Le 27 juillet 2024 à 20:56:29 :
Cette vidéo traduit assez bien le basculement anthropologique de la société française dans la sphère afro-orientale.
Il y a cette fameuse distinction entre les cultures de culpabilité et les cultures de honte. La culture de la culpabilité consiste à faire intérioriser à une personne une ligne de conduite morale qu’un flic imaginaire présent dans sa tête se charge de faire respecter. La loi et l’État, avec sa police et sa justice, s’assurent que cette notion de culpabilité intérieure soit efficace en la réactivant régulièrement par des procès médiatisés à vocation pédagogique.
C’est la fameuse « peur du gendarme ».
Cette « peur du gendarme » n’existe pas chez les peuples régis par la culture de la honte. Dans les cultures de honte, c’est le groupe social dans la sphère publique qui fait la police, pas l’État ou la loi avec l’aide d’un flic intérieur.
En résumé :
- l’homme oriental se sent soit honteux ou honorable publiquement
- l’homme occidental se sent soit coupable ou innocent personnellement
Les musulmans sont ceux qui ont le plus intégré la notion de honte.
Les Blancs sont ceux qui ont le plus intégré la notion de culpabilité.
Cette structure psychologique explique leurs débordements violents, parfois imprévisibles pour un homme occidental, mais faciles à anticiper si l’on comprend ce paradigme. Pour ne pas déclencher une réaction hostile d’un musulman, il faut veiller à ne pas le mettre dans une situation de honte publique, faute de quoi il passera à l’action pour restaurer ce qu’il perçoit comme son honneur.
Si l’antiracisme est encore efficace sur les Blancs, c’est parce que le mécanisme qu’il utilise est celui de la culpabilité légale, avec ses procès. Les Blancs se demandent si un « raciste » est coupable de racisme, ce qu’un tribunal doit déterminer avant de prononcer la sanction.
À présent, en raison de l’ampleur du remplacement de population et de l’apparition des réseaux sociaux, l’antiracisme abandonne le paradigme culturel de la culpabilité pour celui de la honte. La loi, l’État et ses procès sont inutiles, car il n’est plus question de prouver matériellement et légalement la culpabilité d’un Blanc, mais de respecter l’honneur des groupes allogènes.
Pour « respecter » l’honneur des allogènes, il faut se soumettre aux allogènes.
Un homme blanc contemporain n’aime pas voir une personne s’humilier publiquement, aussi coupable soit-elle. Cela crée en lui un grand malaise, car il s’identifie à la personne et craint de devoir subir un rituel similaire qui écrase sa personnalité face au groupe.
La culture de la culpabilité émerge quand le degré de domestication atteint un niveau tel qu’il n’est plus besoin pour le groupe social de gendarmer les individus au quotidien. Un simple rappel à la loi suffit en cas d’entorse, car la rééducation a permis l’introduction d’un flic dans la tête de chaque personne qui prend le relais du groupe. Il n’y a plus d’intermédiaire entre l’État et l’individu pour sa régulation comportementale.
Mais que se passe-t-il quand la culture de la culpabilité s’effondre parce que les gens décident de ne plus respecter la morale qui la produit ?
Quand ce flic moral intérieur est rejeté, comme c’est le cas depuis les années 1960 en Occident, c’est toute la société qui se désintègre car des siècles d’éducation morale perdent soudainement leur efficacité dans la gestion comportementale des individus.
Les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent, l’État s’adapte culturellement et devient de plus en plus laxiste. Son arsenal répressif s’émousse, ses frontières s’évaporent car il ne tire plus pour les protéger. Le cosmopolitisme règne.
En France, c’est au moment où les Blancs ont fini de produire leur état laxiste que cet état tente d’imposer sa culture de la culpabilité aux musulmans régis par la culture collective de la honte. Désarmé par 60 ans de cosmopolitisme culturel, cet état a d’autant moins la capacité de le faire que les musulmans constatent empiriquement sa faiblesse sociale. Les Blancs eux-mêmes, surtout les jeunes, rejettent l’idée de tout comportement collectif particulier, le refus d’être « jugé », ce qui les pousse à trouver normal que les allogènes importent leurs moeurs et vivent comme bon leur semble.
L’effet en est que les valeurs coercitives de la culture de la honte importée remettent en cause leur individualisme.
D’où cette dissonance cognitive permanente que l’on peut observer ici là, notamment chez les féministes blanches qui traquent le patriarcat blanc, mais ne disent rien à propos des violeurs de rue africains.
Les Blancs traversent une phase de transition qu’ils appréhendent mal et qui les déstabilisent car ils ne veulent ni de la régulation par la culpabilité (individuelle), ni de celle par la honte (collective), ils rejettent l’ordre social en tant que tel et veulent maintenir leur anarchisme hédoniste qui les dispense de toute contrainte personnelle. Comme cet anarchisme ne peut rien produire de durable, puisque l’anarchie, par définition, s’oppose à tout ordre stable, il crée de lui-même l’appel d’air qui corrige cette absence d’ordre.