Le 29 novembre 2024 à 17:50:35 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:46:45 :
Le 29 novembre 2024 à 17:44:17 loustic27 a écrit :
Allez l'op, un peu de clarté svpJe saluais mon père
J'imagine que c'est une métaphore pour dire que tu cherchais le surhomme qui est en toi ?
Ah non non, je saluais simplement mon père, je fais assez peu de figures de style je suis plutôt direct dans mon expression
Il me semble que l'on ne peut pas dire que tous les autistes sont des surhommes nietzschéens, vu qu'il y a différent type d'autisme pour commencer donc c'est faux pour "tous les autistes", pour certains types d'autisme ou plutôt individu il peut y avoir matière à débat.
Mais c'est donc aussi vrai pour certains individus qui ne sont pas autistes. Donc le titre "Le surhumain nietzschéen c'est l'autiste" est encore une fois faux.
Il y a donc des deux dans les deux catégories à des degrés divers. L'autisme offre des avantages, mais aussi des inconvénients, tous comme les neuro-typiques ont les leurs. Et le fait que la solitude ou d'autres caractéristiques du spectre autistique entrent dans la définition du surhomme ne suffit pas à en faire un surhomme, par exemple un moine solitaire aura une caractéristique, mais il sera dévot, tout comme un athée sociable. C'est un premier pas, mais ce n'est pas la définition exacte selon Nietzsche.
Le 29 novembre 2024 à 17:56:16 BrokenGolem a écrit :
Il me semble que l'on ne peut pas dire que tous les autistes sont des surhommes nietzschéens, vu qu'il y a différent type d'autisme pour commencer donc c'est faux pour "tous les autistes", pour certains types d'autisme ou plutôt individu il peut y avoir matière à débat.
Je n'ai pas dit que tous les autistes sont des surhommes nietzschéens, j'ai dit que le surhumain Nietzschéen c'est l'autiste, et c'est une différence essentielle. Je ne crois pas non plus que parler de surhomme soit correct. L'opposition nietzschéenne c'est plutôt Surhumain / Dernier homme
Mais c'est donc aussi vrai pour certains individus qui ne sont pas autistes. Donc le titre "Le surhumain nietzschéen c'est l'autiste" est encore une fois faux.
Je ne suis pas sûr qu'il y ait matière à débat pour les neurotypiques
Il y a donc des deux dans les deux catégories à des degrés divers. L'autisme offre des avantages, mais aussi des inconvénients, tous comme les neuro-typiques ont les leurs. Et le fait que la solitude ou d'autres caractéristiques du spectre autistique entrent dans la définition du surhomme ne suffit pas à en faire un surhomme, par exemple un moine solitaire aura une caractéristique, mais il sera dévot, tout comme un athée sociable. C'est un premier pas, mais ce n'est pas la définition exacte selon Nietzsche.
Je ne crois pas que tu saisisse ce qu'est le surhumain ou l'autisme dans toute sa complexité. Tu dirais du pouce opposable qu'il n'est pas significatif puisqu'on peut attraper des objets entre son majeur et son index ? Il y a une plus grande complexité à la nature de la différence autistique
Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
Tout ce que je vois c'est ça :
Le surhumain ne se réduit pas à l'être
Le surhumain se réduit à l'autisme
... une contradiction apparente en somme
Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
"L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemment
Le 29 novembre 2024 à 18:06:23 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
Tout ce que je vois c'est ça :
Le surhumain ne se réduit pas à l'être
Le surhumain se réduit à l'autisme
... une contradiction apparente en somme
Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
"L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.
Oui, différence hormonale pendant la grossesse, zones du cerveaux différentes, déséquilibre des taux de neurotransmetteurs du cerveau (et pas seulement du cerveau, mais c'est ce qui est significatif)
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Il faut faire coïncider nécessairement les deux : la recherche de la vie poétique et la nature génétique prompte à l'innovation
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Tout est significatif, s'abaisser c'est simplifier
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemment
On peut clairement en profiter oui, mais c'est profiter de quelque chose qui est permis par quelqu'un d'autre si on en est pas capable dans sa totalité soi-même
Le 29 novembre 2024 à 18:10:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:06:23 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
> Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
>J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
> Tout ce que je vois c'est ça :
> Le surhumain ne se réduit pas à l'être
> Le surhumain se réduit à l'autisme
> ... une contradiction apparente en somme
> Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?
Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
"L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.Oui, différence hormonale pendant la grossesse, zones du cerveaux différentes, déséquilibre des taux de neurotransmetteurs du cerveau (et pas seulement du cerveau, mais c'est ce qui est significatif)
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Il faut faire coïncider nécessairement les deux : la recherche de la vie poétique et la nature génétique prompte à l'innovation
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Tout est significatif, s'abaisser c'est simplifier
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemmentOn peut clairement en profiter oui, mais c'est profiter de quelque chose qui est permis par quelqu'un d'autre si on en est pas capable dans sa totalité soi-même
Mais du coup, si la volonté de puissance est vraiment interchangeable avec l'autisme, et que l'autisme c'est aussi un handicap qui affecte notre comportement social et nous isole, est-ce que la volonté de puissance est-elle si puissante que ça et nous dirigerait vers une bonne direction ?
En plus, certains troubles autistiques empêchent l'accès au langage, ce qui peut encore être un frein pour l'humanité...
Le 29 novembre 2024 à 18:18:41 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 18:10:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:06:23 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
> Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
>> Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
> >J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
> > Tout ce que je vois c'est ça :
> > Le surhumain ne se réduit pas à l'être
> > Le surhumain se réduit à l'autisme
> > ... une contradiction apparente en somme
> > Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?
>
> Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
>
> "L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
>
> Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
>
> Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
>
> Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.Oui, différence hormonale pendant la grossesse, zones du cerveaux différentes, déséquilibre des taux de neurotransmetteurs du cerveau (et pas seulement du cerveau, mais c'est ce qui est significatif)
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Il faut faire coïncider nécessairement les deux : la recherche de la vie poétique et la nature génétique prompte à l'innovation
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Tout est significatif, s'abaisser c'est simplifier
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemmentOn peut clairement en profiter oui, mais c'est profiter de quelque chose qui est permis par quelqu'un d'autre si on en est pas capable dans sa totalité soi-même
Mais du coup, si la volonté de puissance est vraiment interchangeable avec l'autisme, et que l'autisme c'est aussi un handicap qui affecte notre comportement social et nous isole, est-ce que la volonté de puissance est-elle si puissante que ça et nous dirigerait vers une bonne direction ?
C'est pas l'autisme mais les normes sociales des neurotypiques qui isolent les autistes, y'a rien d'inhérent à la nature de l'autiste dans ce sens.
En plus, certains troubles autistiques empêchent l'accès au langage, ce qui peut encore être un frein pour l'humanité...
On a pas besoin de tous savoir faire la même chose, on doit tous être spécialistes de choses différentes pour se compléter et qu'il y ait une valeur ajoutée à notre nombre qui ne soit pas réduite à celle d'une machine
Je rajoute qu'il m'apparaît bizarre de confondre l'être humain à sa condition matérielle, et que celle-ci ne le résume pas suffisamment, bien que les deux coïncident dans une certaine mesure.
D'ici, j'en déduis que l'autisme comme on le pointe du doigt comme un chamboulement des activités des neurotransmetteurs et autres choses de ce type, c'est adopter une posture mécaniste et réductrice qu'en on aspire en même temps à envisager l'être humain, ce qui paraît paradoxal nous dira-t-on...
Le 29 novembre 2024 à 18:22:54 loustic27 a écrit :
Je rajoute qu'il m'apparaît bizarre de confondre l'être humain à sa condition matérielle, et que celle-ci ne le résume pas suffisamment, bien que les deux coïncident dans une certaine mesure.
D'ici, j'en déduis que l'autisme comme on le pointe du doigt comme un chamboulement des activités des neurotransmetteurs et autres choses de ce type, c'est adopter une posture mécaniste et réductrice qu'en on aspire en même temps à envisager l'être humain, ce qui paraît paradoxal nous dira-t-on...
Ben ça apparaît contradictoire mais ça n'est que paradoxal, puis c'est normal que la machine à penser définisse notre capacité à penser tu ne crois pas ?
Le 29 novembre 2024 à 18:22:23 :
Le 29 novembre 2024 à 18:18:41 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 18:10:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:06:23 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
> Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
>> Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
> >> Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
> > >J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
> > > Tout ce que je vois c'est ça :
> > > Le surhumain ne se réduit pas à l'être
> > > Le surhumain se réduit à l'autisme
> > > ... une contradiction apparente en somme
> > > Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?
> >
> > Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
> >
> > "L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
> >
> > Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
> >
> > Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
> >
> > Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
>
> Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
> Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
> Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...
L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.Oui, différence hormonale pendant la grossesse, zones du cerveaux différentes, déséquilibre des taux de neurotransmetteurs du cerveau (et pas seulement du cerveau, mais c'est ce qui est significatif)
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Il faut faire coïncider nécessairement les deux : la recherche de la vie poétique et la nature génétique prompte à l'innovation
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Tout est significatif, s'abaisser c'est simplifier
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemmentOn peut clairement en profiter oui, mais c'est profiter de quelque chose qui est permis par quelqu'un d'autre si on en est pas capable dans sa totalité soi-même
Mais du coup, si la volonté de puissance est vraiment interchangeable avec l'autisme, et que l'autisme c'est aussi un handicap qui affecte notre comportement social et nous isole, est-ce que la volonté de puissance est-elle si puissante que ça et nous dirigerait vers une bonne direction ?
C'est pas l'autisme mais les normes sociales des neurotypiques qui isolent les autistes, y'a rien d'inhérent à la nature de l'autiste dans ce sens.
En plus, certains troubles autistiques empêchent l'accès au langage, ce qui peut encore être un frein pour l'humanité...
On a pas besoin de tous savoir faire la même chose, on doit tous être spécialistes de choses différentes pour se compléter et qu'il y ait une valeur ajoutée à notre nombre qui ne soit pas réduite à celle d'une machine
Je pense au contraire qu'il en va de la nature de l'autiste de s'isoler, puisqu'il est un hypersensible et qu'il est en incapacité de tolérer le vacarme de la société qui s'impose à lui en société
Oui, être spécialiste dans son propre domaine, mais aussi savoir être social en dehors de ça m'apparaît nécessaire pour la bonne hygiène de notre avenir. Malheureusement, notre autiste rencontrera indéniablement bien plus de difficulté, si ce n'est qu'il préférera s'avachir sur sa facilité de travailler son domaine encore plus que nécessaire. Je pense qu'il sera problématique sur plein de secteurs, y compris le secteur économique lequel représente un aspect de notre humanité
Le 29 novembre 2024 à 18:25:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:22:54 loustic27 a écrit :
Je rajoute qu'il m'apparaît bizarre de confondre l'être humain à sa condition matérielle, et que celle-ci ne le résume pas suffisamment, bien que les deux coïncident dans une certaine mesure.
D'ici, j'en déduis que l'autisme comme on le pointe du doigt comme un chamboulement des activités des neurotransmetteurs et autres choses de ce type, c'est adopter une posture mécaniste et réductrice qu'en on aspire en même temps à envisager l'être humain, ce qui paraît paradoxal nous dira-t-on...Ben ça apparaît contradictoire mais ça n'est que paradoxal, puis c'est normal que la machine à penser définisse notre capacité à penser tu ne crois pas ?
Non je ne pense pas qu'il soit normal que la machine à penser définisse notre capacité à penser, mais qu'il permette dans une certaine mesure d'expliquer sa manière de penser, ni plus ni moins.
Autrement, tu nies toute la complexité de la vie en réduisant totalement la pensée aux conditions cérébrales...
A mon avis, il n'est pas question de négliger notre propre regard sur le monde, au delà de nos simples bases matérielles, et notre propre regard sur le monde peut être influencé par des agents externes, ce qui permet d'éviter la pétition de principe
Le surhumain c est patrick bateman.
Personne n a envie d un patrick bateman dans son entourage
Le 29 novembre 2024 à 18:27:52 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 18:22:23 :
Le 29 novembre 2024 à 18:18:41 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 18:10:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:06:23 loustic27 a écrit :
> Le 29 novembre 2024 à 17:55:02 :
>> Le 29 novembre 2024 à 17:49:32 loustic27 a écrit :
> >> Le 29 novembre 2024 à 17:46:15 :
> > >> Le 29 novembre 2024 à 17:40:44 loustic27 a écrit :
> > > >J'ai du mal à voir où tu veux en venir...
> > > > Tout ce que je vois c'est ça :
> > > > Le surhumain ne se réduit pas à l'être
> > > > Le surhumain se réduit à l'autisme
> > > > ... une contradiction apparente en somme
> > > > Alors j'ai sûrement manqué quelque chose ?
> > >
> > > Je faisais particulièrement référence au troisième paragraphe de mon second message que voici :
> > >
> > > "L'humain tel qu'on le connaît, est condamné à se faire disparaître lui même du fait de sa tendance au consumérisme et au superficiel. Aragon disait : la femme est l'avenir de l'homme, moi je dis, l'autiste est l'avenir de l'homme. L'autiste tel qu'on le conçoit aujourd'hui diffère des autres car ses désirs priment sur ses besoins.
> > >
> > > Le surhumain est un processus toujours renouvelé ; lorsqu'on atteint le surhumain, il devient l'humain et le surhumain devient autre chose.
> > >
> > > Si beaucoup de gens ont ce qu'on appelle des traits autistiques, ils ne sont pour autant pas considérés comme autistes. Sans doute que ce qu'on appelle le spectre autistique sera défini avec de plus en plus de rigueur, à mesure que l'autisme d'aujourd'hui sera la normalité de demain, et l'autisme de demain, tout à fait autre chose.
> > >
> > > Comment croire à l'évolution, en croyant que c'est un processus fini ? C'est un processus en cours."
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> > Ok, donc tu es d'accord pour dire qu'un être humain non autiste peut quand même accéder au surhomme ?
> > Ou plutôt qu'il s'agit là non pas d'un état mais d'un processus constant à renouveler, et qui ne serait pas exclusif à l'autisme ?
> > Ou alors, tu suis la logique de ton titre auquel cas tu m'égareras encore un peu plus...
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> L'humain dans sa totalité tend vers le surhumain (d'où le fait que des non-autistes ont des traits autistiques) et c'est l'autiste qui atteint en acte le surhumain pour le redéfinir je dirais, celui qui a assez de ces traits pour que ce soit significatif pour son essence.
>
> Enfin, tu remplaces le terme d'autiste par le terme de surhumain, c'est interchangeable, car ça suit la même dynamique
D'accord je comprends déjà mieux l'idée, merci pour ton effort.
Toutefois, on peut encore se demander ce que signifie l'autisme.
Apparemment, l'autisme est un trouble particulièrement génétique, et cela s'observerait par l'affection de certaines zones du cerveau.Oui, différence hormonale pendant la grossesse, zones du cerveaux différentes, déséquilibre des taux de neurotransmetteurs du cerveau (et pas seulement du cerveau, mais c'est ce qui est significatif)
Mais est-ce que l'être humain et le surhumain se réduisent-ils vraiment à des aires cérébrales et à des prédispositions génétiques ?
Il faut faire coïncider nécessairement les deux : la recherche de la vie poétique et la nature génétique prompte à l'innovation
Ou alors n'en disposer des mêmes ou non ne changerait pas grand chose au final, tout compte fait d'un surhomme qui ne s'abaisserait pas à de si petites choses matérielles ?
Tout est significatif, s'abaisser c'est simplifier
Des traits autistiques peuvent m'être assignés eu égard de ce que je reflète, pour autant, cela ne témoignerait d'aucun diagnostic médical et il se pourrait alors que l'on se méprenne à l'égard de mon sujet
Il se pourrait que par la pensée seule, nous pourrions traverser les conditions matérielles et refléter des choses qui pourraient naturellement être reflétées par une personne qui fonctionne différemmentOn peut clairement en profiter oui, mais c'est profiter de quelque chose qui est permis par quelqu'un d'autre si on en est pas capable dans sa totalité soi-même
Mais du coup, si la volonté de puissance est vraiment interchangeable avec l'autisme, et que l'autisme c'est aussi un handicap qui affecte notre comportement social et nous isole, est-ce que la volonté de puissance est-elle si puissante que ça et nous dirigerait vers une bonne direction ?
C'est pas l'autisme mais les normes sociales des neurotypiques qui isolent les autistes, y'a rien d'inhérent à la nature de l'autiste dans ce sens.
En plus, certains troubles autistiques empêchent l'accès au langage, ce qui peut encore être un frein pour l'humanité...
On a pas besoin de tous savoir faire la même chose, on doit tous être spécialistes de choses différentes pour se compléter et qu'il y ait une valeur ajoutée à notre nombre qui ne soit pas réduite à celle d'une machine
Je pense au contraire qu'il en va de la nature de l'autiste de s'isoler, puisqu'il est un hypersensible et qu'il est en incapacité de tolérer le vacarme de la société qui s'impose à lui en société
On dit l'inverse et on entends la même chose ici, il n'y a que le contexte qui change et pas la nature de l'autiste
Oui, être spécialiste dans son propre domaine, mais aussi savoir être social en dehors de ça m'apparaît nécessaire pour la bonne hygiène de notre avenir. Malheureusement, notre autiste rencontrera indéniablement bien plus de difficulté, si ce n'est qu'il préférera s'avachir sur sa facilité de travailler son domaine encore plus que nécessaire. Je pense qu'il sera problématique sur plein de secteurs, y compris le secteur économique lequel représente un aspect de notre humanité
C'est plutôt que les neurotypiques se satisfassent de peu qui donne cette illusion. C'est non-significatif que ce soit difficile, je m'explique : si quelque chose en devenant plus difficile permet autre chose d'impossible autrement, la difficulté ajoutée n'a aucune valeur en comparaison. Et tout est à double tranchant, tout ce qui est bon est aussi mauvais et tout ce qui est mauvais est aussi bon. On doit s'affranchir de ces considérations.
La difficulté ce n'est pas grave, ça peut même être un moteur. Si l'autiste a besoin de dix ans de plus pour être un adulte, alors quoi ? Les adultes non autistes sembleront des enfants à côté de ce développement prolongé
Le 29 novembre 2024 à 18:31:00 loustic27 a écrit :
Le 29 novembre 2024 à 18:25:51 :
Le 29 novembre 2024 à 18:22:54 loustic27 a écrit :
Je rajoute qu'il m'apparaît bizarre de confondre l'être humain à sa condition matérielle, et que celle-ci ne le résume pas suffisamment, bien que les deux coïncident dans une certaine mesure.
D'ici, j'en déduis que l'autisme comme on le pointe du doigt comme un chamboulement des activités des neurotransmetteurs et autres choses de ce type, c'est adopter une posture mécaniste et réductrice qu'en on aspire en même temps à envisager l'être humain, ce qui paraît paradoxal nous dira-t-on...Ben ça apparaît contradictoire mais ça n'est que paradoxal, puis c'est normal que la machine à penser définisse notre capacité à penser tu ne crois pas ?
Non je ne pense pas qu'il soit normal que la machine à penser définisse notre capacité à penser, mais qu'il permette dans une certaine mesure d'expliquer sa manière de penser, ni plus ni moins.
Autrement, tu nies toute la complexité de la vie en réduisant totalement la pensée aux conditions cérébrales...
A mon avis, il n'est pas question de négliger notre propre regard sur le monde, au delà de nos simples bases matérielles, et notre propre regard sur le monde peut être influencé par des agents externes, ce qui permet d'éviter la pétition de principe
Ça définit forcément l'amplitude de notre potentiel ! Peut-être qu'il y a d'autres moyens mais avoir un cerveau qui calcule plus vite permettra nécessairement de calculer plus de choses si tu préfères l'entendre comme ça. Ça n'est pas suffisant, c'est parfois négligeable, c'est souvent significatif.
Le 29 novembre 2024 à 18:31:44 :
Le surhumain c est patrick bateman.
Personne n a envie d un patrick bateman dans son entourage
Ça n'a aucun rapport, tu ferais mieux de lire Nietzsche plutôt que de commenter sans rien y connaître C'est pas surhumain, c'est anti-humain ce que tu décris. Il fait des enfants Patrick Bateman ? Il cherche à donner naissance à une étoile ? Il est piégé dans le superficiel il est tout à ce à quoi s'oppose le surhumain
Le 29 novembre 2024 à 18:33:35 :
Ah jviens de voir que t es là loustic, meme pas surpris 😀
ça ne doit être qu'une coïcindence à mon avis
Non Timéo, tu es juste une AW comme une autre
Le 29 novembre 2024 à 18:39:05 :
Non Timéo, tu es juste une AW comme une autre
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/48/5/1732901924-a1b3bba1-7f6f-47bc-9bb8-9b27b0247217.png
Le 29 novembre 2024 à 18:39:05 Loli-Pop a écrit :
Non Timéo, tu es juste une AW comme une autre
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/48/5/1732901924-a1b3bba1-7f6f-47bc-9bb8-9b27b0247217.png
C'est le prisme que tu utilises pour me comprendre car tu n'es pas capable de m'intelligibiliser autrement, je n'ai besoin de l'attention de personne, c'est au contraire le monde qui a besoin que je lui sois attentif Envoyer la liste de mes topics alors que c'est publiquement disponible et que je m'affaire à poster sous une seule identité ça a pas vraiment de valeur