Hugo Clément qui pointe son doigt au ciel pour capter le câble
Hugo Clément qui a pris 2 abonnements Netflix pour avoir plus de séries
Dark_Chouhartem
27 janvier 2019 à 01:27:37
Alerte
Hugo Clément qui utilise comme pseudonyme « Hug0Cl3m » sur wikipedia quand il modifie la page du Congo Brazzavillehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/04/7/1548546226-hugo-clement.png
J'ai explosé
Hugo Clément qui penche la tête dans un virage
Hugo Clément qui souffle sur un gâteau tombé par terre
Hugo Clément qui boit que du coca zéro pour maigrir
Les fans d'Astier triggered qui crient à la mauvaise foi alors que toute personne s'intéressant un minimum aux thèmes abordés par Astier ne peut qu'approuver le fait que c'est de la vulgarisation éco+ pour quidam saupoudrée d'une bonne dose de surjeu et de ton professoral condescendant pour lui donner une belle forme
Ma prof normalienne est allée voir son spectacle et a dit que c'est génial mais Jean-anticonformiste qui a fait 2 heures de physique quantique dans sa vie est sûrement plus à même de commenter
Pas de soucis khey. Même moi j'avais lâché (ça risque pas de s'arranger dans les semaines à venir mais bon) tant que tu reviens à la Casa
+ Sweet ce soir normalement, ça risque d'être sympathique
Le 02 septembre 2018 à 00:09:03 Toystealer a écrit :
Tu sais où est le chapitre oùsa daronne commence à avoir des problèmes de santé et c'est confirmé ?
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
_________________ https://youtu.be/t-olf3xtixU _________________
La surface de la Seine était paisible. Qui pourrait croire qu'en profondeur, de puissants courants enfonçaient dans les ténèbres du fleuve la carcasse d'un jeune homme un peu plus chaque seconde. On entendit non loin de là un bruit de moteur couvrant bientôt le crépitement caractéristique des eaux mourrant sur les murs des berges. Deux silhouettes se distinguaient sur le pont de ce véhicule, un jet-ski, tandis qu'une troisième, inconsciente, restait allongée à l'arrière.
- T’es sûr qu'il a plongé à cet endroit, Lolitaaaaaa ?
- Oui c’est d'ailleurs ici qu’on a retrouvé Erine. Comment va-t-elle ? Sa température corporelle est remontée ?
- Elle est aussi froide qu'un poisson sur le marché de Lille, c'est bon signe ?
- Pas vraiment, je vais la réchauffer du mieux que je peux. Elle doit retrouver un état qui ne mette pas sa vie en jeu.
- Et on fait quoi pour ton copain, Lolitaaaaaa !?
- Accroche cette corde à ton pied, mets cette lampe dans ta bouche et va le… putain j’ai la tête qui tourne… va le chercher…
Le gueulard de service prépara son attirail avant de plonger. Lola guettait la surface du fleuve recherchant le moindre signe de vie de son compagnon du soir. Elle mordillait mécaniquement l'intérieur de sa lèvre pendant que la lueur de la lampe torche du gueulard se reflétait dans le cristallin de sa rétine. Cette lumière disparut bientôt dans les profondeurs.
- Tiens bon, Silvain. Je t'en supplie tiens bon.
Lola attrapait ardemment la corde qui continuait de glisser sous ses mains signe que le gueulard de service s’enfonçait encore dans ces eaux. L'instant qui suit, la tension de la corde augmenta à l'extrême. Quelque chose se passait en bas. Lola tira de toutes ses forces pour extirper quelques mètres de câble se battant contre les remouds de ces flots.
- Wow, je savais pas que l'exta me donnait autant de force !
Les efforts de Lola payèrent quand le gueulard sortit enfin la tête de l’eau tenant sous le bras le corps inanimé de Silvain. Ils flottaient à quelques dizaines de mètres du jet-ski de Lola
- Lolitaaaaaa, on est là !!!
- D'accord revenez vers moi.
- Je peux pas je suis crevé, mes biscotos sont rataplas !
- Essaie de faire un dernier effort. Va vers les berges, c'est plus proche !
- Okyy Lolitaaaaaa !
Il suffit de quelques mouvements de bras supplémentaires pour que le gueulard s'extirpe de ces eaux ramenant également Silvain sur la terre ferme des quais. Lola, sur le jet, tentait de les rejoindre.
- Putain ! Je me suis éloignée d'eux ! Comment je peux être une aussi grande buse avec un volant !?
- Lolitaaaaaa, je crois que Romarin ne respire plus ! Puis il est tout blanc... enfin gris... Il est décédé !?
- Merde, c'est pas bon ça ! Et moi qui n'arrive pas à vous rejoindre !!! Qu'est-ce t'es en train faire Lola ? Silvain a besoin de toi alors concentre-toi, concentre-toi !!! … BON PAULY, TU DOIS LUI FAIRE UN MASSAGE CARDIAQUE !
- Pourquoi tu me parles de Kanoe-kayak !
- UN MASSAGE CARDIAQUE ! TU APPUIES SUR SON BUSTE DE MANIÈRE RÉGULIÈREMENT JUSQU’À CE QU'il SE RÉVEILLE.
- Je peux pas faire ça !? Je vais lui péter quelque chose !!!
- Écoute-moi, c'est notre seule chance de le sauver, fais-le je t'en supplie, c'est pas si compliqué ! Chante-toi Staying alive pour savoir à quel moment tu dois appuyer sur son thorax !
- J'AI PAS DE TAMPAX !
- J'AI DIT THORAX ! Fais ce que je te dis ou je te laisse ici avec un cadavre sous les mains !
- t'es cruelle Lolitaaaaaa !!!!
Le gueulard s'exécuta finalement suivant à la lettre les conseils de la jeune femme même si ça lui arrachait la bouche de devoir murmurer les paroles d'un groupe de funk qu'il détestait. Lola, en plein milieu du fleuve , n'arrivait toujours pas à contrôler son véhicule. Pire, elle avait réussi à le mettre au point mort.
- Génial ! Manquerait plus que le jet prenne feu... PAULY, TU T'EN SORS DE TON CÔTÉ !
- AH AH AH AH STAYING LIVE, STAYING LIVE !...
- Normalement au bout d'une trentaine de pressions il devrait se…
Malgré le peu d'éclairage, Lola vit Silvain cracher un bon litre d'eau sur le visage déguelassé du gueulard.
- Lolitaaaaaa, il m'a vomi dessus !
Dès qu'elle sut que Silvain respirait, Lola réussit à dompter le jet. Elle voguait sur les flots se dirigeant enfin vers celui qui avait tant compté pour elle durant ces dernieres semaines. Elle escalada la rambarde qui la séparait de lui avant de s’écrouler à ses côtés.
Elle posa sa main sur sa poitrine toujours inconsciente. Son souffle était rapide alors que son cœur battait à la chamade cognant la paume de Lola. Un large sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, soulagée et heureuse de le voir revenir à la vie. Malgré la sérénité qu'elle n'avait tenté de garder, durant un instant elle avait craint de ne jamais revoir celui elle avait passé tant de temps.
- Je savais que tu tiendrais bon.
Murmurait-elle caressant le torse glacé du rescapé.
- Ça va aller pour lui, Lolitaaaaaa !?
- Oui, ramène Erine auprès des autres. Elle a besoin de se reposer.
- No problémo, on aura passé une nuit de DINGUEEEEEE ! J'ai sauvé 2 personnes ! Encore 3 autres et j'ai un ratio positif ! Bonne chance avec Silvain !
- Je m’occuperai bien de lui.
Le moteur du jet-ski vrombissait avant que son bourdonnement caractéristique ne s’éloigne peu à peu. Tu ouvris enfin les yeux devant l'étincelante brillance des étoiles, brillance que tu ne croyais plus revoir. Tu tournas alors la tête, Lola se tenait près de toi plongeant affectueusement ses yeux dans les tiens. Tu sautas à son cou.
- Putain, tu vas bien. Je suis tellement soulagé. Comment t'as fait pour sortir de cette merde ?
- Hello… tu dois être un peu bouleversé par ce qui vient de se passer. Sans vouloir me vanter, je t'ai sauvé la vie. Normalement tu devrais m'acheter un nouveau sac Gucci comme remerciement mais comme c'est toi, un simple rouge à lèvres de marque suffira.
- Attends, mais comment t'as pu me sauver alors que je t'ai vu te noyer. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai plongé..
- Plonger, moi ? La seule fois où je me suis retrouvé dans la Seine c'est quand... Non je devrais pas te raconter ça.
- Attends mais c'est bien toi qui étais sur l'autre jet ? Le jet de devant moi, non ?
Lola t'expliqua qu'elle se trouvait derrière vous durant la course, elle t'avait vu sauter à la mer. Elle avait ensuite demandé à Pauly de te venir en aide mais ils étaient tombés sur Erine, inanimée.
- Après l'avoir sorti de l'eau on a cherché à la ramener vers le groupe resté sur les quais. Mais c'était trop loin alors on est d'abord allé te chercher toi.
- Alors c'est cette Erine que j'ai vu tomber.
- j'espère... sinon il y a une fille qui végètent au fond de la Seine depuis une heure...
- Pourtant j’étais sûr d’avoir vu ta chevelure brune tomb… la perruque... Quel con je suis.
Tu venais de risquer ta vie pour une parfaite inconnue pensant venir en aide à Lola. Encore une fois tu avais merdé passant en plus tout près de la mort. Tu étais un miro doublé d'un c*n.
- Tu sais, sans ton plongeon, j’aurai jamais su qu'Erine était tombée à l'eau. D'une certaine façon, t'es un héros.
Tu balançais la tête l'air de décliner son compliment.
- Puis t'es mis en danger parce que tu voulais sauver ma vie.
- Et c’est finalement toi qui sauves la mienne. J'en reviens toujours pas d'avoir été aussi naze, Ça doit être la première fois qu’on fait un truc aussi con pour toi, non ?
- Quoi ? Mettre sa vie en jeu ? Non, j'ai connu bien pire que ça mais c'est toujours surprenant.
-
Peu à peu ta douleur pectorale se dissipa tandis que ta respiration revenait à la normale. Ta tête tournait encore légèrement mais les sensations de nausée avait, elle, disparu. La tonalité de Lola était un peu plus basse que d'habitude. Tu ne savais pas si elle le faisait sciemment pour t'apaiser ou si c'était un autre effet secodaire de tous les opiacés qu'elle s'était enfilée.
De ton côté les comprimés qu'elle t'avait donné n'avait pas daigné te retourner la tête. À l'image de cette soirée, tout avait foiré.
- … Désolé de t'avoir fait vivre la pire soirée de ta vie.
- Un enlèvement, 2 bagues de valeur subtilisées, une course de jet-ski, une virée nocturne. T'es facile top 10 de mes meilleures soirées
- T’oublies le karaoké
- Alors top 5
- Et le voyage spatiale
- Bon Top 3 !
____________________ https://youtu.be/KDsLVBkvqvE ____________________
Heureusement, Lola était toujours là. Qu'importe que rien ne s'était passé comme tu l'avais imaginé l'essentiel était ailleurs. Vous riez contemplant le reflet des étoiles dans l'eau paisible de cette surprenante nuit qui n'en finissait plus. Quelques fois, tu toussais pour expirer le reste d'eau qui remplissait encore tes poumons.
- Cette fichue perruque me gratte... Je vois que t'as encore du mal à respirer ?
- Un petit peu mais ça va passer madame l’infirmière.
- 2 fois que je te sauve la vie. Tu devrais faire un peu plus attention à toi, je serai pas toujours là
- C'est vrai ça ! Quand je m’étais fait fracasser la gueule à la fac ! Ces souvenirs. J'ai l'impression que c'était il y a des siècles.
- T'avais lâché des litres de bave sur mes bottes. À en rendre jaloux le roi des lamas.
- j'ai tellement honte... Si je t’achète des soquettes on dit que tout ça est oublié ?
- De belles soquettes alors.
Le deal était fait. Tu tapas dans sa main scellant votre contrat.
- Ça me fait plaisir de te voir comme ça. Je veux dire souriante. Après ce qui s'est passé cet après-midi au bureau de l'association. Ça a du être très dur pour toi de voir tous tes efforts réduits à néant.
- C'est censé me remonter le moral ? Tu ferais un tabac dans les enterrements
- Nan mais c’est pas ce que je voulais dire… on s’est donné à fond ça fait chier qu'une simple signature ait brisé ça.
Elle se tut quelques secondes.
- Tu sais, en voyant les étudiants aussi réticents à mon égard puis Macron griffer ce torchon, je voulais jeter l'éponge et abandonner le militantisme. Je prenais de moins en moins de plaisir et mêler ça aux cours, au stage à l’infirmerie et à la peinture devenait impossible.
- Sans parler des soirées !
- Sans parler des soirées !!
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- Puis t’es venu me parler. Et tu m’as redonné envie.
- J'ai un drôle d'effet sur toi.
- Pas du tout…
- Et le retour des maxillaires quand tu mens.
Elle te poussa l'épaule, t'obligeant à t'écrouler au sol. Les astres resplendissaient dans ce ciel sans nuage. Des millions d'étoiles voguaient dans cette océan spatiale mais aucune ne scintillait autant que celle tombée près de toi.