QU’ALLEZ-VOUS FAIRE ? ★
La 2), au pire on lui expliquera notre aventure.
Et putain John-Mikael .
Bon, Il n'y aura pas de sweet cette semaine malheureusement.
(Rien à voir avec un manque d'envie ou un manque d'inspiration. Je kiffe toujours autant écrire les aventures de Silvain et j'espère que vous aimez les lire.)
Si vous avez des questions ou autre, postez-les évidemment ici, j'y répondrais au plus vite
Rendez-vous Vendredi 12 Janvier pour ce qui s'annonce être la Silvain Week. J'espère que vous serez là, les fidèles kheys
Continuez évidemment de voter pour la précédente sweet, bisous les bonbons à l'anis
Je vous ai pas trop manqué ?
La fic reprend du service après une semaine loin de tout ça et ça commence des ce soir avec l'arrivée de Silvain à la fameuse soirée qui pourrait lui réserver bien des surprises
PS :
C'est la plus grosse sweet (en quantité, j'espère en qualité) que je compte faire donc elle peut arriver après minuit. En tout cas ce sera ce soir/cette nuit si tout va bien.
CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE
★ RÉSUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (ÉPISODE 22) ★
Tu es Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot, la filière de l'élite et tu as craqué sur La jolie brune de ta promo, Lola.
Après un mois à rester passif tu as décidé de reprendre ta drague en main
Après un violent coup à la tête faisant suite à un combat entre Victor et toi, tu fus directement envoyé à l'infirmerie où c'était Lola, qui s'occupa de toi. Malheureusement pour toi, une surdose de calmant te fit dormir toute la journée.
Le lendemain, tu rencontres Milan, une connaissance que tu t'es faite dans la rue, il t'invite à une soirée qui se tiendra Vendredi prochain.
De retour dans ton appartement, tu vois Jimmy, ton colocataire monté une inconnue dans ton lit. Après une longue négociation tu le pousses à prendre de nouvelles résolutions pour se faire pardonner.
Mais ta quête lolesque continue, tu te rends à l'infirmerie où Madame Silvie, l'infirmière, te propose d'appeler ta belle. UN inspiration plus tard, tu prends le téléphone pour l'appeler. Tu enregistres le pire message que tu aurais pu
Une semaine est passée, la soirée pointe le bout de son nez et après avoir aidé John-Mikael à orchestré un attentat à la merde d'oiseaux, il est tend de te rendre à la soirée qui pourrait te réserver bien des surprises...
Était-ce la bonne décision ?
★ PERSONNAGES PRINCIPAUX ★
Silvain Mistit
Lola
Ronan
Jimmy
Jenny
Victor
Milan
Pour ce chapitre, il est vivement conseillé d'écouter en fond les liens youtube mis tout au long de la sweet
Part 05 - Projet Bébé l (1/2)
Milan pouvait attendre. Depuis quand on arrivait à l'heure à une soirée après tout ? Bien au contraire, celui qui vient un peu après le début de la soirée est le plus malin : Il évite les moments gênants de début de soirée où l’on est davantage proche dans un pot d'anniversaire que de la fête du siècle tout en ayant plus de chance de pêcher une demoiselle déjà imbibée d'alcool.
Mais loin de toi l’idée de coucher avec une fille ce soir – déjà faudrait-il qu'une le veuille – tu y allais pour retrouver un peu confiance en toi et renouer le contact social égratigné après l’incident du « je t'aime ».
Tu marchais en direction du 11 Avenue de la République, le long de la rue étoilée du 10 ème arrondissement. Le métro t’aurait permis d'arriver bien plus vite à la soirée mais l'ambiance si particulière de Paris, cette nuit-là, te transportait. À chaque pas te rapprochant un peu plus de l'appart, les néons blancs semblaient cracher une lumière de plus en plus vives. Tu le sentais, ça allait être une bonne soirée.
_______________________ https://youtu.be/cXOAnVI3boM _______________________
Des percussions retentissaient désormais dans le trottoir de la rue Strasbourg Saint-Denis. Progressivement on entendait basses, synthé et instruments électroniques résonner sur les pavés paisibles de la ville lumière. Alors que toute la rue avait déjà plongé dans un repos nocturne, un seul bâtiment illuminait et réveillait les alentours. Tu étais arrivé.
Devant l'immeuble, seul le troisième et quatrième étage étaient allumées, tu discernais ici et là des ombres danser et balancer leurs courbes sur chaque rythme entraînant qui se dégageait de l'appartement. Ton cœur battait rapidement, mais pas à cause d'un quelconque stress du fait de rencontrer des gens que tu ne connaissais pas mais parce qu'il s’était déjà mis sur la même longueur d'onde de l'endiablée musique s’évadant des murs bien trop fins pour cadenasser toute cette fureur de vivre. C’était ce qu’il te fallait. Tu voulais juste décompresser. Tu t'empressas d’arriver à la porte du bâtiment quand un détail t'avait échappé
- Et merde…
Dans toute ville moderne qui se respecte, un bâtiment est sécurisé par un interphone pour ne pas laisser entrer n'importe qui, comme toi, rentrer. Tu tentas d'appeler à plusieurs reprises Milan mais il devait sans doute être trop occupé à coller cette fille qui, dans toutes les soirées, dansait de manière un peu trop lascive pour n'avoir pas envie de se faire prendre sauvagement dans la cuisine.
Alors que tu établissais une stratégie bancale pour pouvoir enfin profiter pleinement de cette soirée, un heureux événement te tomba littéralement sur la tête.
- BAZINGAAAAAA !
Un type slip blanc comme seul appareil avait sauté du quatrième étage de l'appart pour atterrir à tes pieds. Sans broncher, il se releva et accourut pour retourner à la soirée, tu en profitas pour suivre ses pas et te faufiler dans le bâtiment. D’en haut, on le félicitait, le suppliant de relever un nouveau défi.
_______________________ https://youtu.be/wtcVWz5W_ms _______________________
L’intérieur classieux du bâtiment haussmannien contrastait davantage avec la décadence moderne qui prenait place quelques mètres plus haut. Le type au slip était d'ailleurs déjà arrivé au 3eme étage tandis que tu arrivais péniblement au premier, l’après coup de l'opération suicide dans laquelle tu t’étais retrouvé se faisait peut-être sentir.
Arrivé enfin à l’appart tu étais face à un spectacle auquel tu n’étais pas vraiment habitué, loin de ce que tu avais pu imaginer malgré le fait que la musique se fasse entendre 100 mètres plus loin. Plus d'une centaine de personnes dansaient, buvaient, se droguer, en un mot, se dévergondait sur 2 étages d'un magnifique appartement sans doute plus habitué au soirée mondaine qu'au beuverie d’étudiants.
Tu pouvais compter déjà 5 baises sur le peu que tu pouvais voir de l'appart à des endroits tout aussi étonnants que peu stables comme un rebord de commode ou un l’évier. Même si on pouvait recenser des dizaines et des dizaines d'activités qui jouaient en même temps dans ces mètres carrés, le tout devenait un joyeux bordel dansant où la musique était le fil conducteur, le chef d’orchestre unissant l'ensemble dans une ambiance bestiale. Sexuelle.
Les hanches des filles dénudées se déchaînaient en phase accolés aux reins transpirants des hommes assoiffés tandis qu'un exquis bruissement de reniflement de produits illicites singeaient le rythme de la musique. Divers meubles et corps voltigeaient dans tous les sens défiant les lois de la gravité.
L'alcool ruisselait sur les poitrines et coulait à flot dans les gorges donnant lieu à divers jeux de boissons des plus étonnants. L'un d'eux consistait à plonger la tête en bas, l’ensemble du corps – sauf le talon – dans un baril de bière tout en essayant de boire le maximum d'alcool en 30 secondes (en évitant bien sûr de s’étouffer avec ce nectar divin). La personne ayant fait baisser le niveau de boisson dans le baril avait gagné, tu baptisas ce jeu, l’Achille. Les plus fragiles gagnaient eux une crise de foie ou un léger coma éthylique, mais Show Must Go On, voyons.
Cette enivrante et subjuguante ambiance pouvait donner le tournis aux moins habitués de ce genre de soirée. Tu remarquais d’ailleurs un type qui se précipita vers la sortie pour vider son estomac. Malheureusement pour lui mais surtout pour toi, il n’était pas assez rapide pour sortir et tu étais juste à côté de la porte. Il se lâcha sur tes tennis ((celle que tu avais piqué à Jimmy) . Elles étaient submergées d'alcool en début de décomposition dégageant une puanteur encore plus nauséabonde que les drogués qui planaient dans les airs.
- Désolé vieux
Tu te contentais de le cogner assez violemment pour qu'il tombe en syncope.
- Ça c'est pour les pompes bien trop petites de Jimmy
Il fallait absolument que tu nettoies ce que ce type venait de lâcher sur les godasses de ton coloc, déjà parce que le vomi te faisait vomir et parce que c’était dégueulasse. Les vapeurs de substances illicites semblaient te donner quelques hallucinations, tu confondis 2, 3 fois la cuisine avec la salle de bains avant d'enfin arriver à la susnommé pièce.
Salle de bains, le mot était vite dit puisqu’elle ressemblait plus à un bordel tellement les bouteilles, instruments de shoot et préservatifs usages s'empilaient ici et là dans la pièce. Tu pouvais voir en face de toi un trio diabolique. Un trio diabolique et non un trio divin. Il fallait faire très attention à ne pas confondre les deux puisque l'un était une baise entre une femme et 2 hommes tandis que l'autre, bien plus intéressant, constituait l’Union de 2 femmes et un homme.
Vu que les trois compères étaient trop occupés à continuer leur affaire sur le siège de WC, tu en profitas pour laver les godasses pleines d'alcool. Le premier mec était assis sur les WC tandis que la fille s’était posée sur lui. Le troisième finissait le mic-mac diabolique en tambourinant la femelle tant bien que mal, il n'avait aucun appui.
- Tu devrais mettre tes mains plus hauts, t'auras plus d'accroche.
- Tu veux nous rejoindre babidol ?
- Vous galérez déjà à trois, alors à quatre…
Les tennis de Jimmy était comme neuve, l’acidité de l'alcool avait même permis aux chaussures de regagner leur brillance d'antan. Tu aperçus non loin de toi Milan, avec son cadeau dans les mains, assis sur le canapé en train de parler à une fille au port altier qui dégageait un air dédaigneux.
- Paris, c'est même pas le quart de Los Angeles. Tout est médiocre ici, les gens sont tellement en retard sur tout, c'est absolument dingue. C'est pire dans le reste de la France.
- J’y suis jamais allé
- C'est pas fait pour toi, L A est réservée à une certaine élite qui voit devant elle, tu vois.
- Des gens comme toi quoi ?
- Tant que c'est pas moi qui le dis
- S-salut Milan, tu vas bien ?
- Mon pote, j’avais cru que tu viendrais jamais, je t'avais dit de venir à 22h00 pour que je te présente tout le monde, qu'est qu’il s'est passé ?
- Il se passe tellement de trucs bizarres en ce moment, je suis vraiment désolé.
- C'est pas cool, mec. Je t'invite, la moindre des choses serait que t'arrives quand je te le demande.
Le ton de Milan était assez sec, il te sermonnait. La désinvolture si caractéristique qu'il avait l'autre jour avait laissé place son comportement plus froid, plus dur.
- Je te dis ça mais la maîtresse de cérémonie n’est toujours pas arrivée, regarde j'ai encore le cadeau sous le bras. J'oubliais Je te présente quand même Loreline.
- Maîtresse de cérémonie ? C'est un grand mot. Squatter grâce à AirBNB n'importe quel idiot peut le faire même lui avec son chapeau si… commun.
- …Loreline ? Ce nom me dit quelque chose
- http://www.noelshack.com/2017-51-6-1514029677-picsart-12-23-12-13-00.png
- E-excuse-moi je devrais me présenter. Moi c'est Silvain, looser au grand cœur
Tu hésitais entre lui tendre la joue et la main, tu optas finalement pour la seconde option. Ta nouvelle connaissance regarda ta main du même air dédaigneux qu'elle avait depuis que tu lui parlais puis se tourna en direction de Milan.
- Il est sérieux ton copain avec ses manières moyenâgeuse ? Tu peux lui dire de retirer sa main avant que ça devienne vraiment malaisant pour lui.
- Sois cool Loreline.
- Tu vois quand je te parlais des types complètement perdus dans cette époque je parlais de ce genre de… spécimen…
Elle était clairement en train de te manquer de respect alors que tu ne la connaissais même pas. Pour qui se prenait-elle, cette connasse à chignon ? Tu mets du Dior et tu te sens plus pisser ? Tu avais bien l'intention de lui en toucher 2 mots.
J'étais sur que ca allait etre elle
Elle nous a peut etre oubliés, c'est souvent comme ca avec les Vanessa des promos, les celestins n'existent plus a leurs yeux
Mais c'est quand meme la copine de Milan, je veux pas faire cocu James Franco bordel Je vote 1)
La 2), et faudrait déglinguer violemment l'autre tchoin de l'"élite".
La (longue) sweet est écrite mais j'ai pas corrigé les fautes ni stickeriser donc ce sera posté à la première heure ce soir. Malheureusement vdd, j'ai commencé à l'écrire avant de voir ton vote. J'espère que tu m'en voudras pas