Très intéressant clé
Pareil pour le vdd au dessus qui a pondu un pavé intéressant
Ca faisait longtemps
Plus encore la misère du désir ne se définit pas comme une absence de relations sexuelles mais bien par un trop-plein de pulsions refoulées : la misère du désir est en réalité une énergie psychique, et de ce fait elle est AGISSANTE.
Il faut donc apprendre à canaliser cette énergie psychique. Arrêter de s'aliéner soi-même pour toucher un cul.
Le 19 juin 2022 à 18:21:24 :
Ce que tu dis c'est connu, on appel ce phénomène la "loi de Briffaut", grâce à Robert Briffaut, anthropologue fr qui étudiait la psychologie reproductive chez les animaux....................et les humains.
Ce concept nous dit qu'une femelle n'aime un mâle que par intérêt, pour les énergies qu'il est capable de lui donner (car la femelle souhaite pomper un max d'énergies diverses pour le donner ensuite à son bébé, la femme étant plus attachée à son bébé qu'à son homme)...de plus, il est dit dans ce principe, qu'il ne faut pas tout ou trop donner à une femme de suite, car il faut que la femme ait des choses à espérer encore de toi...car aussitôt qu'elle n'aura plus rien à espérer et qu'elle aura déja tout obtenu, elle se cassera pour un homme qui lui apportera d'avantage d'énergie...
Ce qui explique l'ingratitude de la femme et son manque de loyauté en amour...ce qui explique aussi pourquoi les femmes raffolent des hommes ambitieux, ce qui explique aussi pourquoi tant de mecs se plaignent en disant "Ouin ouin! Pourquoi elle m'a quitté? Je lui ait tout donné!"
Bah oui, justement ducon, c'est justement parce que tu lui as tout donné qu'elle s'est barrée...si tu lui en avais moins donné, en lui laissant espérer des choses, en lui faisant miroiter des mirages (comme le font les manipulateurs), elle serai restée...
Ça marche pour l'homme aussi ce que tu énonces. On ne dit pas que le couple tient avec la jouissance, on dit qu'il tient par le désir. Hors le désir ne s'exprime que par un manque, si tu donnes trop, tu t'oublies, l'autre n'a plus de manque, c'est comme s'il t'avait incorporé en lui.
Si tu ne donnes rien, là c'est frustrant, il faut un juste milieu, Lacan disait que l'amour c'est donner à l'autre ce que l'on a pas, à celui qui n'en veut pas. C'est dont jamais entièrement satisfaisant, et heureusement, sinon il n'y aurait plus de désir, c'est une illusion.
Trop donner, c'est comme se soumettre au désir de l'enfant désirant un jouet, sauf que le désir ensuite devient un besoin, et le couple alors n'est plus possible. Il faut être dans le désir, le questionner, le faire naître, et je ne vois pas l'intérêt de théorie misogyne à part le fait de rejeter la faute sur l'autre pour éviter de se remettre en question.
Une femme peut aussi trop donner, être dévorante, sans parler de couple une mère peut être dévorante, ça peut créer une certaine angoisse. Même au sein du couple une femme trop jalouse, qui donne trop d'amour, c'est dévorant, c'est comme incorporer l'autre en soi, pour que le désir naisse il faut reconnaître l'altérité, ne pas vouloir posséder l'autre, l'aimer, le désirer, mais le reconnaître comme différent.
Ceux qui donnent "trop" ou ceux qui disent "may elle m'a quitté alors que je l'ai sorti de sa dépression" ont un comportement non pas amoureux mais pervers, dans le sens où ils veulent posséder l'autre, pour reconnaître l'autre comme différent encore faut il avoir une certaine estime de soi et ne pas se faire bouffer également par l'autre. Les lavettes qui se soumettent au désir d'une femme, qui donnent tout, le soucis n'est pas la femme, mais l'homme qui oublie son propre désir.
Sur ton dernier paragraphe je suis d'accord, mais ça concerne les deux sexes, pour désirer il ne faut pas tout "donner", il faut échanger.
Le 19 juin 2022 à 19:38:38 :
Le 19 juin 2022 à 18:21:24 :
Ce que tu dis c'est connu, on appel ce phénomène la "loi de Briffaut", grâce à Robert Briffaut, anthropologue fr qui étudiait la psychologie reproductive chez les animaux....................et les humains.
Ce concept nous dit qu'une femelle n'aime un mâle que par intérêt, pour les énergies qu'il est capable de lui donner (car la femelle souhaite pomper un max d'énergies diverses pour le donner ensuite à son bébé, la femme étant plus attachée à son bébé qu'à son homme)...de plus, il est dit dans ce principe, qu'il ne faut pas tout ou trop donner à une femme de suite, car il faut que la femme ait des choses à espérer encore de toi...car aussitôt qu'elle n'aura plus rien à espérer et qu'elle aura déja tout obtenu, elle se cassera pour un homme qui lui apportera d'avantage d'énergie...
Ce qui explique l'ingratitude de la femme et son manque de loyauté en amour...ce qui explique aussi pourquoi les femmes raffolent des hommes ambitieux, ce qui explique aussi pourquoi tant de mecs se plaignent en disant "Ouin ouin! Pourquoi elle m'a quitté? Je lui ait tout donné!"
Bah oui, justement ducon, c'est justement parce que tu lui as tout donné qu'elle s'est barrée...si tu lui en avais moins donné, en lui laissant espérer des choses, en lui faisant miroiter des mirages (comme le font les manipulateurs), elle serai restée...Ça marche pour l'homme aussi ce que tu énonces. On ne dit pas que le couple tient avec la jouissance, on dit qu'il tient par le désir. Hors le désir ne s'exprime que par un manque, si tu donnes trop, tu t'oublies, l'autre n'a plus de manque, c'est comme s'il t'avait incorporé en lui.
Si tu ne donnes rien, là c'est frustrant, il faut un juste milieu, Lacan disait que l'amour c'est donner à l'autre ce que l'on a pas, à celui qui n'en veut pas. C'est dont jamais entièrement satisfaisant, et heureusement, sinon il n'y aurait plus de désir, c'est une illusion.
Trop donner, c'est comme se soumettre au désir de l'enfant désirant un jouet, sauf que le désir ensuite devient un besoin, et le couple alors n'est plus possible. Il faut être dans le désir, le questionner, le faire naître, et je ne vois pas l'intérêt de théorie misogyne à part le fait de rejeter la faute sur l'autre pour éviter de se remettre en question.
Une femme peut aussi trop donner, être dévorante, sans parler de couple une mère peut être dévorante, ça peut créer une certaine angoisse. Même au sein du couple une femme trop jalouse, qui donne trop d'amour, c'est dévorant, c'est comme incorporer l'autre en soi, pour que le désir naisse il faut reconnaître l'altérité, ne pas vouloir posséder l'autre, l'aimer, le désirer, mais le reconnaître comme différent.
Ceux qui donnent "trop" ou ceux qui disent "may elle m'a quitté alors que je l'ai sorti de sa dépression" ont un comportement non pas amoureux mais pervers, dans le sens où ils veulent posséder l'autre, pour reconnaître l'autre comme différent encore faut il avoir une certaine estime de soi et ne pas se faire bouffer également par l'autre. Les lavettes qui se soumettent au désir d'une femme, qui donnent tout, le soucis n'est pas la femme, mais l'homme qui oublie son propre désir.
Sur ton dernier paragraphe je suis d'accord, mais ça concerne les deux sexes, pour désirer il ne faut pas tout "donner", il faut échanger.
Justement l'amour y'a pas d'intérêt, c'est une illusion, ça c'est la vision moderne de l'amour matérialiste. Mais l'amour, c'est du vent, c'est un bouquet de fleur, une promesse, donner ce que l'on a pas, c'est pas lui offrir une villa, ça, ça mène à la jouissance, et ça n'admet pas de fin sinon la mort et la fin du couple.
Mais tout ça ne serait pas une conséquence du cycle rejet-attachement qui fait qu'un homme se retrouve soudainement dans une dépendance à l'égard de la femme ?
Le 19 juin 2022 à 19:37:23 :
Très intéressant clé
Pareil pour le vdd au dessus qui a pondu un pavé intéressant
Ca faisait longtemps
J'espère que ça ouvrira une nouvelle voie, une nouvelle vision sur la misère affective et sexuelle
Le 19 juin 2022 à 19:44:16 :
Le 19 juin 2022 à 19:37:23 :
Très intéressant clé
Pareil pour le vdd au dessus qui a pondu un pavé intéressant
Ca faisait longtempsJ'espère que ça ouvrira une nouvelle voie, une nouvelle vision sur la misère affective et sexuelle
Qui sait peut être que la blackpill analytique sera la théorie dominante demain !
Le 19 juin 2022 à 19:49:08 :
J'ai tout lu et nofake c'est une véritable blackpill
Mais une blackpill libératrice
Le 19 juin 2022 à 18:21:44 :
t'as copié/collé toute une thèse marxiste et t'as remplacé "bourgeois/classe/travail" par "sexuelle/misère/désir"https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Marx et Engels qui feraient des loopings dans leurs tombes s’ils savaient.
Le 19 juin 2022 à 19:53:36 :
Le 19 juin 2022 à 18:21:44 :
t'as copié/collé toute une thèse marxiste et t'as remplacé "bourgeois/classe/travail" par "sexuelle/misère/désir"https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png Marx et Engels qui feraient des loopings dans leurs tombes s’ils savaient.
Je pense qu'au contraire Marx aurait très bien pu penser ça
Le 19 juin 2022 à 19:43:10 :
Le 19 juin 2022 à 19:38:38 :
Le 19 juin 2022 à 18:21:24 :
Ce que tu dis c'est connu, on appel ce phénomène la "loi de Briffaut", grâce à Robert Briffaut, anthropologue fr qui étudiait la psychologie reproductive chez les animaux....................et les humains.
Ce concept nous dit qu'une femelle n'aime un mâle que par intérêt, pour les énergies qu'il est capable de lui donner (car la femelle souhaite pomper un max d'énergies diverses pour le donner ensuite à son bébé, la femme étant plus attachée à son bébé qu'à son homme)...de plus, il est dit dans ce principe, qu'il ne faut pas tout ou trop donner à une femme de suite, car il faut que la femme ait des choses à espérer encore de toi...car aussitôt qu'elle n'aura plus rien à espérer et qu'elle aura déja tout obtenu, elle se cassera pour un homme qui lui apportera d'avantage d'énergie...
Ce qui explique l'ingratitude de la femme et son manque de loyauté en amour...ce qui explique aussi pourquoi les femmes raffolent des hommes ambitieux, ce qui explique aussi pourquoi tant de mecs se plaignent en disant "Ouin ouin! Pourquoi elle m'a quitté? Je lui ait tout donné!"
Bah oui, justement ducon, c'est justement parce que tu lui as tout donné qu'elle s'est barrée...si tu lui en avais moins donné, en lui laissant espérer des choses, en lui faisant miroiter des mirages (comme le font les manipulateurs), elle serai restée...Ça marche pour l'homme aussi ce que tu énonces. On ne dit pas que le couple tient avec la jouissance, on dit qu'il tient par le désir. Hors le désir ne s'exprime que par un manque, si tu donnes trop, tu t'oublies, l'autre n'a plus de manque, c'est comme s'il t'avait incorporé en lui.
Si tu ne donnes rien, là c'est frustrant, il faut un juste milieu, Lacan disait que l'amour c'est donner à l'autre ce que l'on a pas, à celui qui n'en veut pas. C'est dont jamais entièrement satisfaisant, et heureusement, sinon il n'y aurait plus de désir, c'est une illusion.
Trop donner, c'est comme se soumettre au désir de l'enfant désirant un jouet, sauf que le désir ensuite devient un besoin, et le couple alors n'est plus possible. Il faut être dans le désir, le questionner, le faire naître, et je ne vois pas l'intérêt de théorie misogyne à part le fait de rejeter la faute sur l'autre pour éviter de se remettre en question.
Une femme peut aussi trop donner, être dévorante, sans parler de couple une mère peut être dévorante, ça peut créer une certaine angoisse. Même au sein du couple une femme trop jalouse, qui donne trop d'amour, c'est dévorant, c'est comme incorporer l'autre en soi, pour que le désir naisse il faut reconnaître l'altérité, ne pas vouloir posséder l'autre, l'aimer, le désirer, mais le reconnaître comme différent.
Ceux qui donnent "trop" ou ceux qui disent "may elle m'a quitté alors que je l'ai sorti de sa dépression" ont un comportement non pas amoureux mais pervers, dans le sens où ils veulent posséder l'autre, pour reconnaître l'autre comme différent encore faut il avoir une certaine estime de soi et ne pas se faire bouffer également par l'autre. Les lavettes qui se soumettent au désir d'une femme, qui donnent tout, le soucis n'est pas la femme, mais l'homme qui oublie son propre désir.
Sur ton dernier paragraphe je suis d'accord, mais ça concerne les deux sexes, pour désirer il ne faut pas tout "donner", il faut échanger.
Justement l'amour y'a pas d'intérêt, c'est une illusion, ça c'est la vision moderne de l'amour matérialiste. Mais l'amour, c'est du vent, c'est un bouquet de fleur, une promesse, donner ce que l'on a pas, c'est pas lui offrir une villa, ça, ça mène à la jouissance, et ça n'admet pas de fin sinon la mort et la fin du couple.
Mais tout ça ne serait pas une conséquence du cycle rejet-attachement qui fait qu'un homme se retrouve soudainement dans une dépendance à l'égard de la femme ?
Je pense comme je l'ai dit qu'il y'a un manque de parole, de loi paternelle, qui sépare. C'est en se séparant, en coupant le cordon psychique que l'on devient adulte avec la capacité d'être seul, et donc d'être en couple et d'avoir des enfants.
Malheureusement, trop de gens se mettent en couple par dépendance affective, et pas seulement les hommes. Tu dis des choses très intéressantes, et ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cherche par lui même, mais je pense que tu fais une fixette sur l'homme.
Tu verras que beaucoup de femmes, cherche en l'homme non pas un mari, mais un père, ce sont des femmes encore enfants qui se soumettent au désir de l'autre. De manière extrême dans la pornographie c'est ça, ce n'est pas le désir de la femme, c'est le désire et les fantasmes masculins.
Le féminisme n'a pas libéré la femme, le réel féminisme aurait été de dire comme disait Lacan que "LA" femme n'existe pas, qu'il y'a une pluralité de femme et de désir féminin, et qu'elle n'est pas toute. Hors aujourd'hui, les femmes par le féminisme veulent trop souvent jouir comme des hommes, on rentre dans la guerre des sexes.
La sexualité dite génitale, se doit d'être un échange, la misère sexuelle concerne en réalité tout le monde au vu des coupes instables, de la prépondérance de la pornographie donc de l'autoerotisme, des relations sadomasochique au sens large du terme. Quand un homme insulte une femme au lit, et que même les féministes disent que c'est que l'on peut être respectée en société, et pute au lit, c'est la volonté de correspondre au désir de l'autre.
Ce n'est pas un échange que de se faire rabaisser, on est encore aujourd'hui dans le rabaissement le plus commun de la vie amoureuse, si tu as lu Freud ce texte devrait te parler, là où les hommes aiment ils ne peuvent désirer. Et on est encore là dedans, avec cette idolâtrie de la Vierge comme on le voit sur le forum, ou de la mère chez certains musulmans, tout en dépréciant la femme qui serait une pute car libérée, libérée du désir de l'autre, alors qu'elle est aliénée, on ne fait plus de distinction entre hommes et Femmes.
On oublie la différence des sexes, on peut accepter un courant féminin, c'est d'ailleurs en dépassant ce refus du féminin que l'on s'ouvre à l'autre. En dépassant la peur de la castration de l'homme, et le fantasme de viol chez la femme. C'est par peur de castration que l'homme rabaisser l'autre, qu'il clive la femme entre la mère et la putain, c'est aussi pour ça que certains plus tard ne désirent plus leur femme quand elle devient mère car ils n'ont pas dépassé leur fantasme de castration. C'est également par la peur du fantasme d'effraction que la femme désire encore aujourd'hui trop souvent des relations interdites, secrètes, et qu'elle ne désire plus quand elle est en couple, marié, avec des enfants.
Après c'est ma vision de la chose, je sais que certains vont me dire par non compréhension de certaines choses comme la castration symbolique que c'est des conneries. Mais j'y ai moi même fait face, au départ je pensais également que c'était des conneries.
Le 19 juin 2022 à 19:58:43 :
Le 19 juin 2022 à 19:43:10 :
Le 19 juin 2022 à 19:38:38 :
Le 19 juin 2022 à 18:21:24 :
Ce que tu dis c'est connu, on appel ce phénomène la "loi de Briffaut", grâce à Robert Briffaut, anthropologue fr qui étudiait la psychologie reproductive chez les animaux....................et les humains.
Ce concept nous dit qu'une femelle n'aime un mâle que par intérêt, pour les énergies qu'il est capable de lui donner (car la femelle souhaite pomper un max d'énergies diverses pour le donner ensuite à son bébé, la femme étant plus attachée à son bébé qu'à son homme)...de plus, il est dit dans ce principe, qu'il ne faut pas tout ou trop donner à une femme de suite, car il faut que la femme ait des choses à espérer encore de toi...car aussitôt qu'elle n'aura plus rien à espérer et qu'elle aura déja tout obtenu, elle se cassera pour un homme qui lui apportera d'avantage d'énergie...
Ce qui explique l'ingratitude de la femme et son manque de loyauté en amour...ce qui explique aussi pourquoi les femmes raffolent des hommes ambitieux, ce qui explique aussi pourquoi tant de mecs se plaignent en disant "Ouin ouin! Pourquoi elle m'a quitté? Je lui ait tout donné!"
Bah oui, justement ducon, c'est justement parce que tu lui as tout donné qu'elle s'est barrée...si tu lui en avais moins donné, en lui laissant espérer des choses, en lui faisant miroiter des mirages (comme le font les manipulateurs), elle serai restée...Ça marche pour l'homme aussi ce que tu énonces. On ne dit pas que le couple tient avec la jouissance, on dit qu'il tient par le désir. Hors le désir ne s'exprime que par un manque, si tu donnes trop, tu t'oublies, l'autre n'a plus de manque, c'est comme s'il t'avait incorporé en lui.
Si tu ne donnes rien, là c'est frustrant, il faut un juste milieu, Lacan disait que l'amour c'est donner à l'autre ce que l'on a pas, à celui qui n'en veut pas. C'est dont jamais entièrement satisfaisant, et heureusement, sinon il n'y aurait plus de désir, c'est une illusion.
Trop donner, c'est comme se soumettre au désir de l'enfant désirant un jouet, sauf que le désir ensuite devient un besoin, et le couple alors n'est plus possible. Il faut être dans le désir, le questionner, le faire naître, et je ne vois pas l'intérêt de théorie misogyne à part le fait de rejeter la faute sur l'autre pour éviter de se remettre en question.
Une femme peut aussi trop donner, être dévorante, sans parler de couple une mère peut être dévorante, ça peut créer une certaine angoisse. Même au sein du couple une femme trop jalouse, qui donne trop d'amour, c'est dévorant, c'est comme incorporer l'autre en soi, pour que le désir naisse il faut reconnaître l'altérité, ne pas vouloir posséder l'autre, l'aimer, le désirer, mais le reconnaître comme différent.
Ceux qui donnent "trop" ou ceux qui disent "may elle m'a quitté alors que je l'ai sorti de sa dépression" ont un comportement non pas amoureux mais pervers, dans le sens où ils veulent posséder l'autre, pour reconnaître l'autre comme différent encore faut il avoir une certaine estime de soi et ne pas se faire bouffer également par l'autre. Les lavettes qui se soumettent au désir d'une femme, qui donnent tout, le soucis n'est pas la femme, mais l'homme qui oublie son propre désir.
Sur ton dernier paragraphe je suis d'accord, mais ça concerne les deux sexes, pour désirer il ne faut pas tout "donner", il faut échanger.
Justement l'amour y'a pas d'intérêt, c'est une illusion, ça c'est la vision moderne de l'amour matérialiste. Mais l'amour, c'est du vent, c'est un bouquet de fleur, une promesse, donner ce que l'on a pas, c'est pas lui offrir une villa, ça, ça mène à la jouissance, et ça n'admet pas de fin sinon la mort et la fin du couple.
Mais tout ça ne serait pas une conséquence du cycle rejet-attachement qui fait qu'un homme se retrouve soudainement dans une dépendance à l'égard de la femme ?
Je pense comme je l'ai dit qu'il y'a un manque de parole, de loi paternelle, qui sépare. C'est en se séparant, en coupant le cordon psychique que l'on devient adulte avec la capacité d'être seul, et donc d'être en couple et d'avoir des enfants.
Malheureusement, trop de gens se mettent en couple par dépendance affective, et pas seulement les hommes. Tu dis des choses très intéressantes, et ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cherche par lui même, mais je pense que tu fais une fixette sur l'homme.
Tu verras que beaucoup de femmes, cherche en l'homme non pas un mari, mais un père, ce sont des femmes encore enfants qui se soumettent au désir de l'autre. De manière extrême dans la pornographie c'est ça, ce n'est pas le désir de la femme, c'est le désire et les fantasmes masculins.
Le féminisme n'a pas libéré la femme, le réel féminisme aurait été de dire comme disait Lacan que "LA" femme n'existe pas, qu'il y'a une pluralité de femme et de désir féminin, et qu'elle n'est pas toute. Hors aujourd'hui, les femmes par le féminisme veulent trop souvent jouir comme des hommes, on rentre dans la guerre des sexes.
La sexualité dite génitale, se doit d'être un échange, la misère sexuelle concerne en réalité tout le monde au vu des coupes instables, de la prépondérance de la pornographie donc de l'autoerotisme, des relations sadomasochique au sens large du terme. Quand un homme insulte une femme au lit, et que même les féministes disent que c'est que l'on peut être respectée en société, et pute au lit, c'est la volonté de correspondre au désir de l'autre.
Ce n'est pas un échange que de se faire rabaisser, on est encore aujourd'hui dans le rabaissement le plus commun de la vie amoureuse, si tu as lu Freud ce texte devrait te parler, là où les hommes aiment ils ne peuvent désirer. Et on est encore là dedans, avec cette idolâtrie de la Vierge comme on le voit sur le forum, ou de la mère chez certains musulmans, tout en dépréciant la femme qui serait une pute car libérée, libérée du désir de l'autre, alors qu'elle est aliénée, on ne fait plus de distinction entre hommes et Femmes.
On oublie la différence des sexes, on peut accepter un courant féminin, c'est d'ailleurs en dépassant ce refus du féminin que l'on s'ouvre à l'autre. En dépassant la peur de la castration de l'homme, et le fantasme de viol chez la femme. C'est par peur de castration que l'homme rabaisser l'autre, qu'il clive la femme entre la mère et la putain, c'est aussi pour ça que certains plus tard ne désirent plus leur femme quand elle devient mère car ils n'ont pas dépassé leur fantasme de castration. C'est également par la peur du fantasme d'effraction que la femme désire encore aujourd'hui trop souvent des relations interdites, secrètes, et qu'elle ne désire plus quand elle est en couple, marié, avec des enfants.
Après c'est ma vision de la chose, je sais que certains vont me dire par non compréhension de certaines choses comme la castration symbolique que c'est des conneries. Mais j'y ai moi même fait face, au départ je pensais également que c'était des conneries.
J'ai quelques questions :
1) Comment à la fois admettre une tendance générale de la soumission de la femme au désir de l'homme tout en admettant une soumission de l'homme à son désir ?
2) L'idolatrie de la Vierge serait la conséquence d'une incapacité à concevoir l'amour comme une chose non dégradante ? Plus encore cette idolâtrie serait pas justement le produit de pulsions sexuelles et sadiques ?
3) Qu'entends tu par castration symbolique ?
Comme quoi c'est ceux qui en ont bavé le plus qui sont les plus brillants
J'ai bien aimé tes analyses l'OP
Le 19 juin 2022 à 20:15:30 :
Le 19 juin 2022 à 19:58:43 :
Le 19 juin 2022 à 19:43:10 :
Le 19 juin 2022 à 19:38:38 :
Le 19 juin 2022 à 18:21:24 :
Ce que tu dis c'est connu, on appel ce phénomène la "loi de Briffaut", grâce à Robert Briffaut, anthropologue fr qui étudiait la psychologie reproductive chez les animaux....................et les humains.
Ce concept nous dit qu'une femelle n'aime un mâle que par intérêt, pour les énergies qu'il est capable de lui donner (car la femelle souhaite pomper un max d'énergies diverses pour le donner ensuite à son bébé, la femme étant plus attachée à son bébé qu'à son homme)...de plus, il est dit dans ce principe, qu'il ne faut pas tout ou trop donner à une femme de suite, car il faut que la femme ait des choses à espérer encore de toi...car aussitôt qu'elle n'aura plus rien à espérer et qu'elle aura déja tout obtenu, elle se cassera pour un homme qui lui apportera d'avantage d'énergie...
Ce qui explique l'ingratitude de la femme et son manque de loyauté en amour...ce qui explique aussi pourquoi les femmes raffolent des hommes ambitieux, ce qui explique aussi pourquoi tant de mecs se plaignent en disant "Ouin ouin! Pourquoi elle m'a quitté? Je lui ait tout donné!"
Bah oui, justement ducon, c'est justement parce que tu lui as tout donné qu'elle s'est barrée...si tu lui en avais moins donné, en lui laissant espérer des choses, en lui faisant miroiter des mirages (comme le font les manipulateurs), elle serai restée...Ça marche pour l'homme aussi ce que tu énonces. On ne dit pas que le couple tient avec la jouissance, on dit qu'il tient par le désir. Hors le désir ne s'exprime que par un manque, si tu donnes trop, tu t'oublies, l'autre n'a plus de manque, c'est comme s'il t'avait incorporé en lui.
Si tu ne donnes rien, là c'est frustrant, il faut un juste milieu, Lacan disait que l'amour c'est donner à l'autre ce que l'on a pas, à celui qui n'en veut pas. C'est dont jamais entièrement satisfaisant, et heureusement, sinon il n'y aurait plus de désir, c'est une illusion.
Trop donner, c'est comme se soumettre au désir de l'enfant désirant un jouet, sauf que le désir ensuite devient un besoin, et le couple alors n'est plus possible. Il faut être dans le désir, le questionner, le faire naître, et je ne vois pas l'intérêt de théorie misogyne à part le fait de rejeter la faute sur l'autre pour éviter de se remettre en question.
Une femme peut aussi trop donner, être dévorante, sans parler de couple une mère peut être dévorante, ça peut créer une certaine angoisse. Même au sein du couple une femme trop jalouse, qui donne trop d'amour, c'est dévorant, c'est comme incorporer l'autre en soi, pour que le désir naisse il faut reconnaître l'altérité, ne pas vouloir posséder l'autre, l'aimer, le désirer, mais le reconnaître comme différent.
Ceux qui donnent "trop" ou ceux qui disent "may elle m'a quitté alors que je l'ai sorti de sa dépression" ont un comportement non pas amoureux mais pervers, dans le sens où ils veulent posséder l'autre, pour reconnaître l'autre comme différent encore faut il avoir une certaine estime de soi et ne pas se faire bouffer également par l'autre. Les lavettes qui se soumettent au désir d'une femme, qui donnent tout, le soucis n'est pas la femme, mais l'homme qui oublie son propre désir.
Sur ton dernier paragraphe je suis d'accord, mais ça concerne les deux sexes, pour désirer il ne faut pas tout "donner", il faut échanger.
Justement l'amour y'a pas d'intérêt, c'est une illusion, ça c'est la vision moderne de l'amour matérialiste. Mais l'amour, c'est du vent, c'est un bouquet de fleur, une promesse, donner ce que l'on a pas, c'est pas lui offrir une villa, ça, ça mène à la jouissance, et ça n'admet pas de fin sinon la mort et la fin du couple.
Mais tout ça ne serait pas une conséquence du cycle rejet-attachement qui fait qu'un homme se retrouve soudainement dans une dépendance à l'égard de la femme ?
Je pense comme je l'ai dit qu'il y'a un manque de parole, de loi paternelle, qui sépare. C'est en se séparant, en coupant le cordon psychique que l'on devient adulte avec la capacité d'être seul, et donc d'être en couple et d'avoir des enfants.
Malheureusement, trop de gens se mettent en couple par dépendance affective, et pas seulement les hommes. Tu dis des choses très intéressantes, et ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cherche par lui même, mais je pense que tu fais une fixette sur l'homme.
Tu verras que beaucoup de femmes, cherche en l'homme non pas un mari, mais un père, ce sont des femmes encore enfants qui se soumettent au désir de l'autre. De manière extrême dans la pornographie c'est ça, ce n'est pas le désir de la femme, c'est le désire et les fantasmes masculins.
Le féminisme n'a pas libéré la femme, le réel féminisme aurait été de dire comme disait Lacan que "LA" femme n'existe pas, qu'il y'a une pluralité de femme et de désir féminin, et qu'elle n'est pas toute. Hors aujourd'hui, les femmes par le féminisme veulent trop souvent jouir comme des hommes, on rentre dans la guerre des sexes.
La sexualité dite génitale, se doit d'être un échange, la misère sexuelle concerne en réalité tout le monde au vu des coupes instables, de la prépondérance de la pornographie donc de l'autoerotisme, des relations sadomasochique au sens large du terme. Quand un homme insulte une femme au lit, et que même les féministes disent que c'est que l'on peut être respectée en société, et pute au lit, c'est la volonté de correspondre au désir de l'autre.
Ce n'est pas un échange que de se faire rabaisser, on est encore aujourd'hui dans le rabaissement le plus commun de la vie amoureuse, si tu as lu Freud ce texte devrait te parler, là où les hommes aiment ils ne peuvent désirer. Et on est encore là dedans, avec cette idolâtrie de la Vierge comme on le voit sur le forum, ou de la mère chez certains musulmans, tout en dépréciant la femme qui serait une pute car libérée, libérée du désir de l'autre, alors qu'elle est aliénée, on ne fait plus de distinction entre hommes et Femmes.
On oublie la différence des sexes, on peut accepter un courant féminin, c'est d'ailleurs en dépassant ce refus du féminin que l'on s'ouvre à l'autre. En dépassant la peur de la castration de l'homme, et le fantasme de viol chez la femme. C'est par peur de castration que l'homme rabaisser l'autre, qu'il clive la femme entre la mère et la putain, c'est aussi pour ça que certains plus tard ne désirent plus leur femme quand elle devient mère car ils n'ont pas dépassé leur fantasme de castration. C'est également par la peur du fantasme d'effraction que la femme désire encore aujourd'hui trop souvent des relations interdites, secrètes, et qu'elle ne désire plus quand elle est en couple, marié, avec des enfants.
Après c'est ma vision de la chose, je sais que certains vont me dire par non compréhension de certaines choses comme la castration symbolique que c'est des conneries. Mais j'y ai moi même fait face, au départ je pensais également que c'était des conneries.
J'ai quelques questions :
1) Comment à la fois admettre une tendance générale de la soumission de la femme au désir de l'homme tout en admettant une soumission de l'homme à son désir ?
2) L'idolatrie de la Vierge serait la conséquence d'une incapacité à concevoir l'amour comme une chose non dégradante ? Plus encore cette idolâtrie serait pas justement le produit de pulsions sexuelles et sadiques ?
3) Qu'entends tu par castration symbolique ?
Y'a pas de tendance à la soumission de la femme, ou de masochisme inhérent chez la femme. D'ailleurs quand Freud parlait de masochisme féminin, il en parlait en réalité beaucoup plus pour l'homme, où l'homme adopte un comportement de soumission. Apres en ce qui concerne la femme, Freud lui même en traitant du continent noir qu'est la féminité disait qu'il ne comprenait rien à la femme et à son désir. Que veut la femme ? Personne ne sait, même pas elle même en réalité.
Dolto traite en long et en large de la sexualité féminine, ça m'a beaucoup éclairé là dessus. Enfin bref je fais encore quelques digressions.
La femme n'a pas tendance à se soumettre au désir de l'homme, c'est l'enfant qui a ce désir d'être le désir de l'autre, d'être ce qui comble la mère, son phallus. Et c'est en disant "non" pour la première fois que l'enfant devient sujet de sa parole, sinon il est toujours la chose de ses parents. Quand des schizophrènes entendent des voix, souvent des proches, leurs parents, ce sont des voix intérieure rejetées à l'extérieur, par manque de castration symbolique. Il y en a plusieurs, castrations ombilicale, orale pour le sevrage, anale et œdipienne, le fait de se séparer de ses parents.
Et quand une frustration arrive mais qu'elle n'est pas liée à une parole c'est une mutilation pour l'enfant qui régresse à un point de fixation où il éprouvait des sensations de plaisir, à cause de l'angoisse il régresse. Et l'angoisse peut resurgir dans le réel comme c'était le cas pour l'homme au loup par l'hallucination du doigt coupé, ou pour les transsexuels pour qui je pense c'est la castration dû à la différence des sexes qui n'a pas été faite.
La castration c'est se reconnaître comme étant manquant, que l'on ne peut pas être d'un sexe et de l'autre, ça permet d'entre dans le désir, comme le mythe de l'androgyne qui se sépare. Le psychotique est dans son monde, sous LSD également, ce qui produit par moment des effets psychotiques, on croit que les gens sont dans notre tête, qu'ils savent à l'avance ce que l'on va dire, lors des rêves on est en quelque sorte psychotique.
La femme a plus tendance à vouloir être aimé que l'homme qui lui désire plutôt aimé, mais ça se transforme dans le sens de posséder, c'est un amour dévorant. Mais ça n'est pas propre à la femme, c'est dû à une méconnaissance de soi, de sa part féminine et masculine. L'homme qui rejette sa féminité va jusqu'à voiler sa femme, la femme qui rejette sa féminité va jusqu'à vouloir jouir comme un homme comme le font les féministes.
Aujourd'hui les femmes ont moins tendance à se soumettre au désir de l'autre, pour cela qu'on a bien plus de psychanalyste femme d'ailleurs aujourd'hui. Et c'est pas une mauvaise chose, beaucoup de psychanalyste hommes dont Freud n'accaptaient pas cette position de mère, il restait dans la position du père. Ferenczi par exemple était bien plus sensible, on lui refilait les cas difficiles, il était moins théoricien mais plus praticien, c'est un peu le précurseur de l'analyse d'enfant.
Sinon pour revenir à ta question, enfant fille comme garçon sont soumis au désir de l'autre, de la mère. Mais si la fille se sépare, coupe le cordon, elle peut elle aussi avoir son propre désir. C'est je pense parce que la fille entre dans l'Œdipe après le complexe de castration qui fait qu'elle est plus souvent dépendante du désir de l'autre. Pour l'homme c'est le contraire, il sort de l'Œdipe par l'angoisse de castration. Une femme peut très bien être dans une phase œdipienne, cherche un père de substitution toute sa vie, pour l'homme l'acte de castration le fera sortir de l'Œdipe de manière définitive.
L'amour de la Vierge c'est la volonté de croire que le désir de notre mère allait vers nous et non vers notre père, qu'elle nous a eu sans acte sexuel avec un homme Quand l'homme insulte la femme au lit, pour la rabaisser, c'est la haine de se voir exclu de la scène primitive, du coït parentale. Hors pour cesser de rabaisser pour désirer il faut accepter d'être en dehors de la scène. En se mettant en dehors, on accepte que le désir de la mère aille vers le père et non pour nous, ce qui permet à l'enfant d'aller vers d'autres femmes.
Après l'Œdipe peut très bien se déplacer, une prof, une soeur, peut servir de substitut à l'Œdipe, ce qui compte n'étant pas la mère ou le père réels, mais symbolique.
Ceux qui voient l'acte sexuel comme quelque chose de dégradant sont encore au stade sadique anal, les enfants sont dégoûtés au début par l'acte sexuel qu'ils assimilent à un acte sadomaso, avec un homme sadique violentant la mère masochiste. Encore aujourd'hui, beaucoup de personnes sont à ce stade, d'où la prépondérance de la levrette, insultes, sodomie, etc. Là non traversée du fantasme fait qu'ils le font dans le réel.
"La castration c'est se reconnaître comme étant manquant, que l'on ne peut pas être d'un sexe et de l'autre, ça permet d'entre dans le désir, comme le mythe de l'androgyne qui se sépare" tiens c'est intéressant ça, merci pour la réponse
Le 19 juin 2022 à 21:00:22 :
"La castration c'est se reconnaître comme étant manquant, que l'on ne peut pas être d'un sexe et de l'autre, ça permet d'entre dans le désir, comme le mythe de l'androgyne qui se sépare" tiens c'est intéressant ça, merci pour la réponse
C'est une part de la castration. Pour Freud l'angoisse de castration renvoyait à la peur de perdre le pénis par les menaces qui étaient en son temps énoncées pour la masturbation et du désir œdipien.
Plus tard la castration avec Lacan et Dolto a pris un sens plus large, avec le nom du père pour Lacan et les castration dites symboligenes de Dolto, faites par la parole. Comme l'homme est un être de langage, et de désir, et tu en parles toi même tout au long du topic du désir, l'homme se doit d'avoir un lien au niveau des frustrations par la parole
Par exemple pour le sevrage, chez l'animal il n'y aura pas besoin d'intermédiaire car ils ne sont pas dans le monde du langage et du désir, il n'y a pas de tragédie grecque chez l'animal, de lutte intérieur entre désir et réalité, entre les pulsions du Ça et le surmoi.
Hors si l'enfant par exemple lors du sevrage subi une frustration car donné de façon trop nette, s'il n'y a pas d'intermédiaire par la parole, d'explication, ça peut être mutilant. Pareil pour un enfant né d'un père mort à la guerre, si la mère ne dit pas à l'enfant qu'elle a eu un enfant en désirant son pere, pour lui éviter de parler de la mort, ça peut être en réalité pire, déjà car il faut se savoir comme étant mortel, et également car l'enfant peut penser inconsciemment que sa mère l'a eu toute seule.
C'est ça la loi symbolique, c'est celle qui sépare, et en réalité ce qui compte n'est pas tant le père réel, mais symbolique. Une mère peut incarner cette parole, alors qu'un père effacé peut ne pas l'incarner.
Et je pense qu'aujourd'hui il y'a moins de névroses proprement dites, comme c'était le cas avant avec un conflit avec le surmoi et la morale. Aujourd'hui par manque de moral et de loi symbolique on a comme l'expliquait André green plus de cas limites, de zones flou entre névrose et psychose par non énonciation de la loi, par des pères absents, manque de repère, famille récomosées etc
La castration c'est faire la médiation entre la frustration, et le désir, ce qui coupe l'enfant d'un plaisir ancien pour aller vers d'autres objets de désir. Si l'enfant restait coller au sein maternel il ne parlerait pas car il aurait toute la satisfaction possible quant à son désir.
Un autre exemple anodin, si la mère s'en va pour accoucher d'un puîné, si l'enfant est délaissé, si on lui explique pas qu'il va avoir un petit frère et que sa mère doit s'absenter pour cela, il peut penser qu'elle s'en va par sa faute, ça peut être destructurant si la séparation n'est pas énoncé par la parole, ça va créer un vide qui va se combler dans les rêves par exemple.
Déjà y a plusieurs points :
- c’est une situation de microcosme, donc il ne faut pas généraliser
- je ne parlerai pas de misère sexuelle mais plutôt de néant sexuel problématique ; par là j’entends des hommes tellement à part qu’ils n’ont rien connu dans leur vie et notamment leur jeunesse : aucun flirt, aucune drague, aucun baiser, aucun jeu de de séduction progressif, aucun préliminaire, aucun acte de pénétration.
Ceux-là vivent dans un autre monde.
- la notion de vie sociale souvent oubliée quand on parle de misère sexuelle, pourtant prépondérante à notre époque ; de nos jours les femmes ça se rencontre en soirée, en apéro, en vacances, entre groupes d’amis, au boulot, en faisant une activité communautaire etc
- l’erreur de penser que Tinder est le mal absolu et déréglé le fameux marché inventé par le forom