Le 16 avril 2022 à 19:44:55 :
tu critiques ta compréhension de dieu, pas le dieu de la bible que tu n'as visiblement pas lu et encore moins compris, c'est comme ceux qui critiquent freud en disant "gneu gneu il parle que de sexe" sans avoir compris qu'il parlait non pas de sexualité génitale mais de sexualité au sens large.
Ta vision manichéenne de la bible en dit long "ceux qui iront au paradis et ceux qui bruleront en enfer" ça c'est ce que dit l'église et les athées qui pensent que dieu sur son nuage va envoyer les pécheurs en enfer bruler dans une marmite pour leur péchés hors nous sommes tous pécheurs. Sache que jésus a pardonné à la prostituée malgré ses nombreux péchés, et pourquoi ? parce qu'elle a tant pleuré et tant aimé, car dieu est dans l'accueil et non dans l'exclusion. Les gens ont une faible compréhension du message de la bible car les prophètes de l'AT ont une interprétation du message de dieu, sauf que ce n'est pas dieu lui même, hors jésus intervient, dieu qui se fait homme pour rétablir la parole.
Un exemple tout bête, le sacrifice d'isaac, fils d'abraham, dieu ne dit aucunement à abraham d'égorger son fils, mais de l'élever, c'est abraham lui même qui par sa culture interprète la parole de dieu et pense que c'est ce que dieu veut, hors jésus est là pour rétablir la vérité, que c'est pas les interdits alimentaires qui importent, mais la parole. Il critique par ailleurs ceux qui prient pour se faire voir, car la foi est intime, en relation directe avec dieu et soi même.
La notion même de paradis est mal comprise, le paradis c'est le ventre maternelle, c'est ce qui se passe après la mort et avant la vie. Dans la génèse, adam et ève ne parle pas en leur nom propre, tu peux vérifier, il parle en tant que "je" uniquement après avoir mangé le fruit défendu, c'était quelque chose d'inévitable, dieu ne punit aucunement l'homme d'avoir mangé le fruit, c'était quelque chose d'inévitable afin d'acquérir sa personnalité propre. C'est le concept même de psychose expliqué par lacan, certains psychotique ne parlent par en leur nom, ils ne sont pas sujet de leur parole, ils souhaitent comme on peut le voir chez certains autistes retourner vers le ventre maternel, vers le paradis où tout est à profusion, d'où ce sentiment de toute puissance infantile, l'enfant n'a que crier pour avoir du lait, le foetus a tout ce qu'il faut dans le ventre de la mère, et c'est ce que désirent certains autistes, d'où leur sensibilité aux bruits, aux stimulis, comme un foetus.
Il faut se détacher des parents, ici du père pour adam et ève en désobéissant pour vivre, se prononcer en tant que "je".
Le fait de manger le fruit c'est dû à cette curiosité, à voir ce qu'il se passe derrière la porte, à cette volonté de vivre, hors vivre c'est souffrir sinon on resterait accroché sans arrêt au sein maternel sans entrer dans le monde du langage. Si dieu dit que la femme accouchera dans la douleur, que l'homme souffrira au travail, ce n'est pas pour le punir, mais pour vivre, car la vie c'est prendre des risques, c'est aussi souffrir, car par la souffrance, par le mal, par les péchés, on prend connaissance des bonnes choses, sans mal il n'y aurait pas de mal, il faut accepter sa part d'ombre pour voir la lumière.
Si jésus s'est entouré de criminels, de pécheurs, etc c'est car il se connaissait lui même, il est l'archétype même du Soi, de sa part féminine par l'accueil de la parole, comme de sa part masculine dans le don de soi, dans le fait de faire sortir les marchands du temple, mais aussi de sa part d'ombre, pour ça qu'il pardonne même les plus lourd péchés à ceux qui aiment. Ce qui compte étant non pas tel ou tel péché, mais le cheminement, le concept de destin dans la bible, de chemin choisi par dieu c'est le concept même de lâcher prise, de connaissance de soi, on ne peut lutter contre sa destinée, contre son désir. Comme dans les tragédies de racine, celles et ceux qui refusent de voir leur désire périssent, pyrrhus, hermione, oreste, seul andromaque par son sacrifice de soi pour son fils triomphe. Le désir se doit d'être reconnu, le désir étant représenté par le fruit défendu, mais il doit non pas passer en acte, mais en parole pour accomplir un autre désir, l'homme étant un être de parole et de désir.
Plus t'as le contrôle, moins tu l'as, il faut se laisser être pénétré par dieu, accepter sa part de féminité, être dans l'ouverture de soi pour accueillir l'autre, c'est l'intuition féminine qui ne peut être que féminine car on est dans l'ouverture. Le lâcher prise énonce en thérapie c'est ce concept de cheminement ordonné par dieu, de désir dont il ne faut pas lutter, mais accepter de le voir pour provoquer un autre désir afin de vivre.
Expliquer dieu et la croyance par le biais de la psychanalyse alors que Freud dit clairement que la croyance en Dieu est une « névrose obsessionnelle »