Des alcooliques qui s'en sont sorti ?

La bière c'est pour s'hydrater, le sky c'est histoire d'arrêter de pleurer.

Le 21 mars 2021 à 17:25:19 Moria_ a écrit :
Le straight edge est issu d'une culture punk (hardcore). Je suis dans la culture en question depuis des années, et il m'a fallut un déclic ou je me sentais "déchet" pour tout plaquer de devenir straight edge. Jamais je ne retomberai dans tout ça, il faut être fort, garder les idées claires etc bref c'est une part de ma vie
Renseigner vous sur ça, foncer voir des concerts de punk hardcore straight edge (hate5six sur YouTube, idéalement regarder ceux de Dare, earth crisis, et surtout... surtout Inclination, c'est notre bible à tous straight edge)

Intéressant ton parcours. Moi ça fait 5 mois l'alcool et 9 mois la clope. Mais je carbure un peu au soda et malbouffe..
Je suis pas un straight edge donc
Ta une sacrée volonté

Le 21 mars 2021 à 17:08:43 MarlouDistileur a écrit :
Porte monnaie, santé vous avez tout a y gagner

Et seule votre volonté vous permettra de vous en sortir, les médicaments ne sont que soutien 99% du travail c'est a vous de le faire.

Les centres de désintox sont une blague en général car il y circule quand même de l'alcool et une majorité de patient ne veulent pas s'en sortir,beaucoup y vont car pas d'autres endroits pour dormir,pour éviter de la prison ou pour faire plaisir a un proche,ce sont des endroits ou il y'a nivellement vers le bas en dépit de leur utilité d'origine,t'isoler pourra te protéger des énergumènes mais le tu est aussi la pour te requinquer,changer d'air c'est donc aussi problématique.

Et une fois dans la nature il sera difficile d'échapper éternellement a la vue de l'alcool,aux tentation alors il faut être asser solide pour dire NON et quand aux plus mauvais de lntourage qui tenteront tout le temps ayez le courage de couper les ponts ne culpabilisez pas il faut penser a soi avant tout

La volonté seule ne suffit pas. C'est un processus plus complexe. Sinon il suffirait de vouloir pour pouvoir, hors ce n'est pas le cas. C'est une maladie et la rechute fait malheureusement partie de cette maladie.
Certes le travail est presque entièrement individuel mais pas solitaire, on peut se faire aider pour s'informer sur le produit, ses conséquences, les stratégies à adopter en cas de coup dur, de mauvaises fréquentations, de tentations, ... et c'est important de se faire entourer par des professionnels quand la maladie est allée trop loin et surtout quand l'envie d'arrêter de boire est réellement présente.
Effectivement les centres de désintox malgré leur utilité d'origine sont une grosse poubelle sociale mais quelques-uns sortent du lot, ils sont rare mais ne sont pas tous des déchets.
Certains veulent simplement faire un break dans leur consommation pour faire le point sur leur situation aussi, et c'est très bien comme ça pour les concernés.
La réalité médicale est plus complexe qu'il n'y paraît.
Après une désintox, un suivi ambulatoire est souvent recommandé et je le recommande moi-même, même si tout va bien garder contact avec un psychiatre ou un psychologue permet de garder le cap et faire le point régulièrement sur l'évolution de la maladie.
Il faut être assez solide pour dire non mais il faut également savoir qu'une intoxication prolongée à l'éthanol modifie le comportement du cerveau, principalement le réseau dopaminergique, le réseau du plaisir immédiat : l'alcool apporte beaucoup de dopamine, tellement que le cerveau est très vite et tout le temps surchargé en dopamine, tellement que le plaisir se transforme en réelle dépression, et le danger de cette modification c'est qu'un simple stimulus visuel ( voir une bouteille d'alcool ou une cannette de bière ) poussera le malade à consommer, même s'il n'en à pas envie.
Le savoir permet d'éviter au maximum les stimuli évitable et donc éviter de reconsommer.
Merci pour ton témoignage clé, je tenais simplement à nuancer tes propos car je vois bien que ton intention est bienveillante et mon but est de rester dans la réalité médicale et de l'individu, pour aider les autres.

encore merci clé

[17:12:46] <abara->

Le 21 mars 2021 à 17:02:45 Lolitaxe a écrit :
à votre avis, une personne qui carbure à +/- 70cl de whisky pur par jours elle peut tenir combien d'années ?

Ca dépend de ton âge, ta génétique, si tu es fumeur, en surpoids, si tu prends des médicaments, etc... l'alcool potentialise toutes les autres substances que tu ingères et fait vieillir plus vite donc les dégâts sont démultipliés.
Une bouteille de whisky par jour ça fait des dégâts.
C'est mieux de tenter l'abstinence avant d'avoir des soucis irrécupérable.
En plus de la santé physique, contrairement à ce qu'on pense l'alcoolisme n'est pas une maladie individuelle, elle touche tout l'entourage.
Les alcooliques finissent par s'endetter, perdre leur travail, les proches, aussi proche soient-ils, finissent toujours par se lasser et abandonner la personne alcoolique, dans la vie de couple sur le plan relationnel ça fait des ravages, tout le monde en souffre, et la liste est encore longue...
Ce que j'énonce ça finit par toucher TOUT les alcooliques à un moment ou un autre s'ils n'arrêtent pas à temps.
Nombreux témoignage récoltés au fil des années et l'ayant vécu personnellement et au travers d'un proche.
Je te souhaite de trouver des motivations, d'avoir envie d'être plus heureux dans ta vie clé et tu te rendras forcément compte que le chemin de l'alcoolique est tout noir.
On à tous le pouvoir de choisir une voie plus heureuse courage clé

C'est mon beau père, le père de mon petit frère. Il doit avoir 56 ans et ça fait +/- 5 ans qu'il boit sa bouteille de whisky/j. u1m60 pour +/- 45 kilos je dirais
Autant quand il est sobre c'est un mec formidable autant quand il a bu il est vraiment détestable. Le problème est qu'il ne veut pas arrêter, ni pour ma mère, ni pour son fils.
Il a le nez rouge et le visage rose et une peau hyper fine, dès qu'il se cogne il saigne comme vache qui pisse.
Il a déjà vomis noir et a été malade plusieurs fois, son père est mort d'une pancréatite.

On est désemparé face à son état, à la limite qu'il se détruise c'est une chose mais ce qui pose vraiment problème c'est qu'il est méchant et très agressif quand il a bu ( seulement verbalement).
Ma mère refuse de l'abandonner et tombe peu à peu dans la dépression.

Le 21 mars 2021 à 17:26:05 TaylorSchil a écrit :
Vous êtes comment physiquement les kheys qui ont des annés d'alcoolisme ?
Je veux dire , vous avez du bide ? Obèse ? Tout maigre ?

C'est pas pour vous juger, simplement voir quelles effets à l'alcool sur des jeunes.
Mon daron est alcoolique donc je sais ce que c'est force à vous
Moi j'ai une addiction à la beuh mais je suis sur des petite doses (environ 1 pet par jour)

Perso plutôt maigre, j'ai jamais eu de bide malgré 2 litres de bière par jour pendant 10 ans... Après je bosse quand même beaucoup la journée et je fais entre 15 et 20 kms par jour au taf + rando ou vtt les week-end

D'accord, je vais faire de mon mieux alors, mais pourquoi réduire sa consommation fait que tu vas droit dans le mur, et que tu reprends de plus belle comparé au sevrage brutal ?

Les gars, le straight edge c'est une culture fascinante pour sortir de tout ça. Le jour ou je suis allé à un concert straight edge, les mecs étaient tous sauf moi, ils étaient bourré de positivité et d'énergie, ils chantaient les paroles en chœurs, ils avaient leurs pas de danse etc... les X sur les poings en guise de signe distinctif etc... et c'est l'effet de groupe qui aide aussi, se dire que on adhère à ça, se dire qu'on est pas seul, se dire qu'il faut rester solide etc
Pour ce qui est de la malbouffe, c'est une question de temps et c'est limite plus énergivore que pour l'alcool/tabac a mon sens car la malbouffe est partout... commencer par limiter les sodas, genre seulement le week-end par exemple. Et réfléchissez aux enjeux aussi... écologiquement, ce que peut représenter une bouteille de soda...
En fait tout est une remise en question je pense

Le 21 mars 2021 à 17:35:08 Ch0c0latin a écrit :
D'accord, je vais faire de mon mieux alors, mais pourquoi réduire sa consommation fait que tu vas droit dans le mur, et que tu reprends de plus belle comparé au sevrage brutal ?

Je saurais pas te dire mais j'ai tenté plusieurs fois et jamais ça n'a fonctionné... En fait je pense que tu penses trop tout le temps à combien tu consommes puis il y a toujours un moment où tu craques et reviens à ta conso initiale et quelque part ça te mine encore plus le moral... Vaut mieux un vrai stop une bonne fois pour toute

Le 21 mars 2021 à 17:26:05 TaylorSchil a écrit :
Vous êtes comment physiquement les kheys qui ont des annés d'alcoolisme ?
Je veux dire , vous avez du bide ? Obèse ? Tout maigre ?

C'est pas pour vous juger, simplement voir quelles effets à l'alcool sur des jeunes.
Mon daron est alcoolique donc je sais ce que c'est force à vous
Moi j'ai une addiction à la beuh mais je suis sur des petite doses (environ 1 pet par jour)

j'ai toujours été sportif mais après 15 ans d'alcoolisme j'avais un vieux bide panse à bière ( 85kg 1m83 ), le visage bouffi, toujours très cernés et le teint super terne, les joues rouges tachetées dégueulasse, souvent de mauvaise humeur, humeur très changeante et explosive, sommeil de qualité médiocre et tout le temps fatigué, dormir par 2, 3h, plus aucunes motivations ni envies, érection molle, toujours dans des situations à risques ( violent, conduite dangereuse, rapports sexuels débridés et non protégé, fréquentations de merde, ... ).
Après 3 mois d'abstinence j'ai perdu 10 kg, je revois mes abdos !
J'ai une pêche d'enfer, des projets concret qui me font kiffer, une vie sociale beaucoup plus saine, l'envie de faire les choses différemment et mieux.

Je bois jusqu'à être bourré chaque jours moi
Ca va faire 5 ans mais des fois je fais des pauses d'une semaine

Aujourd'hui j'ai eu la gerbe toute l'aprèm horrible

En arrêtant brutalement tu ne craques pas et repart à ta consommation de départ ?

Le 21 mars 2021 à 17:35:08 Ch0c0latin a écrit :
D'accord, je vais faire de mon mieux alors, mais pourquoi réduire sa consommation fait que tu vas droit dans le mur, et que tu reprends de plus belle comparé au sevrage brutal ?

Parce que la consommation d'alcool modifie le système dopaminergique, le système du cerveau responsable du plaisir immédiat.
En continuant à t'intoxiquer à l'éthanol, tu finiras toujours par augmenter les doses et te mettre la tête à l'envers.
Faut savoir aussi que l'arrêt puis la reprise de la consommation d'alcool de manière répétée ( sevrage répété ) est beaucoup plus toxique pour le corps que de continuer à boire.
C'est pas rare de voir des Korsakoff à même pas 40 ans à cause de sevrages répétés.
Donc l'abstinence est pas nécessairement une décision à prendre à la légère, c'est bien de savoir dans quoi on s'engage.
Force à toi clé

Le 21 mars 2021 à 17:46:05 Ch0c0latin a écrit :
En arrêtant brutalement tu ne craques pas et repart à ta consommation de départ ?

Faut également savoir qu'arrêter brutalement peut être dangereux pour la santé voir la vie, le sevrage alcoolique est le seul qui peut tuer, selon la consommation, c'est pourquoi il faut pas hésiter d'en parler à son docteur ou à un autre professionnel de la santé

En une phrase courte, empêchez moi de me servir un sky.

[17:46:05] <Ch0c0latin>
En arrêtant brutalement tu ne craques pas et repart à ta consommation de départ ?

Comme cela a été dit il y'a pratiquement toujours une rechute.

Personnellement la 3 ème tentative d'arrêt "brutal" était la bonne mais on est tous différents alors peut être que pour toi un arrêt progressif échouera la première fois en reprenant ton rythme d'avant.

Le 21 mars 2021 à 17:49:52 Momomotus21 a écrit :
En une phrase courte, empêchez moi de me servir un sky.

le bonheur c'est pas des conneries, ça existe mais tu le trouveras pas dans l'alcool

Moihttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/7/1616345445-rsa.jpg

Le 21 mars 2021 à 17:51:09 Naghenn a écrit :

Putain arrête de spam comme un gros porc avec ta chaîne youtube

Pourquoi t'augmenterais les doses si tu arrives à réduire ta consommation ? A moins que en cas de rechute tu augmentes les doses ?