Bon bonne nuit Khey Houlque, je me suis abo, tes takes m'ont intéressés
Le 21 novembre 2021 à 03:26:49 :
Bon bonne nuit Khey Houlque, je me suis abo, tes takes m'ont intéressés
Bonne nuit caillouent, ce fut un plaisir
Le 21 novembre 2021 à 03:20:40 :
Le 21 novembre 2021 à 03:15:38 :
Le 21 novembre 2021 à 03:07:45 :
Le 21 novembre 2021 à 03:04:26 :
Je pense que des élites intellectuelles doivent diriger les sociétés modernes tout en restant étroitement connectées avec la volonté populaire. Pour cela je pense que le système actuel est défaillant. Les élections à l'échelle nationale dominées par les partis de masse sont des entraves énormes à la démocratie et réduisent la qualité des débats d'idée en plaçant les intellectuels dans des tranchées et des conflits de chapelles.
Les élections devraient être annuelles et basées sur un système de liste de notabilité. De petites communautés de citoyens (quelques milliers d'habitants) désigneraient les plus aptes à les représenter. Ces représentants s'assembleraient à l'échelle locale et re-désigneraient les plus aptes à les représenter à Paris.
10% des députés de Paris rentreraient dans 4 Chambres aux attributions spécifiques et gouverneraient avec un executif issu des assemblées pendant 1 an.Un consul est élu pour 15 ans par tous les élus des 15 dernières années (tous niveaux confondus). Il n'aurait pas le pouvoir législatif mais nommerait un Vicaire harmonisant l'action de l'exécutif mais pouvant être renversé par les Chambres (mais pas par le Consul qui ne peut que le nommer).
Je pense que c'est vraiment le pire des systèmes, sauf la partie où les communautés de citoyens élisent un représentant
Le gouvernement représentatif est corrompu par nature. Le problème, c'est la représentation, il n'y a pas de représentation. La seule démocratie possible serait non représentative, ce qui est impossible avec un État de cette échelle, c'est la raison pour laquelle il faut abandonner la démocratie
Et puis il serait à mon avis plus cohérent d'élire un consul pour un an, comme à Rome, et deux consuls en prime, puisque la tendance d'un monarque, c'est la tyrannie, et la tendance d'une démocratie, c'est la passion populaire et l'ochlocratie. Il faut donc inverser le rapport et avoir des représentants élus pour longtemps par le peuple et des consuls élus pour peu de temps
Je ne comprends pas la critique, tu commences par dire que les petites communautés de citoyens élisant un représentant c'est bien, puis tu dis que la représentation en soi pose problème...
Le consul est élu pour une longue période pour donner une stabilité au pays (représenter le pouvoir qui dure, incarner la France à l'étranger notamment et aussi avoir un homme d'expérience pour affronter d'autres dirigeants eux aussi expérimentés) mais dans les faits il a peu de pouvoir dans ma conception (il ne propose pas les lois, ne peut pas renvoyer les ministres, ne les nomme pas, ne peut pas dissoudre les chambres etc...)
Le pouvoir réel est aux mains des assemblées de Paris qui sont renouvelées fréquemment pour rester toujours le plus proche possible de la volonté populaire (mais en gardant une structure technocratique pour laisser les affaires aux mains d'hommes compétents).L'idée est moins de faire représenter le peuple que de faire de lui l'arbitre des élites qui le gouverne. Un arbitrage annuel fréquent permettant de renouveler rapidement le personnel politique (mais aussi de le conserver si besoin en le prolongeant).
C'est pour la raison qui est donnée par le quai marxien : celle de la petite échelle. La question fondamentale de la politique, à mes yeux, c'est la question rhétorique de Juvénal, qui custodiet ipsos custodes, qui gardera les gardiens ?
Qui contrôle le pouvoir politique, et qui contrôle ceux qui contrôlent le pouvoir politique ?
Comme c'est une question impossible à résoudre, toute politique n'est qu'un moindre mal, et je pense que la petite communauté est le moindre de tous les maux, puisque, dans un village, par exemple, la conduite du maire est théoriquement garantie par la proximité physique des administrés
Voilà pourquoi j'ai dit que j'étais d'accord, quitte à avoir une démocratie, à ce que de très petites communautés désignent un représentant
Pour le reste, je vois bien que tu essaies de pallier les problèmes de la France contemporaine en essayant de concevoir pour elle un régime sur-mesure, mais tu sembles oublier que l'histoire politique de l'Europe a de nombreuses fois démenti ces modes de gouvernement, et ce n'est pas pour rien
Le problème c'est que la petite échelle communale est complètement inopérante dans le monde globalisé d'aujourd'hui. Même l'échelle communale est devenu une grande échelle : Paris fait 2 millions d'habitants et sans tomber dans ces extrêmes même les petites villes de provinces sont devenues si grandes que les gens ne se voient plus. (Je suis de Strasbourg par exemple, et bien j'ai plus vu le président que le maire de ma ville).
Faire exercer la souveraineté par de tout petit groupe c'est abdiquer face aux grandes entreprises, au défi climatique (le 5ème arrondissement de Tours ne va pas arrêter le réchauffement) ou le défi migratoire (le maire de Calais ne peut pas gérer les migrants sans l'aide de l'Etat).
Donc je pense que la grande échelle est absolument nécessaire.
Maintenant je ne vois pas à quelle histoire politique de l'Europe tu penses quand tu dis que le système de listes de notabilités à échoué. A ma connaissance il n'a été mis en place que dans l'empire francais qui ne s'est effondré que pour des raisons militaires...
Le 21 novembre 2021 à 03:25:14 :
Le 21 novembre 2021 à 03:21:54 :
Le 21 novembre 2021 à 03:15:39 :
Le 21 novembre 2021 à 03:14:27 :
Ok l'auteur est un bandeur du PCCLes maoistes ça existe encore un peu mais alors les fans de la Chine actuelle...
Mais noooon, un gobeur de propagande de la CIA
Un bon petit toutou de l’impérialisme occidental prêt à lever la patte pour défendre un Taïwan néolibéralT'as déjà été en Chine pour être si sûr de toi?
Ensuite j'en ai rien à foutre de Taiwan, Je te parle des nouvelles routes de la soie et de l'impérialisme chinois en Afrique et en Asie. Ensuite la Chine c'est du capitalisme concentré que tu le veuilles ou non. Depuis quand la CIA fait une critique du PCC par la gauche? Bref, j'arrête de ma fatiguer avec toi.
Il a soi-disant lu Marx mais il n'est même pas au courant de l'existence du mode de production asiatique, qui porte les germes de la saine critique qui est faite du pouvoir chinois actuel
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png C'est pourtant dès la contribution à la critique de l'économie politique, tiens donc, on dirait qu'il ne l'a pas lue non plus
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png
Y a un monde entre le mode de production asiatique et l’organisation actuelle de la Chine, déficientin. S’il y a bien un élément fondamental de l’étude matérialiste de l’histoire, c’est la reconnaissance des différences contextuelles puisque l’histoire est un mouvement dialectique constant.
Mon Dieu, quel ignare… T’es embarrassant à lire.
Le 21 novembre 2021 à 03:21:54 :
Le 21 novembre 2021 à 03:15:39 :
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Ok l'auteur est un bandeur du PCCLes maoistes ça existe encore un peu mais alors les fans de la Chine actuelle...
Mais noooon, un gobeur de propagande de la CIA
Un bon petit toutou de l’impérialisme occidental prêt à lever la patte pour défendre un Taïwan néolibéralT'as déjà été en Chine pour être si sûr de toi?
Ensuite j'en ai rien à foutre de Taiwan, Je te parle des nouvelles routes de la soie et de l'impérialisme chinois en Afrique et en Asie. Ensuite la Chine c'est du capitalisme concentré que tu le veuilles ou non. Depuis quand la CIA fait une critique du PCC par la gauche? Bref, j'arrête de ma fatiguer avec toi.
La Chine s’inscrit dans des rapports d’échanges commerciaux, toi tu parles d’impérialisme…
On est loin, très loin de l’impérialisme agressif sauce neocon de l’axe anglo-américain. Tu me ressors la soupe de la CIA, quoi.
Cette même CIA qui finance des « influenceurs de gauche » comme Vaush ou Hassan Piker afin qu’ils ressortent les mêmes inepties que toi.
De quel capitalisme concentré tu parles ? Il s’agit d’une transition vers une forme de socialisme, c’est pour ça que j’ai attiré ton attention sur les changements récents qui s’opèrent en Chine. D’ailleurs, on trouve également des formes de localisme en Chine :
https://www.scmp.com/comment/insight-opinion/article/1897034/localism-everywhere-especially-so-china-and-thats-not
Le 21 novembre 2021 à 03:29:09 :
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Je pense que des élites intellectuelles doivent diriger les sociétés modernes tout en restant étroitement connectées avec la volonté populaire. Pour cela je pense que le système actuel est défaillant. Les élections à l'échelle nationale dominées par les partis de masse sont des entraves énormes à la démocratie et réduisent la qualité des débats d'idée en plaçant les intellectuels dans des tranchées et des conflits de chapelles.
Les élections devraient être annuelles et basées sur un système de liste de notabilité. De petites communautés de citoyens (quelques milliers d'habitants) désigneraient les plus aptes à les représenter. Ces représentants s'assembleraient à l'échelle locale et re-désigneraient les plus aptes à les représenter à Paris.
10% des députés de Paris rentreraient dans 4 Chambres aux attributions spécifiques et gouverneraient avec un executif issu des assemblées pendant 1 an.Un consul est élu pour 15 ans par tous les élus des 15 dernières années (tous niveaux confondus). Il n'aurait pas le pouvoir législatif mais nommerait un Vicaire harmonisant l'action de l'exécutif mais pouvant être renversé par les Chambres (mais pas par le Consul qui ne peut que le nommer).
Je pense que c'est vraiment le pire des systèmes, sauf la partie où les communautés de citoyens élisent un représentant
Le gouvernement représentatif est corrompu par nature. Le problème, c'est la représentation, il n'y a pas de représentation. La seule démocratie possible serait non représentative, ce qui est impossible avec un État de cette échelle, c'est la raison pour laquelle il faut abandonner la démocratie
Et puis il serait à mon avis plus cohérent d'élire un consul pour un an, comme à Rome, et deux consuls en prime, puisque la tendance d'un monarque, c'est la tyrannie, et la tendance d'une démocratie, c'est la passion populaire et l'ochlocratie. Il faut donc inverser le rapport et avoir des représentants élus pour longtemps par le peuple et des consuls élus pour peu de temps
Je ne comprends pas la critique, tu commences par dire que les petites communautés de citoyens élisant un représentant c'est bien, puis tu dis que la représentation en soi pose problème...
Le consul est élu pour une longue période pour donner une stabilité au pays (représenter le pouvoir qui dure, incarner la France à l'étranger notamment et aussi avoir un homme d'expérience pour affronter d'autres dirigeants eux aussi expérimentés) mais dans les faits il a peu de pouvoir dans ma conception (il ne propose pas les lois, ne peut pas renvoyer les ministres, ne les nomme pas, ne peut pas dissoudre les chambres etc...)
Le pouvoir réel est aux mains des assemblées de Paris qui sont renouvelées fréquemment pour rester toujours le plus proche possible de la volonté populaire (mais en gardant une structure technocratique pour laisser les affaires aux mains d'hommes compétents).L'idée est moins de faire représenter le peuple que de faire de lui l'arbitre des élites qui le gouverne. Un arbitrage annuel fréquent permettant de renouveler rapidement le personnel politique (mais aussi de le conserver si besoin en le prolongeant).
C'est pour la raison qui est donnée par le quai marxien : celle de la petite échelle. La question fondamentale de la politique, à mes yeux, c'est la question rhétorique de Juvénal, qui custodiet ipsos custodes, qui gardera les gardiens ?
Qui contrôle le pouvoir politique, et qui contrôle ceux qui contrôlent le pouvoir politique ?
Comme c'est une question impossible à résoudre, toute politique n'est qu'un moindre mal, et je pense que la petite communauté est le moindre de tous les maux, puisque, dans un village, par exemple, la conduite du maire est théoriquement garantie par la proximité physique des administrés
Voilà pourquoi j'ai dit que j'étais d'accord, quitte à avoir une démocratie, à ce que de très petites communautés désignent un représentant
Pour le reste, je vois bien que tu essaies de pallier les problèmes de la France contemporaine en essayant de concevoir pour elle un régime sur-mesure, mais tu sembles oublier que l'histoire politique de l'Europe a de nombreuses fois démenti ces modes de gouvernement, et ce n'est pas pour rien
Le problème c'est que la petite échelle communale est complètement inopérante dans le monde globalisé d'aujourd'hui. Même l'échelle communale est devenu une grande échelle : Paris fait 2 millions d'habitants et sans tomber dans ces extrêmes même les petites villes de provinces sont devenues si grandes que les gens ne se voient plus. (Je suis de Strasbourg par exemple, et bien j'ai plus vu le président que le maire de ma ville).
Faire exercer la souveraineté par de tout petit groupe c'est abdiquer face aux grandes entreprises, au défi climatique (le 5ème arrondissement de Tours ne va pas arrêter le réchauffement) ou le défi migratoire (le maire de Calais ne peut pas gérer les migrants sans l'aide de l'Etat).Donc je pense que la grande échelle est absolument nécessaire.
Maintenant je ne vois pas à quelle histoire politique de l'Europe tu penses quand tu dis que le système de listes de notabilités à échoué. A ma connaissance il n'a été mis en place que dans l'empire francais qui ne s'est effondré que pour des raisons militaires...
Mais je m'oppose justement à la grande échelle à cause de sa tendance à la centralisation et à la corruption, tout en ayant conscience de la fragilité de la petite échelle, qui, comme je l'ai dit plus haut, menace depuis toujours d'être conquise par la grande échelle
Ma réponse à cette aporie est dans la féodalité, la polycentricité, éventuellement le fédéralisme, qui permettent que la responsabilité soit locale mais que les prérogatives puissent être internationales
Quand j'ai parlé de l'histoire politique de l'Europe, je ne parlais des régimes particuliers, mais de la tendance tyrannique des pouvoirs monarchiques, et de la tendance chaotique des pouvoirs démocratiques. Selon moi, parler de politique, c'est tenter de naviguer dans ces eaux-là, entre Charybde et Scylla en quelque sorte
Je pense que ton système allierait malheureusement la corruption inhérente au principe de représentation, et le risque de la tyrannie propre aux longs pouvoirs autocrates
14 ans de Mitterrand : combien d'opposants politiques écrasés, de journalistes persécutés, de mains corrompues ?
Le 21 novembre 2021 à 03:36:55 :
Le 21 novembre 2021 à 03:29:09 :
Le 21 novembre 2021 à 03:20:40 :
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Je pense que des élites intellectuelles doivent diriger les sociétés modernes tout en restant étroitement connectées avec la volonté populaire. Pour cela je pense que le système actuel est défaillant. Les élections à l'échelle nationale dominées par les partis de masse sont des entraves énormes à la démocratie et réduisent la qualité des débats d'idée en plaçant les intellectuels dans des tranchées et des conflits de chapelles.
Les élections devraient être annuelles et basées sur un système de liste de notabilité. De petites communautés de citoyens (quelques milliers d'habitants) désigneraient les plus aptes à les représenter. Ces représentants s'assembleraient à l'échelle locale et re-désigneraient les plus aptes à les représenter à Paris.
10% des députés de Paris rentreraient dans 4 Chambres aux attributions spécifiques et gouverneraient avec un executif issu des assemblées pendant 1 an.Un consul est élu pour 15 ans par tous les élus des 15 dernières années (tous niveaux confondus). Il n'aurait pas le pouvoir législatif mais nommerait un Vicaire harmonisant l'action de l'exécutif mais pouvant être renversé par les Chambres (mais pas par le Consul qui ne peut que le nommer).
Je pense que c'est vraiment le pire des systèmes, sauf la partie où les communautés de citoyens élisent un représentant
Le gouvernement représentatif est corrompu par nature. Le problème, c'est la représentation, il n'y a pas de représentation. La seule démocratie possible serait non représentative, ce qui est impossible avec un État de cette échelle, c'est la raison pour laquelle il faut abandonner la démocratie
Et puis il serait à mon avis plus cohérent d'élire un consul pour un an, comme à Rome, et deux consuls en prime, puisque la tendance d'un monarque, c'est la tyrannie, et la tendance d'une démocratie, c'est la passion populaire et l'ochlocratie. Il faut donc inverser le rapport et avoir des représentants élus pour longtemps par le peuple et des consuls élus pour peu de temps
Je ne comprends pas la critique, tu commences par dire que les petites communautés de citoyens élisant un représentant c'est bien, puis tu dis que la représentation en soi pose problème...
Le consul est élu pour une longue période pour donner une stabilité au pays (représenter le pouvoir qui dure, incarner la France à l'étranger notamment et aussi avoir un homme d'expérience pour affronter d'autres dirigeants eux aussi expérimentés) mais dans les faits il a peu de pouvoir dans ma conception (il ne propose pas les lois, ne peut pas renvoyer les ministres, ne les nomme pas, ne peut pas dissoudre les chambres etc...)
Le pouvoir réel est aux mains des assemblées de Paris qui sont renouvelées fréquemment pour rester toujours le plus proche possible de la volonté populaire (mais en gardant une structure technocratique pour laisser les affaires aux mains d'hommes compétents).L'idée est moins de faire représenter le peuple que de faire de lui l'arbitre des élites qui le gouverne. Un arbitrage annuel fréquent permettant de renouveler rapidement le personnel politique (mais aussi de le conserver si besoin en le prolongeant).
C'est pour la raison qui est donnée par le quai marxien : celle de la petite échelle. La question fondamentale de la politique, à mes yeux, c'est la question rhétorique de Juvénal, qui custodiet ipsos custodes, qui gardera les gardiens ?
Qui contrôle le pouvoir politique, et qui contrôle ceux qui contrôlent le pouvoir politique ?
Comme c'est une question impossible à résoudre, toute politique n'est qu'un moindre mal, et je pense que la petite communauté est le moindre de tous les maux, puisque, dans un village, par exemple, la conduite du maire est théoriquement garantie par la proximité physique des administrés
Voilà pourquoi j'ai dit que j'étais d'accord, quitte à avoir une démocratie, à ce que de très petites communautés désignent un représentant
Pour le reste, je vois bien que tu essaies de pallier les problèmes de la France contemporaine en essayant de concevoir pour elle un régime sur-mesure, mais tu sembles oublier que l'histoire politique de l'Europe a de nombreuses fois démenti ces modes de gouvernement, et ce n'est pas pour rien
Le problème c'est que la petite échelle communale est complètement inopérante dans le monde globalisé d'aujourd'hui. Même l'échelle communale est devenu une grande échelle : Paris fait 2 millions d'habitants et sans tomber dans ces extrêmes même les petites villes de provinces sont devenues si grandes que les gens ne se voient plus. (Je suis de Strasbourg par exemple, et bien j'ai plus vu le président que le maire de ma ville).
Faire exercer la souveraineté par de tout petit groupe c'est abdiquer face aux grandes entreprises, au défi climatique (le 5ème arrondissement de Tours ne va pas arrêter le réchauffement) ou le défi migratoire (le maire de Calais ne peut pas gérer les migrants sans l'aide de l'Etat).Donc je pense que la grande échelle est absolument nécessaire.
Maintenant je ne vois pas à quelle histoire politique de l'Europe tu penses quand tu dis que le système de listes de notabilités à échoué. A ma connaissance il n'a été mis en place que dans l'empire francais qui ne s'est effondré que pour des raisons militaires...
Mais je m'oppose justement à la grande échelle à cause de sa tendance à la centralisation et à la corruption, tout en ayant conscience de la fragilité de la petite échelle, qui, comme je l'ai dit plus haut, menace depuis toujours d'être conquise par la grande échelle
Ma réponse à cette aporie est dans la féodalité, la polycentricité, éventuellement le fédéralisme, qui permettent que la responsabilité soit locale mais que les prérogatives puissent être internationales
Quand j'ai parlé de l'histoire politique de l'Europe, je ne parlais des régimes particuliers, mais de la tendance tyrannique des pouvoirs monarchiques, et de la tendance chaotique des pouvoirs démocratiques. Selon moi, parler de politique, c'est tenter de naviguer dans ces eaux-là, entre Charybde et Scylla en quelque sorte
Je pense que ton système allierait malheureusement la corruption inhérente au principe de représentation, et le risque de la tyrannie propre aux longs pouvoirs autocrates
14 ans de Mitterrand : combien d'opposants politiques écrasés, de journalistes persécutés, de mains corrompues ?
Le problème du fédéralisme c'est qu'il est souvent fragile et sujet à la dislocation. La Grande Bretagne a choisi de sauter le pas fédéraliste dans les années 1990 et maintenant l'Ecosse va bientot se barrer, les Irlandais ralent...
L'UE est un échec politique assez gratiné sur presque tout les plans (au moins il y a la paix mais est-ce grace à l'UE ?)
Encore une fois le monarchisme pose des problèmes mais dans mon idée le roi serait quasiment dépossédé de tous ses pouvoirs et servirait surtout à incarner la France à la télé et à l'international.